Genre de dépression à laquelle je peux m'identifier
Ce film est très personnel pour moi car j'ai lutté toute ma vie contre une immense dépression et d'autres maladies mentales, mais il suffit aussi à faire pleurer une personne normale.C'est un classique mais je ne vois pas beaucoup de citations de ce film dans les médias modernes. Je pense que c'est toujours très pertinent pour les personnes vivant dans des pays du tiers monde et aux prises avec l'argent et le SSPT de différentes sortes, car celui-ci a une description très précise.
Il y a des personnages très variés, très profonds et bien écrits. celui-ci est la nourriture de l’âme d’un vrai cynique. je le recommande à tout le monde... c'est du vrai cinéma.
L'Homme face à un virus mortel
Les scénarios traitant d'épidémies peuvent sembler redondants et peu attrayants. D'autant plus qu'une grande majorité ne s'encombrent pas d'un traitement original. Et on pourrait même ne pas avoir envie de s'y intéresser en période post-COVID. Cela dit, Eye of the Storm adopte une approche différente.Malgré la dureté du sujet, j'ai aimé le choix de Lin Chun Yang de se concentrer sur la nature humaine plutôt que le virus en lui-même. Le réalisateur fait plusieurs choix, et le meilleur de tous est d'avoir des personnages solides qui viennent porter le film, et non l'inverse. Toute l'attention est donnée au corps médical. L'égoïste médecin, Zheng Xia. Le généreux et bienveillant infirmier, An Tai He. Le journaliste tenace, Zong Jin You. Ou encore la gentillesse d'un chauffeur de taxi. Chacun vient toucher notre corde sensible.
Zheng Xia trouve sa rédemption. Lui qui apparaît méprisant et égoïste va lentement voir ses collègues agir noblement. Débute alors une remise en question. Wang Po Chieh offre un personnage détestable aux premiers abords, mais qui va progressivement grandir.
An Tai He est le personnage le plus touchant à mes yeux. Il est la représentation même de ces hommes et de ces femmes prêt à tout pour le bien-être de leurs patients sans pour autant agir de façon stupide. Tseng Jing Hua délivre une performance poignante et touchante.
Le film préfère les actes aux mots, mais Li Xin Yan possède une scène forte dans laquelle elle rappelle à ses collègues (qui refusent de s'approcher des patients malades) les valeurs de leur métier.
C'était intelligent de mettre en lumière le milieu hospitalier, notamment après la pandémie du COVID-19. D'une certaine façon, l'approche de Eye of the Storm me fait penser à celle de The Days de Nishiura Masaki et Nakata Hideo. Ce n'est pas un film catastrophe, c'est la mise en lumière de l'Homme lorsqu'il doit faire des choix qui peuvent mettre sa vie en danger.
Bien que le film soit un peu trop court pour exploiter tout son potentiel, il parvient à nous toucher, émotionnellement. Si, en plus, vous êtes une personne empathique, il ne fera que vous immerger davantage.
En bref, Eye of the Storm souffre de l'étiquette du film traitant d'une épidémie. Pourtant, il mérite son attention rien que par son traitement et son approche humaine, son ambiance maîtrisée et immersive et l'horreur qui rampe sur les murs.
Comédie horrifique absurde (avec un requin-zombie et ça, c'est un grand oui !)
À la fois drôle, absurde et horrifique, Zom 100 se présente comme un film tourné vers la comédie avant tout avec sa pointe de gore. Cela dit, il renferme aussi quelques faits de société (l'usure et la pression au travail, par exemple).Akira est usé par son nouveau travail et son employeur qui semble prendre un plaisir malsain à le torturer de la sorte. On le voit lentement prendre l'apparence d'un zombie, l'envie de sanquette en moins. Jusqu'au matin où une épidémie de putréfiés ravage la ville... Sans trop chercher à faire dans la finesse, Ishida Yusuke nous montre l'explosion de joie d'Akira lorsqu'il réalise ne pas avoir besoin d'aller au boulot (ce qui explique les affiches colorés). Et ces couleurs, on va les retrouver sur une bonne première partie du film où l'accent sera comédie et absurde amusant.
