Complété
Start-Up
5 personnes ont trouvé cette critique utile
nov. 9, 2021
16 épisodes vus sur 16
Complété 0
Globalement 9.0
Histoire 10
Acting/Cast 10
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 9.0

Ne jamais abandonner.

Un magnifique voyage où l’on en sort heureux. Un conte de fée qui nous donne à croire, profondément, en l’humanité. J’en suis ressortie pleine d’espoir, plein de rêves en tête. La leçon de vie est bouleversante et lorsqu’une pincée d’humour et des paillettes de romance viennent en saupoudrer le tout, cela serait bien bête de bouder son plaisir.

Le titre. Pour une fois, c’est ce titre qui ne me tentait guère. Je boude un peu les dramas qui ont pour thème le monde des affaires. Et pourtant, encore une fois, j’ai eu tort. D’ailleurs, ce titre aurait dû s’appeler « Start-up, follow your dream », car il s’agit bien ici de protagoniste se cherchant, se tâtant et courant au final sans peur vers leur rêve, mordant leur vie à pleine dent. Et c’est aussi pourquoi j’en suis tombée amoureuse.

Le parcours d’une start-up, ici sous toutes les coutures. Cela peut paraitre rébarbatif, et pourtant, cela fut un réel plaisir que d’apprendre le fonctionnement d’une start-up, le jargon de ce monde, les écueils mais aussi les espoirs qui vont avec. De ce que j’ai pu lire en enquêtant un peu à droite et à gauche, car je suis loin d’être une experte en la matière, le drama est très bien documenté et les aspects du monde des start-up sont proches d’un documentaire. S’entourant d’expert en la matière, le scénariste s’est assuré de savoir parler d’un sujet qui a été peu évoqué par le passé. La cancre que j’étais et qui dessinait durant les cours d’économie aurait apprécié ce type d’apprentissage…
C’est donc avec une certaine excitation que nous suivons leur parcours, priant tous les dieux de les voir réussir.
Agonisant avec leur angoisse mais applaudissant à leur victoire, pour un peu et je me pensais faire partie intégrante de leur équipe.
Se mordre les lèvres lors des compétitions, j’avoue y avoir pris mon pieds.
C’est donc un carton plein pour un thème qui était tout sauf passionnant à mes yeux.

L’atout majeur de ce drama ne repose pas seulement sur cela. Comme souvent, donner vie à des personnages et leur insuffler un charisme qui crève l’écran est selon moi ce qui m’obligera à y rester scotchée telle une glue.
C’est donc sans surprise que ce drama y a excellé haut la main. Il faut savoir qu’au commande de cette perle il y a tout de même Oh Choong Hwan, réalisateur du géniallissime (c’est un mot?) « Hotel Del Luna » qui rappelons-le possède l’héroïne la plus méchante, la plus drôle et la plus émouvante du monde! (j’exagère un peu?, ah bon…).
Mais pas que.
Il y a aussi le fantastique et drôle « While you were sleeping » avec un de mes duos préférés Suzy/Lee Jong Suk, et « You who came from the star« , magnifique drama (magnifique Kim Soo hyun surtout hahaha).
La scénariste est quant à elle, Park Hye Ryun, celle qui nous a pondu « Dream high » (oui, peut-être un peu cheesy aujourd’hui, mais sacrebleu le genre cheesy qu’on adore sans savoir pourquoi!), « While you were sleeping« , « Pinocchio » (Un drama qui une fois n’est pas coutume, m’aura fait aimé les journalistes) et surtout « I hear your voice« , drama qui aura fait battre mon coeur à la folie, d’ailleurs mon premier noona drama.

