Flower Scholars Love Story
0 personnes ont trouvé cette critique utile
très bonne série / very good series
English belowC'est une série très bien faite et convaincante !
J'ai aimé :
- les secrets ! Il y a en a beaucoup, alors soyez vifs !
- Les acteurs ! Ils sont excellents, et plein de surprise : le roi joue vraiment le fou, le veilleur... surprise ! Ryeoun est top, bref que du bon.
- La production est somptueuse, beaucoup de scènes en extérieur, de bons combats d'épée, de très belles scènes comme le banquet, le polo etc.
J'ai moins aimé : le rythme un peu lent dans la 2e partie
This is a very well-made and compelling series!
I liked: - the secrets! There are lots of them, so be watchful !
- The actors! They're excellent, and full of surprises: the king really plays the madman, the watchman... surprise! Ryeoun is top, only good acting !
The production is sumptuous, with lots of outdoor scenes, good sword fights and some very fine scenes such as the banquet, the polo, etc.
What I didn't like was the slightly slow pace in the 2d part.
Cet avis était-il utile?
Il n'est jamais têtard pour former une famille
Un film indépendant, plein de plans fixes et de long silence, mais qui ne dure que 1 h 28 ! ça peut surprendre, je vous l'accorde. C'est 3 h 30 minimum, quand on est un réalisateur de génie. D'autant plus, qu'il s'en passe des choses dans ce qui aurait pu être le premier épisode, d'une série retraçant la vie misérable de deux adolescents dans la campagne glacé d'Hokkaido. Mais le rythme infernal qu'impose, dans ce petit laps de temps et par des chocs émotionnels en cascade, le réalisateur-acteur Kishi Kentaro est comme un coup de poing dans notre petit cœur non préparé. Coups que reçoivent également au sens propre et figuré les personnages tout au long d'une histoire, à la trop réaliste par son ancrage dans un Japon misérable et moderne, mais aussi très onirique.Dès les premières minutes, le couple formé par Nagasawa Itsuki et Kubozuka Airu vous touchera en plein cœur. Harcèlement scolaire, crise d'identité, mutisme ou parentalité en défaut. La relation entre ces deux adolescents interroge autant qu'elle dérange. Personnages joués à la perfection, ils ne font pas leur âge réel et d'ailleurs la temporalité est complètement ignoré par la réalisation, jouant complètement avec celle-ci. De rêve à la réalité, les dessins peints ou crayonnés omniprésents durant le film rajoutent à un onirisme déjà très marqué par les paysages. Cette neige étouffante du nord du Japon comme l'étouffement d'une société-village qui pourtant porte les défauts des mégalopoles japonaises. Le mépris des personnes différentes, à l'école, comme dans la rue. Une galerie de personnages, portant bien fort leur appartenance à une minorité, rajoutera de l'émotion déjà bien présente par les histoires parallèles de nos deux héros.
Heureusement que l'onirisme est omniprésent, d'ailleurs, pour adoucir des thèmes forts, mais violents et qui n'iront pas en s'arrangeant dans la deuxième partie. Celles des situations dépeintes dans un Tokyo d'une dureté trop rarement montrée en occident. Fuir la réalité dans le rêve jusqu'à ne plus savoir ce qui l'est vraiment. Grâce à cette réalisation sans faille, on est porté dans un rêve-réalité jusqu'au point d'orgue des scènes finales, qui nous font dire "déjà !", nous qui en voulions encore. Un film fort sur la famille, l'adolescence, la mort ou la vie d'ailleurs. Attachant par ses personnages et qui met tellement bien en lumière le double sens de Kaeru. Groah !
Cet avis était-il utile?
Office Romance Cruelty
0 personnes ont trouvé cette critique utile
« Forecasting Love & Weather » a commencé fort, laissant présager une relation plus adulte, mature, tout en étant également mignonne. Malheureusement, ce n’était qu’au début. Ensuite, nous avons eu le droit à « un pas en avant, deux en arrière », ce qui pouvait être compréhensible par moment, mais qui n’a fait que m’énerver à la longue. C’est vraiment dommage, parce que ce drama avait tout pour plaire : des acteurs talentueux, une base différente et intéressante, le travail d’équipe au travail et les relations entre les membres de ladite équipe. Ainsi que les histoires des personnages secondaires et plusieurs sujets (qui auraient pu être intéressants de voir explorer) de présents, ce drama semblait bien parti pour être génial ! Malheureusement, ce ne fut pas le cas, ce qui n’est pas la faute des acteurs, au contraire, mais des scénaristes.
