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Avis Complet:
https://lamagiedeshistoires.wordpress.com/2024/01/30/en-rafale-dramas-films-janvier-2024/
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Un film d'action post-apo entraînant
Il n'est pas nécessaire d'avoir vu Concrete Utopia pour voir Badland Hunters. Le film se suffit à lui-même et tant mieux. Si on sent qu'il manque un bagage sur les personnages, cela n'enlève en rien le bon moment qu'on passe devant ce film.Les scènes d'action sont excellentes. J'aime les univers post-apo pour des tas de raisons. Mais lorsqu'on ajoute de bonnes scènes d'action, tout devient plus intéressant. Badland Hunters n'est pas avare et offre tout un spectacle. Les scènes sont à la fois visibles, explosives et rapides, mais aussi d'une fluidité impressionnante.
Qu'on le compare à Mad Max, en revanche, me fait un peu hausser un sourcil. Parce que je suis une grande fan de la franchise de George Miller, mais aussi parce qu'à mes yeux, le film n'a que son genre post-apo en commun. Donc, non. N'attendez pas un Mad Max coréen, ce serait trompeur.
Le casting est superbe. De Ma Dong Seok en tant que boxeur sans pitié. Lee Jun Young qui amène la pointe d'humour, mais se révèle plus profond qu'il n'y paraît. Ahn Ji Hye qui casse des gueules avec classe. Et bien sûr Lee Hee Jun en tant que médecin fou, mais où son personnage s'avère plus développé qu'il n'y paraît.
Quoiqu'il en soit, Badland Hunters est un film d'action post-apo simple et efficace avec des scènes de combat spectaculaires.
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Moins par Moins donne Plus
Son pas grondait au loin, mais de plus en plus fort. Son cri résonnait depuis les États-Unis, pays du Bikini, où il est en train de battre tous les records. Mais en France, pays de Mururoa, il n'avait droit qu'à deux jours d'exploitation avant de retourner au fond des océans. Aussi rapide donc que son apparition sur l'ile d'Odo dans les 5 premières minutes du film, Gozilla Minus One refait surface pour seulement 15 jours de plus dans nos cinémas. C'est toujours mieux que Shin Godzilla, qui comme souvent, a dû attendre d'être disponible sur les plateformes pour être vue légalement en France. C'était normalement le sort réservé par ce nouvel opus jusqu'à la pression grandissante d'une communauté tombé sur l'adorable charme de cette petite boule d'écaille. Mais ce buzz, qui ne cesse, de grandir est-il vraiment mérité ?On l'aura attendu depuis sa sortie en novembre 2023 au Japon. Les trailers et le cast ne laissaient aucun doute sur une sortie mondiale, une traduction rapide et un grand succès. Tout du moins pour moi. Mais cela n'allait pas de soi pour les producteurs distributeurs. Peut-être à cause de ce tout petit budget pour un film catastrophe. 15 millions de dollars, une paille face aux Américains. Et pourtant, soyons clairs et au risque de répéter la plupart des critiques sur ce film, il est bien meilleur que les Godzi-Kong que l'oncle Sam nous sert depuis 3 décennies, maintenant.
L'allégorie d'un peuple résiliant face à des catastrophes naturelles ou provoquées est permanente mais jamais forcée. Pas de super-héros ou de super-armée ici. Les citoyens se battent avec ce qu'ils ont. C’est-à-dire pas grand-chose, vu qu'on se retrouve dès la première minute en mode survie. Un niveau -1 de la civilisation qui va tout de suite donner un vrai sens et une valeur réelle à la vie. Il n'y a qu'une chose à perdre, mais c'est la plus précieuse.
Les acteurs figurent parmi les meilleurs de leurs générations respectives, malgré la sous-exploitation évidente de Sakura Endo et Yuki Yamada. Mais c'est le jeu, des productions chorales. Les effets spéciaux, à part un matelas gonflable qui vous fera sursauter de rire font aussi partie de ce qu'on peut voir de mieux d'un film catastrophe.
Le contexte post WW2 est reproduit à la perfection et les attaques politiques, plus ou moins subtiles d'un peuple écrasé entre deux grandes puissances font du bien contre la pensée du moment. L'histoire (ou l'Histoire) est bien amenée, la re-construction des familles après la guerre vous fera verser un sacré torrent de larmes. Vous serez ému, voir choquer et il faudra rester bien accroché au fauteuil, même sans Imax 4D. Comme je le dis souvent en parlant de ce film, il est tellement bon, qu'on pourrait se passer de Godzilla. Minami Hanabe par exemple, me fascine une fois de plus, par son jeu (et un peu son sourire) et s'en sort à merveille dans les scènes catastrophes.
