Hanataba Mitaina Koi o Shita
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Fleurs séchées
Quand on se plonge dans un film romantique avec en tête d'affiche Suda Masaki et Arimura Kasumi, on sait où on met les pieds. On recherche un happy end après des" fuis-moi, je te suis" sur une durée de deux heures. Mais les deux amoureux, représentant le couple parfait de la génération Z font tout à l'envers et ils vont vous apprendre ce qu'est une histoire d'amour d'aujourd'hui…, au cas où vous n'auriez pas compris la chanson.Ce mec (et cette fille) est too much
Comme la majorité des spectateurs, c'est pour ce couple d'acteurs à qui on voudrait tous ressembler qu'on s'intéresse à la milliardième histoire d'amour filmée. Et si comme moi, les films TV américains diffusées l'après-midi, vous glacent le sang par leur médiocrité et leur mièvrerie, vous serez dans un premier temps déçu par les premières minutes de cette rencontre bien trop téléfilm de Noël. Car, mon Dieu, que c'est Too Much. Dans les points communs de ces deux étudiants, dans leur côté "seules à se comprendre" et leur petit air supérieur face à ceux qui ne comprennent rien à l'art. Les mêmes films, les mêmes livres, la même musique…, les mêmes chaussures. Tout dans ce couple transpire le faux, tellement ils ont de points de commun. À tel point, justement, que je me suis demandé si l'un deux n'était pas psychopathe et n'avait pas fait de recherche sur l'autre avant de se rencontrer. Encore, ... dans le genre chilhood lovestory, on observe discrètement un peu l'autre un petit moment, ce qui aurait pu donner un côté plus réaliste. Mais on comprend assez vite que c'est le parti pris de la production, d'exagérer la symbiose entre les deux, afin de toucher le plus profondément possible à l'âme humaine.
Les histoires d'amour finissent mal, en général
Ce sont en effet des questionnements sur l'amour parfait, passionnel, construit sur la durée, le bonheur en général et l'usure du temps qui sont au cœur de l'intrigue. Car intrigue il y a ! Puisque dès les cinq premières minutes, on a compris que le couple est maintenant séparé et que le film va en retracer l'historique. L'image du bouquet, que l'on retrouve souvent dans la littérature, le cinéma ou la chanson, est évidemment hautement symbolique. Pour ne citer que Dryflower de Yuri et sa minisérie dérivée, ces belles fleurs représentant la jeunesse, s'accordant parfaitement, mais vouées à flétrir une fois déraciné et associé dans ce vase qu'est l'appartement commun. C'est horrible, évidement, de résumer l'amour ainsi, mais le film retrace parfaitement les étapes de la vie de couple. De la découverte de l'autre, dans un contexte étudiant, plein de rêve sur l'avenir et puis le retour à la réalité d'une vie de couple, pour ne pas dire de famille, ordinaire. Un début de vie professionnel plan plan, mais nécessaire pour simplement manger et qui change cette perspective et les comportements de chacun.
La passion ou la raison
Rien de nouveau donc dans ses histoires, mais l'interprétation est assurément magistrale, avec des changements de personnalité glaçants après les avoir trouvés tous tellement mignons. Des questionnements sur des faits de société qui touchent tout l'occident sont habillement distillés. La condition féminine, la famille, l'indépendance,... j'en passe et des meilleurs.
Une dernière partie vraiment touchante débouchant sur une fin qui vous fera tellement vous liquéfiez que soit vous abandonnerez l'amour pour toujours, soit vous n'arrêtera pas de le chercher. Chacun pourra voir une partie de sa vie défiler, à 20 ans, 30 ans ou 70 ans. C'est la force de ce film qui commence par une exagération des sentiments, comme peut l'être son premier béguin, pour terminer avec une subtilité et une sensibilité que peut partager un très très vieux couple. Et comme le chante si bien Suda Masaki dans sa chanson Niji sorti à la même époque, époque aussi où il s'est marié (ohlala, c'est trop mignon) : "Je serai à tes côtés pour toujours, je serai à tes côtés pour toujours. Je ferai de mon mieux pour ne jamais te quitter,... pour toujours."
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Ginga Tetsudo no Chichi
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Un peu plus près des étoiles
Jeune fan occidental de mangas, tu as toujours voulu briller en société en racontant la vie de Miyazawa Kenji ? Voilà une biographie en live action pour le moins éloigné d'un shōnen manga (mais pas tant que ça, finalement). Il pourrait te permettre de passer pour un esthète, mais attention, longues scènes de paysages contemplatifs et patriarcat de l'ère Meiji, tu devras affronter. Et cela durant deux heures d'un film destiné aux (vieux) fans d'un Japon fantasmé.Papa, où t'es ?
Après cette introduction digne d'un conte pour enfant, il est temps de redevenir adulte. Avec ses doutes, ses tiraillements et ses responsabilités familiales. C'est un peu l'histoire de ce film qui prend acte à une période charnière de l'histoire du Japon et du changement de mentalité qui en découle. Miyazawa Kenji est un pur produit de l'ère Meiji. Période du début du siècle dernier, caractérisé par son ouverture sur l'occident, après des siècles d'ostracisme. L'écrivain pour enfant le plus célèbre du Japon est dépeint, durant son adolescence, comme un jeune rebelle qui se cherche. Changeant d'études comme de chemises, mais cherchant toujours l'approbation de son père. Car c'est lui le personnage principal de l'histoire. Plus qu'une biographie, on assiste, dans cette adaptation de cette touchante Nouvelle, au déversement d'amour romancé qu'à un père pour son fils.
