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I Give My First Love to You
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par Ellea
Il y a 5 jours
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Globalement 9.5
Histoire 10
Acting/Cast 10
Musique 8.5
Degrés de Re-visionnage 10
...

Ce film est absolument magnifique. Émouvant, vrai, touchant, il ne manque jamais de me faire monter les larmes aux yeux. Autant par son histoire, que par le talent des acteurs, il m’est tout simplement impossible de rester de marbre, et je sais que je suis bien loin d’être la seule ! Je sais que la version drama est sortie depuis, mais ce film est si magnifique, que je n’ose imaginer voir une autre version. Je le recommande vivement, mais soyez assuré de ne pas oublier les mouchoirs !

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https://lamagiedeshistoires.wordpress.com/2024/05/27/mai-2024-en-rafale-dramas-films/

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Golden Kamuy
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Il y a 6 jours
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Globalement 9.5
Histoire 8.5
Acting/Cast 10
Musique 8.5
Degrés de Re-visionnage 9.5

Du travail d'orfièvre.... de l'or

On l'aura attendu ce Golden Kamuy(i?), version live action, depuis la parution du premier chapitre, en 2014. Malheureusement pour les fans de la série, ce film mainte fois annoncé sort dans un contexte propice aux comparaisons hors sujet, par des millions d'autoproclamés spécialistes de l'adaptation live de manga. Il faut dire que, depuis un an et le succès de One Piece on assiste à une mise en avant sur les réseaux des live actions, pourtant méprisés durant des décennies par l'occident. N'y meilleurs, n'y plus nombreux qu'avant, ils profitent juste de la caisse de résonance de Netflix X Disney +, couplé aux influenceurs en couche culotte qui répètent à tue-tête au chef-d'œuvre. Forcément trop jeunes pour connaître si ce n'est que ceux sortis il y a 2 ans. Mais après le succès de City hunter, ces charognes sans talent guettent la fausse note pour pouvoir crier à nouveau au massacre de leur shōnen adoré.
Mais avec Golden Kamui, ils vont se casser les dents, car bien des mois avant tout ce buzz, le fan, le vrai, savait que nous aurions un chef-d'œuvre d'adaptation, pour ce chef-d'œuvre du seinen d'aventure.

Bien évidemment, étant moins connu dans le monde qu'un One piece, cette chasse au trésor sur les terres glacées d'Hokkaido en est par bien des côtés bien plus adulte et, par conséquent, moins aseptisée. Les réseaux de toute sorte s'emparent alors de son côté seinen pour mettre en exergue les scènes violentes, pourtant pas si nombreuses pour une durée de 2h. On lira, par exemple, film interdit au moins de 16 ans dans le top 3 Netflix et d'autres conneries à "cliques". En réalité, le réalisme du film dérange. Encore plus quand un manga et un animé en a été l'inspiration. L'horreur de la guerre de tranchée (Russo-japonaise de l'ère Meiji) la brutalité de la chasse pour la survie du peuple Ainou, dans un grand nord hostile, choquent l'occidental habitue au lissage de Disney, depuis Bambie.

Et là, on a notre première bonne nouvelle. On sent très peu la volonté de Netflix de lisser la série pour le marché internationale. Manque de temps surement, il faut battre le fer de la hype des live action tant qu'il est chaud. On est plongé dès les premières minutes dans le Japon du début du 20ᵉ siècle et on n'en sortira quasiment pas. Très peu d'anachronisme, pour un film à la fidélité exemplaire par rapport au manga. Elle en est même flippante, car 10 ans bientôt après l'avoir découvert, chaque situation, décors, costume, dialogue et attitude des personnages me rappelle le manga. Au point où je me suis dit pour la première fois depuis ma tendre enfance, à quoi bon adapter les mangas (seinen) encore en animes ? Le film est en tout point à la hauteur et je dirais même qu'il dépasse l'adaptation entamée en 2018.

