à ton tour ...
Adapté d'un roman de Fumie Kondo, qui à ma connaissance, n'est pas encore traduite dans le pays autoproclamé des belles lettres, Influence augure au premier abord du meilleur des thrillers. Cast intéressant avec Ohtsuka Nene en narratrice qu'on a toujours plaisir à entendre et à voir. Elle est épaulée par une autre excellente actrice de sa génération Suzuki Honami en écrivain qui se retrouve rapidement enquêtrice. Le gros de l'histoire se passant dans les années 80-90, on verra sur un temps bien plus long à l'écran les trois jeunes héroïnes, magnifiquement interprétées par trois actrices plutôt douées dans leur rôle.Le ton est noir et la photographie, soignée, rajoute cette ambiance glauque de barres d'immeubles d'une banlieue prolétaire japonaise des années 80. Dans ces cages à lapins, chaque famille épie, critique et parfois dénonce ses voisins. Mais elle ne viendrait pas au secours de personnes peu fréquentables. Faire peu de vagues pour ne pas être ensuite la cible des commérages ne semblent pas s'arrêter avec la fin des brimades scolaires. La société japonaise est gangrenée par les "on dit" jusque dans les lieux de vie. Ce qu'il ce passe derrière les portes de ses appartements exigus, où les générations dorment parfois tous dans la même pièce, personne ne veut le savoir.
Avec un scénario extrêmement bien ficelé, les relations entre chaque personnage correspondent bien au titre choisi et on savoure les indices distillés, en se demandant qu'est-ce qui relie nos deux narratrices dans le présent, autant que de découvrir l'horreur des relations entre les jeunes filles dans le passé. On regrettera seulement 5 épisodes, tant la matière est forte, même si la facilité avec laquelle les meurtres sont perpétrés est toujours déconcertante. Mais le format de 5 épisodes oblige les raccourcis et omet tout le chemin psychologique nécessaire au passage à l'acte que l'on peut mesurer sur la longueur d'un roman.
Petit bémol donc, avec pour le reste que du bon, y compris la musique. La mise en scène fait froid dans le dos, avec une suggestivité sur les actes perpétrés dans ce huis clos, parfaitement menées. Nos trois héroïnes seront donc confrontées au pire du genre humain et vont devoir faire des choix irréversibles. Ohtsuka Nene raconte avec un détachement glaçant tous ses événements débutés 35 ans avant et nous pousse à chaque fin d'épisode à en vouloir savoir plus. Comme si à la fenêtre d'un de ses appartements, nous épions nos voisins pour découvrir leurs secrets les plus inavouables et de la sorte se rassurer sur notre vie pas si misérable.
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NOT GAY RELATIONSHIP
Cette série est juste une vaste blague! La seule relation entre le couple gay est qu'ils balancent qu'ils sont ensemble depuis 4 mois et qu'ils se tiennent la mainSi vous assumez pas de jouer un couple gay ou de parler d'un couple gay dans vos série épargnez nous la condescendance merci
Si vous rajoutez une nymphomane qui tripote les mecs quand ils sont bourrés et qui donc est censé etre le ressort comique de la serie STOP !! 2020 les gars 2020 la Thailande a vraiment de gros efforts à faire pour se sortir les doigts de la culture du viol !! Non ce n'est pas culturel c'est juste inacceptable même si c'est une femme qui s'en rend coupable !!
Conclusion : passez votre chemin c'est financé par un clinique pour les soins de la peau et c'est bien tout ce que c'est une grosse pub !!!
I put rewatch ONE because Dramalist doesn't accept we advice not to rewatch it by putting a ZERO
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Koi wa Tsuzuku yo Doko Made mo
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Romance et monde médical
Je regarde énormément de dramas coréens, des chinois, mais au niveau des japonais, je n'ai que peu de recul.Cela dit, j'ai été très vite embarquée dans ce drama.
Le rôle du médecin Tendo est complexe, on a autant envie de le secouer que de le protéger. On sent derrière cette allure froide, et ce comportement si désagréable une personne avec des blessures comme chacun d'entre nous. Sauf que lui les gère avec une armure de glace.
Le rôle de Sakura, est à l'opposé : Naïve, optimiste, joyeuse, et surtout, sûre de l'amour qu'elle porte à ce médecin pourtant dur avec elle.
Leur relation : Et bien on passe par toutes les phases : On a envie de rire, de pleurer, de les secouer, et finalement on se laisse embarquer.
Le monde médical est très présent dans ce drama, il faut adhérer, mais j'ai adoré cet envers du décor. En plus, 10 épisodes, cela en fait un drama court, de temps en temps, cela fait du bien !
C'est le premier drama japonais que je regarde et que j'aime autant, aussi je le recommande, mais uniquement pour ceux qui veulent vivre l'épanouissement d'une jolie histoire d'amour, qui pourtant ne semble pas gagnée au départ.
Ils sont touchants, et finalement, forment un couple en osmose complète. Comme quoi l'amour c'est le destin ;-)
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Koi wa Tsuzuku yo Doko Made mo
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un moment de sourire
Une jolie romance? oui. Cliché? carrément. Un bon moment malgré tout?Nanase Sakura devient infirmière par amour. Par amour pour son coup de foudre rencontré 5 ans auparavant, un brillant médecin, Kairi Tendo. Par amour du métier, par la suite. Suivant les folies de son coeur, Nanase confessera son amour une fois infirmière à l’hôpital où travaille Kairi. La désillusion la transpercera de suite, Kairi est surnommé « Devil ». A juste titre. Loin de déchanter, notre petite infirmière au grand coeur se promet de gagner coûte que coûte le coeur de l’insaisissable « Devil ».
Les plats réchauffés sont loin d’être mauvais. Bien que rassasié de cliché, ce drama arrive tout de même à nous accrocher agréablement. A m’accrocher.
Je suis, du plus loin que je me souvienne, une amoureuse de manga. J’ai grandi avec. J’ai dormi avec. J’ai aimé avec. Je n’ai jamais réellement affectionné les actions live japonais.