Akaso Eiji est un bon acteur qui est capable de transmettre l'humour d'une situation ou d'une réflexion sans paraître lourd ou forcé. Ce qui donne toute sa saveur au personnage d'Akira. D'un homme usé, on nous dévoile une toute nouvelle facette, celle d'un homme heureux et optimiste.
Bien qu'agréable, je reproche un manque de fond. Une fois la situation bien placée, les scènes se suivent sans trop d'intérêt. Le seul but étant d'arriver jusqu'à l'aquarium et l'entrée du fameux requin-zombie. Si vous aimez la comédie horrifique absurde et loufoque, alors vous passerez un bon moment. En revanche, si vous souhaitez un scénario cohérent et rien qui ne sorte de l'ordinaire dans un film ce genre, vous pourriez ne pas apprécier.
Mention spéciale à l'esthétique des zombies. Cela dit, sur le plan du poutrage de zombies, je ne suis pas totalement satisfaite. J'aime les effusions de sang, les crânes explosés et tout ce qui implique des putréfiés traînant la patte avec des râles parfois effrayants. Mais c'est une passion comme une autre et je pense, pour cette raison, me tourner vers l'anime qui de toute façon me faisait de l'œil depuis un moment.
Bref, tout dépendra de vos attentes. Zom 100 se révèle dynamique dans son montage avec des personnages simples, mais qui tiennent la route et renforcé par un casting solide. A la fois drôle et absurde, je suis venue pour les zombies, je suis restée pour le requin-zombie et l'ambiance.
La séparation reste toujours aussi dure...
« A werewolf boy » est un film que j’ai vu plusieurs fois lors de l'enrôlement de Song Joong-Ki dans l'armée (Coïncidence ? Ou pas ?!). Cependant, je n’avais plus vraiment revu cette histoire depuis et en avais donc oublié la majorité des évènements et ne gardait qu’un sentiment de « tristesse » quand j’y pensais.Ce film nous apporte à la fois des moments de douceurs & des moments de tristesses… Le développement de l’amitié/amour entre nos héros est lent mais nous donne la possibilité de voir les changements chez eux. D’un autre côté, la séparation reste toujours aussi douloureuse à voir… Les acteurs transmettent tellement bien cette détresse. (Ne parlons pas des premiers mots de Cheol-Su qui fendent le cœur…)
Bien sûr, mon regard de l’époque a évolué (heureusement vu le nombre d'années, non ? x’D) & si j’apprécie toujours cette histoire, j’ai eu plus de mal avec certains comportements de personnages :
• Kim Sun-Yi bien qu’adolescente maladive est, à mes yeux, une petite peste. (Je m’explique : On pourrait excuser son comportement mais elle pense que Cheol-Su est humain & elle le traite comme un « chien » - Référence à son livre « Encyclopédie de dressage pour chiens domestiques »)
• On va pas trop s’étendre sur Ji-Tae qui profite de son « statut » pour obtenir ce qu’il veut & donc se croit tout permis… Qu’est-ce que j’ai pu haïr ce personnage à l’époque x’D. Il aura cependant la fin qu’il mérite ce qui m’a apporté un peu de joie ! (Moi, sadique ? JAMAIS !)
À la fin de cette histoire, finalement… Je me sens toujours un peu morose. Il s’agit d’une histoire d’amour & surtout d’amitié qui malheureusement n’est pas réellement possible… De fait, les mois que Sun-Yi & Cheol-Su ont partagé 47ans plus tôt sont comme des moments suspendus qui ne se reproduiront pas…
Un drame social sous couvert d'un des sports les plus populaires au monde
Avec ses personnages riches et attachants, Lee Byeong Hun livre un joli drame social au travers d'une équipe de sans-abris qui retrouve l'espoir d'une vie meilleure.Qu'on aime ou pas le football, on ne peut nier son impact sur une nation. Le meilleur exemple reste l'engouement des gens (même les plus novices) lors d'une Coupe du Monde. Véhiculer des messages via ce sport est donc une idée simple, mais honnête dans sa démarche et c'est ce qu'offre Dream.