Alors bien sûr, c'est mon admiration pour les acteurs qui me fait dire cela et 99% des spectateurs du film ne feront pas attention à quel point ils ont réussis à incarner les personnages originaux. Que ce soit Yamazaki Kento en Sugimoto Saichi, sur lequel je n'aurai pas parillé une pièce d'or ou Yamada Anna en Asirpa, en quelle, je croyais à peine plus, j'ai ressenti, pour la première fois, prendre réellement vie des personnages de fiction. Alors oui, je n'ai surement pas assez vu d'adaptations en live action de ma vie. Mais le jeu est si parfait, que pour moi ses personnages de papier sont devenus bien réels. On pourra regretter de-ci de-là une cicatrice maladroitement maquillée, mais tout dans la mise en scène participe à la vérité du propos. Des décors splendides, souvent tournés en extérieur ou des reconstitutions de village, Aïnou ou ses villes de pionniers. Mais quelle débauche de moyens et ...d'amour de la part de la production, dans la volonté de transmettre l'histoire et la beauté de son pays. Ce film transpire l'amour des traditions, de la nature, l'exacerbation des sentiments et des valeurs humaines, dans un monde baigné par une violence sauvage et humaine.

La matière première était évidemment d'une qualité sans pareil. Satoru Noda, l'auteur, a travaillé d'arrache-pied à faire connaître l'histoire du peuple Aïnous,. Le réalisateur et toute l'équipe de production ont souhaité garder, malgré l'étiquette film à grand spectacle, ce côté pédagogique, mais surtout pas d'honneur de leçons. Des voix off ou quelques annotations, ne coupent en rien un rythme infernal qui ne vous feront pas remarquer les deux heures. Au contraire, vous êtes impatient de connaitre la suite, même si pour les néophites, la toute dernière seconde va vous gâcher un peu le suspense. Mais il me semble que les Netflixvores ne regardent jamais les porte générique, persuadé que les 2 min restantes ne sont que les noms des doubleurs.

Bien sûr sans avoir la durée et l'aura d'un One piece, l'histoire de cette énième chasse aux trésors, même en live, ne révolutionne pas le genre. Mais la galerie de personnages, même secondaire, est au niveau du mètre étalon. Qui d'autre que Yamoto Yuma aurait pu interpréter le roi de l'évasion, par exemple. J'ai l'impression de le voir partout en ce moment. Comme on le pensait déjà beaucoup, à sa sortie, Golden Kamui aurait dû être un succès international en Manga ou animé. Mais phagocyté par son illustre aïeul et des tonnes de clones shonen initiatiques isekai, il a eu du mal à trouver d'écho à l'international et même dans son propre pays, toujours mal à l'aise avec son histoire récente. J'ose espérer qu'aux US (grand décideur du bon gout pour le reste de l'occident), il trouvera enfin écho avec la propre histoire du pays des cowboys, dont les similitudes sont troublantes. Encore une fois, je reste persuadé que toutes les qualités sont là pour en faire une grande série en live. L'humour est intact et c'est aussi sa grande force. Asirpa vous fera fondre ( de rire, de larmes) et l'histoire de Sugimoto vous prendra aux tripes. La violence et l'action peuvent être un peu trop présentes et vous feront détourner le regard quelques secondes. En fait, c'est simple, quand vous voyez un ours, fuyez ! tout du moins du regard. Un grand moment d'aventure et d'émotion, dont certains ne retiendront que ses passages. Et on se demande encore qui sont les sauvages.

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Mondays
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Il y a 22 jours
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Globalement 8.5
Histoire 9.0
Acting/Cast 8.5
Musique 8.5
Degrés de Re-visionnage 8.0

Vivement Lundi, qu'on retrouve ses amis...

Et voilà que ça recommence. Comme chaque retour de projection, je me mets devant l'ordi et me redemande inlassablement comment commencer de manière originale ma Review. Sans aucun doute, je suis coincé dans une boucle temporelle. Rien de nouveau là-dedans, me direz-vous. C'est même devenu un genre à part entière depuis "Un jour sans fin". Je m'apprêtais donc à m'ennuyer fortement jusqu'au, forcément, happy end. Surtout après les 30 premières minutes plutôt moribondes de cette répétition sans fin du pire jour de la semaine.