⁘⁛⁘⁛⁘⁛⁘⁛⁘⁛⁘⁛⁘⁛⁘⁛⁘⁛⁘
*Avis Complet sur mon Blog :*
https://lamagiedeshistoires.wordpress.com/2024/11/19/forecasting-love-and-weather-avis/
Cet avis était-il utile?
Avantgardey ou pas
Le film horrifique nippon n'a plus rien à prouver depuis longtemps. C'est plutôt sa difficulté à se renouveler qui pourrait poser un problème. Cela dit, on apprécie toujours une bonne dose de frissons à la japonaise, à partir d'images suggérées, même maladroitement, comme peut le faire Ano Ko wa Dare ?. Un collège désert durant les vacances d'été, une mort violente 20 ans plus tôt, des uniformes et des jeunes filles quasi jumelles, façon Avantgardey, mais qui ne figurent évidemment pas sur la liste de classe. Du déjà-vu qui augure du meilleur comme du pire.Peu d'avant-gardey cinématographique
Le meilleur, c'est avec l'introduction de Sometani Shota, dès les premières secondes, qui justifie, en général, le visionnage de n'importe quel nanar rien que par sa présence. Malheureusement, je ne sais pas si son cachet a été élevé, mais son rôle est extrêmement secondaire, sans vouloir dévoiler plus sur l'intrigue. Intrigue très classique, donc. Menée, comme il se doit dans les horror movie d'été, par une Idole bankable, en la personne de Shibuya Nagisa. ultra-remplassable, à mon sens, par des dizaines d'autres membres de AKB48 et consœurs. Pas sûr que ce film fera décoller sa carrière d'actrice. C'est malheureusement le même constat pour les Lycéens, même si Hayase Ikoi du haut de ses 17 ans commence à avoir un bon CV en tant que second rôle dans les dramas des années 2020.
La peur... du maquillage qui coule.
Passons sur le make up qui est loin d'être à la hauteur, pour s'attarder sur la mise en scène horrifique. Et là, effectivement, vous allez flipper votre race, et cela, malgré le grotesque des situations. Les longs plans sur les personnages écoutant la cassette (ha..., maudite, évidement, ... que de souvenirs) ou les histoires orales d'il y a vingt ans autour d'un canapé. Toute l'horreur suggérée par la magie des mots et de l'ambiance et toujours avec très peu de violence ou de scènes gores. Une violence présente, dûe à la situation. Surtout dans un contexte familial, par le mal fait à ses affiliés. L'horreur vient dès les premières secondes, mais il est dommage qu'elle prenne pour contexte un énième suicide du haut d'un toit de lycée. Va-t-on enfin placer des barrières sur ces toits. À priori non, puisque 20 ans après, on peut toujours y accéder et s'y jeter. Et on n'est pas à une incohérence près comme ce magnéto jamais analysé, resté dans la voiture d'une casse durant 20 ans. Les scènes d'horreurs deviennent presque plus réalistes que celle de la vie de tous les jours du coup.
Un film sans prétention, qui fait le Job au niveau frisson. Décevant par le manque d'ambition pourtant possible par la seule présence d'acteurs pas si mauvais. Mais décevant également par une horreur surjouée pour endiguer un faux suspense dont les ficelles sont dénouées dès la première demi-heure. Reste quand même ces jump scare, qui vous feront vérifier que vous êtes bien seul en allant aux toilettes, avant d'aller vous coucher. Vous savez ? Celles où il y a déjà la mamie assise quand vous ouvrez la porte.
Cet avis était-il utile?
Cette critique peut contenir des spoilers
excellente mini série
C'est une mini série à faible budget, et pourtant ! Les acteurs sont vraiment bons, l'alchimie entre les leads est plus présente que dans certaines grosses productions ! L'intrigue est bien menée, les combats sont convaincants et on ne s'ennuie pas une seconde. Et c'est un happy ending !It's a low-budget mini-series, and yet! The actors are really good, and the chemistry between the leads is more present than in some big productions! The plot is well thought out, the fights are convincing and there's never a dull moment. And it's a happy ending!
