Complété
Qing Chuan Daily Life
4 personnes ont trouvé cette critique utile
janv. 23, 2023
40 épisodes vus sur 40
Complété 0
Globalement 6.5
Histoire 6.0
Acting/Cast 7.0
Musique 5.0
Degrés de Re-visionnage 1.0
Un bon début où j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre les histoires de ces concubines débutant leur vie au palais. Leur amitié était adorable et on sourit beaucoup. Mais.

C'est avant tout un drama qui tourne autour des femmes, de leur malheur, de leur combat, de leur vie et si vous êtes plutôt réticent à ce genre, je ne vous le conseille pas. En effet, bien que leur amitié soit sympathique à voir, très vite cela tourne à la répétition. Ici l'homme ne sert que de raison : pour qu'elles puissent s'émanciper, pour leur revendications, pour leur bonheur, pour qu'elles aient une place bien à elle. L'intention est louable et je n'ai rien contre cela. Par contre, je trouve que cela est maladroit : L'homme y est ridiculisé (Yin Qi). L'homme y est soumis (Yin g Zen). L'homme y est caricaturé (Yin An). L'homme y est violent (Yin Song). L'homme y est sournois (Yin Jun). Les pères sont pétris dans leur opinion de la place de la femme et de leur rôle. Bref, nous avons dans ce drama un panel de protagonistes masculins tout sauf séduisant, irrésistible et attrayant.
La femme par contre.... Elle est représentée dans toute sa splendeur. Si on exclue la mère de Hao Jia, qui a une apparition de 2 minutes et qui aura ici le rôle de la mère ingrate, et de la femme du 4ème prince, mais qu'on ne voit que quelques secondes par-ci et par là, TOUTES les autres protagonistes féminins sont soit gentilles, douces, altruistes, intelligentes, fortes....bref, ne leur cherchez pas de défaut, il y en a peu. Elles sont toutes potes ou le deviennent, même les possibles rivales, et se serrent les coudes envers l'ennemi commun : l'homme. Alors, je le redis, je n'ai rien contre cela. J'adore les héroïnes fortes, intelligentes et qui ont une place aussi importante que l'homme. Je pense à ma préférée Niao Niao dans "Love Like The Galaxy" par exemple ou Man Wol dans "Hotel Del Luna". Mais dans ce drama, non seulement elles sont omniprésentes, mais elles n'ont aucun défaut ou prou, et tout tourne autour d'elles, rendant presque la présence de l'homme inutile si ce n'est que le scénario avait bien besoin de protagonistes pour les faire briller.

Bien que j'adore Tian Xi Wei, et c'est pour elle que je suis venue, je n'ai pu retenir maintes et maintes fois une grimace. Les couples avaient beaucoup de potentiel, mais au final tout y est fade car il n'y aucune alchimie et que les relations ne sont pas équilibrées.

Résultat, un bon début prometteur mais qui très vite tombe dans une apologie de la femme qui est très maladroitement exécutée rendant le tout indigeste et ridicule. Je ne sais pas comment j'ai pu rester à regarder cela pendant 40 épisodes....(Si ce n'est en avance rapide, surtout dans le dernier quart).

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Lie Zui Tu Jian
4 personnes ont trouvé cette critique utile
juin 5, 2022
20 épisodes vus sur 20
Complété 0
Globalement 9.0
Histoire 10
Acting/Cast 10
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 8.0

Un petit bijoux à ne pas louper

Il y a comme chaque année des dramas qui passent allègrement sous le radar, parfois sous nos yeux pourtant aguerris. La multitude des sorties mensuelles n'aide pas beaucoup. Et il faut avouer que le succès des K-dramas dessert un peu ceux qui viennent de la Chine continentale, du Japon ou de Taiwan. C'est encore un bel exemple d'excellence qui sera peu vu. Peu apprécié. Peu partagé. D'où ma plume ici.

"Under The Skin" a comme originalité de nous parler d'un artiste talentueux devenu portraitiste pour la police. Je n'ai pas souvenir d'avoir vu ce thème traité jusqu'à présent.
Et c'est aussi ce qui m'a attiré vers ce drama. 
Et c'est aussi un des points forts de cette série. 
Car ici, point de gribouillage brumeux tracé de loin par un acteur tenant maladroitement un fusain, essayant vainement de nous convaincre de sa soi-disante maitrise. Les portraits, les dessins, les peintures sont magnifiques et dégagent un réel talent, une densité qui plus d'une fois m'a ébahi. Les coups de crayon ont été filmé sous divers angles nous donnant le sentiment que Tan Jian Ci tient réellement le crayon (comprenez par là, dessinant lui même les sketchs). Les esquisses prennent alors vie sous nos yeux émerveillés.

Toute la subtilité de l'art est ici mise en valeur, comme un personnage principal qu'on aura mûrement donné forme. Presque amoureusement. D'une simple esquisse en passant par la sculpture, la peinture, le scénariste porte cet art au firmament, sublimant un simple visage en noir et blanc. Du grand art! Sans parler des explications de Shen Yi, ses analyses et observations fines mêlant techniques artistiques et psychologie humaine, je ne dirai qu'un mot. Merci. Merci de nous avoir offert ces dessins, peintures sublimes. Merci de ne pas avoir pris le spectateur pour un idiot. 

Chéri qui n'a pas du tout la fibre artistique m'a suggéré à ma grande surprise "et si nous allions voir une galerie d'art?", c'est pour dire....

Mais il faut avouer que sans un excellent scénario, sans personnages charismatiques, le drama n'aura été une fois de plus qu'une simple série policière. Cela tombe bien, ce drama possède tout cela : scénario solide et duo addictif!

Je ne suis pas une grande fan de ces séries policières où les cas s'enchainent à chaque épisode (comme chez les états-uniens), voire tous les 2 épisodes, et résolus, brillamment ou pas, faisant avancer plus ou moins l'intrigue principale. Rappelez-vous de "The mentalist" ou "X-Files" (ah ma jeunesse....), séries US, qui bien qu'intéressantes avaient le défaut récurrent de nous faire miroiter une trame principale intense...
au début et à la fin de chaque (nombreuse) saison. Seulement.

Vous n'aurez pas du tout ce problème ici, ou dans les dramas asiatiques en général. Bien que le vilain de l'histoire n'apparaisse pas de suite, ou que l'affaire ne fasse son apparition qu'ici et là, les cas que traitent nos deux protagonistes ont déjà l'honorable but de tisser un lien entre nos deux personnages, de créer l'inviolable confiance qui conclura la trame principale, mais aussi nous déverser cet art si méconnu sous toutes les coutures. Ou presque, car la saison 2 devrait nous en dévoiler encore plus. Ah saison 2...mais n'anticipons pas.

Chaque cas, bien que peu original, ce qui serait dur à moins de tomber sur des criminels imaginatifs et innovants dans la matière, est pourtant intense et émotionnellement chargé. L'intérêt de ces cas réside dans le fait que rien n'est tout noir ou tout blanc. Ce n'est bien sur pas la première fois que nous voyons des crimes qui renferment une bien triste histoire, une vitrine mensongère. Je pense par exemple au délirant mais non moins excellent "Sometimes when we touch" qui avait le même principe, nous conter une histoire d'apparence classique mais avec une arrière scène bien souvent différente et (bien sûr) d'une tristesse indescriptible. Des émotions comme la compassion, la tristesse mais aussi la colère et la volonté de voir à tout prix (mais en vain) ces crimes impunis nous envahissent face à ces êtres humains qui n'avaient que pour seule échappatoire : le crime, bien souvent le meurtre. Ou devrais-je dire de se défendre? Ce n'est certes pas excusable. Du moins pas au yeux de la justice. Mais aux nôtres? En ce qui me concerne, j'assume. 
Je trouve que ces coupables, au final un bien grand mot, ne sont que des humains luttant pour leur survie, sans être rarement entendu. Un geste de trop. Un geste qui les aura d'une certaine manière sauvé d'eux même.

Ce qui est intéressant est la place donnée à la morale derrière chaque histoire, un peu comme une fable, mais aussi cette interpellation qui nous interroge : Pouvons-nous juger la douleur des victimes? Pouvons nous criminaliser un acte de survie? Pouvons-nous punir des êtres au bord du précipice? Pas une seule fois, nos protagonistes ne se poseront en juge, ne faisant qu'après tout leur devoir d'avoir à trouver le coupable, mais à travers justement leur réserve à ce sujet et surtout leur écoute sincère, dévoilant au fur et à mesure des confessions, une nature humaine primitive et peut-être selon moi, nos instincts les plus naturels, bien avant d'être policé à l'extrême, une nature devenant ainsi dompté : un être civilisé. 

Si je dois donc résumer ma réflexion : La société a été incapable de les protéger, ils se sont donc protégés. Peut-on toujours les considérer comme des criminels?

Un scénario intelligent, un thème intéressant et superbement réalisé. Que reste-t-il pour en faire un très très bon drama? Un duo de choc!

Loin, très loin du duo que nous conte régulièrement depuis des décennies les séries/films policiers, que cela soit au US ou ailleurs, "Under the skin" nous délivre un duo unique, rafraichissant et addictif. 
Si une certaine animosité se fait sentir dès le début, Du Cheng ayant pris en grippe 7 ans auparavant Shen Yi, leur relation va se développer, inévitablement, vers un respect réciproque et une amitié solide. Alors écrit comme cela, on va me dire "heu, oui mais encore?". La force de leur relation n'est pas le classique "je ne t'aime pas mais au final si", mais la façon dont les liens se tissent, et surtout l'attitude de Du Cheng et de Shen Yi. Ce dernier ne cherche pas la reconnaissance de Du Chen, mais à utiliser son art afin de faire avancer les choses. Ses regrets et sa mauvaise conscience suite à son "erreur" de jeunesse le poursuivent depuis 7 ans mais n'en font pas pour autant un personnage blasé et mal dans sa peau psychologiquement. Bien au contraire, nous sentons bien de sa part parfois sa détresse mais aussi son désir de résoudre cet énigme, Shen Yi continuera de briller par ses sourires, sa pensée positive.
Le protagoniste ne se dédouane pas et fera toujours face à sa responsabilité en essayant notamment de s'en souvenir par tous les moyens, même les plus extrêmes. Son attitude calme, pondéré (à la limite de paisible), respectueux à tous les égards gagnera rapidement la confiance de Du Cheng. 
Shen Yi, bien que talentueux, et ayant confiance en ses compétences ne cherchera nullement la gloire, se contentant de donner le meilleur de lui-même. 