Loin de nous dérouler le tapis rouge ou les coupes de cristal, c'est un film qui ne va pas au-delà de ce qu'il prétend être. Et si c'était vous ? Et si demain, vous étiez à la rue ? Au travers de différentes histoires, on découvre des destins tragiques om tout bascule en un claquement de doigt. Aujourd'hui, vous avez tout. Mais qu'en sera-t-il de demain ? Lee Byeong Hun livre un regard fort sur les SDF et la façon dont une vie peut changer en un rien de temps.
Ainsi, les valeurs humaines priment sur le sport. De ce fait, on sent un manque de réalisme côté sport bien que cela n'impacte en rien le message véhiculé.
En bref, une comédie à la fois sociale et humaine toute en légèreté.
Un zeste d'histoire, une pincée d'action musclée et jouissif, une touche d'humour...
Ma critique concernera le film 1 et 2. Je sais, mais ce sont les vacances et je suis en mode "lazy".Les actualités parlent de vague de chaleur, mais ici dans le nord, la pluie domine ces derniers jours notre belle campagne. Ce qui nous permet de rester bien au chaud et de regarder des films à tout hasard trouvé dans mon disque dur. A tout hasard? Pas vraiment, Ado1 lisait déjà le manga et n'a donc pas hésité à nous clamer " ah oui, trop bien ce manga" et hop nous voilà parti pour les deux premiers films de cette saga ma foi plutôt rondement bien menée.
Posons l'Histoire. Avec un grand H. Oui, car l"intrigue se passe durant la période des Royaumes combattants en Chine. Inspirée de la vie du général Li Xin et de l'empereur Qin Shi Huang , l'histoire nous raconte le rêve de Li Shin (prononciation japonaise) de devenir le plus grand général de tous les temps. Il est évident que l'intrigue sera "romancé" afin de nous vendre un film à l'action musclé. Bien loin d'un documentaire, cela a tout de même le mérite de nous donner ensuite (ou pas) d'en savoir un peu plus sur cette période de l'Histoire. Après tout, Qin Shi Huang deviendra l'empereur unificateur de la Chine et aura à son compte la standardisation de l'écriture, la monnaie, les poids, les mesures, les soldats en terre cuite et celui qui aura commencé la fondation de la Grande Muraille de Chine...Quant à Li Xin, il est décrit comme un général brave et courageux et ayant apporté une grande aide à l'empereur durant les batailles des royaumes combattants.
La réalisation, sans atteindre l'excellence de la sage "Kenshin" est dynamique avec des couleurs chaudes oscillants entre des tons sombres et ocres. Nous sommes plongés dans l'intrigue sans fioriture . Rapidité ne veut pas dire bâclé, le scénario prend le temps de nous faire apprécier les relations entre nos protagonistes. La simplicité de l'intrigue nous permet de suivre avec intérêt l'avancé de la guerre et les enjeux de l'état de Qin.
L'action est fluide et les combats dynamique. La petite touche d'humour typiquement japonaise parsemant les films déride, le film n'a pas vocation à se prendre au sérieux et c'est tant mieux. Le sentiment de se trouver devant un manga ou un animé est très plaisant, bien que parfois "absurde", nous n'en voulons pas au réalisateur puisque c'est un parti pris.
Le jeu d'acteur est plus qu'honorable et on apprécie grandement les personnages que cela soit principaux ou secondaires. Une petite mention au général Ouki qui provoque un sentiment entre respect et effroi. Son sourire carnassier et la lenteur voulue d'une voix lancinante engendre une impression de perversion (à la limite du psychopathe) très vite démentie par des actions qui piquent notre curiosité.
C'est donc avec une grande impatience que nous attendons le film numéro 3 qui ne saurait tarder, puisque prévu pour juillet 2023!