Le couple principal est adorable et dès les premières minutes où leur regarde se croise, la magie s’opère toute seule. Je lis rarement les critiques avant de me lancer dans un drama, cela m’évite des préjugés, et j’ai été loin de me douter que le couple que forme Suzy, avec Nam Joo Hyuk à l’écran avait soulevé autant les foules. Je mentirai si je disais que je n’avais pas une petite préférence pour Kim Seon Ho au départ. Ce n’était pas tant pour l’acteur que j’apprécie grandement, mais plutôt pour ces premiers instants où leurs destinées, Seol Dal Mi et Han Ji Pyung, vont étroitement se croiser. Pendant plus de la moitié de l’épisode, je pensais sincèrement qu’elle finirait avec lui (nan, je ne vous gâche pas la surprise, car il n’y a pas réellement de suspense à ce sujet là), il est après tout son premier amour…et puis, vint le chevalier à l’armure blanche, sur ces dernières secondes, leur regard qui se croise. Ce fut, à cet instant, une évidence, que rien ne viendra, pas une seule fois n’entacher cette certitude, que Seol Dal Mi et Nam Do San sont destinés.

Un couple maladroit et drôle, avec ces moments d’émotions intenses que savent si bien faire les coréens. Bien que Seol Dal Mi ne sache pas que Do San ne soit pas l’auteur des lettres, il est indéniable que son amour pour lui prend réalité dès leur premier rencontre. Je n’ai pas eu le syndrome du second lead, je pense que Han Ji Pyung a eu tout le temps qu’il fallait pour aller vers elle. Durant plus de la moitié du drama, il n’a pu qu’être dans l’ombre et bien que cela ait été un peu parfois dur de le voir ainsi, je ne vais pas vous mentir, j’ai été à 100% avec Nam Do San.

Mais au-delà de ce couple, ce que j’ai adoré est la relation que chaque personnage entretient les uns envers les autres.
L’amitié qui lie Lee Cheol San, Kim Yong San et Nam Do San.
J’avais peur de voir leur réussite leur monter à la tête, ou que leur lien ne se brise sur les rochers de la gourmandise ou de la traitrise. Rien de tout cela, amis maintenant, amis toujours.

La relation familiale si chère au yeux des coréens est bouleversante. Le point central ici est la grand-mère, Choi Won Deok. Incroyable grand-mère! Elle est le pilier qui réunit et mets tout le monde d’accord. Je ne compte plus les fois où j’ai dû discrètement essuyer mes larmes tout en me retenant de renifler….Choi Won Deok est une personne au grand coeur qui a su donner une affection immense sans compter à ceux qu’elle aimait. Drôle, combative et attentionnée, elle est la grand-mère que je veux être plus tard!
Je pensais naïvement que la mère qui avait honteusement abandonné sa fille ainsi que la soeur, typiquement envieuse, allaient être une épine pour Seol Dal Mi. Quelle erreur de ma part. J’ai adoré Cha Ah Hyun, qui sans aucune honte, divorce et décide de prendre sa vie en main. La voir lutter et regagner l’estime de soi afin de trouver sa place était drôle et rafraichissant en même temps. Elle retrouve sa place de mère d’une manière naturelle qu’il est impossible de lui en vouloir ne serait-ce qu’une seconde.
Et c’est bien la première fois qu’un personnage ayant fait une chose que je réprouve (je ne suis pas parfaite, non plus…) m’a donné envie de l’absoudre en l’espace d’un sourire, celui qu’elle a eut envers sa fille lors du pari entre Seol Dal Mi et Seol In Jae, au premier épisode. La suite me donnera amplement raison.
Et Seol In Jae? A la minute où je l’ai vu, le sentiment qui en ressort est de se dire qu’il y a des gifles qui se perdent…Et puis petit à petit, étrangement, le spectateur se rend compte d’une chose étrange. Malgré la dureté de ses mots, malgré son sourire méprisant, c’est une femme blessée, une femme qui se cherche aussi….Son évolution du début à la fin est remarquable. Tout en restant fidèle à son image, nous ressentons ce petit truc dans son attitude qui la rend différente. J’ai apprécié qu’elle n’ait pas été transformé en une harpie avide de gagner et de prouver avec force le bon sens de son choix. Au contraire, c’est le personnage qui m’aura fait le plus pleurer! Je ne m’y attendais pas du tout, mais alors pas du tout! L’épisode, avec ses yeux de pandas (ceux qui l’auront vu, comprendront) m’a fait pleurer comme un bébé. Kan Han Na a comme d’habitude incarné à la perfection son personnage.