En face, Du Cheng ! Un officier de police comme on les adore, tel l'officier Zhang Cheng de "Reset" ou plus récemment l'excellent capitaine Luo de "Be Reborn", un officier de police loin de la brute colérique habituelle, du rebelle qui sort des clous procéduriers classiques ou du pitre de service cachant bien son jeu. L'intelligence et la sensibilité de Du Cheng nous le font aimer presque de suite. Réticent dans les premières minutes du drama, et après quelques (petites) tentatives d'isoler Shen Yi, Du Cheng n'hésite pourtant pas à l'inclure très rapidement dans ses enquêtes. Jamais haut et fort proclamé, son attitude respire la confiance et le respect vis à vis de son partenaire. Les petites piques d'humour et de complicité de Shen Yi sont à eux seuls révélateurs de leur amitié hors norme. Ni trop, ni pas assez, juste ce qu'il faut pour être accro à ce duo unique. Il faut souligner aussi que l'intelligence dont font preuve les deux protagonistes rendent ces enquêtes non seulement intéressantes, mais nous évitent les écueils habituels et frustrants des enquêtes ridicules, trop simples ou illogiques.

Si les personnages secondaires ne sont pas à la hauteur de ce duo, ils sont pourtant attachants permettant ainsi une dynamique dans l'histoire malgré leur courte apparition pour certains. Ils apportent cette petite touche simple d'humour, de tendresse ou de loyauté qui en font un drama plus léger malgré le drame de certaines histoires.

C'est donc un drama de grande qualité dont il serait dommage de passer à côté. L'intelligence et la forte alchimie de nos protagonistes combinées à une très belle réalisation sur un thème méconnu en font une série dont on ne s'ennuie pas une seule seconde. On sourit, on applaudit, on retient parfois sa larme, souvent son cri scandalisé. 

Une saison réussie et maitrisée, le drama nous laisse entrevoir une saison 2, et c'est tant mieux!

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Alchemy of Souls : Partie 1
4 personnes ont trouvé cette critique utile
déc. 11, 2022
20 épisodes vus sur 20
Complété 1
Globalement 5.0
Histoire 5.0
Acting/Cast 5.0
Musique 1.0
Degrés de Re-visionnage 1.0

Ne pas me lire si vous avez aimé, ou si vous avez l'intention d'aimer ce drama...

Depuis quand suis-je une fan inconditionnelle des soeurs Hong? J'ai l'impression que ces rires et ces moments de plaisir datent seulement d'hier....Il y a 12 ans, je découvrais les dramas coréens, et par là même, les soeurs Hong avec "You're Beautiful". Depuis, je n'ai jamais, au grand jamais, raté un seul de leurs oeuvres, ayant comme beaucoup mes préférences et mes moins aimés. Si je devais dire que "Big" et "Warm and Cosy" font partis des moutons noirs da ma liste, je n'ai pourtant jamais été jusqu'à présent déçue de leurs oeuvres, de leur univers, de leur humour si caustique.... Il y a toujours une première fois à tout, me dira-t-on....

Si le thème et le scénario semblent alléchants, tous ces détails tels l'univers, le jeu des acteur, la superficialité de l'écriture des personnages et surtout cette facilité paresseuse scénaristique et de réalisation, dont je ne m'attendais pas de leur part, ont émaillé peu à peu mon intérêt pour ce drama, allant jusqu'à m'obliger à me faire force afin de le finir....plus que 3 petits épisodes avant de le considérer comme complet, jamais aussi peu d'épisodes ne m'auront paru aussi interminables.
Me voilà à devoir défendre maladroitement les soeurs Hong devant mon ado de 16 ans, qui sans aucune honte a décidé de laisser tomber le drama, et ne cesse de me taquiner «  alors, je croyais que les dramas des soeurs Hong étaient une tuerie?? ».

Premier point noir : L’histoire n'est pas mauvaise, bien au contraire, et avait vraiment du potentiel. Nous retrouvons l'univers fétiche des soeurs Hong. Mais il faut le dire, cet univers est bien plus « pauvre » que ce que j’ai pu voir dans « Korean Odyssey » par exemple. Si je devais le comparer à des oeuvres dont la richesse ont su ravir mes pupilles, je pourrais citer « Ever Night » qui reste une référence pour moi. Sinon, sans chercher aussi loin, « Arthdal Chronicles » fait tout aussi bien l’affaire. Ces deux oeuvres sont visuellement magnifiques et foisonnent de personnages aussi variés qu’intéressants. Ce qui est malheureusement loin d’être le cas du dernier né des soeurs Hong. Un univers de mages et d’assassins, pourquoi pas. Mais c’est tout. Rien d’autres. Il est dommage de ne pas avoir su créer de clans divers qui auraient apportés une immense dimension, ne cloisonnant pas ainsi cette histoire aux mages. Il aurait été intéressant de voir des paladins, des maîtres poisons, des arcanes, des prêtes, des moines soldats, bref, un univers plus riche aurait peut-être rendu le drama plus intéressant. Le visuel n’a rien d’extraordinaire et c’est regrettable, mais devenue monnaie courante chez les coréens où la plupart de leur réalisation sont de bonne facture. Ce n’est pas une mauvaise chose, mais il faut alors avouer que les attentes deviennent alors élevés. Ils ont déjà fait tellement mieux, j’ai encore en tête les magnifiques plans de « Mr Sunshine » dont la superbe photographie avait tellement su mettre le tragique du drama en valeur. Si nous prenons par exemple le dernier drama qui a chamboulé toute ma vie, « Love Like The Galaxy », je dirai que les coréens se contentent désormais de leur savoir faire. Ce qui au final leur porte préjudice. Mes yeux brillent encore de la beauté visuel de « Love Like The Galaxy » ou de « Love Between fairy and Devil » Difficile de ne pas tirer la moue face à « Alchemy of Souls »…

Deuxième point noir : Le jeu des acteurs/ l’écriture des personnages….Je ne dirai pas avoir été déçue, pour la simple et bonne raison : je n’ai jamais été impressionnée par Jung So Min, ni par Lee Jae Wook. Jung So Min n’est pas une mauvaise actrice, mais pas une seule fois, je n’ai été émue par ses yeux de chiens abattus, son regard faussement indigné ou énervé….C’est surement une question d’affinité, car j’ai cru comprendre que la communauté lui vouait une admiration sans borne. Ce n’est ni mon cas, ni celui de chéri, ni celui de mon ado. Son jeu nous a paru faux et forcé. Alors je sais que le personnage de Mu deok semble attirer toute la sympathie de la communauté, mais sincèrement, je n’ai pas du tout aimé ce personnage. Une femme sois-disante forte et badass??? Gosh, les soeurs Hong, qu’avez vous écrit? Elle passe le plus clair de son temps à courir après Jang Uk, à faire des tours pendables, histoire de le rendre plus fort, oubliant rapidement l’histoire de son père qui passe à la trappe. Go Ae SIn (Mr Sunshine) , Nian Nian (Love Like the Galaxy) ou Jang Man Wol (Hotel Del Luna) étaient des femmes fortes qui en jetaient! Mais sûrement pas Mu Deok.
Lee Jae Wook que j’avais découvert dans « Extraordinary You » n’est pas mauvais et a fait des progrès, mais je dois avouer que je n’ai pas réussi non plus à accrocher à son personnage…. Jang Uk aurait pu être intéressant mais son apprentissage ne m’a pas paru une seule fois crédible. Il n’y a pas assez d’emphase sur ses échecs, ses réflexions. Tout va trop vite et lors de ses progressions, et de ses victoires, nous restons de marbre. Dans « Side Story Of Fox Volant », les progressions de Hu Fei sont passionnantes et limite transcendantes, comme lorsque Miao Renfeng le guide lors de son combat contre Tian Gui Nong. J’avoue pourtant que Jang Uk a été un personnage agréable à suivre, taquin et charmeur à souhait. Malheureusement, son côté guerrier et mage n’ont pas été à la hauteur.
Le pire furent les « vilains » de l’histoire. Come on, Jo Jae Yoon, en vilain, je n’y ai pas cru une seule minute. C’est un rôle qui lui va mal. A la limite du risible, ce personnage n’est ni haïssable (rappelez vous des 3 vilains de « Vincenzo », horribles et méprisables à souhait!), ni féroce. Il ne nous fait ni peur, ni craindre une seule minute pour la vie des protagonistes (même lorsqu'ils furent pris au piège). Les antagonistes secondaires ne sont guère mieux, comme la reine, qui pourrait gagner la palme des méchantes inutiles et grotesques….
Je regrette par contre que des acteurs comme Park Jin que j’adore ou Im Chul Soo (inoubliable dans « Vincenzo »!!!) aient pu participer à cela. Bien que. Je l’avoue. Le rôle de Im Chul Soo a été le seul que j’ai aimé et qui m’aura fait rire plus d’une fois. Ah, il y’en a bien un autre qui a volé la vedette à Lee Jae Wook. Non, non pas Seo Yul. Le prince Go Won. Je l'aurai bien vu en protagoniste.