Mais, comme si le réalisateur Takebayashi Ryo avait voulu nous faire subir cette pression si caractéristique des offices japonais, on ressent clairement le malaise dans ces premières minutes où tous les clichés du travail de bureau sont répétés. Les dead lines intenables qui obligent à dormir sur place et empêchent toute vie privée. Le chef de section qui lit tranquillement son Jump et rentre le soir, alors que les autres cultivent les heures sup comme JUL les albums. C'est-à-dire, qu'elles sont ultra-nombreuses, mais le travail n'arrête pas de baisser en qualité. Le problème, c'est que vendu comme une comédie, je m'attendais à plus de délire et de profit de la situation de la part de tous les initiés à cette time loop.

Mais cette répétition, jusqu'à l'écœurement des pires moments de la vie au Japon, trouve une porte de sortie inattendue. Et le film prend alors une dimension salvatrice qui donne réellement à réfléchir sur le sens du travail, de l'amitié et même de la vie. Avec des acteurs parfaits dans leur rôle malgré une notoriété qui reste encore à gagner pour beaucoup. Ils sont surtout chapeautés par un Makita Sports, éternel M. tout le monde des productions japonaises, benêt et poltron, qui devient indispensable à cette production. Jaques Villeret n'est jamais loin. Et tout comme dans un "Dinée de cons", on se prend de sympathie pour des gents simples qui tranchent fortement avec la futilité et l'arrogance du monde moderne.

La production ne semble pas avoir eu beaucoup de moyens. Puisqu'à beaucoup de moments, essentiellement au début, on se demande si nous ne sommes pas face à un court métrage. Et cela dès le générique qui annonce la couleur cheap et arti. Unité de lieu, de temps (c'est le cas de le dire) et évidement d'acteurs. Mais petit à petit, le bon jeu et un montage osé vous fait changer d'opinion et montre la qualité artistique de l'œuvre. Mais c'est surtout la qualité émotionnelle qui me fait recommander cette leçon de vie, qui évidement n'a aucun sens commun, mais qui vous fera réfléchir longtemps sur le sens de celle-ci et vous redonnera le goût des choses .

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Spirit of the Raped
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Il y a 24 jours
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Globalement 4.5
Histoire 4.0
Acting/Cast 9.0
Musique 2.0
Degrés de Re-visionnage 1.0

Tout simplement ordinaire

C'est un film avec une histoire simple sur une femme qui se transforme volontairement en esprit pour se venger. Je veux dire qu'elle a dû subir beaucoup de torture avant de se transformer en esprit, puis elle se transforme en un esprit et des séquences troublantes se produisent.

Tout cela semblait fort et il n'y avait aucune créativité dans la narration et en plus le titre est tout simplement trop dégoûtant. Je veux dire, ils auraient pu choisir autre chose... cela semble trop irrespectueux envers les victimes de viol mais c'est un film d'horreur... à quoi peut-on s'attendre ?

Je ne recommanderais pas cela.

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City ​​Hunter
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Il y a 27 jours
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Globalement 8.5
Histoire 5.0
Acting/Cast 9.0
Musique 9.0
Degrés de Re-visionnage 7.5

Encore une Review ! Parce qu'il le vaut bien

Je ne m'étalerai pas sur ce City Hunter version 2024, car à l'heure où j'écris ces lignes , cela fait déjà une semaine qu'il est disponible sur Netflix et qu'il a certainement dû être encensé par toutes les critiques. N'étant pas vraiment un fan, malgré mon biberonnage au Club Dorothée et faisant partie des rares n'ayant pas vu l'adaptation française, mon avis n'aura donc aucun intérêt. Mais voilà pourquoi il est indispensable. En tout cas, j'y crois autant que Saeba Ryo, aka Nicky Larson croit en son charme.

Soyons d'entrée de jeu honnête. Cette énième adaptation m'a mis très mal à l'aise dès le début du visionnage. Non pas pour la prestation scénique de Suzuki Ryohei qui habite quasiment le rôle. Et cela même si son amour pour la banane le pousse à toutes les excentricités. Mais pour le message, en filigrane, que cette œuvre véhicule. Le masculinisme, c'est cool, et encore plus à Shinjuku/Kabukicho. "Viendez touristes sexuelles occidentaux, y aura des pastèques et des melons à gogo." OSS117, ne me faisait pas rire il y a 20 ans et les doubleurs français encore moins, il y a 40 pour le Nicki Larson version Club Do. Le graveleux dans la langue de Molière passe toujours aussi mal auprès de mes chastes oreilles. Je ne peux que vous conseiller de regarder sans sous-titre, ni doublage français pour supporter cette adaptation. Reprendre les noms francisés des années 80, de surcroit dans les sous-titres, a même des relents colonialismes, selon moi. Mais après les tonnes de misogynie et de vulgarité que vous allez vous farcir, c'est presque un bouffé d'air frais, d'avoir un peu de racisme. 9a change, dans le touchage de fond.