Jusqu’à "Hajimete Koi wo Shita Hi ni Yomu Hanashi" et "Chugakusei Nikki". Deux dramas qui m’ont tellement empêché de manger sereinement que j’ai voulu en savoir un peu plus. L’avantage avec les J-dramas est leur format court qui permet de faire une pause entre deux dramas coréens ou chinois mais aussi l’ambiance souvent légère et décalée. Quand vous sortez meurtris et le coeur brisé d’un drama de 49 épisodes comme « The Wolf », un drama comme celui-ci, vous permet d’avoir la sensation de sortir marcher au bord d’une plage joyeusement malmenée par des vacanciers insouciants.
Ce drama est loin d’avoir été choisi au hasard. J’ai une admiration sans borne pour Satoh Takeru. Il est Kenshin et le restera dans mon coeur pour les décennies à venir. Par curiosité, j’ai donc voulu voir ce petit génie autrement qu’en samourai-bad-ass-trop-sexy. Et je ne suis pas déçue.
Je ne vais pas vous mentir, à chaque coin des épisodes, je m’attendais presque à le voir nous faire un saut incroyable ou à courir tout en faisant ses acrobaties les plus bluffantes. Le syndrome Kenshin (je devrais peut-être encore me refaire toute la saga...).
A la place, des expressions froides et bougonnes avec une voix de ténor qui correspondent parfaitement au personnage incarné. Et sans surprise, Satoh Takeru y excelle avec aisance. J’ai parfois, pour ne pas dire souvent, du mal à adhérer aux personnages glaciales qui se transforment par magie en un personnage maladroit et enfantin. Je pense notamment à « the fox’s summer season ». Je préfère un personnage qui reste fidèle à lui-même tout en évoluant en même temps.
Tendo Kairi est ce type de personnage. Froid aux répliques cinglantes. Un médecin avant tout qui ne laissera jamais ses pensées personnelles mettre en péril ses patients. Ses regards assassins et son rictus désabusé m’ont totalement séduite (je dois être un peu masochiste tout de même, en ce moment, c’est la totale « loose » avec le drama « The Wolf » qui a un héros encore pire que Kairi).
Bien que séduit peu à peu par Sakura Nanase, il ne se déparera pas de son attitude. Et c’est ce qui fait que j’en suis (presque) tombée amoureuse moi aussi. Rendant ses actions, ses mots encore plus surprenants.
Rhaaaa! Le premier bisous. Vous savez ce premier que nous attendons tous, celui qui me voit redevenir une gamine de 17 ans toute rougissante et pourtant toute rêveuse (Ah vous aussi?)….je peux les compter sur les doigts d’une main les bisous qui m’ont fait sautiller sur place. Il y a les intenses. Les passionnés. Gentillets. Et il y a les surprenants tout superbe de classe. Leur premier baiser fait partie de cette dernière classe. Ainsi ceux qui suivent aussi. Un pur régal pour la romantique que je suis.
Et puis, Satoh Takeru en romantique bougon, moi je dis mille fois oui! mille fois oui à son 馬鹿, « baka »!
Sakura Nanase est un personnage classique que l’on retrouve souvent chez les japonais. Simple, maladroite avec une âme joyeuse et positive. Elle rappelle un peu Kotoko « d’Itazura Na Kiss », tant par leur métier, leur caractère et leur amour sans faille envers le même type de personnage. Il n’y a pas vraiment de surprise ici, Nanase reste fidèle à elle-même, un personnage qui change petit à petit le héros grâce à son caractère joyeux et positif, à ses soins contants et sincères envers ses patients et à sa force de caractère.
Comme souvent, les romances secondaires ne m’ont pas particulièrement attirés. Les personnages secondaires sont sympathiques mais pas remarquables.
C’est donc un drama qui permet de faire une transition agréable, un moment qui permet de sourire sans arrière pensée.
Et puis, si vous avez ne serait-ce qu’un chouilla d’affection pour Satoh Takeru, n’hésitez pas.
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Un très bon effort qui rebat les cartes du BL
J’ai hésité à écrire un commentaire sur KinnPorsche, parce qu'au vu de la notoriété et de l’hystérie autour de cette série, d’ici à ce que je termine de le rédiger il y aura au moins 1302 critiques sur ce site et mon avis n’apportera pas forcément de nouveauté, si ce n’est de nuancer les 1298 notes «10» légèrement exagérées, et les quatre notes «3» des gros déçus du fan-club «Ils ont changé des trucs par rapport au bouquin». Mais vu que les trois quarts seront en anglais, on ne sait jamais, peut-être que certains seront assez flemmards pour se contenter du mien, donc allons-y gaiement. Et puis c’est KinnPorsche, quoi. Une série hyper attendue depuis l’année dernière, si ce n’est LA plus attendue dans le monde des BL. Forcément, tous ceux qui ont bossé dessus n’avaient pas le droit de se planter, et c’est dans doute une des raisons expliquant pourquoi KinnPorsche représente un sacré tournant dans cette industrie du boy’s love qui, si elle constituait surtout une niche dans le vaste monde des dramas principalement dominé par les Coréens et les Chinois, permettra à coup sûr à la Thaïlande de sortir du lot et de gagner plein de thunes (et avec un peu de chance les Chinois comprendront qu’ils risquent de louper le coche avec leur censure homophobe et ils arrêteront d’être cons, qui sait ? On peut toujours rêver).Je précise que je n’ai pas lu l’histoire. Mais le sujet m’a suffisamment intéressée quand on a commencé à en parler, pour aller voir les commentaires sur des forums et sur Youtube concernant le roman initial. Donc le premier point positif, c’est qu’ils semblent avoir fait un formidable travail d’adaptation, en utilisant une matière de base complètement toxique, ainsi que des héros super antipathiques et problématiques, pour transformer tout ça en scénario relativement acceptable avec des protagonistes attachants et nuancés (à la base Kinn est un sale con maniaque du contrôle qui ne connaît pas la notion de consentement, quant à Porsche c'est un neuneu TSTL comme ils disent en anglais, c'est à dire "too stupid to live") donc on va dire qu'ils se sont montrés bien avisés en retravaillant les personnages. C’est sans doute dû à la volonté de marquer le coup face à une audience internationale, devenue plus exigeante depuis MeeToo, dans tous les cas si ça peut changer les mentalités et amorcer la disparition progressive des romances malsaines à l’avenir, c’est toujours bon à prendre. Ensuite, nous avons des acteurs adultes, qui jouent dans une histoire mature, et comme je l’ai précisé sur «Dear Doctor, I'm coming for Soul» la différence est vraiment flagrante, enfin la plupart du temps. De manière générale le jeu des Thaïs est un peu craignos même dans les lakhorns plus traditionnels que je continue à mater pour je ne sais quelle raison, ils passent leur temps à piailler ou à chialer dans des scènes loonnnngues quand ce ne sont pas des hésitations à n’en plus finir histoire de faire durer les épisodes et de nous faire larmoyer devant notre écran, au cas où on n’aurait pas compris que c’était un moment poignant et crucial (qui produit l’effet contraire du coup, c’est ballot...). Donc pour un BL censé avoir moins de budget, ils s’en sortent quand même très bien. Les moments d’émotion sont relativement crédibles, on ne grimace pas d’un air gêné (sauf à un ou deux moments censés être drôles mais d’un goût un peu douteux, mais bon ça ne dure que quelques secondes).