Cet avis était-il utile?
Cette critique peut contenir des spoilers
La face obscure de la Recherche
Une histoire vraiment intéressante, qui sort des clichés et soutenue par des acteurs sympathique. Mais bon, je ne sais pas si ce film était censé donner envie aux gens d'aller faire de la recherche...1.Tout d'abord, le vieux mentor: il se permet d'intervenir dans les choix des vie et de carrière de ceux qu'il considère comme étant ses étudiants. Le héros veut bifurquer vers une carrière plus lucrative? Il n'hésite pas à le culpabiliser. L'héroïne se permet de critiquer la pression psychologique qu'il utilise contre celui qu'elle aime, le dictateur la rabroue. Plus tard, l'épouse du vieux mentor s'excusera auprès de l'héroïne, mais uniquement parce qu'il s'agit d'une célébrité et qu'elle estime plus prudent de la ménager. Quand un dictateur épouse une hypocrite, ça craint!
Après il s'étonne que la jeune génération reste célibataire! Et pour cause, comme le fait remarque le héros à l'héroïne, il n'a rien à lui offrir: ni temps, ni argent.
2. Le chef de projet. Il est l'exemple type du gars qui a fait carrière dans la recherche: il ne voit jamais son fils, sa femme menace de divorcer, il est malade...
...Mais tout va bien car il a réalisé son rêve et relevé tous les défis qui l’intéressaient! Les rêves demandent des sacrifices n'est-ce pas? Alors tout va bien!
3.A 38 ans, c'est à dire après cinq de mariage, le héros et l'héroïne n'ont toujours pas d'enfants. Trop de travail, trop peu de temps et d'énergie. Mais on a lancé une fusée alors c'est bon, soyons heureux ! Qui lancera les suivantes si les génies sont trop fatigués pour se reproduire?
Cet avis était-il utile?
Sincère
Une très belle histoire qui sonne vraie et des acteurs bien dans leurs rôles respectifs tous importants.une drama très sincère entre amitié et famille .... chaques moments de ce drama est important .les acteurs jouent juste et nous font rentrer dans l'histoire sans forcer a tel point qu'une fois le visionnage terminé les personnages mon manqués.je l'ai déjà vu 3 fois et je le reverrai sûrement encore.Cet avis était-il utile?
Unintentional Love Story ne m'a pas convaincue, The Time of Fever l'a fait !
Je n'avais aucune d'attente lorsque j'ai lancé le premier épisode. Unintentional Love Story ne m'avait pas emballé, au contraire, je l'avais même trouvé ennuyeux. Le couple secondaire (Ho Tae et Dong Hee, donc) avait piqué ma curiosité, mais il y avait un fossé important quant à leur histoire.L'intrigue est simple et légère. Pourtant, la façon dont elle est mise en scène et portée par le couple principal la rend attirante et jolie. C'est doux avec une émotion mesurée. En réalité, j'ai envie de comparer ce drama aux premières pluies d'été. Elles sont rafraîchissantes, mais réconfortantes. Exactement comme lui.
J'ai aimé la douceur et la complémentarité des personnages. Le côté solaire et extraverti de Ho Tae qui se confronte à celui plus lunaire et introverti de Dong Hee. Le côté je-m'en-foutiste, contre celui plus studieux. J'aime beaucoup le travail de Yang Kyung Hee et sa façon de capturer le profil des acteurs en jouant sur des gros plans de leurs visages avec des jeux de lumière somptueux. Exactement comme dans The Director Who Buys Me Dinner où l'élégance de Park Young Woon s'associait parfaitement à la douceur de Park Jeong Woo.
En ayant vu Unintentional Love Story, la fin sonne différemment pour moi, bien que ULS ne rende (absolument) pas honneur au couple de mon point de vue. Cependant, elle reste libre d'interprétation, mais plus vers une note positive qu'incertaine. Je recommande sans aucun problème ce drama, mais pas ULS, comme quoi !
Cet avis était-il utile?