Toucher les étoiles
Ginga Tetsudo no Chichi est un film brillant sur les liens père-fils, mais aussi sur la paternité artistique. Suda Masaki incarne un Miyazawa Kenji bluffant, alors que Yakusho Koji endosse le rôle du père idéal, mais pas idéalisé. La filiation est forte entre le prix d'interprétation masculine de Cannes 2023 et celui qui le décrochera bien un jour, à force de choisir ses rôles avec autant de bon goût. Mais espérons-le, avant d'atteindre l'âge de son mentor. Rempli de poésie, comme les nouvelles de Miyazawa Kenj, cette adaptation arrive à transmettre les valeurs simples et la beauté de l'époque. Mais elle arrive aussi à nous faire comprendre les aspirations de la jeunesse d'il y a déjà plus d'un siècle. Le père ne pense qu'à la réussite de ses enfants, profitant de son statut de notable, alors que la pauvreté, les catastrophes naturelles et les maladies gangrènent la région. Le fils, épaulé par sa petite sœur qu'il adore, n'aspire, qu'à changer cet état de fait. Agronome pour nourrir le peuple, écrivain ou religieux pour nourrir les esprits, il va longtemps hésiter et on se passionne à découvrir les raisons de ses choix à travers le regard et les sentiments de son père.
L'insoutenable fragilité de l'être
Le film touchera à beaucoup de moments en plein cœur. Très intense au vu de la période et des évènements qui frappent cette famille idéale de l'époque. Avec des averses de larmes qui brouilleront vos yeux, tout juste émerveillés par des séquences ayant la beauté et le calme de jardin japonais. Le format cinémascope n'est jamais aussi proche de l'art pictural qu'avec un jardin filmé à travers l'intérieur d'une maison traditionnel. Le film est donc parsemé de tableaux aux proportions proches du nombre d'or, calmes et contemplatifs. Les moments de tension ou de détresse n'en sont alors que plus forts. Mention spéciale, donc, à cette mise en scène qui fait honneur au raffinement japonais.
Un air de famille avec un certain pays
Pour ceux qui connaissent Goshu le violoniste ou le Train de nuit dans la Voie lactée, vous serez une fois de plus ravis des clins d'œil présent dans le film. Les œuvres japonaises en regorgent et bien sûr que l'on guette chaque minute pour les apercevoir dans ce film hommage. Mais, même sans connaître les œuvres, vous apprécierez l'histoire. Pour ce Japon que certains voudraient préserver dans le formole et qui semble déjà tourner une page de son histoire. Avec son ouverture sur l'occident, l'émancipation des jeunes, la condition féminine, dont le traitement bénéficie d'un silence assourdissant par la mise en retrait des personnages féminins. Sans parler de la petitesse de l'homme face à la nature déréglée et ce besoin irrépressible de vouloir la contrôler, plutôt que la respecter. Vous l'avez compris, ce film est résolument moderne et résonne avec notre époque. Il dépasse les frontières et le temps et vous laisse à réfléchir sur le sens de la vie. Comme les œuvres de Miyazawa Kenji.
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Chilly Cohabitation: Movie
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Malheureusement, «My Chilling Roommate» n’a pas réussi à me séduire, loin de là. Entre un manque de détails, la performance des acteurs et des actrices qui n’était pas à la hauteur, et une fin que je n’ai vraiment pas aimée, en plus de trouvé trop précipitée, ce film/drama m’a vraiment déçu. Bien qu’au moins, même si ce n’était pas voulu, les scènes de combats m’ont bien fait rire… Dommage, parce que l’histoire semblait vouloir être intéressante et aurait pu avoir le potentiel de l’être…
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https://lamagiedeshistoires.wordpress.com/2024/06/18/juin-2024-en-rafale-dramas-films/
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Comme je disais, j’ai surtout regardé ce film pour les acteurs, j’avoue que j’étais curieuse également, vu le résumé. Malheureusement, j’ai été un peu déçue, loin de vraiment parler de la vie de célibataire, le livre lui-même fini par avoir un peu une autre tournure. Mais j’ai tout de même aimé comment le personnage masculin principal fini par s’ouvrir au monde un peu, au fil du film, et encore plus, comment il est démontré que deux personnes peuvent avoir un souvenir bien différent du même événement. Est-ce assez pour que je pense le revoir ? Non, mais ça se regarde tout de même bien, même si beaucoup de choses manque à ce film…
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Le plus beau jour de leurs vies
Voilà des années , que le scénariste, comédien, humoriste, Bakarythm créé des univers déjantés, plein de poésie, d'humour décalé et de regards critiques sur la société japonaise. À bientôt 50 ans, il était temps qu'il s'attaque à un des piliers de celle-ci, le mariage. Et plus particulièrement, la cérémonie pompeuse que chaque couple s'impose pour "les autres". En regardant Wedding High, vous comprendrez à quel point la sienne, avec la aussi déjantée que lui, membre des Denpagumi.inc Yumemi Nemu l'a traumatisé. Alors êtes vous près à vous plonger dans l'enfer du plus beau jour de sa vie.Le sens du Rythm
Comme à chaque fois, Bakarythm s'est s'entourer de la crème des acteurs. La présence de son amie Shinohara Ryoko, avec qui il partage le premier rôle dans Yips actuellement sur les écrans, nous fait la promesse d'un film sans temps mort. Pourtant celle-ci est très en retrait dans la première partie du film, quitte à décevoir ses fans. La vérité est que le scénariste a découpé celui-ci, en épisode relatant l'histoire de chaque personnage sous forme de flashback à quelques minutes du début de la cérémonie. Un choix audacieux de ne pas mettre un acteur an avant, souvent pompeux, mais qui arrive à se moquer de ces flashbacks souvent trop utilisés dans le genre comédie romantique. Certains romantiques seront sans doute déçus, happés durant les premières minutes par l'histoire d'amour simple, mais touchante du joli couple que forme Nakamura Tomoya et Sekimizu Nagisa. Ne touchant pas trop à la réalisation, mais ayant clairement une vision du rythme (c'était facile) le scénariste impose ce découpage et cette mise en scène qui déroute. On lui reproche fréquemment de transformer l'histoire en forme de suite de sketch, mais ici, c'est pleinement justifié.