3ème point noir : La romance. Oui, il faut l’écrire. Ce drama se focalise beaucoup autour de la romance, difficile de ne pas devoir le juger. Je suis une mordue de romance et je fond facilement devant les pires clichés du monde. Mais alors ici, rien. Même pas un frémissement. Ce n’est certes pas la pire des romances. Elle reste tout de même bien fade et ennuyante. Il y a 0 alchimie entre nos protagonistes, 0 tension, 0 sensualité, 0 « kawai » attitude, 0 complicité. Bref, rien. Pour moi en tout cas.
Leur histoire prend d’ailleurs une place trop importante. Il aurait été judicieux d’apporter une touche de romance comme dans « Ever Night » qui possède aussi un peu cette relation particulière de maitre-serviteur. Mais si dans « Ever Night » la romance est astucieusement dosée (alors qu’elle est au final au coeur du drama ), ici, elle couvre bien 90% de la série, ne laissant que peu de place à l’intrigue, à l’action. Et je ne parle que de la romance principale, car il y a les autres romances (tout aussi ennuyante, voire pire).

4ème point noir : L’action. Heu….je ne dirai pas que c’est mauvais. Mais ce n’est pas de l’action, si je devais vous donner mon opinion. L’action pour moi c’est « Kenshin » (Impossible d’avoir pu passer à côté de cette saga, n’est ce pas?). C’est « Ip Man » ( la rapidité et la précision des gestes de Donnie Yuen sont quasi incomparables). C’est « Ever Night » (ne passez pas à côté des combats de l’épéiste expert, de la magnifique technique "Arc+pentacle" de Ning Qe, ou encore l’épique combat de la 3ème soeur!!!!)… ou le récent « Side Story of Fox Volant » (si vous voulez voir une héroïne se battre comme un as, virevoltant avec virtuose et botter le popotin des hommes avec classe! et surtout, surtout le duel incroyable et magique entre Miao Renfeng et Hu Fei, inoubliable!)….

Cela me désole d’avoir à autant dénigrer ce drama. Non que j’en avais envie. J’ai beaucoup hésité avant de venir l'écrire.
Les soeur Hong ont fait partie des scénaristes qui m’ont gagné à la cause des Kdramas 12 ans auparavant. Elles m’ont fait rêver. Rire. Je suis tombée amoureuse. Encore et encore. L’OST de « You’re the Beautiful » tourne encore en boucle chez moi.
Jang Man Wol (Hotel Del Luna) fait encore partie de mes personnages préférées!
Non, vraiment, cela me fend le coeur d’avoir autant détesté ce drama.
Et tout ce que je souhaite, c’est que la saison 2 me réconcilie avec leur oeuvre. Alors je croise les doigts.

(Je n'ai même pas le courage de regarder la saison 2...)

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Rinko san wa Shite Mitai
4 personnes ont trouvé cette critique utile
déc. 29, 2021
8 épisodes vus sur 8
Complété 0
Globalement 9.5
Histoire 9.5
Acting/Cast 10
Musique 9.0
Degrés de Re-visionnage 9.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Mini-série très cute

Réalisation très japonaise pour cette mini-série, qui relate la relation entre une workwoman vierge et un collègue handsome.
Ils nouent une relation avant tout sexuelle, mais le thème est traité avec finesse, respect et subtilité. Les liens ainsi créés vont se renforcer jusqu'à l'amour.

J'ai beaucoup apprécié le jeu des acteurs, qui donnent vie avec talent aux personnages.
Le CL est génial. Le ML est presque transparent malgré sa pokerface, tout en micro-expressions, et la FL est franche /honnête et très kawaï.
Les personnages secondaires apparaissent moins, mais les acteurs "donnent assez" pour que l'on comprenne leur caractère et leurs sentiments.

Le style japonais de ce drama est parfait :
- rapide : tout est dit (en 8 X 30 min.), mais il n'y a que l’essentiel et l'important,
- les thèmes sont traités comme de l’impressionnisme (tout est dit "à petites touches")
- on y retrouve des aspects récurrents : valeur du travail, place de la femme, célibat, vie sexuelle, pro-activité des filles dans les relations,
etc.

Les OST sont adaptés (excellents pour ceux qui aiment la J pop)...

Bref, ne le ratez pas, vous passerez un excellent moment !

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We Best Love : Le premier pour toujours
4 personnes ont trouvé cette critique utile
par Miyu
févr. 7, 2021
6 épisodes vus sur 6
Complété 0
Globalement 7.0
Histoire 6.0
Acting/Cast 9.0
Musique 3.0
Degrés de Re-visionnage 9.0

Un petit drama sympathique

Tout d'abord il faut savoir que j'avais cette série dans mon collimateur depuis son annonce. Ayant vu toutes les productions BL de la scénariste "Lin Pei Yu", j'ai fortement été attirée par celle-ci. L'annonce du casting m'a quelque peu surprise, voir Sam Lin dans ce genre était réellement inattendu ! [Surtout que le BL est souvent joué par de nouveaux acteurs qui tentent de débuter (comme les acteurs de sentais pour les japonais...)]

J'avoue avoir lu beaucoup de commentaires sur cette série avant de me lancer. Ceux-ci sont plus qu'élogieux et m'ont probablement fait avoir plus d'attentes que ce que je pensais...

En somme, je suis assez mitigée sur ce que j'ai pensé de ce drama... J'ai apprécié l'histoire bien que vue et revue (dans le genre comme dans la rom-com classique) mais la fin m'a laissé un goût assez amer... Ne parlons même pas du trailer pour la saison 2 qui promet des prises de têtes... (Moi qui ai horreur des situations compliquées une fois le couple établi, je vais encore en baver --') Malgré ça, on passe un bon moment à regarder ce petit couple se créer.

J'ai apprécié découvrir l'acteur Yu dans le rôle de Zhou Shu Yi. (Ba oui, je connaissais déjà Sam Lin, donc d'office je me suis plus intéressée à son binôme x'D !) Ce dernier dégage beaucoup de charmes et montre un grand panel d'émotions qui nous donne envie d'en savoir plus à son propos et de voir son évolution. (C'est d'ailleurs sans doute pour ça que je regarderai la saison 2 malgré mes aprioris...)

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Pinocchio
4 personnes ont trouvé cette critique utile
mai 8, 2021
20 épisodes vus sur 20
Complété 0
Globalement 6.5
Histoire 6.0
Acting/Cast 6.5
Musique 6.5
Degrés de Re-visionnage 4.0

Quelle déception...

Il m'aura finalement fallu des semaines (si pas des mois) pour arriver à la fin des 20 épisodes de cette série.

Si le pitch de départ est intéressant (une fille soufrant du syndrome de Pinocchio et qui ne peut donc pas mentir, qui souhaite devenir journaliste), l'idée est finalement plutôt reléguée au second plan et très peu exploitée.

S'ensuit une succession d'épisodes plutôt fades (hormis quelques bons passages de temps à autre, mais en quantité nettement insuffisante), qui tombent dans le larmoyant (au final, tout le monde pleure à tout bout de champ, ce qui a eu le don de m'agacer prodigieusement). Même l'actrice principale, que j'ai beaucoup apprécié dans "Memories of the Alhambra" ne parvient pas à éviter le naufrage, même si c'est elle qui s'en sort le mieux.

Les personnages secondaires ne sont pas beaucoup plus intéressants, emmêlés dans une intrigue sans grande envergure.

Je ne suis pas du tout contre un drama qui exploite habilement les émotions mais nous sommes ici en présence du stéréotype de ce qu'il ne faut pas faire (enfin selon mon avis personnel, bien entendu). C'est plutôt surjoué, prévisible et assez décevant en fin de compte.

Bref, une grosse déception me concernant (même si je suis encore tendre avec la note finale car je n'aime pas descendre un drama par plaisir) et donc une série que je ne recommanderais personnellement pas :-(

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Nirvana in Fire
4 personnes ont trouvé cette critique utile
avril 18, 2021
54 épisodes vus sur 54
Complété 3
Globalement 10
Histoire 10
Acting/Cast 10
Musique 10
Degrés de Re-visionnage 10
Cette critique peut contenir des spoilers

Un chef d'oeuvre intelligent et émotionnellement intense

Je commencerais tout d'abord : Nirvana in Fire a été mon premier drama chinois. Il y a 3 ans, je me suis décidée à en regarder un. Avant tout par ce que j'avais honte. Honte de ne pas connaitre ce que mon propre pays faisait. Trop préoccupée par les séries US durant mon adolescence, que j'ai abandonné il y a 10 ans au profit des Kdramas, je n'ai jamais senti le besoin de regarder des dramas de chez moi. Peut-être avais-je été traumatisée par ce que regardaient mes parents. Tous ces vols acrobatiques et surréels ne m'inspiraient guère et pour tout vous avouer la réalisation de ces dramas amenait souvent un petit sourire de dédain (je ne vous avais pas dit que j'avais honte?) que je cachais vainement à mes parents. Et puis, j'ai eu ce désaccord avec mon Gege de coeur, et cela m'a amené à réfléchir (cela m'arrive) sur "pourquoi ai-je autant d'apriori sur ces séries chinoise ?". Etait-ce ma façon de renier le moi perdu? Ou bien ce déni total à une époque où chinois ne rime pas avec joie dans un pays qui aime à se glorifier du superficiel et aime tant à jeter aux ordures ce qui ne pense pas "eux"? J'avoue, que tout n'est que prétexte. Tout n'est que lâcheté, je n'avais juste pas envie de crier haut et fort "chinoise et fière de l'être". De clamer que peu importe ce que fait ou ne fait pas mon pays d'origine, je suis et reste profondément chinoise. Peu importe que mes grands-parents aient fuit. Peu importe que ce pays n'ait daigné aider les abandonnés du Cambodge. Peu importe que je sois française maintenant. Je suis et je reste.
Ceci étant dit, j'avais choisi au hasard un drama et cela est tombé sur Nirvana in Fire. Une claque (bien méritée) qui m'a bien prise au dépourvu. Nirvana in Fire est tout sauf une série B. Tout sauf une série sur-jouée. Tout sauf une série à petit budget. Nirvana in Fire est un chef d'oeuvre. Et encore aujourd'hui peu lui arrive à la hauteur, je ne vois que Joy of Life pour lui damner le pion, et encore tout est une question de goût ; le sérieux de Nirvana in Fire ou la joie de vivre et l'insolence de Joy of Life. Hum....