Loin d'être une partie de plaisir (aussi riche qu'il pouvait l'être)
Sur le papier, il y avait de l'idée. Dans la pratique, ce n'était pas vraiment un plaisir.Le film s'ouvre sur Cong qui perd son père avant qu'on le retrouve plusieurs années plus tard âgé de trente ans. Il a suivi le même chemin que son père et tente dans l'immédiat de sauver sa petite-amie Lisa, kidnappée par un milliardaire. Sur la base, on peut comparer avec une majorité des films d'aventuriers. Des artefacts précieux, des lieux abandonnés, des pièges, des monstres, des légendes/mythes... Jusqu'ici, les éléments sont populaires, mais efficaces.
Une fois que le film se lance réellement, on sent qu'il tente d'être comique, mais il n'y parvient pas du tout. Plutôt qu'appuyer sur certaines tensions ou créer des situations intenses, il préfère tourner en dérision. Ce qui le pousse dans le ridicule en un rien de temps. Si les effets sont corrects, ils ne sauvent pas le film.
C'était même une corvée sur certaines scènes au point de me demander si Sasha (l'actrice interprétant Lisa) n'était pas une blague de mauvais goût tant son jeu est infâme. Et le doublage n'a clairement demandé aucun effort de personne.
Je peux comprendre que les films de monstres ne sont pas pour tout le monde. Pour ma part, je les adore (même ceux qui n'étaient trouvables que sur Syfy c'est pour dire), mais celui-ci fait est une perte de temps et d'énergie.
Bref, au suivant !
Un sympathique film de monstres chinois (avec certains plans excellents)
Bien que sans surprises sur son déroulement ou ses personnages, Deep Sea Mutant Snake est un bon moment avec une bonne dose d'action et certains visuels étonnants.Le topo est classique. Une puissante entreprise qui voit l'une de ses expériences mal tourner et décide de faire taire tout et tout le monde, mais rien ne se passe comme prévu. En réalité, ce n'est pas un concept original, mais on regarde rarement ce genre de films pour ça.
Les personnages sont des clichés du genre. Le héros (même si les affiches prétendent le contraire), une femme qui hurle à tout va, le grand-père prêt à tout pour sauver sa petite-fille (ok, ce cliché est toujours mignon d'une certaine façon) ou encore le milliardaire qui est une merde et dont on se délecte le moment où il y passe (pas de remords).
Derrière les personnages sans trop de surprises, ce sont les scènes d'action qui permettent de passer outre. Elles sont nombreuses et prennent une très grande majorité du temps.
Certains plans valent clairement le coup, notamment lorsque le plus grand serpent est à l'écran. Ses scènes sont définitivement mes préférées de ce films. Le serpent est visuellement parfait tout comme la mise en scène qui lui donne que plus d'ampleur.
Le reste des CGI sont moyennes, mais au-dessus du marché si on compare avec d'autres productions (certains studios ne font aucun effort, ici, on sent une envie de nous donner du bon).
Loin d'être un mauvais, les scènes d'action permettent de noyer les détails sur lesquels on ne veut pas nous voir s'attarder avec certains plans excellents et une mise en scène agréable.
Drôle et frais, une petite parenthèse plus que bienvenue!
Il y a du bon parfois de scroller, souvent par ennui, les shorts sur FB. Vous savez ces petites vidéos qui sont majoritairement inutiles. Parfois. Ici, ce fut le cas. L'extrait de la chanson du film, interprétée par plusieurs chanteuses dans leur langue, a su me faire sourire et me donner envie de jeter un coup d'oeil au film.On ne niera pas que le thème est du déjà vu et la fin fortement prévisible.
Pourtant, j'ai adoré.
- Le format d'un film a l'avantage de ne pas s'étaler sur plusieurs épisodes et donc nous épargner certains défauts récurrents aux dramas (les romances secondaires inutiles, les personnages secondaires inutiles, les incohérences de scénario etc...), ici l'histoire se focalise essentiellement sur nos deux tourtereaux et leur états-d'âmes (disons plutôt les états d'âmes du protagoniste).
- Un duo efficace et dont l'alchimie pétille à l'écran comme des bulles de champagnes. Les dialogues fusent sans pratiquement de pause et dont les répliques ont le bonheur de nous faire sourire si ce n'est nous faire éclater de rire.