Mais, mais c'est moi !
Chaque personnage, et ils sont nombreux, vivra cette cérémonie à sa manière, en s'interrogeant sur sa propre vie et ce qu'il va laisser comme impression aux autres. D'ailleurs, Nakamura Tomoya le dit au début du film. Personne ne laisse d'empreinte aux mariages des autres. On est parfois invité par ce qu'il le faut et on n'a pas souvent envie de revoir de veilles connaissances. Briller ce jour-là par sa présence, que l'on parle de soi encore plusieurs années après, c'est le but même de chaque invité à ce mariage. Et évidement rien ne se passera comme il faut. Même si vous n'appréciez pas en général l'humour ou les séries de Bakarythm, n'hésitez pas à vous plonger dans ce mariage. Il a su mettre de côté l'humour noir et un côté régulièrement Otak, pour sonder les pensées de chacun. La future mariée qui se passionne pour l'accord des couleurs des serviettes avec la nappe. Le mari, qui donne son avis et qui en off, avoue qu'il n'y comprend rien et, comme tous les hommes, qu'il n'en a rien à faire. Chacun se reconnaitra, ou reconnaitra son bienaimé. Les pensées ironiques, désenchantées ou sarcastiques de chacun accompagnent, comme à l'accoutumé avec le maître, les personnages. Tous minables, mais tous flamboyants dans la Loose. Si vous cherchez une comédie romantique, vous en aurez bien plus que dans ses autres productions, mais c'est bien l'humour potache ou sarcastique qui font le sel de ce film. Il ne plaira donc pas à tout le monde. Votre femme vous regardera de travers quand vous éclaterez de rire, entendant les pensées du futur mari. Vous soupçonnant de penser la même chose. Mais elle avouera que même si quelques différences subsistent avec le mariage à la japonaise, les problèmes et les joies sont bien les mêmes.
Ça part en couille, non mais littéralement...
Intérogé sur la société, c'est bien, mais clairement, on touche au génie quant à l'écriture scénaristique et au jeu de chacun, et dans le but principal de nous faire rire. On retrouvera tous les styles d'humour qui s'enchaine sans temps mort. De Very bad trip au Rakugo, sans parler de l'humour des 30 dernières minutes (alors que l'on pensait que tout était fini) et qui redonne une définition définitive au mot "lourd". Donnez sa chance jusqu'au bout à ce film, il vaut tous les Tonikakus
Bakarythm est papa depuis un an, je me demande quelle sera sa prochaine tranche de vie si mignonne et portée au nu par le conformisme. Il va salir la paternité (et la maternitée) comme personne et je m'en régale déjà. Le gouvernement qui tente désespérément de relancer la natalité, un peu moins. Va-t-il seulement le laisser faire. Un début de scénario, peut-être.
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La suprématie des dividendes, x 4 en 2033
Voilà quelques années que je ne regarde plus d'animes de manière régulière. Je suis donc devenu "Normal". Ne m'intéressant plus aux "dessins animés" infantiles, initiatiques ou fan service dont le nombre et la popularité ont en parallèle explosé ces 10 dernières années. Est-ce la lassitude de revoir 100 fois la quête d'un ados dans un isékaï, se faisant des amies de ses anciens rivaux, ou tout simplement mon gain en maturité (LOL, je regarde des dramas), comme semble le suggérer Anime Supremacy ? Qui sait ? C'est donc avec un peu d'espoir et beaucoup de crainte que j'ai abordé le visionnage du film. Imaginant 2 h 00 de clichés sur les métiers de l'animation, mais espérant surtout des délires scénaristiques bien potaches, de la passion, à grand coup d'effets spéciaux, de clins d'œil, de souvenir de tous ces animes qui ont jalonné ma longue vie, tout en me redonnant l'envie de m'y replonger. Un peu comme le chef-d'œuvre du genre qu'a été le drama (et donc le manga dont il est adapté) Aoi Honoo ! Alors ce film adapté d'une novel (ça commence mal vu le thème) sera-t-il une nouvelle fois rallumer la flamme en moi, ou est-il un autre pétard mouillé, à la Natsusora.T'as rien compris, c'est une critique du système !