Le mélange romance, action & mystère fonctionne bien, ponctué de moments plus light ou doudous pour relâcher un peu la pression. Les dialogues sont bons et jamais ridicules (du moins je n'en ai pas remarqué), les acteurs sont presque tous canons et c’est un régal pour les yeux. Quant aux scènes intimes (ou scènes pas intimes mais émouvantes) c’est une réussite, elles sont belles et bien jouées, les acteurs sont à l’aise et ça sonne vrai. Mention spéciale à la musique qui rend bien l’ambiance des scènes. Car si la BO (variée et sympa, au passage) est plutôt tendre et romantique quand il s’agit du couple principal formé par Kinn et Porsche, en revanche elle l’est beaucoup moins quand il s’agit de Vegas et Pete, et c'est bien pensé sur ce coup-là. En effet la musique lors de leur moment d’intimité met un peu mal à l’aise, et je salue le fait qu’ils aient su montrer la complexité de leur relation, qu’ils nous présentent bien comme toxique sans bêtement romancer une situation qui est abusive au départ. Donc oui, il y a bien de l’abus, même concernant les premières scènes d’amour entre Kinn et Porsche d’ailleurs, or ce n’est jamais montré comme acceptable, mais plutôt comme un mauvais départ qu’il faudra régler pour avancer sainement dans la relation, et ça c’est bien. Il y a pas mal de rebondissements qui servent à la fois à maintenir notre intérêt jusqu’à la fin, et permettre le développement desdites relations entre les personnages. Les couples se construisent de manière naturelle et logique, ce n’est pas simple dès le début et l’aspect psychologique n’est pas laissé de côté. Alors la troisième romance entre les deux frères respectifs du 1er couple est un peu tirée par les cheveux, mais tant qu’il y a des histoires d’amour un minimum développées je ne crache pas dessus, d’autant qu’ils viennent de confirmer une deuxième saison qui permettra probablement de conclure comme il faut cette 3ème histoire. J’aurais quand même apprécié un bisou avec Jeff Satur, parce que c’est Jeff Satur et si j'avais 15 ans de moins il ne dormirait pas dans la baignoire, mais il paraît que son partenaire n’était pas aussi à l’aise, donc bon... Vivement la suite, on verra bien.
Il y a quand même quelques points négatifs. Que je n’aurais pas relevés s’il s’agissait d’un autre BL, parce qu’on ne peut pas être trop exigeant dans cette industrie encore frémissante, mais vu que la série était chaque dimanche en super tendance Twitter, forcément la comparaison avec d’autres séries connues ne leur fait pas toujours honneur. D’abord le budget moindre, qui peut se sentir dans certaines scènes, par exemple des explosions loin d’être impressionnantes, ou bien le son pas toujours au top (voix qui résonnent, etc.). Ce n'est pas grave, mais cela peut laisser croire à un amateurisme qui a le défaut de mettre en évidence quelques erreurs (par quel prodige ont-ils réussi à ôter leurs chemises pour se baigner torses nus alors qu'ils sont reliés par des menottes ???) ou moments WTF (Kinn qui repousse son garde du corps pour lui éviter d’être touché par l'ennemi... le plaçant pile dans la ligne de tir d’un 2ème garde du corps !!!). Sur le plan technique, de manière générale puisque ça ne vaut pas seulement pour les BL, les Thaïs ont encore pas mal de progrès à faire pour être au niveau de leurs voisins. Une règle simple veut que lorsqu’un acteur se déplace de gauche à droite par exemple, le plan suivant garde la même logique et le même angle de vue afin que le cerveau du spectateur ne soit pas perdu en traitant les données spatiales, provoquant une sorte de rupture. Idem, ce que j’appellerais des «ruptures de plan» parce que je ne suis pas spécialiste en cinématographie, où l’on voit d’abord des persos en plan rapproché qui se serrent dans les bras, puis dans le plan suivant en vue éloignée l’un des acteurs a encore sa main dans sa poche. Des détails, certes, mais s’ils veulent inonder le marché international et en faire une spécialité, ils devront absolument améliorer ces points-là pour qu’on les prenne au sérieux. Ensuite, certains acteurs ont parfois tendance à l’exagération. D’accord, Tankhun est un personnage génial et attachant et tout et tout, mais il faut reconnaître qu’il en fait parfois un peu trop et que ça manque de réalisme. Un autre petit regret également, concernant le décès de certains personnages : il arrive que l'on s'attache à certains d'entre eux, certes on se doute qu'il y aura quelques pertes dans l'histoire vu que ce ne sont pas des enfants de chœur, mais j'aurais apprécié qu'on leur consacre un peu plus de temps que se contenter de crier leur nom sur le moment en mode "zut !" et puis pouf, on n'en entend plus parler... Enfin, le sujet principal restant une romance, on va dire que l’aspect «mafia» est moins développé et que ça pêche un peu de ce côté-là. On nous présente l'un des personnages comme un cerveau hyper manipulateur, mais ses magouilles tombent vite à l’eau et ça manque quelque peu de crédibilité, du coup il paraît moins «intense» que le scénario voulait nous faire croire, voire même un peu pitoyable à certains moments. Ça n’enlève rien à son jeu d’acteur qui est bon, mais ça retire quand