- Une protagoniste adorable, jolie comme un coeur et dont l'impertinence m'aura plus d'une fois arraché un rire sain.
- Une chute certes classique et prévisible mais qui a eu le mérite de faire sourire.
Il n'en reste pas moins quelques faiblesses :
- Le format du film a des inconvénients comme le développement de la romance et des protagonistes.
- La romance est sympa mais n'aura jamais réussi à faire battre mon coeur ( je viens de finir pour la seconde fois "shining for one thing" et j'en suis encore, pour la deuxième fois toute émue).
- Le point de vue nous est donné par la narration de Palm. Le résultat est un peu mitigé. Le spectateur ne voit que les actions de Palm, son amour et ses pensées. Quelques indices sont certes données pour Gink et son ressenti, mais pas assez pour nous émouvoir, ses sentiments semblent sincères pour Ted et j'ai eu du mal à comprendre son changement d'opinion....
Malgré ces défauts, le film se laisse regarder avec un plaisir évident, et je l'avoue, rien que pour Gink, cela en vaut largement la peine (j'ai eu gros coups de coeur pour le jeu de l'actrice et son personnage exubérant).
Aimer ou détester ? La frontière est mince pour ce type de comédie/romance.
« Diary ng Panget » fait partie de ces rares films que je revisionne… (Aimant la nouveauté, il est très rare que je revienne sur un film ou drama, sauf s’il m’a marqué pour une quelconque raison ^^) Et pourtant, il a son lot de défauts…Le speech de base est le classique des romcoms : Une jeune femme qu’on enlaidit mais qui devient « belle » & qui finit avec le bad boy mal dans sa peau… (Youhou ! Plus cliché, tu meurs :o !!)
Cependant, on trouve rapidement un charme à cette histoire des plus basiques de par l’évolution de Cross & pour ma part, la langue qui m’a perturbé au départ mais qui a fini par devenir plaisante à mes oreilles.
Parlons un peu des personnages :
• Eya me laisse quelque peu perplexe… Elle aime Chad 15min avant la fin du film… Mais elle accepte de sortir avec Cross. (Moué… La fin bâclée en gros XD On ne voit pas ses sentiments apparaitre… C’est sorti de nulle part…)
• Cross est clairement un sale gosse mais nous finissons par l’apprécier car son évolution est visible… Malgré qu’il ne peut s’empêcher de rentrer dans le cliché du « j’embête la fille que j’aime pour qu’elle me remarque ».
• Chad & Lory sont des personnages adorables… Qui soutiennent l’héroïne mais sinon, ils n’apportent pas grand-chose à l’histoire :/ !
• Mention spécial aux trois groupies de Cross pour leurs stupidités & la scène de kidnapping qui ne sert strictement à rien… C’est d’un ridicule x’D (Le scénariste cherchait-il à rallonger le film ? Il aurait sans doute mieux fait de développer les sentiments d’Eya à la place…)
Mis à part le développement des sentiments du côté d’Eya & l’ajout de scènes inutiles… (Souvent avec les 3 sottes dépourvues de cerveaux...) C’est une romcom qui se regarde sans difficulté & que j’aime toujours autant regarder !
Un thriller agréable =D !
Il s’agit d’un film que j’ai vu plusieurs fois depuis sa sortie… Et dont j’apprécie toujours le visionnage malgré ses défauts !Parlons un peu de ce film : le contexte n’est pas joyeux… Nous commençons sur la perte d’un être cher, de plus, s'il est clair qu'il s’agit d’un accident… Soo-Ah n’est pas pour rien dans la finalité, ayant attaché son frère avec des menottes (qu’elle n’a d’ailleurs aucun droit d’utiliser puisqu’elle était étudiante pour devenir policière…), il était difficile que la finalité soit autre.