Alors, j'entends déjà la ligue contre le wokisme m'asséner des : "Vous n'avez rien compris, c'est la philosophie de Nicky Larson. C'est du second degré, au contraire, c'est volontairement très outrageux, pour dénoncer tout son côté gros porc. C'est l'époque qui veut ça." Alors déjà, il aurait été judicieux de le placer dans son époque, plutôt que dans un Tokyo actuel, racoleur et supermarché pour occidentaux pris de la Yellow Fever. Clairement, ce n'est pas comme cela que vous allez combattre le surtourisme. Le paroxysme étant atteint avec une vision du Cosplay que la communauté s'acharne à combattre depuis le succès des conventions dans le monde et qui semble être un combat perdu d'avance avec ce film. Ensuite, je veux bien de la dérision, mais alors à chaque moment du film, SVP, même les plus sombres. Comme l'a su faire dans son temps Belmondo dans le Magnifique. Il faut que le message passe à chaque seconde. OK, il est comme ça, mais ce n'est pas bien. Le manga avait au moins le trait SD dans certaines situations. Ici, on a l'impression que les femmes ne sont là pour servir Nicky puisqu'il le vaut bien. "Je t'ai sauvé, donc tu me dois une faveur. "Même Princess Peach dans le Mario de 1986 était plus indépendante que sa partenaire en devenir. Qui évidement ne l'intéresse pas du tout, avec sa coupe garçonne et sa tenue en jeans. Encore une fois, certains diront, c'est normal, c'est un Reeboot. Nicky est là pour l'initier. Et alors..., qui est à nouveau le dominant dans cette situation. Ce n'est que plus tard que Kaori deviendra la petite conscience de Ryo. Lui dictant à grand coup de maillet et de "gros porcs" la bonne conduite envers les femmes. Si je ne doute pas que des suites sont dans les tuyaux, vu le succès et la qualité de ce blockbuster, le mal est fait. Ce premier épisode est noir et sérieux dans sa façon d'aborder les choses, ce qui le rend un peu trop réaliste.

Alors..., la photographie est belle, les costumes et les effets de néons font honneur à l'œuvre originale et nous rappellent la plus belle période pour le Japon moderne. Celle de la City Pop et de la bulle économique. Les gags font rire, même s'ils sont toujours sous la ceinture. Certains sont plus subtils, il faudra savoir les dénicher (Lore, pour le make-up, etc...) Le scénario est au niveau des années 80, c'est-à-dire absent. Alors que les acteurs sont formidables, puisqu'on a quand même la trop rare et sous-exploitée ici, Kimura Fumido et le trop présent dans les séries Sugimoto Tetta en seconds rôles. Ando Masanobu est mauvais dans son jeu, mais pour une fois qu'il ne fait pas le gendre idéal et destiné à mourir, je ne lui en veux pas. La vraie révélation ici, c'est Morita Misato. Qui passe par toutes les émotions et qui révèlent un pouvoir comique sans égale. Tout le monde dira que Suzuki Ryohei est très drôle (et bien foutu) à poil, mais clairement, j'aimerais voir un spin off avec Makimura Kaori ... en premier rôle (vous avez eu peur). Combattant le crime et la perversion sans l'aide d'un patriarche des années Chome-Chome. C'est son personnage et son jeu qui m'a fait aimer ce film. Car finalement, c'est un bon film d'action et de comédie de situation si on enlève le combo macho/femme objet sexuel. Je n'ai pas cité la musique et les cascades, mais c'est du grand art. Une sortie ciné aurait été sans conteste un succès dans le monde.