Diront les bien-pensants. Mais malheureusement, vous n'attendrez pas longtemps à comprendre que cet Anime Supremacy manque terriblement de fantaisie. Ce qui explique certainement une distribution à l'étranger homéopathique pour une histoire relatant le média le plus populaire au monde dixit Forbs et Capital. Et c'est bien là le problème. Ce film est une ode à l'animation japonaise, vu par une industrie du spectacle qui ne fera que très peu transmettre la passion. Les récentes annonces, Cool Japan, du ministre de l'Économie, prévoyant de multiplier par 4 le rendement mondial de l'animation japonaise d'ici à 5 ans, n'ont rien pour rassurer les amateurs de Tokyo Animation et du Studio Ghibli. D'ailleurs Hayao Miyazaki donne régulièrement le ton. Fustigeant la piètre qualité de l'animation actuelle. Tout, dans ce film, fait l'éloge de l'anti-Ghibli. Les courbes de statistique épisode après épisode obligeant à revoir le scénario, les personnages et jusqu' la fin de la série pour coller au standard marketing.
Les Animes pour les Nuls
Alors bien sûr, notre héroïne-réalisatrice se bat pour que le côté artistique prenne le pas sur le merchandising. Mais qu'est-ce que c'est maladroit. On pourrait déjà lui expliquer durant la production que c'est grâce à cet argent gagné que l'on peut continuer à transmettre l'art au spectateur trop paresseux pour dénicher lui-même les pépites sans promotion. Même si Miyazaki, le dernier dinosaure, dira qu'il doit qu'à se sortir les doigts du cul, ce spectateur. Pas comme ça, mais l'idée est là. Les flashbacks, la soumission à son responsable marketing, son statut de femme, jeune, qui ne vient pas du milieu et son abnégation pour réussir, abandonnant jusqu'à son seul plaisir quotidien, un éclair au chocolat, tout ça pour réussir dans le métier. Ces montagnes de clichés shojo/shonen s'enchainant comme si on était encore en 1980. Alors que le film relate bien l'animation de 2022. Et en même temps, la réalisatrice débutante apprend le métier, comme si elle n'avait fait ni école de marketing, ni école d'art. Une ingénue de 30 ans, de surcroit tyran pour ses collègues sous ses ordres.
Mon nombril et rien d'autre
Comme on pouvait si attendre, la mise en abyme est là. Voulant produire un anime, elle devient elle-même l'héroïne d'une quête initiatique fasse à un rival surdoué, beau et médiatique qui deviendra son mentor. J'ai encore du mal à comprendre à qui ce film est destiné. Au grand publique, dit les normaux, qui pourrait éventuellement découvrir le monde de la création. Aux enfants alors ? Le doublage, la colorimétrie…, Il vaut mieux se retourner vers les deux dramas cités en introduction alors. Ce n'est pas destiné non plus au otaks? Certes, y a du Seiyu/Idol, et du studio IG pour les vrais-faux animes présentés. Mais qu'est-ce que c'est classique. Montrer qu'il faut produire des copier-coller de ce que le public a déjà apprécié pour vendre, bof. Alors, ... les acteurs sont sympas. Emoto Tasuku et Nakamura Tomoya sont ténébreux ou mignons, jouent bien et sont par de trop rares moments drôles dans le film. Yoshioka Riho me déçoit, un peu, car son côté gaffeuse qui aurait pu rendre vraiment le film délirant n'a pas le pouvoir comique attendu. Et enfin, Ono Karin qui a le rôle le plus attachant à mon sens, n'est pas assez présente à l'écran. J'aurais tellement voulu que l'anime, pardon, le film soit basé sur son personnage et la relation avec Kudo Asuka. Cela aurait pu faire une excellente comédie romantique dans le monde du manga.
La bataille finale
Ici, vous risquez de profondément vous ennuyer. Honnêtement, il y a tromperie sur la marchandise avec ce titre, très accrocheur. Pas de folie scénaristique, comique ou de mise en scène. J'aurais réellement voulu que l'héroïne parle à ses créations, par exemple, même en rêve. Du Marie Poppins, plutôt que ses incrustations de commentaires SNS, déjà vu mille fois ailleurs. Comme un mauvais shōnen ou magical girl, tous les rivaux deviennent amis ou mentors et chacun se surpassent pour le bien de l'entreprise. Dommage. Il y avait de quoi faire un délire sous forme de comédie musicale ou autre. Ici, nous avons simplement un film marketé pour le grand public qui donne l'illusion d'être tolérant avec les Otakus. Une bonne conscience rachetée avec 50% de condescendance en plus en cadeau.
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Our Dating Sim (Movie)
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Simple et agréable.
J'ai eu un peu de mal avec le début en me disant, mais pourquoi sont-ils aussi idiot.Et très vite ça prend son sens et j'ai réussi à rentrer dedans, à m'attacher aux personnages...
Alors rien d'incroyable ici, on est dans une histoire classique mais très douce et qu'on prend plaisir à suivre. Et malgré le peu de temps à disposition, on peut voir l'évolution des personnages et comment chacun influence l'autre.
J'ai passé un bon petit moment.
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I Give My First Love to You
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Ce film est absolument magnifique. Émouvant, vrai, touchant, il ne manque jamais de me faire monter les larmes aux yeux. Autant par son histoire, que par le talent des acteurs, il m’est tout simplement impossible de rester de marbre, et je sais que je suis bien loin d’être la seule ! Je sais que la version drama est sortie depuis, mais ce film est si magnifique, que je n’ose imaginer voir une autre version. Je le recommande vivement, mais soyez assuré de ne pas oublier les mouchoirs !