Sincèrement, je ne comprends pas pourquoi «Kill It» n’est pas mis plus en avant et connu ! Les scènes d’actions, les secrets et mystères, les révélations semées au fil de l’histoire, et surtout le suspense, tout est parfait ! J’ai enfin trouvé un thriller dont non seulement tout au long, mais dont le scénario reste tout aussi intéressant et finement ficelé également ! En plus de ça, la performance des acteurs est superbe et l’alchimie, entre les deux acteurs principaux, est superbe ! Je ne pensais pas dire ça, mais celle-ci me fait souhaiter que la romance soit un des thèmes du drama, mais même si ce n’est pas le cas, j’ai passé un excellent moment ! Par contre, petit avertissement : les thèmes peuvent se révéler durs pour les âmes sensibles. Également, je conseillerais de préparer les mouchoirs, au cas où…
⁘⁛⁘⁛⁘⁛⁘⁛⁘⁛⁘⁛⁘⁛⁘⁛⁘⁛⁘⁛⁘
*Avis Complet sur mon Blog :*
https://lamagiedeshistoires.wordpress.com/2024/11/12/kill-it-avis/
Cet avis était-il utile?
The Crown Prince Has Disappeared
0 personnes ont trouvé cette critique utile
Cette critique peut contenir des spoilers
il faut tenir !
Attention, il y a plein de spoilers ! Lot of spoilers warning (english review below the french)Cette série est inégale, la première moitié est pénible, ennuyeuse avec un concours du plus bas QI, alors que la deuxième moitié est vraiment sympa.
Ce que j'ai aimé :
La relation entre la reine mère et le médecin chef. Une relation vraie, profonde, déchirante mais ultra toxique, qui ira loin, trop loin.
Les intrigues. Entre les grand-pères qui soutiennent chacun leurs champions, la relation entre la reine mère et le médecin, la prophétie sur les 2 jeunes leads principaux, il y a de quoi faire !
La production. Rien à dire c'est superbe, on a de belles bagarres, des chevaux, de beaux costumes etc
Le Casting. Presque tous les acteurs sont convaincants, notamment la reine mère, le médecin chef et aussi Kim Min Kyu que je découvre.
Le happy ending avec bébés !
Ce que je n'ai pas aimé :
Le personnage féminin jeune, Choi Myung Yoon, n'est pas convaincante du tout !
C'est une FL boxeuse, qui n'est pas séduisante, pas sympathique, qui ne sourit jamais ! elle a un QI d'huitre (6e épisode elle ne sait toujours pas à qui elle a affaire, elle voit le garde de "l'érudit" passer par le mur de chez elle la nuit et se dit "viendrait il me voir" ?
Du coup l'histoire d'amour entre les deux jeunes lead n'est pas du tout crédible.
La servante idiote
De trop nombreux flashback des fois que notre mémoire flanche...
Personne n'est poursuivi pour la falsification des sceaux, ce qui semble incroyable, c'est passé à la trappe
This series is uneven, the first half is tedious and boring with a contest for the lowest IQ, while the second half is really nice.
What I liked:
The relationship between the Queen Mother and the Chief Medical Officer. A true, deep, heartbreaking but ultra-toxic relationship that goes far, too far.
The plots. Between the grandfathers who each support their champions, the relationship between the queen mother and the doctor, the prophecy about the 2 main young leads, there's plenty to do!
The production. It's superb, with great fights, horses, costumes, etc.
The casting. Almost all the actors are convincing, especially the queen mother, the chief doctor and also Kim Min Kyu, whom I've just discovered.
The happy ending with babies!
What I didn't like:
The young female character, Choi Myung Yoon, isn't convincing at all! She's an FL boxer, who isn't attractive, isn't sympathetic and never smiles! She has the IQ of an oyster (6th episode she still doesn't know who she's dealing with, she sees the "scholar's" guard come through the wall of her house at night and thinks "would he come and see me"? As a result, the love story between the two young leads isn't credible at all.
The idiot servant
Too many flashbacks in case our memory fails...
No one is prosecuted for forging the seals, which seems incredible, it's all been glossed over.
Cet avis était-il utile?
Cette critique peut contenir des spoilers
Quand la karma frappe vite et fort
J'avais regardé la série coréenne en essayant d'y trouver de l'intérêt, la version taïwanais m'a rebutée dès le départ, la version japonaise avait l'avantage d'être courte et efficace, mais je crois qu'au final j'apprécie davantage la version chinoise pour deux raisons:- la narratologie du vilain petit canard qui devient cygne puis une fois reine des cygne se bat avec Odile le cygne noir a été bien exploité.