Nous suivons donc Soo-Ah après cet accident où elle a perdu son frère mais également la vue & son rêve de venir policière. Trois ans plus tard, alors qu’elle est témoin d’un délit de fuite, elle a l’occasion de travailler avec la police & de rencontrer Gi-Sub, un jeune homme qui se trouvait sur place lors du délit. C’est ainsi que nos héros finissent par jouer au « Jeu du chat & de la souris » ou le fameux « Tu me suis, je te fuis. Tu me fuis, je te suis. » avec le tueur…
Les plus :
- Une enquête avec une personne malvoyante est un concept que je n’avais pas encore vu avant ce film. L’approche est donc différente de d’autres types d’handicap.
- Le tueur est cohérent & bien horrible. (Moi, tordue ? Jamais :D) De plus, la course poursuite est intéressante à suivre =D !
- Yoo Seung-Ho ! (Quoi ? Je suis partiale ?! Mais non… Si peu x’D)
- Seul-Gi ! (Et oui, je fonds dés qu’il y a une créature à 4 pattes =$)
Les moins :
- Le personnage de Soo-Ah est sans doute celui pour qui j’ai eu le moins de compassion… À mes yeux, elle est léthargique (Pas beaucoup d’émotions visibles), se remet très peu en question… Et finalement, surement celle qui évolue le moins. (Suis-je horrible ? Aller savoir x’D)
- La fin tragique de Seul-Gi… Le scénariste est vraiment cruel ! Comment peut-il nous livrer une fin si atroce pour cette créature si fidèle… Je hais toujours autant ce passage et j’hésite à le passer >< !
Pour finir cette critique, je dirai que ce film nous montre un aspect assez peu reluisant de la police… Soo-Ah n’est pas prise au sérieux à cause de son handicap tandis que Gi-Sub est jugé sur son apparence/comportement… De plus, on peut dire que le policier Jo ne brille pas par son intellect… (Comment est-ce possible qu’il aie réussi les examens de police ?!)
Feel good movie
J'avais vu ce film à sa sortie, quelle nostalgie de le retrouver sur MDL. Je ne m'en rappelais plus très bien et ai cherché à me rafraîchir la mémoire et j'ai à présent un grand sourire sur le visage.Mes mots sont néanmoins grandement impactés par la nostalgie et le fait qu'il y avait bien peu de films et encore moins de séries BL à l'époque, donc les fans de "yaoi" croquaient ce qu'ils pouvaient.
La sortie de Formula 17 avait alors été un mini évènement. Les films faisant apparaître des personnages homosexuels masculins étaient généralement soit dramatiques, soit ultra stéréotypés, il y avait bien peu d'exceptions, Garçon d'Honneur d'Ang Lee par exemple, mais cela ne rentrait en aucun cas dans le genre BL. Il en est de même pour Formula 17, qui n'était pas à proprement parler BL, mais qui s'en rapprochait.
Formula 17 est donc une comédie et un condensé de bonne humeur. L'OST appuie ce ressenti, tout comme l'utilisation de la photographie et des couleurs. Les acteurs sont d'un naturel déconcertant, que ce soit les premiers rôles ou les seconds rôles, tant dans les scènes romantiques que dans les scènes de pure comédie.
Le film n'est néanmoins pas exempt de tout défaut. C'est par moments vraiment "too much", on frôle l'absurdité, on fait plus que la frôler d'ailleurs, on y met et le pied droit et le pied gauche, si on accepte ce parti pris, alors c'est juste hilarant, sinon c'est du grand n'importe quoi. Et ces moments tendent un peu à segmenter l'histoire et à faire retomber les moments de tension, notamment romantiques.
Le film a par ailleurs un peu vieilli, ce qui est normal (les aficionados de Boys Over Flowers comprendront), mais il est une représentation du monde gay taïwanais des années 2000, et n'a pas la prétention d'être beaucoup plus que la comédie et le "feel good movie" qu'il est.
A voir, au second degré.
l'intrigue policière est le support d'une étude de la psychologie complexe des personnages !