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https://lamagiedeshistoires.wordpress.com/2024/05/27/mai-2024-en-rafale-dramas-films/
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Du travail d'orfièvre.... de l'or
On l'aura attendu ce Golden Kamuy(i?), version live action, depuis la parution du premier chapitre, en 2014. Malheureusement pour les fans de la série, ce film mainte fois annoncé sort dans un contexte propice aux comparaisons hors sujet, par des millions d'autoproclamés spécialistes de l'adaptation live de manga. Il faut dire que, depuis un an et le succès de One Piece on assiste à une mise en avant sur les réseaux des live actions, pourtant méprisés durant des décennies par l'occident. Ni meilleurs, ni plus nombreux qu'avant, ils profitent juste de la caisse de résonance de Netflix X Disney +, couplé aux influenceurs en couche culotte qui répètent à tue-tête au chef-d'œuvre. Forcément trop jeunes pour connaître si ce n'est que ceux sortis il y a 2 ans. Mais après le succès de City Hunter, ces charognes sans talent guettent la fausse note pour pouvoir crier à nouveau au massacre de leur shōnen adoré.Mais avec Golden Kamuy, ils vont se casser les crocs, car bien des mois avant tout ce buzz, le fan, le vrai, savait qu'il aurait droit à un chef-d'œuvre d'adaptation, pour ce chef-d'œuvre du seinen d'aventure.
Bien évidemment, étant moins connu dans le monde occidental qu'un One Piece, cette chasse au trésor sur les terres glacées d'Hokkaido en est par bien des côtés bien plus adulte et, par conséquent, moins aseptisée. Les réseaux de toute sorte s'emparent alors de son côté seinen pour mettre en exergue les scènes violentes, pourtant pas si nombreuses pour une durée de 2h. On lira, par exemple, film interdit au moins de 16 ans dans le top 3 Netflix et d'autres conneries à "cliques". En réalité, le réalisme du film dérange. Encore plus quand un manga et un animé en a été l'inspiration. L'horreur de la guerre de tranchée (Russo-japonaise de l'ère Meiji) la brutalité de la chasse pour la survie du peuple Ainou, dans un grand nord hostile, choquent l'occidental habitué au lissage à la Disney, depuis Bambie.
Et là, on a notre première bonne nouvelle. On sent très peu la volonté de Netflix de lisser la série pour le marché internationale. Manque de temps surement, il faut battre le fer de la hype des live action tant qu'il est chaud. On est plongé dès les premières minutes dans le Japon du début du 20ᵉ siècle et on n'en sortira quasiment pas. Très peu d'anachronisme, pour un film à la fidélité exemplaire par rapport au manga et à l'histoire. Elle en est même flippante, car 10 ans bientôt après l'avoir découvert, chaque situation, décors, costume, dialogue et attitude des personnages me rappelle ce manga. Au point où je me suis dit pour la première fois depuis ma tendre enfance, à quoi bon adapter les mangas (seinen) encore en animes ? Le film est en tout point à la hauteur et je dirais même qu'il dépasse l'adaptation entamée en 2018., que j'ai abandonné depuis la 2ᵉ saison.
Alors bien sûr, c'est mon admiration pour les acteurs qui me fait dire cela et 99% des spectateurs du film ne feront pas attention à quel point ils ont réussis à incarner les personnages originaux. Que ce soit Yamazaki Kento en Sugimoto Saichi, sur lequel je n'aurais pas parié une pièce d'or ou Yamada Anna en Asirpa, en quelle, je croyais à peine plus. J'ai ressenti, pour la première fois, prendre réellement vie des personnages de fiction. Alors oui, je n'ai surement pas assez vu d'adaptations en live action de ma vie. Mais le jeu est si parfait, que pour moi ces personnages de papier sont devenus bien réels. On pourra regretter de-ci de-là une cicatrice maladroitement maquillée, mais tout dans la mise en scène, les décors, les costumes et les effets spéciaux participe à la vérité du propos. Des décors splendides, souvent tournés en extérieur ou des reconstitutions de village, Aïnou ou ces villes de pionniers. Mais quelle débauche de moyens et ...d'amour de la part de la production, dans la volonté de transmettre l'histoire et la beauté de son pays. Ce film transpire l'amour des traditions, de la nature, l'exacerbation des sentiments et des valeurs humaines, dans un monde baigné par une violence autant sauvage qu'humaine.
La matière première était évidemment d'une qualité sans pareil. Satoru Noda, l'auteur, a travaillé d'arrache-pied à faire connaître l'histoire du peuple Aïnous. Le réalisateur et toute l'équipe de production ont souhaité garder, malgré l'étiquette film à grand spectacle, ce côté pédagogique, mais surtout pas "donneur de leçons". Des voix off ou quelques annotations, ne coupent en rien un rythme infernal qui ne vous feront pas remarquer les deux heures passées. Au contraire, vous êtes impatient de connaitre la suite, même si pour les néophytes, la toute dernière seconde va vous gâcher un peu le suspense. Mais il me semble que les Netflixvores ne regardent jamais les postes génériques, persuadé que les 2 min restantes ne sont que la longue liste des doubleurs.