Je conclurai tout de même sur cette pensée. Ce Nicky Larson, tout comme son homologue anime, n'est pas fait pour les enfants et encore moins pour les ados en formation. Le problème est que si maman passait devant la TV en 1988 et était outragée de ce qu'elle voyait et le faisait savoir à son fils, en 2024 il n'en est plus rien. Qui assénera le coup de maillet à ce pré-ado qui apprendra à traiter les femmes seul dans sa chambre scotché à Netflix. Je crains fort qu'il retienne les melons, les bananes, les grenades, bref une sacrée salade de fruits dans sa tête déjà remplie de semoule par Tik Tok. Mais la recette pour devenir un adulte responsable, il ne la trouvera pas dans ce film.

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Aku wa Sonzai Shinai
2 personnes ont trouvé cette critique utile
avril 24, 2024
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Globalement 9.5
Histoire 8.5
Acting/Cast 9.0
Musique 10
Degrés de Re-visionnage 9.5

Takumi Ingalls s'en va couper du bois

Convaincre un fan de drama, à la sauce Netflix, d'aller jusqu'au bout d'un film d'Hamaguchi Ryusuke c'est un peu comme vouloir faire comprendre à un citadin que "se ressourcer dans la nature" ce n'est pas passer un week end à Centerpark. La forêt, la vraie, se mérite. Et ce n'est pas en la traversant pour rejoindre le dôme piscine surchauffé, en 5 min, avec son vélo électrique que vous la comprendrez. Il faut bien 2h de votre temps, s'est dit le réalisateur. Même si l'histoire aurait pu être dépliée en moins de temps qu'une tente Queshua .

Deux camps irréconciliables
Nul doute qu'Hamaguchi essuiera beaucoup de critiques pour son dernier film, pourtant récompensé à la Mostra de Venise. Opportuniste: Sur fond ultra écolo, si on est incapable d'y voir un éloge de l'homme et de la nature à la Rousseau. Soporifique: Bien plus que les 3h00 de Drive My Car et ses longs monologues kafkaïens, si on est incapable de ressentir la beauté symbiotique de l'image, de la musique et des propos. Évoquant tour à tour l'absence d'un être chère et la solitude de l'être humain, deux thèmes chers au réalisateur. Incompréhensible, si on est incapable de s'interroger sur un monde ni tout blanc, ni tout noir.

Trois films pour le prix d'un
Dans les premières minutes vous aurez l'impression de voir un documentaire animalier. Avec cette beauté figée où même les branches n'osent pas bouger devant la caméra du réalisateur. Puis vous serez happés par ces mouvements de caméra déroulant. Évoquant les défilements des vieux jeux vidéo, dans la même direction à vous en donner la nausée. Tout comme cette musique, faite de surcouches de nappes synthétiques, hypnotiques qui dans un premier temps vous envoûtera, mais là aussi, jusqu'à l'ivresse. Vous la trouverez envahissante couvrant le silence qui vous avait dans un premier temps gêné. C'est la nature qui vous enivre. On se prend à supplier l'arrêt de ces plans ou plus généralement de ces situations banales et interminables. Et cet arrêt vient soudain par la musique. D'un point de vu sonore tout est fait pour créer le malaise. Cette musique qui inspirée ce film. Ce silence, coupé par des coups de feux, très lointains pourtant. Mais pourquoi créer ce malaise dans ce paradis perdu ? Y a-t-il quelque chose à cacher dans cette petite communauté. Les citadins vont-ils tous être exterminés par un psychopathe limité intellectuellement, du fait de la consanguinité et caché par sa grand mère prêtresse du cannibalisme . D'autant plus que le film est parsemé d'indice dans ce sens et à qui sait les voir. Le titre du film, l'affiche, un simple jeu d'enfant où il tient le rôle d'un Akuma. Des 4x4 hyperpolluants et des tronçonneuses hyper bruyantes, nous font déjà comprendre que le diable se cache dans les détails.

