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Cang Lan Jue
0 personnes ont trouvé cette critique utile
par Dk95
Il y a 1 jour
36 épisodes vus sur 36
Complété 0
Globalement 8.5
Histoire 9.0
Acting/Cast 8.0
Musique 9.0
Degrés de Re-visionnage 8.0

Un amour impossible magnifique

Les mots me manquent pour exprimer ma pensée concernant ce drama. On passe du rire au larmes dans ce drama sans se rendre compte on est immergé dans l’univers et on voudrait que ça ne s’arrête jamais ! Wang Hedi et Yu Shuxin sont magnifiques ensemble et leur relation évolue très bien je trouve on comprend pourquoi et comment l’un tombe amoureux de l’autre c’est vraiment et déchirant à la fois. Bref je recommande vivement
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Le Meilleur des Choix
0 personnes ont trouvé cette critique utile
par Dk95
Il y a 1 jour
37 épisodes vus sur 37
Complété 0
Globalement 6.0
Histoire 6.0
Acting/Cast 8.0
Musique 6.5
Degrés de Re-visionnage 1.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Un petit disclaimer avant de commencer ce drama

J’écris pour les personnes qui parlent français et qui hésiteraient à regarder ce drama. Si vous cherchez une romance ce n’est pas le drama pour vous et c’est dommage parce que le couple principal est très mignon pour le peu de fois où on les voit. Yang Zi et Xu Kai passent très bien ensemble à l’écran. Les deux gros problèmes de ce drama selon moi:
- On s’ennuie trop de fois
- la mère de la FL qui est au centre de l’histoire est insupportable et n’évolue pas tant que ça.
Je développe : pour le premier point on s’ennuie surtout dans les parties “business” mais ça ne sert à rien, ça n’apporte rien à l’histoire. Pour mon deuxième et c’est le plus problématique. Finalement le personnage principal de ce drama c’est la mère de Chenghuan (Yang Zi). Dans la première partie elle a fait des choses inacceptables et finalement c’est pas tant qu’elle a changé mais sa relation avec sa fille s’améliore parce que sa fille a changé. Y’a aucun développement au final, la mère reste une femme égoïste jusqu’au dernier épisode. Et vraiment vraiment le couple principal et relayé au troisième. Même les dix dernières minutes du drama ne leur sont pas dédiées. J’ai mis 6 en note finale parce que le casting est vraiment bien pour le coup mais honnêtement si j’avais su même pour Yang Zi j’aurais pas regardé ce drama.

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Youth of May
0 personnes ont trouvé cette critique utile
par Ellea
Il y a 4 jours
12 épisodes vus sur 12
Complété 0
Globalement 8.5
Histoire 9.0
Acting/Cast 9.0
Musique 9.0
Degrés de Re-visionnage 8.0
...

«Youth of May» est un drama qui commence avec une romance toute mignonne, avec pour fond, une histoire de protestations et démocratie. Le couple nous fait sourire et rire, et on ne peut qu’espérer le meilleur pour eux. Quand tout à coup, ce qui n’était que des manifestations et autres, devient bien plus. On voit alors la réalité rattraper les personnages lorsqu’ils doivent faire face à l’horreur de la situation. Ce drama qui commence de façon toute mignonne, devient comme une montagne russe. Descendant, tournant, remontant. Le tout, sans qu’on puisse prédire ce qui allait réellement arriver aux personnages. Avec une belle alchimie, une histoire intense, de merveilleux acteurs, je conseille de voir ce drama, ne serait-ce qu’une fois… Mais attention aux âmes sensibles, parce que cet apogée dont je parlais ? Est très loin d’être facile à voir ! Et pour ceux qui s’y risquent malgré tout, vous allez découvrir un très bon drama, mais préparez les mouchoirs…

⁘⁛⁘⁛⁘⁛⁘⁛⁘⁛⁘⁛⁘⁛⁘⁛⁘⁛⁘
Avis Complet sur mon Blog :
https://lamagiedeshistoires.wordpress.com/2024/05/13/youth-of-may-avis/

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We Go Fast on Trust
1 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
Il y a 6 jours
22 épisodes vus sur 22
Complété 0
Globalement 6.5
Histoire 7.0
Acting/Cast 7.0
Musique 7.0
Degrés de Re-visionnage 5.0

Première place pour l'intrigue sportive, dernière place pour la romance

J'ai commencé ce drama en raison de l'intrigue sportive. La romance était un plus dans l'histoire. Si le côté sportif est satisfaisant, la romance fini en dernière place.