Mais Godzilla est bien présent et il va vous le faire comprendre. On poursuit l'hommage entamé par Shin Godzilla, aux films des années 50, en reprenant tous les codes. Graphique, sonore, même si la musique est moins datée que dans son illustre prédécesseur, elle fait quand même son job rétro. Clairement ce film peut encore prendre une nouvelle dimension en noir et blanc. Et un deuxième visionnage dans cette colorimétrie est essentiel pour le fan.
Certains pourront être déçus, d'autres enchantés par la fin. Qu'importe, il faut comprendre ce film comme le cri étouffé d'une nation qui vit depuis des 100aines d'année à l'ombre de puissances antagonistes, et qui n'a d'autre choix que d'avancer ou mourir. Ce film est rempli de messages politiques, écologiques et philosophiques et j'ose espérer que c'est pour cela qu'il a tant de succès.
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Life Note
Une petite review pour un film très feel good et donc très nécessaire pour 2024, si vous ne l'avez pas encore vu en 2023. Avec les plateformes, il est devenu tellement plus simple et légal de voir les adaptations en live action de shojo. Et celui-ci est particulièrement réussi. Sakurada Hiyori colle toujours bien à ses personnages d'ados ou post-ados en difficulté de communication. Même si, ici, c'est l'amour qui la fait bafouer. Très juste et touchante dans son interprétation, nul doute que la cible de cette œuvre arrivera grandement à s’identifier. Takahashi Fumiya est lui-même touchant, même s'il commence à être un peu à côté de son âge supposé pour le rôle. Alors que Hiyori-chan paraîtra encore quelques années avoir 16 ans, lui, doit faire un effort supplémentaire dans son jeu pour en paraître 17 et il y parvient bien mieux que Sota Ryosuke qui en avait 24 durant le tournage du film. Mais étant assez bons acteurs tous les deux, avec un Takahashi Fumiya bien meilleur et sensible que dans Fermat Ryouri tout cela passe parfaitement. Sans dévoiler l'intrigue on vibre avec ces ados qui vivent leurs premiers émois, même si la relation avec Hiyori-chan et son senpai en classe de 2de peut un peu faire froid dans le dos par le jeu de psychopathe délivré ici. Tout est classique dans cette année très School Life. Les examens, les fiches d'orientation, la litre de déclaration et le journal intime toujours très utilisé par les ados japonais nous rappellent qu'on est dans un Shojo. Mais un très bon, à hautement recommander pour ceux qui veulent une histoire assez réaliste et bien réalisée. Pas de réels méchants et peu d'enjeux dramatiques ici, mais un film qui donne encore un peu plus envie de vivre comme un ados au japon à nos ados d'ici. Attention, le film comporte quand même quelques éléments de pression scolaire qui pourraient choquer nos élèves les plus sensibles au travail à fournir.Cet avis était-il utile?
La triste réalité pour certain-e-s
L'histoire est un coup de poing. Après c'est un court métrage à petit budget, il pèche par quelques maladresses mais les acteurs sont à la hauteur du propos. Ce n'est pas un BL c'est un film qui expose crûment une réalité bien triste. Le personnage de Bank est tout excusé du son attitude envers le personnage de Jack : ils sont tous les deux de jeunes lycéens. Leur histoire a commencé dans " My Friendship 2" qui a été tourné après celui-là, il est d'ailleurs plus accompli du point de vue narration et cinématographique. Lorsque l'on a vu les deux parties on se rend compte des errements de Bank et la non acceptation de ses propres désirs, et les difficultés de Jack à être ce qu'il est et sa grande souffrance. Si la fin peut paraître abrupte, elle me semble juste car que pourrait-on dire d'autre? Ce n'est pas des courts métrages à regarder dans un moment de tristesse car il faut s'accrocher pour ne pas être éprouvé. J'ai lu plusieurs critiques que j'ai trouvé assez injustes : oui il y a des manquements mais ces films sont produits pour exposer des faits, et montrer certains aspects de nos sociétés hétéronormées et leur violence envers les personnes LGBT.Cet avis était-il utile?