- Odile a réussi à séparer Siegfried et Odette mais a été immédiatement frappée par le karma. Elle a tué l'enfant d'une autre, elle n'en aura jamais.
Ouf! Les C-dramas vont enfin sortir du syndrome de Cendrillon/ Stockolm ? Champagne!
Cet avis était-il utile?
Pimentez Notre Amour
0 personnes ont trouvé cette critique utile
Cette critique peut contenir des spoilers
Pour passer le temps. Intrigue familière.
Ce K-drama m’a rappelé "W". Très court (que 2 épisodes), il donne l'impression de n'avoir presque rien regardé. J'ai quand même bien aimé le couple et les acteurs. Je n'ai pas vraiment aimé la fin où Yeon Seo se réveille dans son lit après le baiser et trouve son harceleur de l'autre monde. Je n'ai pas très bien compris le but de cette fin Les images après le générique étaient une touche sympa. L'acteur a une très belle voix. Je ne sais pas s'il s'agit d'une adaptation de webtoon, mais ça en a complètement l’ambiance. Bien sûr, l’histoire n’est pas originale : on peut trouver plusieurs dramas avec le même type de scénario. Pas très drôle malheureusement, et globalement, il avait du potentiel pour être meilleur. C'est vraiment dommage.Je le déconseille, à moins que vous ne trouviez rien d'autre à regarder.
Cet avis était-il utile?
Golden Kamuy : Hokkaido Irezumi Shuujin Soudatsuhen
0 personnes ont trouvé cette critique utile
Une adaptation bien dans sa peau
Alors que je pensais avoir tout dis de mon admiration pour la série Golden Kamuy dans ma trop longue chronique sur le film sortie en début d'année, voilà que je me remets à déblatérer sur la série qui prend immédiatement la suite. après le manga, l'anime et le film y a-t-il encore quelque chose à dire sur cette chasse au trésor que chacun ne saisse de comparer à tort à la quête chapeau de paille.La première crainte vient au fan sur la baisse de qualité par rapport au film, qui à mon sens n'avait qu'un défaut…, sa longueur. Rassurerez-vous, le format série en 9 épisodes de 45 min gomme celui-ci en donnant un rythme qui le rapproche du manga. Les nouveaux personnages sont souvent introduits par ce découpage, permettant une meilleure digestion par les néophytes. Et quelle galerie de personnage. Jamais grotesque alors que les acteurs incarnent des personnages de manga, flippants, souvent, loufoques, toujours, caricaturaux, rarement. Le jeu de chacun et le mimétisme avec cette bande d'enfoiré créé par Satoru Noda reste toujours aussi jouissif. Impossible d'en citer un en particulier, même si je salue la performance de Maeda Gordon, qui m'avait habitué à ses rôles de joli cœur mou dans les dramas.
La qualité et les moyens de production sont toujours présents et on est même étonné d'avoir droit à une saison de neuf épisodes de 60 min avec si peu de flash-back pour délayer la sauce, et cela même pas un an après la sortie du film. C'est quand même, générique mis à part, 8h d'images inédites, qualité cinéma. Avec une armée d'acteurs, des décors naturels somptueux, même si ici, l'action ce passe au printemps. Et que dire de ces décors reconstitués à couper le souffle. Maison du début du siècle qu'on n'hésite pas à incendier en limitant au max les effets numériques bidons. J'en avais déjà parlé pour le film, et j'en rajoute une couche ici, pourquoi encore faire des adaptations anime, avec une telle qualité dans le live action ?
Asirpa est trop chou et drôle, Sugimoto trop cool, Shirashi est incarnée de façon magistrale par Yamoto Yuma qui joue ici le rôle de sa vie, je pense. Tout comme Yamada Anna, il mérite un prix d'interprétation. Mais les rôles comiques ont rarement cette chance. Pour vous achever et justifier une dernière fois ma note extrêmement rare de 10/10 (et tant pis pour le trop-plein de violence) faite un petit tour du côté des génériques de fin. Des Endings à profusion, tous différents, avec ce qui se fait de mieux en termes de J-Rock du moment. Je guette les playlists sur Spotify, depuis le deuxième épisode, mais cela semble être une quête sans fin de rassembler toutes ces peaux…, pardon, single.
Cet avis était-il utile?