Nirvana in Fire est à l'origine un livre, "Lang Ya Bang " de Hai Yan. Le livre est un succès phénoménal en Chine (ses ventes se voient multipliés sur Amazon) et est affectueusement surnommé le "Comte de Monte Cristo" chinois. L'auteur Hai Yan sera elle -même la scénariste sur les deux Nirvana in Fire. C'est aussi une des raisons selon moi de l'écriture minutieux et superbe des deux dramas.
Le drama est un succès foudroyant en Chine et en Corée du sud. Les journalistes et spectateurs mettent l'accent sur le souci du détail historique et des costumes, de l'étiquette et des coutumes de l'époque dans une critique élogieuse.
Nous savons que les chinois ont à coeur de ne pas voir les dramas dénaturer leur Histoire. C'est donc une histoire fictive qui a pour fond historique la période de la dynastie nord et sud, entre 420 et 589.
L'histoire semble banale : Un massacre sanglant où périssent 70 000 soldats, massacre ordonné par l'empereur Xiaoxuan de Liang. Un survivant, Lin Shu. Suite à ce massacre, Lin Shu passera par un traitement médical qui le laissera dénué de toute force physique et méconnaissable physiquement. Lin Shu deviendra alors Mei Chang Su, le très respectable chef de l'alliance Jiangzuo. Il reviendra 12 ans plus tard afin de se dévoiler la vérité sur ce massacre.
Une manipulation planifiée sous tous les angles. Anticipée pour tout cas d'imprévu.
Ce drama est incroyable. De par l'intelligence de l'écriture. De par le génie de Mei Chang Su. De par l'émotion qui s'en dégage. De par cette relation puissante entre Mei Chang Su et le Prince Jing. De par la romance incroyablement douloureuse entre Mei Chang Su et Ni Huang!
L'intrigue est superbement faite. Terriblement intelligent et diabolique! Les complots, et je suis très loin d'être une fan de complot politique, trop compliquée pour mon petit cerveau, sont jouissifs à tel point qu'on en devient accro dès le premier épisode. Un véritable jeux d'échecs mené avec brio par Mei Chang Su. Une manipulation de A à Z maitrisée avec un génie rarement atteint. Car pas une seule fois, Mei Chang Su ne perdra réellement la main. Cela peut paraitre ennuyant, on peut se dire " ah quoi bon regarder un gars qui gagne dès le début?". Non, mille fois non, nous regardons avec émerveillement les vilains se faire petit à petit prendre dans la toile d'araignée. Nous ne pouvons nous empêcher de nous lever et de nous exclamer quand ces mêmes vilains tombent au fur et à mesure. Car tout est si habilement dévoilé, ni trop vite, ni trop lent, qu'il est impossible d'en deviner à l'avance les plans qui fourmillent dans le cerveau de Mei Chang Su.
Je n'ai jamais vu un être aussi implacable et redoutable que Mei Chang Su. Son intelligence se marie à merveille avec sa bonté et sa pureté de coeur. Car en plus, d'être un génie en stratégie, Mei Chang Su a un coeur qui déborde d'amour et de pureté! Sincèrement, il est un HEROS. Faible physiquement. Mourant et agonisant seul. Mais déterminé à mener à bien sa mission. Remettre tout en ordre. Redonner ce qui appartient à celui qui est en droit, le Prince Jing. Tout cela, en nous donnant cette impression de tristesse et de solitude qui ne le quitteras jamais.
j'ai adoré la relation d'amitié intense entre Mei Chang Su et le Prince Jing. Une amitié solide et faite de loyauté et de respect. L'un s'appuyant sur l'autre. L'autre se fiant de sa vie sur l'un.
La relation entre Mei Chang Su et la princesse Ni Huang, sans vous en dévoiler de trop est une tragédie romantique! leur amour est d'une telle pureté et d'une beauté tragique.
Si la fin est ce qu'elle est, je ne regrette pas ce voyage incroyable. L'alchimie entre les divers personnages sont inoubliables, car il y'en a bien d'autres que je n'ai pas cités, et c'est cette alchimie relationnelle, le charisme des personnages qui font la force de ce drama.

La réalisation est superbe, les costumes sont magnifiques. La photographie est parfaite et les scènes d'actions sont agréables à regarder. Les couleurs sont chaudes et les paysages grandioses. Si je n'ai qu'un drama à recommander, même si vous n'aimez pas les complots politiques, même si vous n'aimez pas les dramas historiques, même si vous ne comprenez pas le chinois, même pas si vous ne lisez pas l'anglais (quoique ce drama est sous-titré en français), même si vous avez des à priori sur les dramas, chinois ou coréens, je vous dirais, celui-ci (par ce qu'il est arrivé avant "Joy Of Life"....) sans hésitation.

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The Search
4 personnes ont trouvé cette critique utile
janv. 12, 2021
10 épisodes vus sur 10
Complété 0
Globalement 6.0
Histoire 6.5
Acting/Cast 6.0
Musique 5.0
Degrés de Re-visionnage 3.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Un titre prometteur et décevant

Depuis "Descendant of the Sun" je fais une fixation sur les séries avec des militaires (un fantasme de jeunesse et Song Joong ki doit y être pour beaucoup). J'avais beaucoup aimé "Crash Landing on you" (ma crise d'hystérie d'ado n'a pas encore atteint son summum) c'est donc avec joie que j'apprend qu'une série type militaire était planifiée. Et pourtant, je vais devoir déchanter très vite...
La série n'est pas mauvaise en soi mais pas assez prenante pour que j'y ai pris un réel plaisir. 10 épisodes étaient peut-être, de manière assez contradictoire, insuffisants. Il y avait encore tant à raconter, tant d'interrogation inachevée...
J'ai apprécié le côté SF du scénario, assez intéressant sans être d'une grande originalité (le coup du virus est assez classique). Mais tout cela a été selon moi sous-exploité. Et beaucoup d'incohérence, de non sens dans le scénario.
Je n'entrerais pas dans le détails afin de ne pas gâcher le plaisir de ceux qui veulent le voir. Mais une petite équipe qui est loin d'être l'élite se voit assigner une mission à haut risque avec des cibles surhumaines? Hum, j'ai eu du mal à adhérer (mais pourquoi pas).
L'histoire de la caméra : pourquoi? quand? comment? (ou alors j'ai raté quelque chose en allant à la pause pipi...). D'ailleurs, mon mari me disait "j'espère qu'ils ne vont pas nous faire le coup du caméscope dans l'eau qui fonctionne encore 23 ans plus tard", cela n'a pas loupé.
Que faisait la cible dans le village, qui était-elle? Pourquoi des couleurs différentes? L'ennui est donc qu'on nous pointe dans une direction et puis, plus rien. C'est plutôt frustrant.
La relation entre les personnages est très loin (TRES) d'être forte, réelle, fusionnelle...L'alchimie entre Yong Dong Jin et Son Ye Rim est proche du néant. On nous montre trois fois rien, on ne sait donc ni comment et ni pourquoi il y a eu une relation entre ces deux là. Ce qui a pour conséquence un manque d'empathie de la part du spectateur. Je m'attendais à plus de bromance entre les soldats, un peu comme dans 'Descendant of the sun" et puis, non, un semblant d'amitié.
Suis-je un peu dure? insensible? peut-être, mais je n'ai pas réussis à m'attacher à un seul des personnages, et à ce niveau là, il m'était donc dur de sympathiser avec eux. Et puis il faut avouer que les vilains de l'histoire manquent cruellement de charisme et d'intelligence...Bref, un drama qui avait du potentiel et qui au final s'est un peu cassé la figure et qui ne restera pas dans ma mémoire longtemps.

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The Demon Judge
4 personnes ont trouvé cette critique utile
janv. 18, 2022
16 épisodes vus sur 16
Complété 2
Globalement 8.5
Histoire 9.0
Acting/Cast 10
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 6.0

Une dystopie effrayante

Moon Yoo Seok, auteur de "Miss Hammurabi", nous pond ici une oeuvre diamétralement opposée. Bien que le thème soit récurrent, le ton ici n'est plus le même.

A l'instar de "Taxi Driver", le spectateur est interrogé sur cette fameuse justice qui est tout sauf juste.
Le scénario brillamment écrit nous dérange et nous interpelle. Peut-on au nom de la justice manipuler l'opinion publique? Manier les preuves? User de stratagème immoral? Appliquer implacablement les pires sévices au criminel?
C'est à travers le juge Kang Yo Han que nous voyons cette dystopie effrayante et sombre où pouvoir et ambition sont impunément injugeable.

Ai-je aimé? oui
Ai-je été frustré? oui
Ai-je été dérangé? oui

Il faut donc avouer que pour adhérer à cet univers sombre, il faut aussi quelque part, au fond de nous, sans fausse pudeur adhérer aux propos de Kang Yo Han et ses méthodes.
Le monde qui nous est présenté est une société fictive où à travers un système judiciaire en temps réel, un show judiciaire via une application, des juges tranchent sur des crimes. Les spectateurs de l'application sont alors invités à s'exprimer permettant au juge de choisir ensuite la sanction selon la fureur de la populace.