Les difficultés de communication
C'est un court métrage à petit budget alors je ne ferais aucune critique sur la production en elle-même.Cela nous raconte les difficultés de dire les sentiments, les maladresses d'expression ( Gentle qui se fâche à cause de l' "abandon" de Motor qui est allé à un rendez-vous amoureux.) et les tâtonnements pour se connaître. La narration peut paraître un peu brouillonne mais elle est logique, il manque juste un peu explications sur la relation entre la jeune fille et Motor ( ils ont eu un problème dans le passé : a-t-il pardonné? a-t-il passé l'éponge et rien dit à la jeune fille? ou veut-il continuer coûte que coûte cette relation afin de cacher ses véritables sentiments? Le narrateur nous laisse peut-être le champ libre pour notre imagination. Sinon c'est doux et j'ai aimé que l'on est le temps de voir l'histoire se dérouler.
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Mr. Nice Guy & the Lonely Man
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Un peu d'espoir!
J'ai beaucoup aimé ce court métrage car il donne un peu d'espoir dans ce monde de brutes. Il y a de jolis moments et de beaux jeux de regards. Il y a un élément étonnant : le bureau du père pas très content d'avoir un fils gay ( c'est le moins que l'on puisse dire! ) est couvert d'affiches queer. Juste un bémol : on nous montre encore une fille "pénible et chiante" qui ne donne pas envie d'être avec elle, alors que montrer la difficulté d'être à l'aise avec une fille "ordinaire" aurait été plus élégant et surtout plus juste.Cet avis était-il utile?
Un thriller efficace
J'ignore si ce thriller est passé inaperçu sur Netflix, mais ce serait dommage de ne pas lui accorder de votre temps. Personnellement, j'ai aimé son ambiance sombre et sa photographie. Ces dernières années, l'Asie a su montrer un potentiel quant aux histoires sombres. Et Taïwan n'a pas à se cacher sur ce point.Tseng Ying Ting délivre un film rythmé et engageant. Une flic torturée par la perte de son mari qui se retrouve en charge d'une enquête étrange et violente. Parfois, il m'a rappelé The Chaser de Na Hong Jin (le travail de Na Hong Jin est une pépite, surtout si vous êtes amateurs du genre), mais sans pour autant être une copie ou autre. Au contraire, The Abandoned possède son propre scénario avec ses enjeux et sa course contre la montre qui se met rapidement en plus.
Les personnages apportent de l'émotion, tandis que les victimes mettent en lumière les problèmes sociétaux. Je regrette seulement le personnage de Xiang Jie Ru qui ne sert qu'au profit de Wu Jie.
En bref, un film efficace dans son genre.
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Escrocs, mais un peu trop
Mon adoration pour Ando Sakura me pousse parfois à des folies. Visionner un film Netflix de 2h30 dans un genre que j'exècre, le film de mafieux. Bourré de codes d'honneurs que personne ne respecte, d'action sans dialogue et de violence gratuite, ce film cherche à faire américain et en a tous les défauts. Sakura Ando en premier rôle arrivera-t-elle à remonter le quotient affectif de l'ensemble ou a-t-on à faire à une véritable escroquerie ?En mère courage dans Kaibutsu, elle vous avait ému aux larmes, ici elle va vous imposer le respect et le silence dès les premières lignes de dialogue. On n’y comprend rien sans sous-titre et pour cause, l'accent du Kansai mélangé à l'argot des Yakuzas est omniprésent et donne un jeu qui n'a rien de subtile, mais très efficace. Elle accapare une fois de plus la caméra effaçant complètement les rôles secondaires plus clichés les un que les autres en hommes de main stupides. On a tout juste un Namase Katsuhisa insaisissable dans son rôle de protecteur un peu trop tranquille et une Canon Nawata complètement psychopathe avec seulement deux lignes de dialogues de tout le film. Bad Lands semble être construit entièrement sur les épaules des acteurs, mais sans ambitions pour la réalisation à part en mettre plein la vue par de la violence gratuite. N'est pas Kore-eda qui veut.