Bien sûr, sans avoir la durée et l'aura d'un One Piece, l'histoire de cette énième chasse aux trésors, même en live, ne révolutionne pas le genre. Mais la galerie de personnages, même secondaires, est au niveau du mètre étalon. Qui d'autre que Yamoto Yuma aurait pu interpréter le roi de l'évasion, par exemple. J'ai l'impression de le voir partout en ce moment. Comme on le pensait déjà beaucoup, à sa sortie, Golden Kamui aurait dû être un succès international en Manga ou animé. Mais phagocyté par son illustre aïeul et des tonnes de clones shonen initiatiques isekai, il a eu du mal à trouver d'écho à l'international et même dans son propre pays, toujours mal à l'aise avec son histoire récente. J'ose espérer qu'aux US (grand décideur du bon gout pour le reste de l'occident), il trouvera enfin écho avec la propre histoire du pays des pionniers, dont les similitudes sont troublantes. Encore une fois, je reste persuadé que toutes les qualités sont là pour en faire une grande série en live. L'humour est intact et c'est aussi sa grande force. Asirpa vous fera fondre ( de rire, de larmes) et l'histoire de Sugimoto vous prendra aux tripes. La violence et l'action peuvent être un peu trop présentes et vous feront détourner le regard quelques secondes. En fait, c'est simple, quand vous voyez un ours, fuyez ! tout du moins du regard. Un grand moment d'aventure et d'émotion, dont certains ne retiendront que ses passages. Et on se demande encore qui sont les sauvages.
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Vivement Lundi, qu'on retrouve ses amis...
Et voilà que ça recommence. Comme chaque retour de projection, je me mets devant l'ordi et me redemande inlassablement comment commencer de manière originale ma Review. Sans aucun doute, je suis coincé dans une boucle temporelle. Rien de nouveau là-dedans, me direz-vous. C'est même devenu un genre à part entière depuis "Un jour sans fin". Je m'apprêtais donc à m'ennuyer fortement jusqu'au, forcément, happy end. Surtout après les 30 premières minutes plutôt moribondes de cette répétition sans fin du pire jour de la semaine.Mais, comme si le réalisateur Takebayashi Ryo avait voulu nous faire subir cette pression si caractéristique des offices japonais, on ressent clairement le malaise dans ces premières minutes où tous les clichés du travail de bureau sont répétés. Les dead lines intenables qui obligent à dormir sur place et empêchent toute vie privée. Le chef de section qui lit tranquillement son Jump et rentre le soir, alors que les autres cultivent les heures sup comme JUL les albums. C'est-à-dire, qu'elles sont ultra-nombreuses, mais le travail n'arrête pas de baisser en qualité. Le problème, c'est que vendu comme une comédie, je m'attendais à plus de délire et de profit de la situation de la part de tous les initiés à cette time loop.
Mais cette répétition, jusqu'à l'écœurement des pires moments de la vie au Japon, trouve une porte de sortie inattendue. Et le film prend alors une dimension salvatrice qui donne réellement à réfléchir sur le sens du travail, de l'amitié et même de la vie. Avec des acteurs parfaits dans leur rôle malgré une notoriété qui reste encore à gagner pour beaucoup. Ils sont surtout chapeautés par un Makita Sports, éternel M. tout le monde des productions japonaises, benêt et poltron, qui devient indispensable à cette production. Jaques Villeret n'est jamais loin. Et tout comme dans un "Dinée de cons", on se prend de sympathie pour des gents simples qui tranchent fortement avec la futilité et l'arrogance du monde moderne.
La production ne semble pas avoir eu beaucoup de moyens. Puisqu'à beaucoup de moments, essentiellement au début, on se demande si nous ne sommes pas face à un court métrage. Et cela dès le générique qui annonce la couleur cheap et arti. Unité de lieu, de temps (c'est le cas de le dire) et évidement d'acteurs. Mais petit à petit, le bon jeu et un montage osé vous fait changer d'opinion et montre la qualité artistique de l'œuvre. Mais c'est surtout la qualité émotionnelle qui me fait recommander cette leçon de vie, qui évidement n'a aucun sens commun, mais qui vous fera réfléchir longtemps sur le sens de celle-ci et vous redonnera le goût des choses .
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Tout simplement ordinaire
C'est un film avec une histoire simple sur une femme qui se transforme volontairement en esprit pour se venger. Je veux dire qu'elle a dû subir beaucoup de torture avant de se transformer en esprit, puis elle se transforme en un esprit et des séquences troublantes se produisent.Tout cela semblait fort et il n'y avait aucune créativité dans la narration et en plus le titre est tout simplement trop dégoûtant. Je veux dire, ils auraient pu choisir autre chose... cela semble trop irrespectueux envers les victimes de viol mais c'est un film d'horreur... à quoi peut-on s'attendre ?
Je ne recommanderais pas cela.
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Encore une Review ! Parce qu'il le vaut bien
Je ne m'étalerai pas sur ce City Hunter version 2024, car à l'heure où j'écris ces lignes , cela fait déjà une semaine qu'il est disponible sur Netflix et qu'il a certainement dû être encensé par toutes les critiques. N'étant pas vraiment un fan, malgré mon biberonnage au Club Dorothée et faisant partie des rares n'ayant pas vu l'adaptation française, mon avis n'aura donc aucun intérêt. Mais voilà pourquoi il est indispensable. En tout cas, j'y crois autant que Saeba Ryo, aka Nicky Larson croit en son charme.Soyons d'entrée de jeu honnête. Cette énième adaptation m'a mis très mal à l'aise dès le début du visionnage. Non pas pour la prestation scénique de Suzuki Ryohei qui habite quasiment le rôle. Et cela même si son amour pour la banane le pousse à toutes les excentricités. Mais pour le message, en filigrane, que cette œuvre véhicule. Le masculinisme, c'est cool, et encore plus à Shinjuku/Kabukicho. "Viendez touristes sexuelles occidentaux, y aura des pastèques et des melons à gogo." OSS117, ne me faisait pas rire il y a 20 ans et les doubleurs français encore moins, il y a 40 pour le Nicki Larson version Club Do. Le graveleux dans la langue de Molière passe toujours aussi mal auprès de mes chastes oreilles. Je ne peux que vous conseiller de regarder sans sous-titre, ni doublage français pour supporter cette adaptation. Reprendre les noms francisés des années 80, de surcroit dans les sous-titres, a même des relents colonialismes, selon moi. Mais après les tonnes de misogynie et de vulgarité que vous allez vous farcir, c'est presque un bouffé d'air frais, d'avoir un peu de racisme. 9a change, dans le touchage de fond.