Toute l'histoire baigne dans l'industrie automobile. La plupart des personnages ont le nez dedans depuis qu'ils savent marcher. C'est un monde de passionnés, tant par les pilotes que les ingénieurs et ça se sent.

Shen Xi est une ingénieure intelligente, mais très distante et fermée. Chen Mo Bai est un pilote passionné et lumineux. Le contraste entre les deux aurait pu être intéressant, si Shen Xi n'avait pas été un tel mur de briques. Pendant toute la durée de l'histoire, elle ne montre rien à part une ou deux esquisses de sourire. La direction du personnage n'est pas bonne. Bien sûr, c'est une femme introvertie, hantée par son passé. Mais être aussi fermée tout du long ? Non ! Je ne vais pas remettre en cause Alice Ke, car je n'ai pas le souvenir de l'avoir vu ailleurs que dans Copycat Killer qui est un film assez sombre, donc je n'ai pas de recul sur son jeu. Mais c'était un personnage intéressant, bien que décevant et absolument pas attachant.

En tant que duo (on parle de couple qu'au dernier épisode de toute façon), on comprend qu'une relation de confiance est capitale. Chen Mo Bai ne remet jamais en doute la parole de Shen Xi. En retour, si elle doute une ou deux fois de Chen Mo Bai, elle capitule, car la confiance va dans les deux sens.
En revanche, lorsque l'un rencontre un problème, l'autre vient à sa rescousse et c'est tout. Ils n'avancent jamais ensemble, c'est dommage. De plus, le schéma se reproduit tout au long de l'histoire.
La romance n'est pas franchement engageante. Si on sent les sentiments de Chen Mo Bai, c'est bien différent du côté de Shen Xi. On peut sentir que l'amour plane, mais ça ne se concrétise jamais vraiment.

En soit, ce n'est pas un mauvais drama, car il est clairement axé sur le côté sportif. Raison pour laquelle je l'ai commencé - donc sur ce point, je suis pleinement satisfaite. En revanche, la romance s'est avérée inexistante. Pour moi, il s'agit d'un drame sportif avant tout.

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Mondays
2 personnes ont trouvé cette critique utile
Il y a 7 jours
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Globalement 8.5
Histoire 9.0
Acting/Cast 8.5
Musique 8.5
Degrés de Re-visionnage 8.0

Vivement Lundi, qu'on retrouve ses amis...

Et voilà que ça recommence. Comme chaque retour de projection, je me mets devant l'ordi et me redemande inlassablement comment commencer de manière originale ma Review. Sans aucun doute, je suis coincé dans une boucle temporelle. Rien de nouveau là-dedans, me direz-vous. C'est même devenu un genre à part entière depuis "Un jour sans fin". Je m'apprêtais donc à m'ennuyer fortement jusqu'au, forcément, happy end. Surtout après les 30 premières minutes plutôt moribondes de cette répétition sans fin du pire jour de la semaine.

Mais, comme si le réalisateur Takebayashi Ryo avait voulu nous faire subir cette pression si caractéristique des offices japonais, on ressent clairement le malaise dans ces premières minutes où tous les clichés du travail de bureau sont répétés. Les dead lines intenables qui obligent à dormir sur place et empêchent toute vie privée. Le chef de section qui lit tranquillement son Jump et rentre le soir, alors que les autres cultivent les heures sup comme JUL les albums. C'est-à-dire, qu'elles sont ultra-nombreuses, mais le travail n'arrête pas de baisser en qualité. Le problème, c'est que vendu comme une comédie, je m'attendais à plus de délire et de profit de la situation de la part de tous les initiés à cette time loop.

Mais cette répétition, jusqu'à l'écœurement des pires moments de la vie au Japon, trouve une porte de sortie inattendue. Et le film prend alors une dimension salvatrice qui donne réellement à réfléchir sur le sens du travail, de l'amitié et même de la vie. Avec des acteurs parfaits dans leur rôle malgré une notoriété qui reste encore à gagner pour beaucoup. Ils sont surtout chapeautés par un Makita Sports, éternel M. tout le monde des productions japonaises, benêt et poltron, qui devient indispensable à cette production. Jaques Villeret n'est jamais loin. Et tout comme dans un "Dinée de cons", on se prend de sympathie pour des gents simples qui tranchent fortement avec la futilité et l'arrogance du monde moderne.