Le malaise est clairement expliqué dans la deuxième partie qui ressemble alors à un documentaire d'Envoyé Spécial ultra orienté (pléonasme). Les faibles et gentilles villageois contre le gros consortium avide de subventions. D'évidence Hamaguchi a voulu forcer le trait pour nous donner un max d'empathie et faire détester ses deux personnages envoyés pour prendre la température. Arrive alors la 3e partie et les personnes qui ont su intégrer, apprécier et réfléchir durant les deux premières, apprécieront la suite comme personne et crieront, tout comme moi, au chef d'œuvre. Les autres auront déjà passé leur chemin restant dans le blanc ou le noir, sans pouvoir apprécier toutes les nuances de gris de cette partie. La fin vous hantera longtemps. Et chaque ballade en foret, que je vous souhaite nombreuses, vous remémorera la dernière scène. Bon je vous laisse, je vais m'entraîner à couper du bois, ça a l'air tellement cool.

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20th Century Girl
0 personnes ont trouvé cette critique utile
par Ellea
avril 21, 2024
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Globalement 7.5
Histoire 7.0
Acting/Cast 8.0
Musique 7.0
Degrés de Re-visionnage 7.0
...
Ce film m’a surprise. J’avais deviné une bonne partie, un des rebondissements de l’histoire, mais je ne m’attendais absolument pas à la fin ! La partie ‘stalking’ a failli me faire abandonner, mais en continuant, j’ai découvert une romance toute mignonne, une histoire drôle, parlant d’amour et d’amitié. Mais je préviens, si vous voulez regarder ce film, préparez les mouchoirs !

°~°~°~°~°~°~°~°~°~°~°
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https://lamagiedeshistoires.wordpress.com/2024/04/21/avril-2024-en-rafale-dramas-films/
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Horrors of Malformed Men
1 personnes ont trouvé cette critique utile
avril 11, 2024
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Globalement 1.0
Histoire 3.0
Acting/Cast 8.5
Musique 9.0
Degrés de Re-visionnage 1.0

Abomination

Je sais que cela appartient à « l’ère pornographique » du Japon, mais ce n’est pas de la pornographie… c’est juste une simple humiliation.

Laissez-moi parler de la scène d'ouverture du film où il y a des tonnes de femmes nues mentalement instables... ce qui n'a pas de sens parce que 2 ou 3 femmes ont enlevé leurs vêtements mais tant de femmes nues ? Pourquoi? C'est évidemment un film pornographique.. .donc je comprends, mais il y a une autre femme dans l'asile psychiatrique montrée nue sans raison. Quel genre d'asile psychiatrique est-ce où seules les femmes folles se déshabillent mais où les hommes, aussi fous soient-ils, restent entièrement habillés ??
Ok... bien, j'ai digéré ça d'une manière ou d'une autre, mais ensuite le film devient rapidement dérangé et nous atteignons cette île... et la représentation des femmes là-bas était nauséabonde... complètement nauséabonde... il n'y a aucune quantité d'humanité présente dans le méchant du film... C'était simplement un incel. Je voulais me divertir mais je suis progressivement devenu de plus en plus inquiet. Je respecte la liberté de faire de l'art mais ce film m'a vraiment donné envie d'aller manifester devant la maison du réalisateur. Je suis presque sûre que la maison de ce réalisateur a été fouillée. .on retrouverait plusieurs femmes torturées et battues.

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The Watcher In The Attic
0 personnes ont trouvé cette critique utile
avril 11, 2024
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Globalement 8.5
Histoire 10
Acting/Cast 10
Musique 10
Degrés de Re-visionnage 4.5

A surprisingly good Pink film

Je pense que le premier mot qui me vient à l'esprit en y repensant, c'est que c'était magnifique. Cela fait partie des films pornographiques produits à l'époque par le Japon... donc je n'avais presque aucune attente quand je l'ai commencé, mais cela s'est avéré étonnamment brillant.

L'histoire de ce film est tout à fait unique mais n'a rien de choquant pour quelqu'un qui regarde régulièrement des films d'horreur. Ce qui a rendu ce film spécial pour moi, c'est que je n'avais pas l'impression qu'une femme était exploitée en regardant ce film. Beaucoup de ces films pornographiques japonais dégradent les personnages féminins. Même lorsque ces personnages féminins sont des samouraïs ou des policiers... J'ai l'impression qu'elles ne sont qu'un pion qu'on déplace pour titiller les hommes venus voir ces films. Ce film décrit avec précision comment quelque chose de pornographique ne doit pas nécessairement être carrément dégradant. Cela dépend uniquement de l'intention du réalisateur. Je suppose que c'est peut-être pour cela qu'il s'agit d'un film sous-estimé et impopulaire par rapport aux autres films de ce genre, car il emprunte un chemin différent. Aussi, une autre chose que j'ai aimé, c'est que tout le porno était réellement pertinent par rapport à l'intrigue du film.