Le côté loufoque et drôle est aussi apporté par les parents de Nam Do San, peu présent mais qui apportent beaucoup de rire à chacune de leur apparition. Ma scène préférée? Quand Park Geum Jung demande à son fils d’enlever sa doudoune? J’en ris encore.

Fait plutôt rare chez moi…j’ai totalement adoré le couple secondaire! Totalement inattendu, je n’aurais vraiment pas parié sur eux dès le départ. Et pourtant, ils nous l’ont rendu non seulement possible mais tellement attachant et adorable que je n’ai pu m’empêcher de penser en mon for intérieur qu’ils avaient un peu volé la vedette à Seol Dal Mi et Nam Do San….

Venons-en au protagonistes principaux. Le meilleur pour la fin, me dira-t-on.

J’ai mis ce drama de côté pour une seule et unique raison : Suzy. Je suis inconditionnellement une fan de Suzy depuis ses débuts. Cela ne me rajeunit pas n’est ce pas? Je l’ai découverte à ses débuts avec le groupe des Miss A et son premier drama « Dream High« . Je me souviens des critiques qui ne cessaient de pleuvoir sur sa façon de jouer, je me revois debout contre vents et marées à la défendre bec et ongles. Si je devais être honnête, bien qu’ayant eu le coup de foudre pour cette actrice, elle n’avait pas particulièrement brillé dans « Dream High« . Mais du chemin a été fait depuis, et il serait de mauvaise de foi de ne pas reconnaitre une nette progression, une amélioration de son jeu. Elle est la seule actrice que je trouve belle dans ses délires ubuesques….preuve en est la scène où elle pense que l’on a dessiné sur son visage après s’être endormi le visage collé à la fenêtre du bus. Ou bien elle est la seule (à mes yeux) à se déhancher comme une folle tout en étant gracieuse. La seule qui a ce côté chic et en même temps maladroit. Bref, je n’en démordrais pas, elle est mon idole de toute façon!
Ici, encore, elle ne m’a pas du tout déçue, apportant la Suzy touch et rendant Seol Dal Mi craquante dans ses délires farfelues.

Seol Dal Mi a cette force qui la fera se lever et marcher afin de réaliser ses rêves.
Cette force qu’elle a su transmettre à Nam Do San, Han Ji Pyung, à sa soeur, ne l’abandonnera jamais. Vacillera tout au plus telle une flamme pendant la tempête. Mais ne s’éteindra jamais.
Si certaines de ses décisions ne sont pas toutes sensées, et parfois en souffrant, elle ira tout de même jusqu’au bout de ses choix. Ses faiblesses ont été aussi sa force.

Nam Do San est celui qui a évolué le plus spectaculairement. De jeune adulte manquant d’assurance à un adulte qui prend pleinement conscience de ses atouts, il est vivifiant de le voir s’envoler, prendre de l’assurance et démontrer ainsi qu’il sait où il va.

Han Ji Pyung n’est pas le perdant de cette histoire, bien au contraire. Il est non seulement le mentor de l’équipe, celui qui sans les critiques constructifs n’auraient pas permis une victoire aussi éclatante de SamSan tech. Mais il est aussi celui qui a permis à notre couple principal de se rencontrer et de grandir.

Il est question dans ce drama de suivre son rêve.
De ne jamais abandonner sans avoir essayer.
De ne pas voir peur de l’échec.
De croire….
….Et de naviguer sans carte….