La production ne semble pas avoir eu beaucoup de moyens. Puisqu'à beaucoup de moments, essentiellement au début, on se demande si nous ne sommes pas face à un court métrage. Et cela dès le générique qui annonce la couleur cheap et arti. Unité de lieu, de temps (c'est le cas de le dire) et évidement d'acteurs. Mais petit à petit, le bon jeu et un montage osé vous fait changer d'opinion et montre la qualité artistique de l'œuvre. Mais c'est surtout la qualité émotionnelle qui me fait recommander cette leçon de vie, qui évidement n'a aucun sens commun, mais qui vous fera réfléchir longtemps sur le sens de celle-ci et vous redonnera le goût des choses .

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Unknown
1 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
Il y a 8 jours
12 épisodes vus sur 12
Complété 0
Globalement 7.5
Histoire 7.5
Acting/Cast 9.0
Musique 7.0
Degrés de Re-visionnage 7.0

Comme ma sauce piment-doux favorite...

Unknown est un drama curieux qui m'a rappelé ma sauce piment-doux favorite. Peu importe si le lundi elle m'arrache la bouche, et le mardi elle est trop sucrée, j'y reviens toujours. Ce drama est un peu similaire. J'aime sa douceur et son côté piquant qui fait que je ne peux pas m'empêcher d'y revenir pour connaître la suite. Pour cette raison, j'étais au rendez-vous tous les lundis (ou presque) pendant les semaines de diffusion.

C'est un point mentionné en long et en large, or, je vais malgré tout le mentionner une nouvelle fois. C'est une histoire que vous apprécierez ou non en fonction de votre propre opinion. Techniquement, l'inceste n'existe pas. Mais les limites de certaines situations sont propres à nous-mêmes. À titre d'exemple, Addicted et History4: Close to You mettaient en scène des relations incestueuses - ce qui m'a fait les détester. En revanche, ce n'est pas le cas de Unknown. Bien que septique au début, mon avis s'est consolidé au fil de l'histoire. Pour moi, les deux zozos ne sont pas frères. Maintenant, que ceci est dit...

Le casting est excellent ! Chris Chiu (Qian) dépeint un personnage authentique et poignant, tandis que Kurt Huang (Zhi Yuan) délivre une large palette d'émotions. Qian est têtu comme un âne, mais il réfléchit beaucoup et est très prévenant. Zhi Yuan aime beaucoup trop écouter aux portes. D'ailleurs, Zhi Yuan part aux États-Unis en tant qu'adolescent, mais il revient (quatre ans plus tard) dans la peau d'un adulte/homme. Cela change complètement la dynamique, et c'est ce qui rend l'histoire encore plus excitante.

Unknown possède une intrigue émotionnellement chargée. Cependant, je ne peux pas m'empêcher de mentionner que le caractère de Zhi Yuan m'a rendu perplexe plus d'une fois, remettant ainsi en cause leur relation. En fait, j'ai souvent eu le sentiment que Zhi Yuan était maître l'art de la manipulation affective. Le fait qu'il conte Fleurette à Qian sans discontinuer a sûrement joué là-dessus. Parfois, j'étouffais devant mon écran, et je me sentais mal pour Qian qu'on voit être au bord du gouffre plus d'une fois. Il est perdu dans ses sentiments et Zhi Yuan en rajoute toujours une couche. C'était intense ! Ouais, c'est le mot, intense.

Pour les petits défauts, la musique bien que jolie prenait trop le spectateur par la main. Lorsque les personnages ressentaient quelque chose, il y avait toujours une chanson pour nous l'expliquer. Le début de l'épisode 11 était un choix fortement discutable (/étrange), il est donc préférable de voir la nouvelle version. Enfin, le dernier épisode m'a quelque peu déçue pour une raison que j'ignore. En réalité, pour moi, il manque quelque chose, reste à savoir ce dont il s'agit.

Taïwan gagne en terrain sur les BL. Je me répète une nouvelle fois, mais ils sont plus audacieux avec des castings exceptionnels, ainsi que de bonnes histoires qui tiennent la route. D'accord, le chapitre de la mafia n'avait aucun intérêt, mais l'idée était là.

Pour résumer, Unknown s'amuse des limites de chacun, mais parvient à offrir un drama entraînant avec une romance passionnée. Porté par un duo solide partageant aussi une alchimie frappante, il rappelle joliment que parfois les liens les plus forts ne sont pas nécessairement ceux du sang.