même une dose de charisme à son personnage et c’est dommage. J’en profite au passage pour mentionner un dernier point négatif, cette fois non lié à la série elle-même mais au contexte dans lequel elle est sortie. Je parle de la guerre qui s'est produite entre les fans du couple KinnPorsche et ceux de VegasPete, ces derniers voyant les épisodes défiler semaine après semaine avec une impatience grandissante tant ils craignaient de ne pas voir leur romance démarrer suffisamment tôt pour être traitée correctement, tandis que les premiers ne manquaient pas de leur rappeler ironiquement que l’histoire s’appelait «KinnPorsche» et pas «VegasPete». D’un côté je peux comprendre les deux parties, quand on adore une histoire on craint tous que son adaptation la trahisse, mais cela m’a fait réfléchir sur le fait qu'avoir lu un roman avant de voir son adaptation à l’écran n’a pas toujours de bons côtés (en même temps je me félicite de ne pas m’être farci ce qui semble être une grosse bouse toxique, sinon je doute que j’aurais apprécié la série, ou même que j’aurai eu envie de la voir). En bref, ce genre de conflit sur les réseaux a certes contribué à la popularité de KinnPorsche, mais il risque aussi de décrédibiliser l’audience des BL et de faire du tort par ricochet à cette industrie alors qu’elle est en plein développement et là, c'est juste pas le moment.
Pour conclure, j’ai vraiment trouvé cette série sympathique, le scénario passionnant et adulte, les rebondissements sont fréquents et maintiennent l'intérêt, et les romances se construisent de manière assez crédible, avec de belles scènes intimes qui placent la barre très haut pour les BL à venir. C’est bien une des premières fois d’ailleurs où l’on a au moins deux scènes de sexe dans lesquelles les persos vont jusqu’à l’orgasme, du moins dans une production qui n’est pas classée comme érotique : d’ordinaire ils se tripotent 30 secondes puis on les voit couchés l’un à côté de l’autre pour nous faire comprendre qu’ils ont fini leurs galipettes. Enfin, les acteurs s’en sortent très bien et l’implication de l’équipe se sent autant au visionnage que dans leurs événements promotionnels, leur alchimie est palpable, certains moments d’émotion réussissent à nous tirer quelques larmes et le mélange romance/action fonctionne vachement bien. Et la première saison nous offre une conclusion relativement satisfaisante. En bref, il y avait l’avant-KinnPorsche, désormais il y aura l’après-KinnPorsche. Un tournant dans l’industrie du BL qui ne peut que nous réjouir.
PS : Si quelqu'un peut m'expliquer pourquoi ils ont rajouté "La Forte" dans le titre, je lui en serai reconnaissante, parce que pour moi ça ne veut strictement rien dire...
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Après avoir lu autant de critiques élogieuses, et bien que n'étant pas du tout attirée par le BL, je me suis lancée dans ce drama. Mon avis est mitigée, je en serais pas autant admirative de ce drama et peut-être qu'il mériterait plus mais je préfère donner une note qui reflète ce que j'ai pu ressentir. Je n'ai pas du tout accroché à la première partie du drama, d'où ma note. C'était un peu fouillis et j'avais l'impression que cela partait un peu dans tous les sens. Je n'ai pas non plus du tout trouvé que nos deux héros étaient si géniaux que cela. J'avoue que je suis encore accro à Nin Que dans "Ever Night" et que j'ai donc tendance à comparer avec lui :(
Et puis j'avoue, peut être un piteusement, que je trouvais que la réalisation n'était pas très bien faite, les effets spéciaux me semblaient fragile et je n'arrivais pas à croire en cette histoire de fantôme et de marionnette...Je ne suis pas non une grande fan de wuxia et donc j'ai beaucoup de mal à adhérer à ce style très particulier. Bref, j'ai bien failli décrocher, d'ailleurs ma fille est partie 10 épisodes plus tard.
Et puis enfin, deuxième moitié du drama! Aprés la chute du clan Wen, l'histoire devenait enfin intéressante, et surtout, le changement est venu avec l'évolution de Wei Wu Xian...A partir de là, bien que n'étant toujours pas fan de wuxia et de leur combat irréel, j'avoue avoir totalement accroché. La relation entre Wu Xian et Wang Ji me faisait enfin sourire. J'ai surtout Wu Xian que je trouvais à la fois "Bad Ass" et voyou au grand coeur. J'ai tellement adoré sa relation avec sa soeur et Wen Ning ou Ah Yuan. Sa relation avec sa soeur était tellement forte et pure, plus d'une fois j'en ai pleuré. Alors oui j'ai adoré cette deuxième partie, les relations que Wu Xian avait avec sa soeur, Wen Nin ou Wen Qin, Lan Zan étaient intense et prenante. Et j'avoue avoir pleuré plus d'une fois, pour ceux qui l'ont vu, je ne dirais que le mot "bonbon", cet épisode m'a fait littéralement fondre en larme! car je ne m'y attendais pas du tout!!
l'OST tourne en boucle, j'ai vraiment adoré la bande son. J'avoue que si je n'avais pas eu le courage de continuer j'aurais manqué un excellent drama. Je me joins donc avec la majorité pour dire que ce drama vaut la peine de le regarder et d'insister un peu (voire beaucoup).
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Un drama historique chinois féministe : foncez !