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Venus in the Sky
5 personnes ont trouvé cette critique utile
oct. 31, 2023
10 épisodes vus sur 10
Complété 0
Globalement 6.5
Histoire 8.0
Acting/Cast 8.0
Musique 7.0
Degrés de Re-visionnage 5.0

Que c'est long...

Je trouve le couple principal, Vénus-Sky, exaspérant au possible. Je suis déçue de cette série qui pourtant débutait bien. Sky est un harceleur (on comprend que Vénus ne veuille pas le voir!) et Vénus manque de mordant ( il renvoie Sky avec mollesse, on y crois pas). Encore heureux que le couple secondaire "Bomb-Janus" était plus intéressant! Pour qu'il se passe un peu d'affection entre le couple principal il faut attendre le 9ème épisode. Que c'est long... Encore une fois les scénaristes thaïs manquent d'imagination et d'audace. Quel dommage.
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Tsuge / Minato
5 personnes ont trouvé cette critique utile
par Miyu
janv. 23, 2021
1 épisodes vus sur 1
Complété 0
Globalement 6.0
Histoire 6.0
Acting/Cast 8.0
Musique 5.0
Degrés de Re-visionnage 5.0

Un SP des plus mignons

Contrairement au SP centré sur le couple principal du drama "30Sai made Doteida to Mahotsukai ni Narerurashi", j'ai apprécié celui-ci. Pourquoi ? Probablement parce que le drama n'exploite pas beaucoup ce couple. Bien qu'on les voit se côtoyer puis finir en couple, j'avoue avoir été déçue de ne pas les voir plus (surtout une fois qu'ils se sont mis ensemble...)

De ce fait, voir un peu leur évolution en tant que couple m'a fait plaisir. Après, il faut avouer qu'il n'y a rien de bien original dans ce SP. On prend juste plaisir à les revoir et à voir un peu de leur quotidien.

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Little Kitchen
5 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
nov. 16, 2021
9 épisodes vus sur 9
Complété 0
Globalement 7.0
Histoire 6.5
Acting/Cast 8.5
Musique 6.0
Degrés de Re-visionnage 6.0

Court et mignon

Le drama s'inscrit dans un projet à but culturel et nous délivre alors de belles assiettes qui font gronder nos estomacs d'envie ainsi que de jolis plans.
Composé de neuf petits épisodes d'à peine huit/neuf minutes chacun - donc un court drama d'une heure.

Gongchan incarne très bien son rôle et donne envie de le découvrir dans un projet plus important, tandis que Nam Kyu Hee est adorable et arrive à rendre son personnage attachante et mignonne.
Il ne faut pas s'attendre à un grand scénario, au contraire. Deux voisins qui finissent par voir plus souvent que prévu et craquent gentiment l'un pour l'autre. C'est simple et efficace. Une petite pause qui aura accompagné mes lundis pendant quelques semaines.

Bref, c'était adorable.

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Complété
Love Battle
6 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
févr. 11, 2023
10 épisodes vus sur 10
Complété 4
Globalement 3.0
Histoire 2.0
Acting/Cast 6.0
Musique 2.0
Degrés de Re-visionnage 1.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Mettre en avant les femmes ? Ok. Mettre en avant les femmes au détriment des hommes ? C'est non.

J'aime croire qu'un jour, nous pourrons être dans un monde où chacun sera libre d'être la personne qu'elle veut être. On sait que nous avons encore du chemin à faire. Mais en attendant...

Les personnages n'ont aucune nuance, mais la palme revient à la FL. Une pseudo héroïne antipathique, insupportable et hypocrite alors qu'elle se considère comme une femme mature et honnête. C'est une (prétendue) avocate qui provoque volontairement la chute d'une personne parce qu'elle a entendu une phrase hors de son contexte. Mais se voyant comme la personne la plus intelligente de ce drama et pouvant sentir les mauvaises personnes (aka tous les hommes) à la ronde, elle peut tout comprendre et interpréter de façon juste (spoiler : elle ne peut pas et ne pige pas grand chose).
Le reste du casting est là, mais oubliable. Ou alors, je pense que j'étais beaucoup trop en rogne devant la FL pour accorder une réelle attention. Mais le pire n'est pas là...