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To Be Continued
0 personnes ont trouvé cette critique utile
Il y a 8 jours
8 épisodes vus sur 8
Complété 0
Globalement 8.0
Histoire 7.0
Acting/Cast 8.0
Musique 7.5
Degrés de Re-visionnage 7.0
Cette critique peut contenir des spoilers
To be continued est une belle histoire. On le voit à la première scène de rencontredes 2 protagonistes plus jeunes. Le démarrage est très lent, l'existence des non-dits nous force à attendre l'épisode 7 où l'on découvre la cause profonde du vide entre Jirawat & Achivich. L'alternance entre le passé et le présent est très bien exploitée de telle manière que l'on vit l'histoire clairement, hormis la lenteur, le côté triste dans la non exploitation à fond des personnages secondaires Gumbie & Ki, mais Song & Peh. J'apprécie énormément la présentation et le jeu sur des jeux tabous en général : le dépistage du cancer, son évolution, le consentement, l'orthopédie, la confiance en soi, la mort. Honnêtement je le recommande et conseille vivement une culture de la patience durant le visionnage. Je trouve inadmissible la durée du nombre d'épisodes pour un rendu un peu triste.??

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Spirit of the Raped
0 personnes ont trouvé cette critique utile
Il y a 9 jours
Complété 0
Globalement 4.5
Histoire 4.0
Acting/Cast 9.0
Musique 2.0
Degrés de Re-visionnage 1.0

Tout simplement ordinaire

C'est un film avec une histoire simple sur une femme qui se transforme volontairement en esprit pour se venger. Je veux dire qu'elle a dû subir beaucoup de torture avant de se transformer en esprit, puis elle se transforme en un esprit et des séquences troublantes se produisent.

Tout cela semblait fort et il n'y avait aucune créativité dans la narration et en plus le titre est tout simplement trop dégoûtant. Je veux dire, ils auraient pu choisir autre chose... cela semble trop irrespectueux envers les victimes de viol mais c'est un film d'horreur... à quoi peut-on s'attendre ?

Je ne recommanderais pas cela.

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Only for Love
1 personnes ont trouvé cette critique utile
par Miyu
Il y a 11 jours
36 épisodes vus sur 36
Complété 1
Globalement 6.0
Histoire 5.0
Acting/Cast 9.0
Musique 7.0
Degrés de Re-visionnage 1.0

À force d’en entendre parler, je m’attendais à mieux…

Lors de sa sortie, j’ai tellement entendu parler de ce drama… (ça en était fatigant ! Même sur mes réseaux, je voyais des photos, extraits, Fanarts…) Alors j’avoue que ça m’a intrigué mais en même temps… N’ayant jamais fini un drama de Dylan jusque-là, je n’avais pas grand espoir… (Pas que je trouve son jeu mauvais, juste qu’on lui donne souvent des rôles ML colérique… ça va 2 min mais c’est vite soulant ^^’)

Vous l’aurez compris (ou pas, mais vu qu’il est mis en complet, c’est un indice xD), j’ai fini mon premier drama avec Dylan ! (Je m’applaudis !) Cependant… Je ne l’ai pas vraiment apprécié x) !

Le contexte du milieu financier n’est vraiment pas fait pour moi… Je m’endormais dés qu’ils parlaient de fusion(s), de finance, de business… Le coté journalisme ne m’a pas plus emballé, finalement, on voyait plus des jeunes femmes se tirer dans les pattes pour avoir « sa part » qu’autre chose.
Les personnages n’étaient pas spécialement des plus intéressant non plus… Le couple principal commence sur un mensonge et tourne autour les ¾ du drama… On en parle de leur fierté démesurée ? (Perso, ça ne me fait pas rêver, ça m’horripile ^^’) Je n’ai pas pris plus de plaisir avec les deux autres couples ☹.

Alors pourquoi l’ai-je fini ? Car j’ai apprécié la relation amicale entre les 3 jeunes femmes & les 3 jeunes hommes ainsi que leurs interactions avec leurs familles. Puis, on peut dire que ce drama n’est pas désagréable, juste qu’il y a pas mal de superflus ^^’ (Je ne suis peut-être pas faite pour les dramas purement romantique ^^’)

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City ​​Hunter
0 personnes ont trouvé cette critique utile
Il y a 12 jours
Complété 0
Globalement 8.5
Histoire 5.0
Acting/Cast 9.0
Musique 9.0
Degrés de Re-visionnage 7.5

Encore une Review ! Parce qu'il le vaut bien

Je ne m'étalerai pas sur ce City Hunter version 2024, car à l'heure où j'écris ces lignes , cela fait déjà une semaine qu'il est disponible sur Netflix et qu'il a certainement dû être encensé par toutes les critiques. N'étant pas vraiment un fan, malgré mon biberonnage au Club Dorothée et faisant partie des rares n'ayant pas vu l'adaptation française, mon avis n'aura donc aucun intérêt. Mais voilà pourquoi il est indispensable. En tout cas, j'y crois autant que Saeba Ryo, aka Nicky Larson croit en son charme.