J'apprécie également la musique et le jeu des acteurs de ce film. Surtout le jeu du rôle principal masculin... j'aimerais pouvoir le proposer aux Oscars hahaha. Même les personnages secondaires m'ont vraiment surpris par leurs talents d'acteur. Quel chef-d'œuvre !

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Dernier Train pour Busan
0 personnes ont trouvé cette critique utile
par Ellea
mars 23, 2024
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Globalement 8.5
Histoire 9.0
Acting/Cast 9.0
Musique 8.5
Degrés de Re-visionnage 8.5
...
Un scénario qui diffère des autres films (l’action se passant dans un train et non en pleine ville), des acteurs incroyables (Gong Yoo, Kim Soo An, Ma Dong Seok, Jung Yu Mi, Choi Woo Shik et Ahn So Hee, ayant été mes favoris au long de l’histoire), la production, tout a été tout simplement parfait. On est rapidement happé par l’histoire, la tension qui retient l’attention tout au long. J’ai vraiment adoré ce film !
...

°~°~°~°~°~°~°~°~°~°~°
Avis Complet:
https://lamagiedeshistoires.wordpress.com/2024/03/22/mars-2024-en-rafale-dramas-films/

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From Me to You
0 personnes ont trouvé cette critique utile
par Ellea
mars 23, 2024
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Globalement 7.5
Histoire 7.5
Acting/Cast 8.5
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 7.5
...
J’ai seulement maintenant prit le temps de regarder ce film, n’étant pas certaine d’aimer, et je regrette d’avoir attendu autant. J’ai vraiment aimé cette histoire, de voir cette jeune fille si seule, fuit par les autres, finalement avoir des gens qui l’approchent, doucement s’ouvrir aux autres, et également apprendre comment interagir avec eux, après avoir été isolée si longtemps. Se faire finalement de loyales amies, et la romance qui se développe doucement entre elle et Kazehaya. Je ne connais pas l’animé ou le manga, dont est tiré ce film, mais j’ai aimé le film !
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Avis Complet:
https://lamagiedeshistoires.wordpress.com/2024/03/22/mars-2024-en-rafale-dramas-films/

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The Opium War
0 personnes ont trouvé cette critique utile
mars 21, 2024
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Globalement 8.5
Histoire 9.0
Acting/Cast 9.5
Musique 9.0
Degrés de Re-visionnage 6.0

CHINA'S CENTURY OF HUMILIATION

En fait, je suis nouvelle dans le cinéma chinois. C'est peut-être mon premier classique chinois.

Le film semble en fait se dérouler dans les temps anciens... la plupart des films historiques que j'ai regardés ont encore une touche moderne, mais celui-ci vous transporte vraiment en arrière.

Cela sert d’encyclopédie de la mentalité chinoise du passé et du présent. L’impuissance de la Chine vers la fin était extrêmement difficile à regarder et j’ai moi-même commencé à détester davantage l’Occident pour son hypocrisie à la fin du film.

Cela pourrait ressembler à un film de propagande, mais ce n’est pas le cas. Il présente des faits simples et des personnages très réalistes. Les Britanniques ont été si méchants tout au long de leur histoire que personne n’a besoin de faire le moindre effort pour inciter à la haine contre eux.

Dans l'ensemble... très amusant. C'est un peu long mais on ne perd jamais l'intérêt.

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Fabricated City
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par melywen
mars 11, 2024
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Globalement 8.0
Histoire 8.0
Acting/Cast 8.0
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 8.0

Pas mal

Voir Ji chang Wook dans un film d'action fait du bien ,il est vraiment fait pour l'action, c'était un régal de ce côté là. Son personnage ne m'a pas emballé au début mais plus on entre dans l'histoire et plus je me suis accrochée à ce scénario. Peu de lenteur, ça bouge et dévoile des secrets bien étrange , comme quoi ne jamais se fier aux apparences.
Vraiment à voir au moins une fois.
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Shining For One Thing: The Movie
1 personnes ont trouvé cette critique utile
mars 8, 2024
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Globalement 10
Histoire 10
Acting/Cast 10
Musique 10
Degrés de Re-visionnage 10
Cette critique peut contenir des spoilers

Un film qui clôture en beauté un magnifique drama!