Je viens de voir à mon tour "[b]decision to leave[/b]" (merci à l'invention du DVD ! ) et je l'ai beaucoup aimé ! Je n'ai rien vu d'autre de PARK Chan Wook même si j'ai toujours en projet sa trilogie sur la vengeance !Dès les premières images j'ai été ensorcelée par la beauté de la lumière, de la photographie et des paysages choisis (le suicidé a eu une idée merveilleuse d'accomplir son geste dans un site aussi époustouflant de beauté ! ) Ceci dit, quand la beauté picturale est aussi évidente ça augure mal pour la suite, souvent, surtout que la mise en scène elle-même n'est pas conçue pour ouvrir facilement les portes de l'histoire (mélange de réalité, d'imaginaire et de rêve pas vraiment évident au début, ou alors mon cerveau vieillit et perd sa perspicacité ! )
Cette introduction pourrait laisser entendre que je suis restée en dehors de l'histoire, mais pourtant ce n'est pas du tout le cas, ceci grâce à l'écriture incroyablement fouillée des personnages, la précision chirurgicale des dialogues (surtout du fait que Sore est chinoise, maîtrisant mal le Coréen) Ils nous permettent de pénétrer au cœur des sentiments, des hésitations, des choix des deux personnages principaux. Ce travail du scénariste et du réalisateur est magnifiquement soutenu par le talent impeccable des acteurs qui nous font partager, non, mieux, vivre leurs déchirements intérieurs. L'esthétique très poussée de l'image et le raffinement presque excessif de la réalisation deviennent alors le soutien des personnages et leur mise en valeur, alors qu'au départ je craignais qu'ils en soient écrasés !
J'ai adoré le fait que la relation des deux héros ne se concrétise jamais, qu'en fait cette relation n'ait jamais été accordée, lui est d'abord attiré, puis quand il comprend qu'il a failli dans sa tâche de policier, il part, et là c'est elle qui se découvre un sentiment qu'elle ignorait, s'étant simplement servie de lui jusque là. Cela lui rendra une certaine pureté qui la conduira à la solution définitive de la fin et qui la sauvera d’être totalement la froide manipulatrice qu’elle semblait être jusque là. Car il faut bien reconnaître que l'intrigue policière n'est que le support d'une étude très fouillée de la psychologie complexe des personnages !
La fin est époustouflante d'imagination, de beauté et de désespoir, c'est la fin grandiose d'un opéra, les cris d'appels et le bruit des vagues en constituant la musique !
C'est un film que je reverrai car je comprendrai mieux l'écriture de [b]PARK Chan Wook[/b] et je pourrai mieux le déguster depuis la première image !
Inégal mais les personnages de Kou Yoneda sont bien là
Grande grande fan de Kou Yoneda et du manga Doushitemo Furetakunai, j'étais très excitée d'en voir l'adaptation cinématographique, malgré une méfiance liée à la qualité généralement assez médiocre de ce genre de production.Alors oui, la qualité visuelle du film est quasi-inexistante, la photographie et la lumière proches du néant, pas d'OST digne de ce nom, le scénario de base charcuté, les personnages bien plus simplistes que dans le manga original, l'interprétation inégale, mais... mais j'ai retrouvé Togawa et Shiwa, leurs blessures, leur attraction envers et contre tout, leur douceur et leur douleur. J'ai beaucoup apprécié le jeu de Taniguchi Masashi, un peu moins celui de Yonehara Kousuke, mais leur couple fonctionne. Aussi opposés que les personnages du manga, tant visuellement qu'intellectuellement, ils forment un couple tourmenté et sensuel.
En définitive, j'ai beaucoup aimé et je revois fréquemment le film avec grand grand plaisir.
Faut absolument regarder.
J'AI ADORÉ CE DRAMA. Omgg qu'est ce que ct vrm bien mais à la fois tellement triste. C quoi cette fin j'ai le cœur en miettes. ??Pourquoi faire ça à notre héro ??
Ils étaient si mignons et n'ont même pas pu profiter de leur amour. Les pauvreeeeeees.
Leur romance est tellement belle mais on s'attend pas du tout cette fin tragique.
Sinon le cast est incroyable. La mise en scène est parfaite. On se croirait vrm à ma fin des années 90.
Ça fait du bien de regarder des kdramas d'aussi bonne qualité.