Les premières minutes sont un calvaire, pour moi. Suivre la filature de Sakura dans les rues d'Osaka donne juste envie d'arrêter le film, ayant déjà vu ce jeu du chat et de la souris 100 fois dans les blockbusters américains. Et Cette mise en scène, d'un classique absolu, s'étire sur 2h30 avec un rythme lent qui ne sert qu'à délayer la sauce par manque d'inspiration scénaristique. Fallait-il donc adapter en seulement 1h30 ce roman pour en faire un chef-d’œuvre... En fait, c'est tout le contraire ! Les flash-backs sont mauvais au possible, souvent sous forme de rêves métaphoriques qui perturbent encore plus une compréhension du background mal ficelée. Le passé de chacun aurait certainement mérité un meilleur développement, comme on sait si bien le faire dans les shonens mangas. L'histoire en aurait été que plus intense et on aurait pu s'attacher aux personnages, comprendre leur lien familial, ou pas. Les propos de la soumission, du consentement sont intéressants et très en faveur de la cause féministe, notamment dans le milieu du crime organisé empreint d'un machisme dépassé. Le film arrive dans un certain sens à faire passer des messages et nous faire vibrer pour l'héroïne et on accroche même jusqu’au bout à la deuxième partie lors de l'évènement majeur du film. Mais 1h30 est déjà passé et la vie quotidienne d'un fixeur ne peut pas retenir tout le monde. L'omniprésence des scènes de violence, les longueurs et la mise en scènes fouillis gâchent tout et beaucoup arrêteront le film avant que l'essentiel soit abordé. On a en plus, du mal à se repérer spatialement et temporellement dans ce film. Est-on au Bad lands ou ailleurs. Le titre a-t-il seulement un sens face à la sous-utilisation de ce lieu dans le scénario.
L'escroquerie aux personnes âgées semble être un sport national au Japon. De nombreux dramas en ont déjà traité, mais l'escroquerie principale envers les vieux c'est ce film, car les producteurs ont espéré qu'on ne ferait pas attention au déjà-vu des scènes et du scénario. Mais j'ai encore toute ma tête, moi. Malgré mon grand âge, on ne me l'a fait pas.
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Du très grand Lee Je-Hoon
Un très bon thriller, avec une intrigue classique, mais un super casting !Dans un monde où tout va mal, une bande de braqueurs débutants s'en prend à un casino illégal tenu par la mafia... qu'est ce qui pourrait aller mal ?
Un chasseur est à leurs trousses, et il ne fait pas dans la dentelle !
Le film est bien rythmé, on ne s'ennuie pas du tout. La musique accompagne bien les moments où il faut qu'on s'angoisse !
Lee Je-Hoon est excellent dans ce film, il peut être téméraire, apeuré, en mode berserk, ému...
Clairement il faut un 2e épisode !
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Un jour, je marierai un ange
Kore-Eda fait un peu partie de la famille. C'est l'oncle qui nous rend visite chaque année, pour le festival de Cannes, le temps de recevoir son prix, faire visiter un bout de "La France" à ces acteurs émerveiller et puis s'en va. Comme tout oncle en visite éclaire, il nous rabâche toujours la même vielle histoire. La famille, éclatée, décomposée, recomposée, monoparentale… Celle qui est au banc d'une société japonaise fantasmée par les occidentaux. Mais il faut l'avouer, personne ne sait aussi bien le faire que lui. Ce cercle familial, micro société remplie de la même violence que la grande. Miroir du monde ou la tolérance n'est que de façade. Le microcosme familial comme les communautés se referment sur elles-mêmes, regarde leur nombril et rentre toujours en résonance avec cette société insulaire et repliée sur le passé et sur eux-mêmes.Vous ne serez pas surpris par l'histoire de Kaibutsu, mais par sa construction qui mérite amplement le prix du scénario, Cannes n'ayant pas de prix de la mise en scène. La construction est faite au couteau et vous tiendra en haleine les 2h du film. En adoptant le point de vue des trois personnages principaux à la suite, mais surtout en respectant la chronologie des évènements qui permet de reconstruire toute l'histoire. On mène l'enquête de manière chirurgicale, et tout se dévoile dans les dernières minutes. Kore-eda dénonce une fois de plus les travers de son pays, la difficile place des minorités et de la différence au sein d'une société ultra-conformiste. Mais clairement, l'occident de 2023 ne peut blâmer un Japon déjà très occidentalisé. Le monde régresse partout. Les minorités, les femmes, la différence sont attaqués de manières insidieuses et le mot tolérance a disparu des discours politiques. Le réalisateur a encore du travail. Kaibutsu-Monster-L'innocense ne sera pas son dernier film, qui mettra en lumière les mères célibataires, les travailleurs de l'humain ou la misère de son pays, mais la mise en scène et l'interprétation sont ici magnifiées. La Palme d'or ou celle du meilleur acteur ou actrice aurait pu être décerné à ce film. Et si la musique en avait une, le regretté Sakamoto Ryuichi en aurait bénéficié. Celle-ci accompagne discrètement, mais magistralement, les émotions distillées par Endo Sakura, Nagayama Eita et les deux jeunes prodiges que sont Kurokawa Souya et Hiiragi Hinata. En mère de famille combative, Endo Sakura sublime son jeu, alors qu'une empathie particulière accompagne ce professeur désenchanté interprèté par l'excellent Nagayama. Mais personne n'est parfait. La mise en scène permet de montrer les ravage de la rumeur, la facilité d'acceptation de celle-ci par des personnages pourtant présentés comme parfaits. La part sombre de chacun est dévoilé, nous remettant tous en question.