J'en trépignais. Cela fait bien 2 ans que l'OST tourne en boucle. Que les images de ce magnifique couple me hantent. Cela fait 2 ans qu'aucun couple n'a réussi à remplacer Bei Xi/ Wan Sen dans mon coeur. Certains m'ont autant ravi. D'autres ont fait battre mon coeur à 1000 à l'heure. Mais celui-ci a bien une place particulière. Et c'est donc affamée que je me suis jetée sur le film dès qu'il m'a été possible de me le procurer. Surtout après quelques grosses pointures décevantes, plébiscitées par toute la communauté....

Inutile de m'attarder sur l'histoire, j'en ai assez dit sur ma précédente critique. Le film nous replonge directement au coeur de leur histoire. De cet amour fou qui traverse l'univers. Car oui, avec ces 1h47 de visionnage, j'ai compris que ce parapluie n'a pas traversé le temps, mais bien l'univers entier! Et c'est ce qui rend leur amour encore plus incroyable!
J'éviterai d'en dire de trop.
Mais si j'ai pu ne serait-ce qu'un peu oublier Wen Sen, ce film a la bonté de me rappeler à quel point j'ADORE ce personnage. Il transcende l'écran, lui le garçon simple, le garçon sans histoire. Sans aucune force. Sans aucun pouvoir magique. Sans aucune compétence particulière. Ce garçon maladroit. Celui qui a su me faire comprendre que l'amour avec un grand A ne nécessite rien d'autre que d'aimer de tout son âme.
Je défie quiconque de me trouver un protagoniste aussi adorable, aussi transi d'amour, aussi faible et fort, aussi intense que Wen Sen!!!! Son monde ne se résume qu'en 2 mots : Be Xi. Et oh mon Dieu, son regard qui se pose sur elle avec une telle maladresse, avec une telle intensité, avec un tel amour, c'est juste dingue....
Et Bei Xi? Rappelez-vous, dans le drama, au départ, j'avais un sentiment mitigé. Au fur et à mesure qu'avance le drama, son obstination à vouloir sauver Wen Sen, ses sentiments grandissant nous la rendait de plus en plus attachante. Et puis, le film. Be Bei Xi dans ce film incarne cet amour fou, cet amour qui illumine l'écran, cet amour qu'on se refuse de lâcher. Elle est bien devenue à coup sûr une de mes protagonistes préférées...

Mais encore? cela nous apporte-t-il la réponse tant attendue? Mille fois oui! et j'en suis totalement satisfaite. La réponse va même au-delà de mes attentes et apporte un éclairage inattendu et nouveau par rapport au drama.
Je conseille vivement de regarder le drama avant de conclure avec le film.
La fin est sublime. Epique. Le rythme qui s'accélère et qui vous prend à la gorge ne ralentit qu'une fois la vague retirée. Jusqu'à la dernière seconde.

Cette histoire a su me toucher comme aucune autre. "Shining for one thing" représente tout simplement l'idée que j'ai de l'amour fou.

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Restart The Earth
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par melywen
mars 2, 2024
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Globalement 4.0
Histoire 4.0
Acting/Cast 5.0
Musique 4.0
Degrés de Re-visionnage 1.5

une catastrophe

Autant ils ont de bonnes idées dans le cinéma chinois mais pour que se soit une réussite il faut y mettre les moyens. Ici on sent le budget limité, très limité... les effets spéciaux sont minables, le scénario est bancale , y a pas grand chose qui va dans cette histoire. Que dire aussi des scènes ridicules , ça fait presque mal au cœur de voir les efforts fait par les acteurs pour un tel rendu.
Je ne sais pas si c'est les dialogues chinois qui ne sont pas à la hauteur mais la VF franchement est horrible. Ce n'est pas travaillé, des échanges de maternelles et encore.

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