Après une expérience sentimentale douloureuse avec l'un de ses collègues de travail, Toshiaki Shima décide de changer de vie en démissionnant. Il intègre alors une nouvelle entreprise où, dès son premier jour, il fait la rencontre d'un homme avec une gueule de bois dans l'ascenseur. Ce dernier n'est autre que Togawa Yosuke, son supérieur hiérarchique. S'il le trouve prétentieux et grossier aux premiers abords, Shima se rend bien vite compte qu'il s'agit d'un homme attentionné et gentil. Très vite, les deux hommes se retrouvent au sein d'une relation progressivement amoureuse. Malgré leur passé respectif, douloureux, Togawa est le seul à ouvrir son cœur et dévoiler ses sentiments tandis que Shima semble incapable d'aller de l'avant. Jusqu'où cette relation va-t-elle les mener ? (Source : Nautiljon) ~~ Adapté du manga « Doushitemo Furetakunai » (どうしても触れたくない) de Yoneda Kou (ヨネダコウ). Modifier la traduction
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- Titre original: どうしても触れたくない
- Aussi connu sous le nom de: I Am Very Afraid to Touch , No Touching at All
- Réalisateur: Amano Chihiro
- Scénariste: Takahashi Natsuko
- Genres: Psychologique, Romance, Vie quotidienne, Drame
Distribution et équipes
- Yonehara Kousuke Rôle principal
- Taniguchi Kenji Rôle principal
- Tomita ShoOnoda RyoRôle Secondaire
- Korechika AtsushiMotokareRôle Secondaire
- Aikawa JuriHarumi IdeguchiRôle Secondaire
- Matsuda ShoichiTakadaRôle Secondaire
Critiques
Regarder le présent et trier son passé
Je n'ai pas lu le manga dont le film est adapté. J'y ai passé un bon moment grâce à la subtilité des dialogues, malgré une mise en scène plutôt décevante.L'intrigue est une simple romance de bureau entre deux hommes. Les deux personnages semblent diamétralement opposés dans leur tempérament et leur style de vie, pourtant, ils ont tous les deux souffert par le passé.
Togawa Yousuke boit, fume et semble se ficher de tout avec une personnalité quelque peu grossière en apparences. De l'autre côté, Shima Toshiaki est un introverti blessé qui préfère s'oublier lui-même, quitte à passer pour un homme désagréable aux yeux des autres. Pourtant, le premier est un supérieur hiérarchique gentil et attentionné, tandis que le second est simplement une biche blessée qui tente d'avancer avec ses blessures.
Au fil de l'histoire, les deux hommes vont se rapprocher au point que les sentiments vont presque être incertains une bonne partie du film. Shima est émotionnellement passif, tandis que Togawa passe pour un bourrin plus d'une fois. Et pourtant, chacun devient la raison d'avancer de l'autre.
Je n'attendais pas du film qu'il déverse tous ses dialogues sur un plateau d'argent. Encore une raison qui me fait apprécier la subtilité du cinéma japonais. De plus, le final se révèle différent du genre habituel et s'achève sur une belle note.
Inégal mais les personnages de Kou Yoneda sont bien là
Grande grande fan de Kou Yoneda et du manga Doushitemo Furetakunai, j'étais très excitée d'en voir l'adaptation cinématographique, malgré une méfiance liée à la qualité généralement assez médiocre de ce genre de production.Alors oui, la qualité visuelle du film est quasi-inexistante, la photographie et la lumière proches du néant, pas d'OST digne de ce nom, le scénario de base charcuté, les personnages bien plus simplistes que dans le manga original, l'interprétation inégale, mais... mais j'ai retrouvé Togawa et Shiwa, leurs blessures, leur attraction envers et contre tout, leur douceur et leur douleur. J'ai beaucoup apprécié le jeu de Taniguchi Masashi, un peu moins celui de Yonehara Kousuke, mais leur couple fonctionne. Aussi opposés que les personnages du manga, tant visuellement qu'intellectuellement, ils forment un couple tourmenté et sensuel.
En définitive, j'ai beaucoup aimé et je revois fréquemment le film avec grand grand plaisir.