Le drama repose presque entièrement sur le personnage du juge Kang Yo Han. Ji Sung, toujours aussi incroyable, porte pratiquement le drama à bout de bras!
Si je dois faire abstraction de toute l'admiration que je lui porte, il faut reconnaitre en toute objectivité que Ji Sung donne une dimension et une profondeur incroyable à Kang Yo Han. Toute la subtilité de son jeu se retrouve à travers ses expressions où se s'enchevêtrent un désir implacable de rendre justice et une envie profonde de protéger ceux qu'il aime. L'attitude détachée face aux adversaires du juge tranchait vigoureusement une fois confronté à sa nièce par exemple ou durant ses moments d'humanité et de solitude. J'ai adoré voir ce personnage suivre ce chemin choisi, un chemin de croix, sans hésitation, sans remords, persuadé qu'il était de sa vérité. Loin de toute hypocrisie, Kan Yo Han soutenait sa vision de la justice, de sa vengeance, sans sourciller.
Nous pouvions être mal à l'aise face à ses méthodes discutables, mais j'avoue que je n'ai jamais pensé qu'il était en tort. Excessif, peut-être...

Face à lui, une actrice qui n'a plus rien à prouver! Kim Min Jung. Elle était excellente dans le magnifique "Mr Sunshine", elle brille de nouveau ici. Son personnage, tout en ambiguïté, explose l'écran à chacune de ses apparitions. Classe, superbe, machiavélique, Jung Sun Ah est un personnage qu'on adore haïr. Elle est typiquement le personnage qu'on aimerait voir basculer : les raisons de ses actions n'étaient certes pas excusables mais oh tellement compréhensible!
Son parcours la menant jusqu'à sa fin, bien que prévisible, nous a déchiré le coeur. Habilement, le scénariste nous donne envie de la soutenir bien qu'elle pourrait être définitivement classé dans la catégorie "psychopathe". Mais quelle psychopathe!

....Je dois parler des deux autres protagonistes....hum, mais pour être franche....
Je ne les ai pas aimé.
Ni compris.
Ni soutenu.
Kim Ga On. Bien que ce personnage soit quelque part une sorte de rédemption pour Kan Yo Han, je n'ai pas cessé de grincer des dents. Sa remise en question permanente envers Kan Yo Han était frustrante, à tel point que je ne cessais de maugréer des insanités envers lui et Yoon Soo Hyun.
Le pays part en sucette avec des psychopathes à la tête, des crimes impunis, des meurtres et des victimes en cascades.
Non, non.
Ga On et Soo Hyun pense que le plus important est d'arrêter le juge Kan Yo Han qui, bien que violent et extrême je le reconnais, punit de VRAIS criminel supposé impunissable... On se retrouve dans une situation ubuesque et absurde où le fait de voir des criminels riches et puissants sortir la tête haute d'un procès ne semble pas impacter le moins du monde les autres protagonistes.
Cet acharnement injustifié envers Kang Yo Han, basé sur des suppositions scabreuses et manifestement une antipathie envers le juge, devenait fort lourd et agaçant. A tel point, que j'avais parfois envie d'éteindre la télévision.

La réalisation du drama est superbe et visuellement magnifique. La représentation de cette dystopie, sombre et cruelle, la palette de couleur à travers les scènes de la ville la nuit par exemple, était parfois à couper le souffle.
Le grotesque et l'ambition nauséabonde des antagonistes étaient d'une violence magistrale.
J'ai d'ailleurs adoré les costumes des juges que cela soit durant les procès ou ceux revêtus à la fin.... Tout cela apportait cette intensité nécessaire nous permettant d'apprécier le côté le plus sombre que chacun d'entre nous pourrait renfermer. J'avoue m'être posé cette question " et si j'avais le choix d'appuyer sur cette application, que ferais-je?".

Les épisodes finaux dérangent. Peut-être par ce que la situation que nous vivons actuellement s'y reflètent étrangement : un virus, une manipulation médiatique, un président qui pète un câble et qui terrorise la population....
C'est donc un très bon drama dépeignant une société dystopique frisant le totalitarisme, où seul un personnage se tient debout à sa façon contre cette mainmise abusive du pouvoir. Divertissant, dérangeant et qui permet selon chacun une certaine réflexion sur la société actuelle.

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Mon Cher et Tendre
4 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
nov. 30, 2021
8 épisodes vus sur 8
Complété 0
Globalement 4.0
Histoire 3.0
Acting/Cast 6.0
Musique 5.0
Degrés de Re-visionnage 1.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Comme un goût de rien...

Il ne mérite pas plus de trois sur son scénario, je n'en démordrais pas ! Et encore je pense être généreuse vu le vide intergalactique de ce drama...

C'est une histoire vide. Dans la même trame que "The Tasty Florida", c'est de la poudre aux yeux. Pourtant, il y avait de bons ingrédients : un chouette casting, une intrigue un peu étrange mais qui pouvait être amenée de façon intéressante et un cadre agréable. Au final, la production n'exploite rien du tout.
Alors oui, nous aurons les rôles des gentils, des bons copains et des méchants, mais aujourd'hui, les histoires amour/haine se cassent vite la figure si le scénario ne fait pas d'efforts pour tirer au minimum son épingle du jeu. Ou si les personnages ont même la flemme de jouer. Et c'est ce qui arrive.

Les personnages sont une souffrance constante. Les acteurs composent avec ce qu'ils ont et ce n'était pas bon.
Jang Eui Soo et Lee Chang Hyung sont déconnectés du début à la fin. D'ailleurs Lee Chang Hyung ne semble même pas à l'aise dans son rôle. Pas d'artifices, pas de logique, pas d'attraction. Rien ! Quelques maigres tentatives pour animer l'ensemble, mais c'est déjà trop tard (c'était trop tard depuis le début).
La communication entre les personnages n'est pas la meilleure. On notera quelques actions mignonnes, cependant ça n'ira pas plus loin (et je n'ai pas spécialement envie de détailler ces scènes qui sont trop peu nombreuses).
Les quelques apparitions de Jang Do Yoon dans le rôle de Ye Joon étaient agréables, simplement parce qu'il semblait prendre son rôle à cœur. C'était définitivement les moments les plus mignons.

Une multitude de scènes montées les unes à la suite des autres et c'est tout...
Bref ! Vu et déjà oublié.

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Shinobi no Ie: House of Ninjas
4 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
févr. 15, 2024
8 épisodes vus sur 8
Complété 0
Globalement 8.5
Histoire 8.0
Acting/Cast 10
Musique 7.5
Degrés de Re-visionnage 7.5
Cette critique peut contenir des spoilers

Dynamique familiale dans un drame mêlant action et arts martiaux

Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu plaisir à voir une série d'arts martiaux. J'ai grandi avec des films tels que Karate Kid, les Trois Ninjas. Mais également les films avec Bruce Lee ou encore Jean-Claude Van Damme. Une partie de moi reste toujours nostalgique des œuvres incluant des ninjas, parce qu'elle me rappelle les vacances chez mes grands-parents. Ma grand-mère m'attendait toujours avec la trilogie des Trois Ninjas sous le coude. Donc je pense honnêtement qu'une partie de cet avis ne sera pas totalement impartial.

Nous faisons la découverte de la famille Tawara. Une famille de shinobis légendaire qui n'exerce plus depuis six. Rapidement, on comprend que certains membres de la famille ne sont pas vraiment d'accord dans le fait d'arrêter d'être des shinobis pour devenir une famille ordinaire. D'autant plus que le petit dernier de la famille (âgé d'à peine 8 ans) ne cesse de se questionner, notamment sur l'agencement de sa maison.

J'ai aimé cette série pour tout un tas de raison, mais la principale reste la thématique familiale qui s'est révélée bien plus importante qu'on pouvait le penser.
La plupart des films d'arts martiaux ont une fibre familiale présente, mais ici, la famille Tawara devient le cœur de House of Ninjas. Si en apparence chacun fait son bout de chemin, ils ont tous des blessures et des cicatrices qu'ils tentent de dissimuler. Mais personne n'est dupe. Encore moins lorsqu'il s'agit d'impliquer une nouvelle fois le père de famille, Tawara Souichi. C'est ainsi qu'on nous place en pleine lumière un deuil qui n'a jamais vraiment eu lieu.
D'ailleurs, le casting était exceptionnel. Je ne vais pas revenir sur chacun d'eux, mais Kaku Kento était incroyable, tout comme Eguchi Yosuke en père de famille. En réalité, la dynamique familiale est d'un tel niveau qui chaque performance en était renforcée.

Placer des shinobis dans un Japon moderne est une idée incroyable surtout lorsqu'ils agissent réellement dans la société. D'autant plus que la famille Tawara répond à de nombreuses règles (ne pas manger de viande, ne pas aimer sans permission...). On peut y voir un fonctionnement archaïque, mais Dave Boyle a sû l'intégrer de façon à rendre l'ensemble cohérent et fluide.

Bref, j'ai franchement adoré House of Ninjas. Il est évident que Netflix a gardé une trappe ouverte pour une seconde saison. Et on peut le comprendre après ces huit épisodes entraînant avec une photographie sublime et des personnages fascinants.

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Lucky's First Love
4 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
juil. 10, 2021
24 épisodes vus sur 24
Complété 0
Globalement 7.0
Histoire 8.0
Acting/Cast 8.0
Musique 6.0
Degrés de Re-visionnage 6.0

Une romance contemporaine qui fait du bien

Cela faisait presque deux ans que ce drama stagnait dans ma liste. Après un terrifiant enchaînement de déceptions sur les romances modernes chinoises, je me sens revivre avec Lucky's First Love.

On est sur une romance de bureau légèrement différente de ce que nous avons l'habitude de voir - il faudra donc aller plus loin que les premiers épisodes. Et le casting joue beaucoup...
Tout d'abord, Xing Zhao Lin. Plutôt que de nous servir le cliché du patron froid, distant qui souffre d'un trouble profond, on préfère un patron simple qui reconnaît le travail de ses employés. Oui, il est grand et beau, mais on lui donne enfin un caractère avec lequel on peut composer.
Quant à Bai Lu, sa coiffure vintage mise de côté, elle était amusante à suivre. C'est une jeune femme souriante et simple qui n'hésite pas à s'en tenir à ses valeurs même si de temps à autre, on aurait bien envie de la secouer.