Je suis tombée par hasard sur le résumé de ce drama. J'avoue que j'ai moins de connaissances dans les séries chinoises et que mon domaine habituel ce sont surtout les Lakhorn Thai, pour une raison bien simple : rares sont les dramas chinois historiques qui finissent bien et c'est pour moi une condition indispensable à mon visionnage (chez les thaï ça semble plutôt l'inverse, il faut se lever tôt pour trouver un drama avec une fin tragique, on peut donc regarder en confiance). Du coup, ça aide bien d'avoir des commentaires qui spoilent la fin sur ce site, et quand j'ai vu le sujet, je n'ai pas hésité.Résumé : on a une jeune femme qui vit sous l'identité d'un homme depuis des années, après la mort de son père et de ses frères au champ d'honneur. Comme il s'agit d'une famille militaire qui protège le royaume des Song depuis des lustres, elle a repris l'activité familiale et a rapidement évolué au poste de générale. Sa férocité, son courage et ses talents sont connus de tous au point qu'on la surnomme le Roi de l'Enfer. Les conseillers du roi craignant que sa puissance ne fasse de l'ombre à son pouvoir, on lui demande de revenir dans la capitale après une bataille qu'elle vient de remporter. Acculée, elle n'a d'autre choix que d'écrire à son roi pour l'avertir qu'elle est une femme. Embarrassé par cette situation, le roi règle le problème en lui demandant de se marier. Le fiancé désigné s'avère être un jeune dandy apparenté au roi, un play-boy de santé fragile, oisif et élégant complètement rebuté à l'idée de se marier avec un garçon manqué. L'intrigue tourne autour de l'évolution de leur relation, avec en toile de fond des intrigues politiques internes impliquant des conflits avec le pays voisin. La générale qu'on a voulu mettre à l'écart va devoir reprendre du service et déjouer les pièges tendus par le cerveau de la conspiration.
Franchement, j'ai commencé à regarder ce drama avec les sourcils froncés, prête à râler avec des "pfff, je le savais" au moindre truc qui aurait égratigné mes convictions égalitaires. Et à ma grande surprise, mon front est très vite redevenu lisse, et il l'est resté jusqu'à la fin. Finement, tout en sachant intelligemment éviter les clichés, le drama distille des valeurs féministes et des petites phrases qui n'ont l'air de rien, mais qui parleront à celles qui ont déjà avancé sur ce chemin. A titre d'exemple, j'avoue avoir été scotchée par la première réaction d'une des femmes de l'histoire qui, apprenant qu'elle est enceinte, est loin de sauter de joie. Car oui, contrairement à ce que la société toute entière voudrait nous faire croire, la première réaction est souvent bien éloignée du ravissement (à moins bien sûr que ce soit voulu et programmé, mais statistiquement une grossesse arrive plus souvent au mauvais moment, surtout chez celles qui ne sont pas informées de la contraception et qui, encore à notre époque, sont tellement nombreuses...) et entendre un personnage féminin se demander quoi faire avec le parasite qui pousse dans son ventre au pire moment qui soit, et prête à risquer de le perdre parce que sa mission est plus importante, ça a quelque chose de... rafraichissant.
Alors ce n'est pas pour l'intrigue politique et militaire qu'il faut regarder cette histoire. Honnêtement, elle n'a rien d'original, si on aime les conspirations compliquées et les intrigues fomentées par des evil bitches à l'oreille de conseillers ridés et grimaçants, on ferait mieux de regarder "General and I", il est pas mal dans ce genre. Ici, le contexte politique vient surtout donner une épaisseur à l'histoire et servir de prétexte au rapprochement des protagonistes, et la brochette de méchants est assez réduite. Somme toute, la plupart des personnages sont assez sympathiques, ils ont leurs défauts, mais on nous épargne certains clichés (la salope manipulatrice, le méchant qui ricane et cherche juste le pouvoir pour le pouvoir, etc.). On leur donne une complexité, une histoire et des fêlures qui expliquent leur comportement, et même les femmes qui agissent mal dans ce drama sont bien montrées comme elles sont : prisonnières d'un monde fait par et pour des hommes, et forcées d'agir de la sorte si elles veulent un tant soit peu naviguer dans ce contexte où le pouvoir leur est refusé et leurs décisions limitées. Les épouses trompées et obligées de partager leur roi avec les concubines n'en sont que l'exemple le plus évident. Brasser de la bouffe à pleines mains et ne laisser que des miettes à une catégorie précise de la société, c'est s'assurer que les dominés de ladite société seront trop occupés à se disputer ces miettes pour penser à renverser ceux qui sont à la source de ce déséquilibre. Alors ce n'est pas le seul drama chinois historique à mettre en avant ce déséquilibre, par exemple "L'histoire de Min Lan" est relativement intelligent sur ce point et nous montre une héroïne parfaitement consciente de l'injustice envers son sexe, mais l'histoire est différente : Min Lan se bat dans ce monde avec sa ruse et sa discrétion, elle joue de sa position de femme supposée inoffensive et son art consiste à tout faire de la manière la plus fine possible pour atteindre son but sans qu'on puisse lui reprocher quoi que ce soit ni sortir du cadre qui lui est imposé. Dans "Oh my general", notre héroïne est tout aussi intelligente et ne cherche pas particulièrement à faire des vagues, mais elle ne va pas s'embarrasser de ces considérations. Homme ou femme, elle s'en fiche, elle est compétente et elle ne voit pas pourquoi elle n'exploiterait pas ces compétences quand elles sont nécessaires. Elle ne se préoccupe pas de ce que l'on pense d'elle ou de ce que la société attend d'une femme, affirmant sans détours que ces attentes sont ridicules et liberticides. Et finalement, ce n'est pas en se disciplinant et en adoptant les codes attendus qu'elle conquiert le cœur des autres, époux et belle-mère en tête. C'est au contraire en restant elle-même, et ce détail a toute son importance. J'arrête là la digression, sinon je vais finir par pondre une thèse.