Et pourtant, les décors sont bucoliques ou urbains, mais empreints de nostalgie, voir faisant référence au paradis perdu, ce qui permet de parler encore plus à notre petit cœur innocent d'enfant. Les effets notamment de météo sont impressionnants de réalisme pour un film d'auteur. Mais clairement, c'est grâce au jeu de ses acteurs qu'on plonge dans un réalisme dérangeant, mais fascinant. Il montre toute la pourriture d'un système gangrené par le "pas de vague", "on n'y peut rien" et la culture de l'excuse… dommage que les personnages de la trop discrète Takahata Mitsuki ou du "fumier" Nakamura Shido ne sont pas aussi exploités que l'excellente directrice Tanaka Yuuko. Elle incarne tellement cette culture de l'institution avant l'humain que le Japon met en avant et que Endo Sakura tente de combattre. C'est certainement ce que les occidentaux retiendront le plus de ce film et c'est dommage, car la violence du silence, de l'intolérance, du mépris ou de l'indifférence n'est pas culturelle. Elle est mondiale. C'est le combat des castes, et ce film, empreint de philosophie sur l'innocence de l'enfance, la vie, la mort, vous arrachera probablement le cœur avec sa fin ouverte. Moi, il me fait croire dans la réincarnation. Et si celle-ci existe, dans tous les cas, c'est en Kore-Eda que je veux revenir sur terre, car ma vie rêvée, c'est celle de diriger tous ces fabuleux acteurs, pour faire des films aussi universels et humains.
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Cette critique peut contenir des spoilers
suite convenable
c'est la suite du believer 1 de 2018. L'action se situe avant la fin du premier film, avant le grand-nord.Je conseille vivement de regarder le 1er film, même après l'avoir vu on se perd un peu au début.
c'est dommage que l'acteur Ryu Joon Yeol ne soit plus là, le nouveau est moins convaincant à mon avis.
De plus le personnage incarné par Han Hyo Joo n'est pas crédible du tout.
Sinon le film se regarde bien, il y a beaucoup d'action, de scènes intenses et violentes.
Les lieux de tournage sont très jolis et bien filmés.
Jo Jing Woong est toujours aussi bon, comme dans le premier (ou comme dans la série signal).
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Crazy Little Thing Called Love
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Cette critique peut contenir des spoilers
Une jolie romance intemporelle...
C'est un film dont s'est inspiré "A little thing called first love", le cdrama avec Lai Kuan Lin et Zhao Jin Mai. Ce drama a été un de mes premiers cdrama et comme souvent possède le goût unique de la première fois. J'étais donc curieuse de sa grande soeur, plus âgée.Bien que j'avoue que le drama a ma préférence, pour les raisons que je vais développer en même temps que ma critique, le film a des points positifs et surtout a réussi à me surprendre ce que n'a pas fait le drama.
L'histoire reste inchangée dans les deux versions, et le film commence de la même façon. J'avais des doutes quant à l'évolution de Nam. En effet, dans la version chinoise, la transformation et l'évolution de Miao Miao est progressive et prend du temps à se mettre en place. Qui plus, le format des épisodes a permis une meilleure compréhension des protagonistes et nous voyons leur relation progresser, grandir au fur et à mesure que le temps passe. Le drama ne fait pas l'impasse sur les années de lycée ou universitaire et nous prenons plaisir à suivre leur parcours. C'est pourquoi, un film de 1H58 me paraissait dérisoire et difficile à nous pouvoir nous faire ressentir tout cette évolution. Que nenni!