Le pire c'est qu'on est dans un univers où les hommes sont des m*rdes et les femmes des personnes formidables.
Si le drama avait été parodique, il aurait été franchement amusant. Quoi de mieux que parodier certaines thématiques pour marquer les esprits ? Pourtant, il est abordé avec tant de sérieux que c'est devenu un problème dès le premier épisode. Pour en faire briller un, on écrase l'autre. Vraiment, on en est encore là ?

Oui, les femmes souffrent depuis la nuit des temps face à l'homme et c'est révoltant (et je ne vais pas m'étaler sinon ça n'aura jamais de fin). Mais bon sang ! A-t-on vraiment besoin de ce genre de choses pour briller ? La société doit évoluer ? D'accord ! Mais elle est supposée le faire d'une main unie et non au détriment des autres !

J'aime les dramas aux ondes de femmes fortes. C'est rafraichissant et ça fait du bien. J'adore lorsque les FL rendent la monnaie de leur pièce aux ML. J'adore les FL qui parviennent à déjouer les manigances, ou même celles qui parviennent à juste marquer mon esprit d'une façon ou d'une autre. Mais des FL comme celle-ci ? Non merci ! Et c'est souvent le problème des k-dramas. Tout ou rien, pas de place pour le juste-milieu. Et c'est dommage.

PS : je suis bien une femme et je pense sincèrement que ce drama n'a rien de positif en raison de l'image (sociale et sociétale) qu'il transmet, tant pour les hommes que pour les femmes. Libre à vous d'avoir un avis différent du mien. Pas de problème.

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Complété
Qi Hun
6 personnes ont trouvé cette critique utile
déc. 10, 2020
36 épisodes vus sur 36
Complété 0
Globalement 9.5
Histoire 10
Acting/Cast 10
Musique 9.0
Degrés de Re-visionnage 10