La première originalité de l'histoire est de nous offrir un couple qui a l'air super mal assorti. Une femme forte et déterminée, un jeune élégant maladif et précieux, on est loin des histoires qui nous font traditionnellement battre le cœur. Et pourtant, ça fonctionne à fond ! La simplicité, la joie de vivre de l'héroïne, son intelligence et sa ruse la rendent extrêmement sympathique et je l'ai tout de suite aimée. Sa force physique et son côté garçon manqué ne sont jamais exagérés, elle est d'un naturel incroyable et n'a jamais l'air d'une gamine attardée (oui parce que les dramas où une héroïne forte a une voix de bébé, ça me gonfle), elle prend le temps de la réflexion, sait manipuler son époux dans le bon sens et n'hésite pas à lui balancer malicieusement "ok, je t'obéirai, mais en attendant j'ai des choses plus importantes à faire". Quant au héros, il a un côté gamin tête à claque boudeur et capricieux qui le rendent aussi agaçant qu'attachant. En même temps, il est honnête et il n'hésite pas à utiliser son intelligence (à défaut de force physique, vu qu'il est plutôt faiblard de ce côté-là) dès qu'il s'agit de soutenir sa femme. Le mot "équipe" nous vient spontanément à l'esprit quand on les voit ensemble. Au final, leur histoire d'amour nous apparaît comme une évidence.
Quoi dire de plus pour vous convaincre ? Allez, pour la forme, quelques éléments qui vous décideront peut-être :
- Des concubines ravies de l'arrivée de la générale dans la maisonnée et qui œuvrent à faciliter le rapprochement des époux, parce que si leur maître divorce, elles risquent de se retrouver aux ordres d'une nouvelle épouse vachement moins sympa,
- Une héroïne pas jalouse pour un sou de vivre avec les concubines en question, parce que les filles, c'est joli et ça met de la couleur dans la maisonnée (du coup c'est le mari qui fait la tronche, il aurait préféré qu'on se batte un peu pour lui...),
- Un héros conscient de son inutilité en temps de guerre mais qui n'hésite pas à s'humilier devant la cour pour supplier le roi de renvoyer sa femme sur le champ de bataille,
- Un mari bien plus concerné par des projets de maternité que son épouse,
- Un personnage lesbien - je n'en dévoilerai pas trop sur ce personnage, mais dans tous les cas, l'amour qu'elle éprouve pour une autre femme n'est jamais considéré comme quelque chose de tordu ou d'anormal. Il résulte certes d'un malentendu de départ, mais le spectateur est suffisamment intelligent pour deviner que c'est juste un procédé scénaristique pour contenter le politiquement correct et contourner la censure chinoise,
- Une héroïne qui fait comprendre, l'air de rien, que la question du viol en temps de guerre par les ennemis concerne avant tout les femmes et que merci monsieur, mais vous vous mêlez déjà de tout alors pour une fois, tu vas gentiment me laisser gérer.
J'aurais juste une critique sur ce drama, parce qu'il faut bien être objective quand même : une histoire d'amour secondaire aurait mérité d'être plus approfondie, le dénouement m'a paru trop précipité et donne l'impression que bon, vu que le drama se termine bientôt, va falloir boucler cet arc secondaire et pof c'est réglé en 2 temps 3 mouvements... Mais c'est bien le seul truc que je regrette dans cette histoire. Alors certes, comme je l'ai dit plus haut, toute l'intrigue en toile de fond n'a rien d'original et on a vu des rebondissements plus passionnants. Tout ça reste assez gentillet et je ne pense pas avoir envie de le revisionner un jour. Cependant le principal atout de ce drama, et qui justifie qu'on s'y intéresse, réside dans la dynamique de la relation entre les personnages : leur complémentarité évidente, des dialogues pas si cons quand on y réfléchit deux minutes, et une inversion des rôles genrés qui ne verse jamais dans la caricature. Pour la première fois un drama asiatique m'a offert la parfaite héroïne que j'attendais, et c'est déjà énorme.
Bref, si vous n'êtes toujours pas convaincu(e), je ne sais pas ce qu'il vous faut.
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L'art de Netflix d'américaniser les dramas... ^^'
« Squid Game » est un série comme on en voit beaucoup depuis quelques années : un Death Game/Survival. Il s’agit d’une mode qui a touché le continent asiatique comme américain & à laquelle nous ne pouvons réchapper ^^.Me voici donc lancée dans ce nouveau Death Game qui m’annonce du « lourd » de par sa bande annonce. Cependant, très vite, nous nous rendons compte que le schéma ne sera pas différent des autres dramas de ce genre (comme pour « Alice in Borderland » également produit par Netflix). C’est ainsi que nous retrouvons l’éternelle bande de personnages considérés comme « nuisibles » par la société qui finit dans un jeu où la plupart perdra non seulement leur humanité mais également leur vie… (Ba oui, après tout, c’est le principe d’un Death Game x’D !!)
Donc finalement, en quoi ce drama se démarque-t-il ?
• Les jeux utilisés pour ce « Death Game » sont des jeux d’enfants… (Et oui, cela devient quelque peu traumatique d’imaginer que des jeux pratiqués en toute innocente deviennent la cause de nombreux morts… Les coréens ne reculent vraiment devant rien ! x’D)
• Des hommes masqués qui surveillent le bon déroulement des jeux. Ces derniers portent des symboles sur le faciès afin de définir leur place dans la hiérarchie. (Dans l’ordre de hiérarchie : le rond, le triangle, le carré, le sans symbole & finalement les masques d’animaux)
o Cerise sur le gâteau… Un des membres imminents du jeu s’est glissé parmi les candidats afin de participer aux différents jeux… (Il y a vraiment des malades partout =D)
• Les décors sont étonnamment bien réalisés. Je retiendrai particulièrement les nombreux escaliers avec des portes sans fin =D !
Finalement me voici à la fin du drama mais de nombreuses questions sont restées sans réponses… En voici quelques-unes :
• Qui est réellement derrière tout ça ? Car les VIP (qui sont des américains) font la remarque que les parties en Corée sont les meilleures… (Ce qui sous-entend que le groupe de personnes réalisant ces Death Game est bien plus large que ce que l’on nous montre…)
o On nous dit que le jeu a été créé par ennui des gens qui ont trop d’argent… Et puis ? On ne nous donne aucune réelle justification x).