Soyons d'entrée de jeu honnête. Cette énième adaptation m'a mis très mal à l'aise dès le début du visionnage. Non pas pour la prestation scénique de Suzuki Ryohei qui habite quasiment le rôle. Et cela même si son amour pour la banane le pousse à toutes les excentricités. Mais pour le message, en filigrane, que cette œuvre véhicule. Le masculinisme, c'est cool, et encore plus à Shinjuku/Kabukicho. "Viendez touristes sexuelles occidentaux, y aura des pastèques et des melons à gogo." OSS117, ne me faisait pas rire il y a 20 ans et les doubleurs français encore moins, il y a 40 pour le Nicki Larson version Club Do. Le graveleux dans la langue de Molière passe toujours aussi mal auprès de mes chastes oreilles. Je ne peux que vous conseiller de regarder sans sous-titre, ni doublage français pour supporter cette adaptation. Reprendre les noms francisés des années 80, de surcroit dans les sous-titres, a même des relents colonialismes, selon moi. Mais après les tonnes de misogynie et de vulgarité que vous allez vous farcir, c'est presque un bouffé d'air frais, d'avoir un peu de racisme. 9a change, dans le touchage de fond.

Alors, j'entends déjà la ligue contre le wokisme m'asséner des : "Vous n'avez rien compris, c'est la philosophie de Nicky Larson. C'est du second degré, au contraire, c'est volontairement très outrageux, pour dénoncer tout son côté gros porc. C'est l'époque qui veut ça." Alors déjà, il aurait été judicieux de le placer dans son époque, plutôt que dans un Tokyo actuel, racoleur et supermarché pour occidentaux pris de la Yellow Fever. Clairement, ce n'est pas comme cela que vous allez combattre le surtourisme. Le paroxysme étant atteint avec une vision du Cosplay que la communauté s'acharne à combattre depuis le succès des conventions dans le monde et qui semble être un combat perdu d'avance avec ce film. Ensuite, je veux bien de la dérision, mais alors à chaque moment du film, SVP, même les plus sombres. Comme l'a su faire dans son temps Belmondo dans le Magnifique. Il faut que le message passe à chaque seconde. OK, il est comme ça, mais ce n'est pas bien. Le manga avait au moins le trait SD dans certaines situations. Ici, on a l'impression que les femmes ne sont là pour servir Nicky puisqu'il le vaut bien. "Je t'ai sauvé, donc tu me dois une faveur. "Même Princess Peach dans le Mario de 1986 était plus indépendante que sa partenaire en devenir. Qui évidement ne l'intéresse pas du tout, avec sa coupe garçonne et sa tenue en jeans. Encore une fois, certains diront, c'est normal, c'est un Reeboot. Nicky est là pour l'initier. Et alors..., qui est à nouveau le dominant dans cette situation. Ce n'est que plus tard que Kaori deviendra la petite conscience de Ryo. Lui dictant à grand coup de maillet et de "gros porcs" la bonne conduite envers les femmes. Si je ne doute pas que des suites sont dans les tuyaux, vu le succès et la qualité de ce blockbuster, le mal est fait. Ce premier épisode est noir et sérieux dans sa façon d'aborder les choses, ce qui le rend un peu trop réaliste.

Alors..., la photographie est belle, les costumes et les effets de néons font honneur à l'œuvre originale et nous rappellent la plus belle période pour le Japon moderne. Celle de la City Pop et de la bulle économique. Les gags font rire, même s'ils sont toujours sous la ceinture. Certains sont plus subtils, il faudra savoir les dénicher (Lore, pour le make-up, etc...) Le scénario est au niveau des années 80, c'est-à-dire absent. Alors que les acteurs sont formidables, puisqu'on a quand même la trop rare et sous-exploitée ici, Kimura Fumido et le trop présent dans les séries Sugimoto Tetta en seconds rôles. Ando Masanobu est mauvais dans son jeu, mais pour une fois qu'il ne fait pas le gendre idéal et destiné à mourir, je ne lui en veux pas. La vraie révélation ici, c'est Morita Misato. Qui passe par toutes les émotions et qui révèlent un pouvoir comique sans égale. Tout le monde dira que Suzuki Ryohei est très drôle (et bien foutu) à poil, mais clairement, j'aimerais voir un spin off avec Makimura Kaori ... en premier rôle (vous avez eu peur). Combattant le crime et la perversion sans l'aide d'un patriarche des années Chome-Chome. C'est son personnage et son jeu qui m'a fait aimer ce film. Car finalement, c'est un bon film d'action et de comédie de situation si on enlève le combo macho/femme objet sexuel. Je n'ai pas cité la musique et les cascades, mais c'est du grand art. Une sortie ciné aurait été sans conteste un succès dans le monde.