Cela frôle la perfection

J'en ai lu des mangas ( sauf celui-ci, je l'admets), j'en ai vu des animés (du moins lorsque j'étais encore jeune) et depuis ces 10 dernière années, j'en ai vu des dramas ( je ne compte pas ceux de mon enfance). C'est sans l'ombre d'une hésitation que je mettrais ce dernier dans la catégorie "énorme coup de coeur qui nous oblige à prier tous les dieux qu'une suite soit prévue". Car, oui peu de drama pourra se targuer de nous avoir mené par le bout du nez, du début à la fin.
Je ne suis pas familière de ce manga, qui n'est pas vraiment un genre que je plébiscite. Et pourtant. Ce drama commencé un jour d'ennui nous aura totalement scotché tant par le charisme incroyable des personnages que par un scénario à la limite de l'épique titanesque. Je n'aurais jamais cru qu'une partie de GO pouvait pratiquement nous transcender.
Le jeu d'acteur est incroyable. Jusqu'à présent, je ne pouvais que tomber de pâmoison devant le jeu des coréens. Mais depuis peu, après avoir découvert des pépites chez les chinois, je sais maintenant que les chinois savent aussi jouer de manière naturelle, de manière intense, de manière magnifique. Tout semble naturel, tout semble tellement vrai et sincère.
Une mention spéciale pour l'enfant qui interprète Shi Guan enfant, qui est incroyable ( oui, cela va être un mot que je vais utiliser sans modération), nous avons été bluffés par son jeu! Il a de beaux jours devant lui, et nous lui souhaitons de continuer à jouer.
Les interprètes de Chu Ying et de Shi Guan nous livrent une performance tout en subtilité et pleine de sensibilité. Mais, pour être honnête, ils ont tous tellement bien joué, je ne peux que saluer la performance générale des acteurs.
J'ai entendu dire que l'OST, le ending était la même que celui de l'animé, une très belle chanson qui va nous marquer pendant longtemps.
Mais ce qui fait la force de ce drama, ce qui le rend parfait à mes yeux, ce qui m'aura fait sourire, rire (et on rit souvent, un éclat de rire qui fait du bien), pleurer, "shipper" (et faut y aller pour que je sois aussi amoureuse d'une relation autre que familiale ou amoureuse) est la relation qui unit les personnages. Le lien qui les unit est incroyable. Il est vrai, il est intense, il est ce qu'on imagine de plus fort entre des personnes.
Le lien entre Shi Guan et Chu Ying est whoa (pour éviter d'utiliser encore incroyable). C'est magique. C'est tellement fort. C'est une amitié qui traverse le temps, qui va au-delà de ce que j'ai pu voir jusqu'à présent. Les épisodes finaux m'auront fait pleurer pour la première fois de ma vie, pleurer pour une amitié magnifique à laquelle je ne m'attendais vraiment pas. Mais la relation entre nos deux héros n'est pas la seule qui aura été vibrante. Il y a la relation entre les 2 profs du club de pro, les maîtres de Go, les moines, les élèves du lycée de Shi Guan, les amis de Shi Guan, Yu Lian et Shi Guang (les derniers épisodes entre ces deux là sont inoubliables aussi...), en bref, tous, nous auront fait vibrer.
Et devrais-je mentionner la philosophie derrière tout cela, les paroles pleines de sagesse, cet idéal, cet amour, cette envie de réussir et d'être heureux? Devrais-je mentionner cette solidarité? Ce besoin de le faire ensemble, de marcher main dans la main? Ce combat qui appartient à tout le monde? Je m'incline.
Ce drama est une perle, et si je ne donne pas la note maximum, c'est juste que : 36 épisodes ont été trop courts!

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En cours 23/36
Only for Love
25 personnes ont trouvé cette critique utile
nov. 13, 2023
23 épisodes vus sur 36
En cours 0
Globalement 10
Histoire 10
Acting/Cast 10
Musique 10
Degrés de Re-visionnage 10

Une très belle histoire moderne

J'aime beaucoup l'histoire et le jeu des acteurs, très innovant(e)s et très bons acteurs. La mise en scène des acteurs principaux est superbe et participe aussi grandement à l’intérêt pour le film.
L’intrigue tourne beaucoup plus sur des personnages qui ont été déçus en amour et qui veulent encore y croire dans leur quotidien où ils se retrouvent plongés.
Le contenu est professionnel et naturel, notamment pour éviter de compliquer l’action. Le spectateur se sent impliqué émotivement et voudrait connaître la suite de l'histoire, ce qui lui permet de se divertir, sans trop y réfléchir en ayant du fun. Trop belle ambiance et félicitations Only For You.

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Complété
Manner of Death
9 personnes ont trouvé cette critique utile
févr. 22, 2021
14 épisodes vus sur 14
Complété 4
Globalement 7.0
Histoire 7.0
Acting/Cast 7.0
Musique 6.5
Degrés de Re-visionnage 8.0

Novateur dans les BL Thais, mais loin d'être parfait

J'ai du mal à comprendre pourquoi ce drama a obtenu une note aussi élevée (du moins au moment où je rédige ce commentaire, car le dernier épisode a été diffusé il y a quelques heures, donc les critiques seront peut-être plus nuancées avec le temps). Quoi qu'il en soit objectivement, si on le compare à d'autres dramas thaïlandais classiques, il n'atteint pas leur niveau. A mon avis, ce qui justifie un enthousiasme aussi grand de la part du public à l'heure où j'écris ces lignes, c'est surtout la nouveauté que Manner Of Death apporte dans le paysage des BL Thaï. On a l'habitude de productions traditionnellement centrées sur des intrigues simplistes en milieu universitaire et remplies de clichés, hormis quelques exceptions : par exemple He's coming to me, ou encore A Tale of Thousand Stars, prouvent que les choses sont en train de changer et pour ça je le reconnais, Manner of Death mérite qu'on lui donne une chance.