• Pourquoi faire rentrer un policier dans l’infrastructure du jeu… Le laisser évoluer & graviter autour du jeu si c’est pour le faire tuer à l’avant dernier épisode ? (En prime, par son frère ? Encore une fois, on ne nous donne aucune réelle explication…)
• …
Et parlons de cette fin s’il-vous-plaît !!! Netflix a vraiment l’art de nous laisser sur des fins qui ne n’en sont pas réellement… Je finis donc encore une fois, frustrée en finissant cette histoire… (Comme souvent hein ! Puisque Netflix aime ce genre de fin x’D)
En somme, « Squid Game » est un Death Game des plus classique produit par Netflix… (On ne peut d’ailleurs pas douter que cela soit l’une de leur production… Pourquoi ? Car nous retrouvons le genre de scènes que je fuis dans les séries américaines… En gros… Principalement du sexe & des hommes plus misogynes les uns que les autres… x’D !)
Vous l’aurez compris, ce drama n’apporte rien de nouveau au genre & se campe même dans les fondamentaux…
Néanmoins, il reste plaisant à voir & découvrir pour les non-initiés comme les initiés !
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Un monde où la planète "Terre" n'aurait plus sa place...
J'ai vu ce film il y a près de 2 semaines mais j'avoue que sur le moment je n'ai pas fait de critique car je ne savais pas trop quoi en dire... Pour commencer cet avis, il faut savoir que mes bases concernant la science-fiction sont faibles... (Je n'ai d'ailleurs jamais vu "Star Wars"... Veuillez ne pas me jeter la pierre malgré le succès planétaire de cette saga, je n'ai jamais eu l'envie de me lancer dedans x'D.) Ceci pour dire que mon avis risque d'être bien différent d'une personne qui aime ce genre !Alors l'histoire en elle-même n'a à mes yeux pas grand-chose d'extraordinaire... (Oui même avec mon peu d'expérience dans la S-F, j'ai déjà vu plusieurs films avec le même type d'histoire.) En gros, le film nous parle d'une planète "Terre" qui n'est plus viable pour l'homme mais surtout l'envie de l'homme de conquérir l'espace... (Rien de bien nouveau en gros x'D)
Lors de mon visionnage, j'ai ressenti un grand "bug de cerveau" durant une des scène du film... Cette scène est celle où tout l'équipage part avec une bombe à bord de son vaisseau et doit s'éloigner d'une certaine distance des "ilots" pour protéger l'enfant et l'ensemble des habitants... Ils auraient dû mourir dans l'explosion mais... ils ont SURVÉCU grâce au fait que l'enfant peut manipuler des nanorobots... Vous m'expliquez comment elle a pu le faire à cette distance... Et si elle savait réellement les protéger à cette distance, pourquoi se donner autant de mal pour partir avec la bombe ?! (Oui, je suis vite perturbée x'D)
Vous l'aurez compris, je n'ai pas réussi à réellement accroché à l'histoire malgré un Song Joong-Ki en tête d'affiche. (Même si comme dans la plus part de ses prestations, j'ai pas mal souri de sa bêtise =D) Cependant, ce film se laisse regarder sans réel soucis et nous permets de passer le temps mais pour ceux qui rêvent d'un grand moment de S-F, il vaut sans doute mieux se tourner vers un autre film ou série...
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So I Married an Anti-Fan
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Une relation de haine idole/anti-fan qui n'existe que sur le papier
J'avais sincèrement envie d'aimer ce drama et si je l'ai terminé, ce n'était pas sans peine.Les premiers épisodes sont longs et dépourvus d'intérêt. Pourtant, j'avais bon espoir de voir le drama prendre une nouvelle tournure une fois ces épisodes passés. Malheureusement, on tourne vite en rond.
La relation de haine idole/anti-fan n'est qu'un artifice de quelques minutes. Vous l'avez vu ? Et bien, profitez-en, car vous ne la verrez plus vraiment.
Les quiproquos serviront à alimenter la pseudo-haine, mais on ne la ressent pas à l'écran.
Quant à l'amour, j'ignore à quel moment ils ont commencé à se voir autrement que "idole/anti-fan". J'étais confuse au fur et à mesure, plus j'essayais d'y trouver un sens moins j'avais l'impression de comprendre où les scénaristes et le réalisateur voulaient aller. Finalement, j'ai stupidement abandonné l'idée de comprendre pour juste regarder. Entre deux verres de soju, peut-être aurai-je une réponse ?
Outre le fait qu'on ne sache pas où on souhaite aller, les personnages sont aussi un problème.
Lee Geun Yeong est montrée comme une femme de caractère et qui ne compte pas se laisser faire... Et bien, après deux épisodes le masque tombe. Elle est seulement là, car elle doit y être, point.
Hoo Joon avait un potentiel, cependant, le scénario passe complètement à côté en nous pondant un cliché courant du genre. Alors oui, il est très beau lorsqu'il sourit et son regard enflammé est incrouable, mais sans caractère manque cruellement de caractère.
Les acteurs sont bons, pas les personnages.
Facilement oubliable, il ne marque pas les esprits et passe à côté de toutes ses promesses.
Ah ! Correction, il sera difficile d'oublier les tenues de Lee Geun Yeong qui sont, à elles seules, un scandale...
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L'histoire:
Le scénario je l'ai au départ vraiment aimé. J'aime l'action dans les drama plutot que la polituique ou les choses comme ca donc je m'en suis regalée et malgrés les questions en suspens qu'il me restait j'etais satisfaite; Mais je ne comprend pas pourquoi ils ont continué apres etre sortit de la tombe. Je veux dire, je veux bien a la fin de l'episode tu les remet dehors pour conclure le tout. Mias pourquoi partir dans des conflits comme ca avec les Neuf familles ? En plus ca n'a rien apporté, apres ces deux trois episode on a pas de reponses aux questions qu'ils ont emises. Je ne comprend pas pourquoi ils ont fait ca. Apres je vais commencer The Lost Tomb 2, donc peut etre on auras des reponses et mon jugement sera changé mais c'est a voir
Casting:
Le cast est vraiment bon. On a des acteurs avec de l'experience, qui ont fait du bon travail dans l'ensemble
Bien sur ca ne veut pas dire que j'ai aimé tout les personnages. Comme Wnag que j'ai trouvé beaucoup trop agacant a s'enerver pour un rien. Mais bon je sais que dans la situation des protagonistes il y aurait forcement eut un personnages comme ca pour demarrer des conflits internes.