Alors, j'entends déjà la ligue contre le wokisme m'asséner des : "Vous n'avez rien compris, c'est la philosophie de Nicky Larson. C'est du second degré, au contraire, c'est volontairement très outrageux, pour dénoncer tout son côté gros porc. C'est l'époque qui veut ça." Alors déjà, il aurait été judicieux de le placer dans son époque, plutôt que dans un Tokyo actuel, racoleur et supermarché pour occidentaux pris de la Yellow Fever. Clairement, ce n'est pas comme cela que vous allez combattre le surtourisme. Le paroxysme étant atteint avec une vision du Cosplay que la communauté s'acharne à combattre depuis le succès des conventions dans le monde et qui semble être un combat perdu d'avance avec ce film. Ensuite, je veux bien de la dérision, mais alors à chaque moment du film, SVP, même les plus sombres. Comme l'a su faire dans son temps Belmondo dans le Magnifique. Il faut que le message passe à chaque seconde. OK, il est comme ça, mais ce n'est pas bien. Le manga avait au moins le trait SD dans certaines situations. Ici, on a l'impression que les femmes ne sont là pour servir Nicky puisqu'il le vaut bien. "Je t'ai sauvé, donc tu me dois une faveur. "Même Princess Peach dans le Mario de 1986 était plus indépendante que sa partenaire en devenir. Qui évidement ne l'intéresse pas du tout, avec sa coupe garçonne et sa tenue en jeans. Encore une fois, certains diront, c'est normal, c'est un Reeboot. Nicky est là pour l'initier. Et alors..., qui est à nouveau le dominant dans cette situation. Ce n'est que plus tard que Kaori deviendra la petite conscience de Ryo. Lui dictant à grand coup de maillet et de "gros porcs" la bonne conduite envers les femmes. Si je ne doute pas que des suites sont dans les tuyaux, vu le succès et la qualité de ce blockbuster, le mal est fait. Ce premier épisode est noir et sérieux dans sa façon d'aborder les choses, ce qui le rend un peu trop réaliste.
Alors..., la photographie est belle, les costumes et les effets de néons font honneur à l'œuvre originale et nous rappellent la plus belle période pour le Japon moderne. Celle de la City Pop et de la bulle économique. Les gags font rire, même s'ils sont toujours sous la ceinture. Certains sont plus subtils, il faudra savoir les dénicher (Lore, pour le make-up, etc...) Le scénario est au niveau des années 80, c'est-à-dire absent. Alors que les acteurs sont formidables, puisqu'on a quand même la trop rare et sous-exploitée ici, Kimura Fumido et le trop présent dans les séries Sugimoto Tetta en seconds rôles. Ando Masanobu est mauvais dans son jeu, mais pour une fois qu'il ne fait pas le gendre idéal et destiné à mourir, je ne lui en veux pas. La vraie révélation ici, c'est Morita Misato. Qui passe par toutes les émotions et qui révèlent un pouvoir comique sans égale. Tout le monde dira que Suzuki Ryohei est très drôle (et bien foutu) à poil, mais clairement, j'aimerais voir un spin off avec Makimura Kaori ... en premier rôle (vous avez eu peur). Combattant le crime et la perversion sans l'aide d'un patriarche des années Chome-Chome. C'est son personnage et son jeu qui m'a fait aimer ce film. Car finalement, c'est un bon film d'action et de comédie de situation si on enlève le combo macho/femme objet sexuel. Je n'ai pas cité la musique et les cascades, mais c'est du grand art. Une sortie ciné aurait été sans conteste un succès dans le monde.
Je conclurai tout de même sur cette pensée. Ce Nicky Larson, tout comme son homologue anime, n'est pas fait pour les enfants et encore moins pour les ados en formation. Le problème est que si maman passait devant la TV en 1988 et était outragée de ce qu'elle voyait et le faisait savoir à son fils, en 2024 il n'en est plus rien. Qui assénera le coup de maillet à ce pré-ado qui apprendra à traiter les femmes seul dans sa chambre scotché à Netflix. Je crains fort qu'il retienne les melons, les bananes, les grenades, bref une sacrée salade de fruits dans sa tête déjà remplie de semoule par Tik Tok. Mais la recette pour devenir un adulte responsable, il ne la trouvera pas dans ce film.