Simple est peut-être le mot clé de ce drama. On ne cherche pas de grandes révélations ou de lourds complots. Alors certes, nous avons droit au triangle amoureux, mais aucun personnage lié par un souvenir/traumatisme d'enfance ou autre. C'est rare et appréciable.
En revanche, c'est long. La première partie du drama est longue à se mettre en place et connaît un paquet de scènes inutiles. Tout comme la romance qui arrive tard pour un format de 24 épisodes - bien que cela soit compréhensible.
Cependant, les amateurs/amatrices de skinship en auront pour leur argent au niveau baisers. Ils sont sublimes.

C'est un drama qui se perd un peu sur la fin, mais offre des personnages différents avec quelques pointes d'humour. Le genre de drama où on souhaite connaître la suite sans raison particulière.

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Hajimete Koi wo Shita Hi ni Yomu Hanashi
4 personnes ont trouvé cette critique utile
août 1, 2021
10 épisodes vus sur 10
Complété 0
Globalement 9.5
Histoire 10
Acting/Cast 10
Musique 10
Degrés de Re-visionnage 10
Cette critique peut contenir des spoilers

Un must to see!

Oh mon Dieu! Mille fois OMG! "Un jour, tu tomberas totalement amoureuse d'un drama japonais" j'aurai ri à en perdre toutes mes dents...et pourtant, ne jamais dire "Fontaine je ne boirai pas de ton eau!". Un seul, unique, drama japonais, et me voilà bien marri...(je ne suis pas une amatrice de Jdama...j'ai eu tort).

Pour commencer, je vais de suite mettre les points sur les i. j'entends d'ici les cris d'orfraie de la pensée bien pensante. Oui, c'est mal, très mal une romance entre un lycéen de 17 ans et de son professeur de 32 ans. Oui, oui c'est immoral. On le sait tous.
Mais.

Ici, Harumi ne fera jamais rien d'immoral. Rien. De rien. Et tant pis pour ceux en mal de sensation forte. Elle restera droite jusqu'au bout. Et cela malgré tout l'amour qu'elle porte à Yuri. Malgré tout l'amour que lui porte Yuri.
Deuxième point sur les i. 14 ans d'écart n'a jamais, jamais, jamais JAMAIS empêché les personnes de s'aimer. Que cela soit 7 ans (c'est du vécu!). Que cela soit 10 ans. 15 ans ou 20 ans. Non, jamais. Et dire que l'on n'a jamais vu ce type d'amour autour ne veut pas dire que cela n'existe pas. Oui, avoir 7 ans de plus que mon mari, l'avoir connu alors qu'il n'avait que 18 ans (un bébé quoi), l'avoir épousé lorsqu'il venait de fêter ses 20 ans et être encore mariée 20 ans plus tard doit peser sur mon objectivité...Yuri le dit si bien " Love, isn't enough?" maintenant que cela est dit...

Ce drama a été incroyable. Un coup de coeur phénoménal! Même chéri en a été accro ( à tel point qu'il n'a eu de cesse de m'en presser à chaque fin d'épisode). Et cela malgré une réalisation qui je dois bien l'avouer a été un peu faible. Comme quoi.
Le scénario : Yuri Kyohei, lycéen de 17 ans, en décrochage scolaire rencontre Harumi Junko. Harumi a 32 ans et pense que sa vie n'est qu'échec sur échec. Elle est professeur dans un "cram school", ces écoles privées qui coûtent la peau des fesses dont le seul objectif est de donner des cours particuliers aux lycéens afin de leur faire passer les examens universitaires et plus particulièrement la réputée université de Tokyo. Harumi touchée par le désir de Yuri de réussir son entrée à TODAI bien que son niveau soit au plus bas en fera une obsession : Elle le fera entrer quoiqu'il advienne à TODAI.

La relation entre Yuri et Harumi dépassera très vite le simple stade élève-professeur. Et cela se complique avec le retour de Yamashita, l'ex-amoureux de Harumi, et de Masashi, son cousin amoureux d'elle depuis 20 ans....
A lire cela, rien d'excitant n'est-ce pas? AHHH mais, non, ce drama est PLUS que cela. Ce drama frôle la perfection. Nous avons ri (mais tellement ri...). Nous avons pleuré. Nous avons adoré chaque scène, chaque personnage, chaque rival.

Ce drama, basé sur le manga en 13 volume de Mochida aki, est une perle :

- La romance ! Punaise, si j'avais su qu'un jour, je craquerais totalement pour un personnage aux cheveux roses, j'aurais ri à m'en faire mal le gosier. Et pourtant, dès le premier épisode, lorsque Harumi pose sa main sur la tête de Yuri, j'avais déjà le coeur qui s'emballait férocement. Yuri a remporté mon adhésion à 200%. C'est plus qu'une romance. C'est un lien de confiance absolu et d'amour le plus pur et le plus sincère qui m'ait été donné de voir depuis....heu, je ne sais plus à vrai dire. C'est bête, mais leur relation m'a un peu rappelé Godai et Kyoko de "maison Ikkoku". C'est peut-être pour cela que j'ai autant adoré ce drama. Leur relation platonique n'a pas été exemptée de moment magique qui amène des papillons dans les yeux. Ces moments pleins de drôleries n'en étaient pas moins adorables et sexy...

- Harumi Junko. Je ne sais comment décrire ce personnage. 32 ans et pourtant, au vu de ses réactions et de son comportement, elle aurait pu être la lycéenne et Yuri l'adulte. La description de Yuri lui correspond bien " weird adult". Ses réparties drôles et savoureuses sont excellentes et parfois cocasses, non pas d'humour mais de par ses réactions enfantines et tellement naïves. Son innocence et sa simplicité en faisait un personnage attachant et émouvant. La force de Junko, de croire en Yuri, était incroyable. Sa volonté de vouloir rester droite et de ne pas faire inutilement du mal ne l'a jamais quitté et c'est ce qui la rend admirable. Les mots de Miwa à Yuri résume assez bien son amie : " C'est bien de l'aimer. Attends d'avoir 18 ans. Sinon, Junko ne le supportera jamais. Elle en souffrira comme une folle". L'actrice Fukada Kyoko (que je ne connais pas, car je ne suis pas familière des dramas japonais) a été parfaite. Elle est jolie comme un coeur, ses yeux et sourire sont dosés à la perfection. Nous avons hâte de la retrouver dans un autre de ses dramas (Lupin no Musume).

- Yuri Kyohei. Mon Dieu. Voilà, je pourrai tout au plus dire cela. Mais cela ne rendrait pas justice à notre héros aux cheveux roses. Il faut être japonais pour oser créer un tel personnage. Et surtout pouvoir le rendre follement sexy et si mature. Tout le long du drama, nous n'avons cessé de sourire bêtement dès que Yuri interagissait avec Junko. Son calme et sa maturité étaient inattendu pour un lycéen de 17 ans. Des trois amoureux de Harumi, il est incontestablement le plus adulte. Et le plus beau. Et le plus amoureux. Avec le sourire le plus ravageur qui soit (surtout avec la dernière scène finale...). Oui, je m'emporte.

- Les rivaux : C'est bien la première fois que j'ai autant adoré des rivaux amoureux . A tel point que j'en ai pleuré et que j'aurais aimé que Junko puisse être 3 Junko. Que cela soit Yamashita ou Masashi, ils ont été des rivaux adorables et fair-play. Nous n'avons jamais eu de complots pourris à trois francs six sous, ni de haine aveugle, ni de mépris. Bien au contraire, entre nos 3 "boys", tout a été toujours plein de respect. Voire d'amitié.
Yamashita est celui qui m'a le plus surprise. Sa cool attitude et ses réparties fines et drôles (et coquines hahaha) avec Yuri ou Junko ont rendu leurs moments épiques. Pour ne rien gâcher, Yamashita est un bel homme (mon coeur de femme qui parle encore une fois), typiquement le personnage japonais dans les mangas auquel on ne sait si on ne le préfère pas un peu parfois au personnage principal. Il a d'ailleurs une des meilleures répliques du drama. Lorsque Yuri lui demande pourquoi il l'aide, ce à quoi répond Yamashita : "Il n'existe que deux types de personnes. Ceux qui agissent pour leur propre bonheur. Et ceux qui agissent pour ceux qu'ils aiment. Si tu es heureux alors Junko sera heureuse." N'est-ce pas cool comme répartie??

Masashi, l'infortuné cousin . Maladroit et plein de bonne volonté, il est impossible de ne pas l'aimer. Ses vaines tentatives d'attirer l'attention de Junko sont extrêmement touchantes et on ne peut que vouloir au plus profond de nous même que Masashi réussisse. Son monologue à Yuri malade et qui feint de dormir m'a fendu le coeur et résume très bien cette souffrance qu'il endure depuis 20 ans " Tu as le luxe de l'aimer ou de la détester. Je serais probablement le cousin fiable pour toujours. Tant que je serai son cousin, Il n'y aura jamais d'amour. Ou de haine." Ahh pauvre pauvre Masashi...

- N'oublions pas : Miwa, la meilleure amie délurée et totalement déjantée. Elle est tout bonnement génial! Ses répliques sont tellement drôles et intelligentes à la fois. Eto Mika qui apparait en tant que rivale numéro 1 de Junko et qui se révèle être une précieuse amie fidèle et loyale. Momota Tomona, rivale numéro 2 de Junko, deviendra d'ennemie à amie pour notre plus grand plaisir, car il faut avouer qu'elle a su devenir un personnage plein de charme et drôle ( oui, oui le drama est 100% drôle, si vous ne l'avez pas encore compris ^^). Gori-san, le malheureux et dépité amoureux qui se fond dans le décor mais qu'on aime bien tout de même ?. Umeoka Michizane a été une surprise car je ne m'attendais pas à ce que ce personnage, directeur du "Cram school", devienne un soutien inconditionnel de Junko et de Yuri.