Malgré le peu de temps dû au format par rapport à la version chinoise, la version originale s'en tire plus que bien! L'évolution et la transformation de Nam a été progressive et d'un tel naturel que je me suis retrouvée à penser bêtement "heu, à quel moment a-t-elle autant changée??" Alors, oui, nous voyons le processus mais contrairement à "my calories boy" par exemple où la transformation est soudaine, ou encore dans "my Gnangnam beauty" où nous ne voyons pas du tout la transformation, ici nous participons à la naissance du papillon, non seulement physiquement mais aussi mentalement. C'est extraordinaire, limite, nous la voyons grandir et mûrir en 1h et des brouettes. C'est donc un point que je salue tout particulièrement.
La deuxième chose parfaitement réussi est la romance entre Nam et Shon. Sincèrement, lorsque la scène de la déclaration arrive, je me suis dit "heu..... ils ne finissent pas ensemble???" par ce qu'à aucun moment du film nous ne voyons une relation entre deux, une étincelle ou un semblant d'intensité qui aurait pu me donner des papillons au coeur. Rien. Nada. Je me suis dit "heu, c'est une histoire à sens unique ce truc..." ou bien ils vont nous faire une fin pourrie, genre il se rend compte qu'il l'aime et blabla, le truc classique pour expédier une fin en 2 minutes chrono...Et puis vint, cette déclaration ratée, et l'après déclaration. Et là, je le dis carrément, ils ont réussi à m'avoir. A tel point qu'en ai pleuré d'émotions. Ouais, faut le faire, une blasée de la vie qui a tout vue ( du moins qui le pense) s'est faite avoir en beauté. Je n'en dirai pas plus, mais la fin m'a vraiment vraiment vraiment touché!!!!
C'est un film qui m'a sincèrement plus surprise que le drama chinois. Et qui m'a rappelé le moi de mes 15 ans. 15 ans et tellement amoureuse du plus joli garçon du collège. Sur son skate, toutes les filles se pavoisaient à son passage. Et la gamine que j'étais, maladroite, avec ses lunettes et sa coupe au bol, n'en faisait pas moins....Un premier amour, totalement fou, et qui aura duré 6 ans. Une histoire digne d'un drama entre une gamine insignifiante et le plus joli garçon du collège, une histoire qui m'aura aussi permis de me transformer, de devenir aussi un papillon....Que l'ayez vécu ou pas, peu importe, si vous aimez les jolies romances, n'hésitez pas à donner la chance à ce film touchant.
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The Wandering Earth 2
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Une cascade d'adrénaline où l'émotion n'a pas été oubliée.
C'était avec une certaine impatience que j'attendais la suite de cette saga, bien que le 1 n'est pas été dans mes coups de coeur de ces dernières années. Et il faut l'avouer, c'est un sacré bond en avant! Un film de science fiction mêlant habilement de la science fiction à un thème qui se fait plus rare, celui de "catastrophe".Je vais le dire de suite, j'ai tout simplement adoré.
La réalisation est époustouflante et n'a rien à rougir face à des blockbusters américains ou coréens. Les effets spéciaux nous immergent réellement dans ce monde futuriste, avec un graphique classique mais maîtrisés. Les couleurs loin d'être froides (ce que je reproche souvent à la science fiction) jonglent entre le métal propre à ce thème et des couleurs plus chaudes comme les scènes avec Yaya, ce qui permet d'éviter l'overdose de sensation de quelque chose d'impersonnel.
Les scènes d'actions sont excellentes, la première scène d'attaque est grandiose, où tout part dans tous les sens mais sans pour autant avoir une sensation de brouillon désorganisée. C'est rapide, fulgurant et l'intensité de l'urgence se fait sentir tout au long du film avec une intensité grandissante.
Le scénario est intéressant et bien que n'étant pas fan de science fiction, j'ai pris un grand plaisir à suivre, voire à comprendre, les tenants de cette histoire. C'est prenant et je n'ai pas décroché une seule fois.
Au-delà de cette histoire de sauver le monde face à une catastrophe qui apparaît comme inéluctable, c'est avant tout une histoire d'être humain. La dimension de l'Humanité est donc transcendé au maximum! Le message, que j'ai trouvé sublime, ici n'est pas de savoir qui sauvera le monde, mais tout simplement de faire de son mieux, de son sacrifice, et surtout de le faire TOUS ensemble!