Musique:
Je ne l'ai pas remarqué... Aucune des OST ne m'a vraiment frappée, si ce n'est le theme de fin que j'ai apprecié.
Pour mot de la fin, je dirais que The lost Tomb est un bon drama d'action qui passe le temp. Tu te pose et tu regarde les episode. Le drama est divertissant et tu peux le regarder sans trop reflechir. C'est un drama que je conselle malgrés ses petits defauts
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Une série enlevante
Je n'aurais jamais cru qu'une adaptation d'une série animée pouvait m'intéresser autant.L'histoire est enlevante avec de multiples péripéties, des détours inattendus, de nombreux personnages mais qui ne rendent pas l'histoire confuse.
Ren Jialun est magnifique dans son jeu d'acteur ainsi que les costumes qui lui font à merveille (sauf le bandeau sur le front). Les autres acteurs (Xing Fei entre autres) tirent aussi très bien leurs épingles du jeu.
Les costumes sont tellement beaux, les effets visuels qui se sont améliorés au fil des épisodes pour culminer à son plus haut dans l'épisode 40. La fin est très touchante.
Bref, une série qui a peu de longueur et qui est intéressante du début à la fin.
Les chansons de l'intro et de la fin sont vraiment belles. Ren Jialun est toujours à la hauteur avec sa très belle voix.
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A Tale of a Thousand Stars
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Nouveau standard pour le BL ?
1000 Stars a suscité beaucoup d'intérêt lors de sa première vague promotionnelle. Pour cause on nous promettait une nouvelle ambiance et des paysages somptueux.Enfin le plaisir de s'éloigner des milieux scolaires et des villes. Comme une bouffée d'air frais, se déconnecter de la sorte du drama habituel fait du bien.
Si la présence de Earth ne me vendait pas du rêve, je dois reconnaître que son personnage lui convient plutôt bien. Charismatique et assuré, il donne assez d'intérêt Phupha, jusqu'au moment où j'en ai eu assez de ses soupires...
Mix signe son premier rôle et n'a pas a en rougir, au contraire. Le personnage de Tian tient debout jusqu'à la fin, nous emportant avec lui au cœur de ses émotions et luttes intérieures. Son évolution est intéressante tout comme ses réflexions.
Cependant, c'est dommage de ne pas avoir plus joué sur les complots pouvant menacer avec plus de force l'histoire. Le problème est survolé, rapidement traité et oublié. Tout comme les interminables placements de produits (un peu de subtilité serait agréable, vraiment).
Cela dit, je ne vais pas non plus trop me plaindre. Après tout, GMMTV nous offre enfin quelque chose de différent. Et c'est ce qu'on attendait depuis tout ce temps. Un drama différent, bien qu'encore timide sur pas mal de plans.
Bref, un joli drama où on n'a pas le mal du pays entre deux soupires de Earth.
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Pas du tout convaincu
Autant le dire d’emblée, je n’ai pas du tout apprécié ce film. Je ne comprends d’ailleurs pas la Palme d’Or reçue à Cannes.On peut reconnaître le bon jeu des acteurs mais que dire de l’histoire. C’est tellement improbable que ça en devient indigeste. L’idée de départ en elle-même est plutôt bonne mais le traitement réservé à cette idée aurait pu être bien meilleur, avec plus de subtilité dans l’idée de parasitisme.
J’ai vraiment eu du mal à terminer ce film que, personnellement, je ne recommande pas.
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Watashitachi wa Douka Shiteiru
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Vous prendrez bien une petite douceur ?
Voilà un drama qui donne faim rien qu'à l'affiche, pour tous les amoureux du Japon et des Japonais en particulier. En arrière-plan des Wagashis, pâtisserie traditionnelle japonaise alléchante par l'aspect esthétique autant que par le gout et au milieu deux acteurs chers à mon cœur. Hamabe Minami aussi mignonne qu'excellente dans ses rôles (Emma dans The Promise Neverland, quand même) et Yokohama Ryusei (Anata no ban desu , ...) surement un des acteurs le plus doué de sa génération, à mon avis. Certaines diront le plus beau, bref .... Les deux en costumes traditionnels, de surcroit, cela envisage un excellent drama et on est clairement pas déçus. Les critiques étant nombreuses et le manga "surement" connu (comme d'habitude je ne l'ai pas lu) je m'attacherai vraiment sur les personnages et la mise en scène. Mais l'histoire vous prendra aux tripes et les nombreux rebondissements vous tiendront en haleine jusqu'à la fin. Les acteurs sont formidables et pas seulement les premiers rôles. La matrone fait bien flipper comme il faut dans ce genre d'histoire et seulement quelques ficelles scénaristiques ou de mise en scène mal menées viennent gâcher le plaisir (ahhh, ses flashback et ses regards noirs qui manquent de subtilité...).Si on propose souvent une mise en avant des pâtisseries, on regrettera que la confection ou les petites histoires sur les gâteaux ne soient pas plus détaillées. Surtout pour moi, petit européen qui a encore tant à découvrir. Mais la tradition est si bien mise en avant dans la série qu'on pardonne ses oublies. Costumes, lieux aussi magnifiques que bien filmés (Ah ses jardins et ses cadrages, on dirait des estampes) et traditions familiales à la fois horribles et magnifiques. Tout est magnifiée. Peut-être à outrance, je pense par exemple aux kimonos portés en permanence (on comprendra la symbolique dans le dernier épisode) même pour pâtisser. Mais quelle plaisir pour les yeux. Si on me redemande pour la centième fois : " pourquoi j'aime tant le Japon ? ", la réponse sera maintenant : Regarde les 8 épisodes de Watashitachi wa Douka Shiteiru et tu comprendras.
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