- L'OST : Il n'y a qu'une seule chanson. "Happy birthday" de Back Number. Amplement suffisant. Une superbe chanson comme savent si bien le faire les japonais et qui surtout accompagne magistralement et toujours au bon moment les scènes importantes du drama, les rendant plus intenses et plus excitantes. Un pur régal!

Une superbe leçon de vie derrière la légèreté du drama. Peut-on être heureux malgré ses échecs? Qu'est ce être un adulte? Les rêves se terminent-ils avec l'âge adulte? Puis-je aider les autres si j'ai moi-même échoué? Et le fait d'aider les autres à réussir n'est-il pas tout simplement une réussite en soi?

Ce drama se regarde d'une traite. Et cela monte très vite à la tête comme des bulles de champagne. Grâce notamment au ton léger, décalé et drôle du drama. Ici, point de conflit exténuant et de drame sous-jacent. Nenni, pas de vilain prêt à faire choir les personnages lamentablement. Il n'y a que des héros adorables, sexy, drôles et pleins de bonne volonté à aider, à aimer et à se soutenir. De vrais héros! De vrais héroïnes! On en ressort heureux, le coeur léger, le sourire encore imprimé sur les lèvres. 10 épisodes vraiment trop courts.

Alors oui, cela fait un peu "bisounours" mais, si si, parfois, souvent même, nous avons besoin de tendresse, d'amour pur et sincère, de rire, d'amitié sans équivoque, de rêve réussi.
Cela peut faire niais, mais il parait que cela peut changer le monde. On aurait tort de s'en priver.
Ce drama se hisse définitivement dans mon top 10. ??

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Complété
A Business Proposal
3 personnes ont trouvé cette critique utile
août 27, 2022
12 épisodes vus sur 12
Complété 0
Globalement 8.5
Histoire 8.0
Acting/Cast 9.0
Musique 5.5
Degrés de Re-visionnage 7.5

comédie charmante, sur un thème bateau mais qui navigue joyeusement en évitant les écueils !

Eh bien, j’ai vraiment aimé ce drama qui se joue (un peu !) des codes de la romance habituelle ! Si on a bien l’héritier riche et la fille du restaurant de poulet, les personnages se différencient des clichés psychologiques habituels. La fille riche est drôle, intelligente et pleine de bon sens, l’employée n’a rien de l’héroïne chichiteuse à laquelle les dramas/romance nous ont habituées. La psychologie des héros garçons s’est elle aussi améliorée, et l’héritier fait montre rapidement de l’originalité de ses goûts en matière de mariage ! Le grand-père chaebol est plutôt sympathique et assez marrant ! Les deux tiers ont été vraiment agréables à suivre, on ne s’attarde pas indéfiniment sur les rebondissements et Dieu merci on échappe au traditionnel « je-t’aime-mais-je-te-quitte » car les personnages ont assez de bon sens pour ne pas y tomber ! Cependant j’ai trouvé les derniers épisodes plus faibles, l’opposition du grand-père paraissant tout-à-fait artificielle (il devrait voir un ophtalmo, ne pas avoir reconnu Ha Ri !! ). De plus la toute fin est un peu en queue de poisson, tant qu’à faire de la romance, autant aller jusqu’au bout et j’aurais bien aimé un peu plus de détails sur le côté concret (réaction du milieu des affaires, des employés de la boîte, des parents de Ha Ri, et surtout leur rencontre avec le grand-père !
Mais il semblerait qu’il y aurait une deuxième saison, donc ça expliquerait cette fin !
En tous cas c’est un joli drama, un bon moment à passer sans pour autant sombrer dans la cucuterie intégrale ! Les acteurs sont très bons, particulièrement les femmes !! les dialogues aussi, c’est léger et drôle, et je le recommande pour se distraire d’une actualité désolante !

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Complété
Le Loup
3 personnes ont trouvé cette critique utile
oct. 6, 2021
49 épisodes vus sur 49
Complété 0
Globalement 8.0
Histoire 7.0
Acting/Cast 8.0
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 5.5
Après un début un peu laborieux, j’ai « avalé » les épisodes telle une affamée, et malheureusement comme après un repas trop copieux et festif, la digestion est un peu douloureuse. La difficulté est alors de finir son plat lorsque l’appétit n’est plus de mise.

La comparaison pourrait prêter à sourire, elle illustre pourtant mes pensées sur ce drama.

Une histoire telle que « The wolf » me fait souvent de l’oeil. Sur papier, elle avait des atouts aguichants. Je suis une accro des « childhood sweetheart ».

Mais aussi et surtout.

Des héros masculins froids, impassibles. Un personnage qui a l’allure d’un « vilain », d’un anti-héros. Je signe tout de suite ! Je pense notamment à "Love Better Than Immortality" avec Shangguan Qiu Yue.

Un garçon élevé par des loups et vivant une jolie amitié/romance avec la fille d’une noble famille. C’est du déjà vu, j’avoue pourtant aimé ce genre d’histoire. J’avais été un peu déçue par « My Mowgli Boy » et j’en attendais donc un peu beaucoup.

Un meurtre : en découle une accusation injuste envers le garçon loup qui sera le point de départ d’un malentendu entre eux. Malentendu qui durera 8 ans.

Le garçon loup grandit loin de son amie d’enfance et deviendra l’enfant adoptif de l’empereur Chu Kui en tant que Prince Bo. D’enfant loup au sourire lumineux et naif, notre héros deviendra un prince à l’apparence froide et cruelle. C’est ainsi que notre héroïne, Mai Zhai Xing retrouve son amour d’enfance.

La première partie du drama a été l’équivalent du grand huit en ce qui me concerne. Tout un panel d’émotion intense me faisant passer du sourire béat au battement de coeur désordonné.

Prince Bo.
Sans lui, je n’aurai pas tenu aussi longtemps.
La froideur de son attitude et ses mots mordants ne l’en rendaient que plus attachant. Sa solitude et la souffrance qu’il s’infligeait au nom de l’amour et de ses péchés ont été insoutenables. Je ne compte plus le nombre de fois, où je me devais de me retenir de hurler de frustration.
Comme dit plus haut, je souhaiterais voir des personnages de cette trempe un peu plus souvent.

Je n’aime pas les personnages incompris, les personnages portant sur leur épaule le poids des erreurs d’autrui. Il n’y a rien de plus horripilant qu’un personnage se sacrifiant encore et encore au nom de tout un tas de chose. J’avais vite abandonné « Everyone wants to meet you » ou « Irreplaceable love ». Dans « Everyone wants to meet you », le lien du personnage masculin avec sa mère, malsain selon mon ressenti, et son désir de vouloir la couvrir et de l'aider au risque de gâcher sa propre vie avait rendu très vite le drama pénible à suivre. Pire, dans "Irreplaceable Love", Li Luo Shu n'avait plus de vie propre, ne vivant que sous l'identité d'un autre pour le bien d'une femme qui n'était même pas sa mère....Des personnages torturés et qui subissent sans rechigner le regard des autres, se sacrifiant tout le long d'un drama n'est pas exactement ce qui me fait frémir. Je m’en détourne, souvent sans remords.

Mais ici, cela fut impossible.

Comment un personnage peut-il dégager autant de « badass attitude » tout en ayant l'aura d’un enfant au coeur brisé?
Comment un homme peut-il être auréolé de tant de sensualité tout en étant aussi simple et pur dans ses sentiments?
Diablement sexy et pourtant si « enfantin ». C’est ainsi que m’est apparu Prince Bo.

La force de ce bougre d’homme semble surnaturelle et impressionne, rendant les scènes d’action agréable à regarder, il vaut mieux éviter de se trouver confronter à ce type d'adversaire.
Mais ce qui m’a le plus surprise est l’intelligence de ses actions, de ses raisonnements et surtout, sa capacité à garder son sang froid en toute occasion. Toutes ces fois où les provocations de Zai Xing auraient pu le rendre en colère ou lui faire perdre sa belle contenance, il a su garder la tête froide. Il a été fort amusant de le voir railler sans aucune honte sa belle ou Ji Chong. Les réparties de Bo Wang furent un délicieux mélange de sarcasme et de tendresse implicite.

Sa relation avec Ma Zhai Xing est pétillante d’alchimie, du moins durant la première partie du drama. Chacun de ses gestes affole le coeur et ses regards remplis de tendresse nous font sourire béatement. Chacune de ses expressions agacées ou ses soupirs contraints avaient le don de nous faire rire (de faire fondre la soi- disant blasée que je suis...)

C’est avec impatience que j’attendais chacune de ses apparitions, de ses interactions avec Xing’er. En toute honnêté, je pense que Zhai Xing n’a pas vraiment mérité tout cet amour, tout ce sacrifice. Le couple que forme Bo Wang et Zhai Xing est adorable et d’une intensité sensuelle. Ce qui est finalement contradictoire avec mon ressenti. Avec ma pensée persistante que Xing’er n’aurait pas dû recevoir ce trop plein d’amour.

Je pense que cela est surtout dû au charisme incroyable de Bo Wang. La magnifique scène où Bo Wang, au village, sur le pont, écoutant le vent et tendant sa main pour attraper le sachet (jeté peu avant) devant les yeux de Xing’er résume bien le personnage. Le silence de ce moment a été parlant au-delà de simples mots. La magie de cet instant où Bo Wang ne fait plus qu’un avec la nature, le rendant à mes yeux bien plus émouvant que n’importe quel personnage de ce drama. Les nombreuses fois, où de loin, son ombre observant de loin sa belle est un crève coeur.