C'est remarquable. Il faut saluer l'initiative de l'auteur et du réalisateur de nous montrer un monde où chaque pays travaillent main dans la main. Exit les rivalités, les préjugés, les agressivités et arrogances des pays. Ici, tous sont concernés par cette catastrophe et tous s'écoutent et s'alignent ensemble. Ne serait-ce que ce détail où chacun parle librement sa propre langue, traduit directement par une oreillette, est un détail qui a son importance. C'est un délice que d'entendre conjointement du chinois, de l'anglais, du russe, du français, du coréen, du japonais etc....
Le souffle épique du film apporte une émotion qui m'a bien arraché plusieurs larmes. Une des dernières scènes, celle où le choix des sacrifiés doit être fait m'a fait vibrer, et c'est le coeur en miettes que nous voyons "les escadrons des pays" faire le choix de laisser la jeune génération porter le flambeau de la continuité, du combat futur. C'est une scène forte, car, personne ne cherche à passer l'un devant l'autre ou à s'attribuer une gloire éphémère, c'est une scène qui permet de comprendre cette force de l'Homme, celle de se dépasser, celle de s'écouter et d'agir avec humilité. J'ai juste adoré.....
Un fait rarissime à souligner. Il n'y AUCUN méchant, antagoniste à baffer ou à haïr, agissant stupidement ou égoïstement contre les protagonistes. Ici, chacun à un devoir à remplir, une responsabilités sur les épaules et , chacun porte sa croix sans jamais se plaindre.
C'est donc un film grandiose par le message véhiculé, par des scènes d'actions trépidantes et intenses, par une multitude palettes d'émotions. Je ne sais si un 3 est programmé, mais je ne dirai pas non à une conclusion de cette histoire....
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You Are the Apple of My Eye
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Zéro affinité
Je ne dirai pas que c'est mauvais. Ce n'est juste pas ma tasse de thé.La réalisation est plutôt bonne, avec un dynamisme certain. Mais.
1. Je ne suis pas du tout fan de cette ambiance crue et provocatrice. Le délire du type "american pie" ne me fait pas sourire. La fameuse et délirante scène dans la classe (ceux qui l'auront vu, sauront de quoi je parle) est plutôt originale et je peux comprendre que cela puisse plaire. Je la trouve pour ma part assez choquante... Le film est donc parsemé de ces scènes qui sans tomber dans le voyeurisme n'en sont pas moins "lourdes". Cela me dérange cette image de ces futurs adultes, qui vivent dans la crasse, à poil, se m***** à longueur de journée ou qui s'en donnent à coeur joie sous la douche. Je ne suis pas pour ma normalité. Mais pour la diversité. Oubliez ici l'homme timide, l'homme viril, l'homme blasé, l'homme intelligent, l'homme droit, l'homme violent, l'homme fidèle....non, ils sont tous pareil, ne pensant tous qu'à une chose. Assez dégradant, n'est-ce pas?
2. et les femmes dans tout cela? Elles n'ont surement pas le beau rôle. Un rôle extra secondaire comme les mères. secondaire comme la copine qui ne sert à rien. Ou comme l'héroïne, pure comme la neige et qui selon moi n'a au final aucun caractère. Je pense encore friendzone où j'ai trouvé Palm tellement marrante, délirante et adorable, en comparaison, Chia Yi est fade. C'est dommage, je la trouvais jolie avec un magnifique sourire...
3. La romance....La fin ne me dérange pas. Mais il faut avouer que l'alchimie n'est pas ce qui brille dans ce film, même si elle n'est pas non plus mauvaise. Mais je n'ai pu à aucun moment ressentir leur amour l'un pour l'autre. Leur intérêt oui. Mais, je dirais que c'est tout.
Je n'ai donc pas su trouver quelque chose à m'accrocher, et bien que cela ne soit pas un mauvais film, c'est loin d'être un truc qui me fasse rêver ou rire pendant 1h40...et la version japonaise, sans être autant provocante, ne fait que reprendre les même ficelles, ce qui me laisse penser que c'est donc l'histoire qui n'a pas su me toucher.
Ah...j'ai oublié, la seule chose qui a su me toucher, et je dois l'admettre, c'est aussi ce qui m'a fait venir vers ce film : la chanson....Je trouve la chanson juste magnifique!
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