Je conclurai tout de même sur cette pensée. Ce Nicky Larson, tout comme son homologue anime, n'est pas fait pour les enfants et encore moins pour les ados en formation. Le problème est que si maman passait devant la TV en 1988 et était outragée de ce qu'elle voyait et le faisait savoir à son fils, en 2024 il n'en est plus rien. Qui assénera le coup de maillet à ce pré-ado qui apprendra à traiter les femmes seul dans sa chambre scotché à Netflix. Je crains fort qu'il retienne les melons, les bananes, les grenades, bref une sacrée salade de fruits dans sa tête déjà remplie de semoule par Tik Tok. Mais la recette pour devenir un adulte responsable, il ne la trouvera pas dans ce film.

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Island: Season 2
0 personnes ont trouvé cette critique utile
par Ellea
Il y a 15 jours
6 épisodes vus sur 6
Complété 0
Globalement 8.5
Histoire 8.5
Acting/Cast 9.5
Musique 9.0
Degrés de Re-visionnage 9.0
...
«Island» est un drama mélangeant action, fantastique, surnaturel, mystère et drame. Avec des personnages très intéressants, drôles et attachants, des acteurs talentueux et une histoire prenante, rien ne manque à ce drama, si ce n’est plus d’épisodes ! Le trio principal a été un plaisir à voir, les liens qui s’établissent entre chacun d’eux, chacune de leurs histoires qui sont explorées légèrement, et bien sûr, la romance légère qui est également présente entre deux d’entre eux. Ce n’est pas parfait, l’histoire aurait largement mérité plus d’épisodes, vu tout le contenu à explorer, et celui qui aurait pu l’être, mais j’ai vraiment adoré !

⁘⁛⁘⁛⁘⁘⁛⁘⁛⁘⁛⁘⁛⁛⁘
Mon Avis Complet sur "Island" :
https://lamagiedeshistoires.wordpress.com/2024/05/02/island-avis/

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Island
0 personnes ont trouvé cette critique utile
par Ellea
Il y a 15 jours
6 épisodes vus sur 6
Complété 0
Globalement 9.5
Histoire 9.5
Acting/Cast 9.5
Musique 9.0
Degrés de Re-visionnage 10
...
«Island» est un drama mélangeant action, fantastique, surnaturel, mystère et drame. Avec des personnages très intéressants, drôles et attachants, des acteurs talentueux et une histoire prenante, rien ne manque à ce drama, si ce n’est plus d’épisodes ! Le trio principal a été un plaisir à voir, les liens qui s’établissent entre chacun d’eux, chacune de leurs histoires qui sont explorées légèrement, et bien sûr, la romance légère qui est également présente entre deux d’entre eux. Ce n’est pas parfait, l’histoire aurait largement mérité plus d’épisodes, vu tout le contenu à explorer, et celui qui aurait pu l’être, mais j’ai vraiment adoré !

⁘⁛⁘⁛⁘⁘⁛⁘⁛⁘⁛⁘⁛⁛⁘
Mon Avis Complet sur "Island" :
https://lamagiedeshistoires.wordpress.com/2024/05/02/island-avis/

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Lang Jun Bu Ru Yi
1 personnes ont trouvé cette critique utile
Il y a 15 jours
30 épisodes vus sur 30
Complété 0
Globalement 10
Histoire 10
Acting/Cast 10
Musique 10
Degrés de Re-visionnage 9.0
Cette critique peut contenir des spoilers

rafraichissant !

Cette série est la suite d'une série chinoise (Mr Queen en Corée), on n'a pas besoin de l'avoir vue, mais le savoir permet d'expliquer les détails anachroniques venus du futur, la mère de l'actrice principale est Mr Queen .

C'est une série sans prise de tête, qui est vraiment drôle dans la première moitié.
On trouve un peu de la belle et la bête, un univers caché, des interactions entre les deux zones amusantes.