Ses actions n’ont pas fait l’unanimité dans la communauté de dramaland, certaines voix allant jusqu’à lui reprocher ses gestes un peu trop brutaux, voire à la limite de l’agression sexuelle (une seule scène si cela peut rassurer les puristes, ne serait-ce qu'un peu). Ce qui est discutable et je pense qu’en effet certaines scènes peuvent « choquer ». Une "agression" qui trouve son raisonnement dans ce désir de donner une image volontaire d'homme brutal et cruel, ne s'embarrassant pas de douceur si besoin. Chacun sera libre ou non de comprendre le geste de Bo Wang.

Bo Wang n’a jamais eu en tête de faire sciemment du mal à Xing’er. Bien au contraire, son seul et unique but étant de l’éloigner de lui afin d’éviter qu’elle ne soit en danger. Qui plus est, étant lui même en partie impliqué indirectement dans la mort de sa famille, ses remords et la douleur ressentis de ne pas avoir pu faire quoique ce soit pour elle, notre héros prend la décision de repousser sa belle, même si cela doit impliquer un comportement sauvage et diabolique.

Ces nombreuses fois, où son regard contredisait la dureté de ses mots...

Le maintien de sa décision l’honorait de par son obstination, jusqu’au bout, il essaiera tant bien que mal de passer aux yeux du monde comme un être sans coeur. Une phrase entendue dans « My fated Boy » (fantastique drama d’ailleurs) que prononce An An à l’encontre de son cousin s’applique à merveille à Bo Wang « Ce qui importe n’est pas ce que tu penses. Ce qui importe ce sont tes actions! ». Bo Wang prend donc le parti d’agir. Sa loyauté sans faille ne s'arrête d'ailleurs pas à Xing'er. Il est regrettable que durant la seconde partie le scénariste ait perdu de vue ce lien qui l'unissait à ses frères d'armes, à son jeune frère, et que cela ne devienne au final qu'un bonus, un détail sans importance.

Ce fut donc avec un réel agacement de voir Xing’er lui tourner le dos. Le meurtre de sa famille et la révélation de son identité aurait pu m’inciter à plus de tolérance et de compréhension. Que nenni ! Toute l’intensité et la douceur de leur échange durant la première partie a été violemment balayé dès la « pseudo » révélation du massacre. A ce tournant de l’histoire, je n’ai cessé de croire que quoiqu’il advienne, Zhai Xing irait férocement chercher la vérité. Tenterait de voir au-delà des apparences. Ignorerait les faux-semblants.

Comment-a-t-elle pu oublier ne serait-ce qu’une seconde ses propres agissements 8 ans auparavant? Etant la mieux placée pour deviner, comprendre les mensonges de Bo Wang, je n’ai pu qu’être profondément déçue par son manque de confiance envers lui. J'en suis venue à penser qu'elle avait envie d'y croire.

Xing’er est dépeinte comme une personne intelligente. Les premiers épisodes nous la montrant enquêtant sur le meurtre, nous incitaient à croire qu’elle en ferait de même 8 ans plus tard…La douleur d’apprendre la « vérité » sur le crime à l’encontre de sa famille est évidement justifiée. Sa colère a bien raison d’être. Mais une fois la souffrance « retombée »? le choc des révélations passé? Où est donc passé la supposée intelligence de Xing'er, son obstination à vouloir trouver la vérité? Quelle déception que cette vérité vienne d'un autre. Encore plus décevant fut la réaction de Xing'er (elle devrait prendre des cours auprès de Shi Yi, "One and only", sur ce point là). Je pense que cela n'a pas été à la hauteur des sentiments de Bo Wang.

C’est donc une seconde partie incompréhensible qui aura eu raison de mon intérêt pour ce drama. Il m'était difficile de voir Bo Wang s'enliser un peu plus dans ce quiproquo, se laisser insulter et mépriser par tous sans fléchir. Si je me suis entêtée à regarder jusqu'à la dernière minute, ce fut donc essentiellement pour lui et aussi un peu pour le trio de bras droit qui l'accompagnait ainsi que Yao Ji. Une fois n'est pas coutume, j'aurais souhaité voir Bo Wang finir avec la "vilaine" de l'histoire.

Je dois tout de même concéder que le couple Bo Wang et Xing'er fonctionne très bien. Ils sont adorables et leur interactions sont pétillantes. Chaque geste, chaque regard est rempli d'amour. Leur baisers et leurs étreintes sont sensuels et passionnés. Sincèrement, durant la première partie, j'avais le coeur tout en émoi à chacune de leur preuves d'affection. La scène où Bo Wang vient donner une petite leçon de tir à l'arc à Xing'er donne des papillons comme on aimerait en avoir plus souvent!

Yao Ji fut la surprise de ce drama. D'apparence mesquine et sournoise, le spectateur apprend progressivement à l'apprécier. Il est dommage qu'elle n'ait pas de passé ou d'histoire, nous en apprenons au final très peu sur elle. Ce peu là nous la rend attachante et sa loyauté envers Bo Wang me donnait envie, sincèrement, de la voir prendre une place plus importante. L'actrice Xin Zhi Lei (辛芷蕾) que j'avais découvert avec plaisir dans le génial "Joy Of Life", nous livre une "méchante" au charisme indéniable.

Li Qin (李沁) n'est pas une novice loin de là, sans parler de mon drama chouchou "Joy of Life" où elle a été la princesse au pilon de poulet, Wan'er, nous la retrouvons aussi dans "Fight Break Sphere" au côté de Leo Wu (吴磊) ou encore "Princess Agent". Son jeu est égal à ce que j'ai pu voir par le passé, elle est une bonne actrice sans avoir eu encore ce rôle qui la rendrait inoubliable. Elle est super jolie et joue très bien les personnages "cute" et joyeux. Mais je pense que la douleur et les personnages torturés ne sont pas un domaine qu'elle maitrise encore. Je changerai peut-être d'avis après avoir vu d'autres drama avec elle comme " The song of Glory".

Darren Weng (王大陸) !!!! Je vais éviter d'être hystérique ^^ et objective. Darren Weng n'a pas eu de rôle significatif dans dramaland. Il a beaucoup tourné dans les films comme "Fall in love at first kiss" (remake de l'incontournable "Itazura na Kiss") ou "Our Time". C'est donc peut-être son premier vrai grand rôle dans un drama si on ne compte pas "Ghost Blows Out the Light: Finding Hu Ba Yi" où il avait aussi le rôle principal.

Ici, Darren Weng nous délivre une interprétation magistrale de Bo Wang. Son jeu de regard parfois mi-figue mi-raisin, parfois désabusé, en passant par toute une palette nuancée de tendresse et de douleur nous fait fondre comme neige au soleil. A travers la stature imposante du prince ou ses rictus narquois, le spectateur voit l'enfant qu'il est resté, l'amoureux qu'il n'a jamais cessé d'être. Et c'est ce qui le rend attachant. Je n'ai jamais perdu de vue l'essence de ce qu'il était malgré ses actions et la dureté de ses paroles.

La rareté de ses sourires tranchait vigoureusement avec la violence et la sauvagerie de ses expressions. Sauvagerie qui n'était pas sans nous rappeler bien sur le loup. Mon seul regret? qu'il n'y ait pas plus de scènes avec les loups et la relation qu'il entretenait avec eux. Darren Weng a été fantastique et c'est avec impatience que j'attend son prochain rôle, quelqu'il soit.

Il y a bien sur d'autres personnages, comme Ji Chong. Sean Xiao (肖战) n'a pas ici son rôle le plus marquant. Selon moi, Ji Chong n'avait pas la carrure pour être le rival de Bo Wang. Je l'ai trouvé "trop". Gentil. Complaisant. Amoureux. Collant.

Bao Na était plus intéressante et ses sentiments progressifs envers Ji Chong étaient supra "kawai" et super agréable à suivre. Je trouve peut-être dommage de la faire adhérer totalement aux histoires de Xing'er sans donner une chance ne serait-ce que minime à Bo Wang de se justifier. Surtout au regard de son amour inconditionnel du début. Guo Shu Yao (郭書瑤) est elle aussi une actrice chevronnée. Le seul drama où je l'ai vu auparavant était "Attention Love", un drama taïwanais, où elle a joué l'inoubliable "Angelina" !!!

La production du drama est de qualité. Cela se ressent à travers la diversité des costumes qui représente bien la spécificité de chaque personnage : Bo Wang le loup, sombre et sobriété, Zhai Xing en papillon toute colorée et en légèreté, Ji Chong en aigle harnaché de brun et Bao Na en cheval remplie de fanfreluche clinquante. Ce qui n'est pas étonnant en soi, quand on sait que Chen Tong Xun (陈同勋) fut en charge des costumes. N'oublions pas qu'il s'est occupé des costumes de "Douluo Continent" ou le très populaire "The Untamed".

L'OST apporte cette touche musicale rendant le drama parfois encore plus épique et intense. La bande son est signée ici Jolin Tsai (蔡依林), une compositrice/chanteuse/actrice taïwanaise presque aussi populaire que Jay Chou (周杰倫).

Pour finir sur une petite touche de culture, j'ai appris durant le drama que certains personnages et faits étaient historiques. Notamment, Bo Wang (博王). De son vrai nom Zhu Youwen (朱友文) fut réellement un enfant adopté par l'Empereur Taizu et fut en conflit avec son frère ainé Zhu Yougui (朱友珪), étant tous deux prétendant au trône. Il fut d'ailleurs assassiné par ce dernier en 912 après l'assassinat de l'Empereur Taizu.

Une jolie romance avec un des héros les plus captivants qui soit (et sexy). Malgré une deuxième partie moins intéressante et une fin bien moins dramatique que je le craignais (je dois avouer que je regardais au même moment "One and Only"), je ne regrette pas d'avoir passé du temps (avec Bo wang!) sur 49 épisodes.

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