Love in the Big City
4 personnes ont trouvé cette critique utile
Cette critique peut contenir des spoilers
Ascenseur émotionnel et réalité brute (l'amour n'est pas rose)
Beaucoup d'adjectifs me traversent l'esprit pour définir ce drama. Pourtant, j'ai l'impression qu'ils ne suffisent pas à capturer mon sentiment à son sujet. Unique et réaliste, il est fort et n'hésite pas à faire passer le téléspectateur par un éventail d'émotions, tout autant que les personnages, notamment Go Yeong.Derrière son magnifique sourire, Nam Yoon Su est un excellent acteur. Il le confirme en prenant les traits de Go Yeong. Plus encore, il pourrait tout aussi bien être récompensé pour avoir balayé les nombreuses critiques qui lui ont été adressées, et pas toujours de façons correctes. Quoiqu'il en soit, Nam Yoon Su dépeint un personnage auquel il est facile de s'attacher.
Tout d'abord, Kim Nam Gyu. Une relation intense pour laquelle il n'était pas prêt avant de goûter aux regrets. Ensuite, No Yeong Su. S'il voulait plus, son partenaire n'était pas prêt et sûrement un peu égoïste. Puis, Gyu Ho est arrivé. Et cette fois, c'était l'amour parfait. Son idéal. C'était magnifique de les voir, jusqu'au moment où ils se font rattraper par leurs vies respectives. Aussi terrible que ce soit, c'était comme si l'amour idéal avec Gyu Ho n'était pas le bon moment. C'est déchirant, mais réaliste. Combien de couples parfaits ont terminé ainsi, aussi ? Pour finir par Habibi, une sorte d'aventure et de réflexion sur lui-même. Fugace, rapide, mais qui lui a permis de poser certains mots.
L'amour, c'est compliqué. Ça fait autant de bien que de mal. Ça nous rend aussi heureux que malheureux. Pourtant, peu importe les blessures, la plupart d'entre nous cherchons ce sentiment qui nous rend uniques aux yeux d'une personne. D'ailleurs, une grande partie de sa richesse est là, ce drama parle à tout le monde, peu importe son orientation. Go Yeong est gay, ok. Je suis une hétéro, ok. Mais ce qu'il ressent, ce qu'il traverse, ce sont des expériences que j'ai également connues, parce qu'on peut tous s'identifier à ce sentiment.
Mais comment chercher ce qu'on ignore ? Au départ, Go Yeong est sûr d'avoir déjà aimé, mais est-ce vraiment le cas ? Pour moi, son premier amour, son vrai premier amour, c'est Gyu Ho. Ces deux syllabes laissées sur la lanterne. Chaque relation de Go Yeong l'a fait évoluer et grandir. Cependant, celle avec Gyu Ho était vraie, vivante et chargée d'amour.
Pour finir, j'ai souvent mentionné que le jour où nous aurons un KBL avec des épisodes d'au moins 40 minutes, alors ce sera comme un matin de Noël à chacun d'eux. Ce fut le cas.
En bref, Love in the Big City est sans aucun doute l'un des meilleurs dramas de cette année grâce à sa douceur, sa puissance et son réalisme avec un personnage central attachant et parfaitement interprété (tout comme l'ensemble de la distribution).
Cet avis était-il utile?
Cinderella and the Four Knights
0 personnes ont trouvé cette critique utile
Cette critique peut contenir des spoilers
Et pourtant ça avait bien commencé...
Un très bon départ avec , pour une fois une actrice qui tenait le 1er rôle avec talent...et puis le script a déraillé:1. des quatre "chevaliers", Cendrillon a fini avec le pire : haineux et qui l'a courtisée uniquement pour se venger de son cousin
2. le grand-père PDG s'est révélé être un tyran égoïste méprisant et ingrat
3. Cendrillon sacrifie son histoire d'amour pour un père, un marâtre et une demi-sœur qui l'ont toujours maltraitée
Et, pour finir, en trois coups de cuillère à pot, youpla, boom! Tout le monde se réconcilie et pique-nique sur l'herbe, tout est oublié, et le grand-père va même se réconcilier avec sa cinquième épouse qui a pourtant tenté de spolier ses petits-fils de leur héritage. Bref, encore une série écrite par des scénaristes atteints du syndrome de Stockholm...
Cet avis était-il utile?