J'ai aimé
Les acteurs qui sont très bons, seconds rôles compris
Le coté amusant
Les personnages, tous importants
les scènes et décors
le happy ending (quasiment pour tout le monde)
beaucoup de romance et de couples

Je n'ai pas aimé
quelques longueurs au milieu
le personnage principal féminin parfois pénible

En résumé un show agréable et frais à regarder sans modération

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Tsukuritai Onna to Tabetai Onna Season 2
1 personnes ont trouvé cette critique utile
Il y a 15 jours
20 épisodes vus sur 20
Complété 0
Globalement 9.0
Histoire 8.0
Acting/Cast 9.0
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 8.0

La cuisine des sentiments

Peu connue, pour ses talents d'actrices, Nishino Emi est une pianiste hors pair dont j'ai eu cette chance de la voir accompagner sur scène des artistes comme Reona ou Aimer. C'est donc par pure curiosité que j'ai regardé l'an dernier la première saison de Tsukuritai Onna to Tabetai Onna. Et comme beaucoup, je me suis laissé happer par cette série qui sous ses airs de courtes récréations culinaires, après une journée de bureau harassante, parvient à toucher au cœur, comme à l'esprit. Sa réflexion sur la solitude et les problèmes qui touchent aux genres, de surcroît au Japon, nourrira votre âme et réchauffera votre cœur comme un bon Oden.

La NHK continue inlassablement sa quête de normalité pour la communauté LGBT+ en proposant régulièrement, notamment dans sa case Yorudrama de 22h45 des questions de sociétés. Un horaire qui permet d'aborder des faits majeurs loin du regard des plus jeunes et qui permet également de toucher un grand nombre de personnes. Des étudiants aux retraités, en passant par les célibataires qui croulent sur les heures sup obligatoires et qui se verront, en mangeant seuls leur cup ramen du soir, en miroir face à ce drama. Car avoir un grand nombre de spectateurs devant l'écran devient une gageure aujourd'hui et aborder de tels thèmes, un risque de les faire fuir. Seule, donc, la télévision publique peut prendre ce risque. Maîtrisé quand même, puisque le format de 15min, entouré donc de 3 séquences pub, permet une rentabilité à la japonaise. Un format qui rappelle nos shorts-séries, style "un gars une fille", mais qui sont souvent le miroir de notre société, même sur le ton de l'humour.

L'humour sera très léger ici. Le manga shosei d'origine et son adaptation prennent le parti de la légèreté de l'être, plutôt que celle des propos. Les propos semblaient justement très légers dans la première saison. Avec une apprentie influenceuse culinaire publiant ses plats sur Insta pour tuer l'ennuie. Et comme beaucoup de gents qui publient, pour chercher une reconnaissance de ceux qui les lisent (ben, oui, je parle de moi, encore...). Même si j'adore Higa Manami, la voir cuisiner l'adaptation japonaise du chou-crime, ou du monts-blancs dans un four de chambre d'étudiant, pendant même seulement 15 min, me paraissait insurmontable. Et pourtant la première saison d'uniquement 10 épisodes m'a subjugué au point que j'attendais la suivante, bien plus que celle de Yu Yu Hakusho ou One Piece. Il faut dire qu'on court à l'indigestion d'adaptation de Shonen, sur les plateformes en ce moment.

Car la grâce touche cette série de toutes parts. Si dans la première saison, la relation entre nos deux voisines reste que suggérée, cette nouvelle saison rentre directement dans le sujet de l'amour et de la vie pour les couples LGBT. La série est si bien faite, comme le manga certainement, que tout est en subtilité. Les questionnements sont réels, dans une chronologie qui laisse le temps aux personnages, comme au spectateur de réfléchir. La famille, les amis, les collègues de travail, tous sont interrogés. Ce drama ne se précipite pas, déroule ses propos et ses doutes dans la vie réelle avec réalisme et bienveillance, mais même pour les personnages moins "open". Je pense au père de Kasuga san qui représente tellement le patriarcat à la japonaise, accompagné d'une mère qu'on ne voit jamais, mais qui raisonne comme la petite voix de la société qui demande de se conformer aux règles. Car l'injonction de rentrer à la maison doit se comprendre comme celle de rentrer dans le moule demandé par la société. Hautes études, exploitée au travail, mariage, enfants, femme au foyer. Voilà encore ce qui attend la femme japonaise en 2024. Plus que la préférence de genre, c'est la liberté et l'indépendance des femmes qui font peur aux patriarches et ce drama exacerbe les propos.