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Aku wa Sonzai Shinai
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Takumi Ingalls s'en va couper du bois
Convaincre un fan de drama, à la sauce Netflix, d'aller jusqu'au bout d'un film d'Hamaguchi Ryusuke c'est un peu comme vouloir faire comprendre à un citadin que "se ressourcer dans la nature" ce n'est pas passer un week end à Centerpark. La forêt, la vraie, se mérite. Et ce n'est pas en la traversant pour rejoindre le dôme piscine surchauffé, en 5 min, avec son vélo électrique que vous la comprendrez. Il faut bien 2h de votre temps, s'est dit le réalisateur. Même si l'histoire aurait pu être dépliée en moins de temps qu'une tente Queshua .Deux camps irréconciliables
Nul doute qu'Hamaguchi essuiera beaucoup de critiques pour son dernier film, pourtant récompensé à la Mostra de Venise. Opportuniste: Sur fond ultra écolo, si on est incapable d'y voir un éloge de l'homme et de la nature à la Rousseau. Soporifique: Bien plus que les 3h00 de Drive My Car et ses longs monologues kafkaïens, si on est incapable de ressentir la beauté symbiotique de l'image, de la musique et des propos. Évoquant tour à tour l'absence d'un être chère et la solitude de l'être humain, deux thèmes chers au réalisateur. Incompréhensible, si on est incapable de s'interroger sur un monde ni tout blanc, ni tout noir.
Trois films pour le prix d'un
Dans les premières minutes vous aurez l'impression de voir un documentaire animalier. Avec cette beauté figée où même les branches n'osent pas bouger devant la caméra du réalisateur. Puis vous serez happés par ces mouvements de caméra déroulant. Évoquant les défilements des vieux jeux vidéo, dans la même direction à vous en donner la nausée. Tout comme cette musique, faite de surcouches de nappes synthétiques, hypnotiques qui dans un premier temps vous envoûtera, mais là aussi, jusqu'à l'ivresse. Vous la trouverez envahissante couvrant le silence qui vous avait dans un premier temps gêné. C'est la nature qui vous enivre. On se prend à supplier l'arrêt de ces plans ou plus généralement de ces situations banales et interminables. Et cet arrêt vient soudain par la musique. D'un point de vu sonore tout est fait pour créer le malaise. Cette musique qui inspirée ce film. Ce silence, coupé par des coups de feux, très lointains pourtant. Mais pourquoi créer ce malaise dans ce paradis perdu ? Y a-t-il quelque chose à cacher dans cette petite communauté. Les citadins vont-ils tous être exterminés par un psychopathe limité intellectuellement, du fait de la consanguinité et caché par sa grand mère prêtresse du cannibalisme . D'autant plus que le film est parsemé d'indice dans ce sens et à qui sait les voir. Le titre du film, l'affiche, un simple jeu d'enfant où il tient le rôle d'un Akuma. Des 4x4 hyperpolluants et des tronçonneuses hyper bruyantes, nous font déjà comprendre que le diable se cache dans les détails.
Le malaise est clairement expliqué dans la deuxième partie qui ressemble alors à un documentaire d'Envoyé Spécial ultra orienté (pléonasme). Les faibles et gentilles villageois contre le gros consortium avide de subventions. D'évidence Hamaguchi a voulu forcer le trait pour nous donner un max d'empathie et faire détester ses deux personnages envoyés pour prendre la température. Arrive alors la 3e partie et les personnes qui ont su intégrer, apprécier et réfléchir durant les deux premières, apprécieront la suite comme personne et crieront, tout comme moi, au chef d'œuvre. Les autres auront déjà passé leur chemin restant dans le blanc ou le noir, sans pouvoir apprécier toutes les nuances de gris de cette partie. La fin vous hantera longtemps. Et chaque ballade en foret, que je vous souhaite nombreuses, vous remémorera la dernière scène. Bon je vous laisse, je vais m'entraîner à couper du bois, ça a l'air tellement cool.
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Ce film m’a surprise. J’avais deviné une bonne partie, un des rebondissements de l’histoire, mais je ne m’attendais absolument pas à la fin ! La partie ‘stalking’ a failli me faire abandonner, mais en continuant, j’ai découvert une romance toute mignonne, une histoire drôle, parlant d’amour et d’amitié. Mais je préviens, si vous voulez regarder ce film, préparez les mouchoirs !
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Avis Complet:
https://lamagiedeshistoires.wordpress.com/2024/04/21/avril-2024-en-rafale-dramas-films/
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Horrors of Malformed Men
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Abomination
Je sais que cela appartient à « l’ère pornographique » du Japon, mais ce n’est pas de la pornographie… c’est juste une simple humiliation.Laissez-moi parler de la scène d'ouverture du film où il y a des tonnes de femmes nues mentalement instables... ce qui n'a pas de sens parce que 2 ou 3 femmes ont enlevé leurs vêtements mais tant de femmes nues ? Pourquoi? C'est évidemment un film pornographique.. .donc je comprends, mais il y a une autre femme dans l'asile psychiatrique montrée nue sans raison. Quel genre d'asile psychiatrique est-ce où seules les femmes folles se déshabillent mais où les hommes, aussi fous soient-ils, restent entièrement habillés ??
Ok... bien, j'ai digéré ça d'une manière ou d'une autre, mais ensuite le film devient rapidement dérangé et nous atteignons cette île... et la représentation des femmes là-bas était nauséabonde... complètement nauséabonde... il n'y a aucune quantité d'humanité présente dans le méchant du film... C'était simplement un incel. Je voulais me divertir mais je suis progressivement devenu de plus en plus inquiet. Je respecte la liberté de faire de l'art mais ce film m'a vraiment donné envie d'aller manifester devant la maison du réalisateur. Je suis presque sûre que la maison de ce réalisateur a été fouillée. .on retrouverait plusieurs femmes torturées et battues.
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