Le calme apparent des personnages principaux n'est qu'une façade face au bouillonnement intérieur. Bouillonnement des sentiments étouffés par le regard des autres. Un écrasement dans cet univers qui peut sembler rose bonbon à grands coups de Cup Cake ou de Parfait au chocolat, mais qui transpire la chape sociale. Comme les sourires de façade dans cette boîte de pub trop cool qui ne sont là que pour demander toujours plus d'heures sup en plus à la jeunesse célibataire. Et cette prestation époustouflante de la part de Nishino Emi qui habite ce personnage dont les sentiments sont cadenassés depuis si longtemps.

Seul bémol pour notre pianiste, alors que le drama prône la liberté de choix face aux conventions, il faut souligner le paradoxe. L'auteure originale à chercher quand même à masculiniser son personnage de façon un peu trop grossière. Manutentionnaire, toujours en jogging, ... j'en passe dans le cliché. Mais surtout, on est face à un couple en devenir, où une femme après une longue journée de travail met encore le tablier et regarde amoureusement (comprendre: attendre son "umaï" en récompense comme une caresse pour un chien) sa bien-aimée avaler en deux secondes le bon petit plat qu'elle lui a cuisiné pendant des heures. L'égalité des sexes ne serait pas possible même dans un couple homosexuel ? Pourquoi vouloir reproduire encore une fois ce schéma de soumission, même consenti ?

Mais ne vous y trompez pas. Même dans cette saison, vous apprécierez le temps pris par la série, son calme, ses longs silences et non-dits vous apaiseront de votre journée harassante. Et vous ressortirez une fois de plus grandi, comme après un long moment de méditation prôné par un influenceur basé à Dubaï. Je suis sûr que vous pourrez mettre en pratique dans votre vie les recommandations de ce drama prodigué de manière si subtiles et pas seulement pour faire un Oden dans votre 4m² d'étudiant.

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Complété
The Director Who Buys me Dinner
1 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
Il y a 16 jours
10 épisodes vus sur 10
Complété 4
Globalement 8.0
Histoire 8.0
Acting/Cast 9.0
Musique 6.0
Degrés de Re-visionnage 8.0
Cette critique peut contenir des spoilers

J'adorerais les voir s'inviter à dîner pour une seconde saison

J'ai aimé ce drama. L'histoire est intéressante, même si elle manque cruellement de temps pour se développer. Les situations sont précipitées et s'enchaînent avec un rythme rapide. Pourtant, c'est bien géré afin de rendre l'ensemble digeste. Ce n'est pas un marathon qui m'a donné l'impression de perdre mon souffle. Au contraire, c'est une histoire vive, mais à laquelle je me suis accrochée avec envie.

Le casting est formidable, notamment le couple principal qui fait illusion. Le temps manque ce qui se répercute sur leur relation, mais ce couple m'a conquise de leur premier regard, jusqu'à leur dernier sourire. L'élégance du personnage de Min Yu Dam et la douceur du personnage de Seol Dong Baek se sont parfaitement associées.
Park Young Woon et Park Jeong Woo ont trouvé le bon équilibre pour chacun d'eux avec quelques interactions mignonnes qui se sont améliorées au fil de l'intrigue. Il suffit de voir les baisers : le premier était moyen, le deuxième un parfait rattrapage et le troisième mignon. Un bon équilibre pour la fan de baiser de cinéma que je suis.

Même si le personnage de Denis m'échappe quant à son réel intérêt (je ne connais pas l'œuvre originale), la performance de Jang You Sung est excellente. Au départ, j'ai pensé que Denis avait un lien avec les vies antérieures, mais il s'est avéré que non. Pour cette raison, il est celui qui met le feu plus qu'autre chose.

<< SPOILER >>

La fin m'a rappelé Kissable Lips (et ça tombe bien, c'est la même réalisatrice). C'est une fin audacieuse. Cependant, cela ne veut pas pour autant dire que c'est la fin de l'histoire. Ce n'est qu'un chapitre qui se ferme et un nouveau qui vient tout juste de commencer.
De plus, et contrairement à Kissable Lips, nous avons un événement qui active le paramètre de l'espoir. Ce qui n'était pas le cas de KL (qui a été durement critiqué pour les mêmes raisons que TDWMD, son final). Descendre un drama parce qu'il ne va pas dans son sens, c'est dommage, mais bon.

<< / SPOILER >>

C'est un drama que je peux revoir dans quelques mois avec plaisir, parce qu'en réalité son réel défaut, c'est d'être trop court. Une frustration récurrente dans le KBL.

Pour résumer, c'est un drama trop court pour exploiter tout son potentiel, pourtant The Director Who Buys Me Dinner dégage un charme unique avec des personnages attrayants et une jolie note d'espoir.

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