Alors c'est vrai, c'est novateur par rapport aux productions passées. Je suis d'accord, c'est enfin un BL Thaï adulte, qui se déroule dans le monde professionnel, nous offre une intrigue pleine de mystères, avec des meurtres, de l'action, et bien sûr une belle romance en prime entre nos deux héros. Et certes, avec Manner Of Death ils ont pris un risque, mais n'oublions pas que leurs voisins à commencer par les Taïwanais, ont déjà innové dans le genre BL adulte / action / polar, notamment avec History3: Trapped. Les Coréens ont commencé également à produire des BL plus adultes, avec le récent "To My Star"... Bref, je ne vais pas faire une longue liste comparative mais en gros, tout ça pour dire que le risque n'était pas si grand que ça au final, et que le public est demandeur de toute façon. Ils avaient donc tout intérêt à ne pas se laisser distancer. Manner of Death était donc une bonne idée, mais ça n'empêche pas qu'il était loin d'être parfait.

Attention, j'ai bien aimé l'histoire. Tous les lundis soirs, j'étais au rendez-vous pour voir l'épisode de la semaine, et j'attendais avec impatience le prochain. Il est même tout à fait possible que d'ici quelques mois, je ressente l'envie de me faire un marathon et que je me retape les 14 épisodes d'affilée. Mais ce qui me pose principalement problème dans ce genre de dramas, et que je retrouve souvent dans les productions thaïlandaises, c'est d'une part le jeu d'acteur, et d'autre part le fouillis et les longueurs du scénario.

Commençons par le sujet qui fâche : tout le monde parle sans arrêt de l'alchimie entre deux acteurs dès lors qu'ils sont capables de produire des dialogues romantiques et des bisous à peu près corrects ("oooh, there's so much chemistry !"). "Chemistry" par-ci, "chemistry" par-là... Désolée, mais c'est un peu le minimum syndical, et si deux acteurs payés pour jouer dans une romance (qu'elle soit hétéro ou BL) sont incapables de faire passer un peu d'émotion et d'attirance l'un envers l'autre, c'est qu'ils jouent mal, point barre. Et le problème avec les dramas Thaï en général, et c'est encore plus flagrant dans les BL, c'est que les acteurs surjouent (il n'y a qu'à comparer avec la spontanéité et le naturel des voisins taïwanais, on n'est pas du tout sur le même registre). J'aime bien Max et Tul que j'ai eu le plaisir de découvrir dans Together with Me, mais ça ne veut pas dire qu'ils jouent bien. Ils sont corrects, pour ne pas dire passables. Et non, je ne vois pas de "chemistry" entre eux. Je ne cache pas que je guettais leurs moments d'intimité, comme toute fan de BL qui se respecte, mais concernant l'aspect romance j'ai eu beaucoup plus de papillons dans le ventre devant 10 minutes de la 1ère saison de We Best Love même quand ils se tournaient le dos, que devant les 14 épisodes de Manner Of Death (en parlant de WBL d'ailleurs, c'est bien la première fois que j'ai VRAIMENT constaté une alchimie entre les acteurs... pour toutes les autres productions, on repassera.... Et pour enfoncer le clou, c'est quand même un comble de penser que l'acteur secondaire qui joue le flic est le seul à crever l'écran ! ). Alors bien sûr, c'est un truc qu'on n'a pas le droit de dire, parce que les fans du couple MaxTul nous tombent sur le paletot dès lors qu'on n'aime pas leur façon de jouer, mais je m'en fous parce que mon but en rédigeant une critique n'est pas d'obtenir des likes, c'est d'être sincère avec mon ressenti. J'ai trouvé que Max en faisait trop dans le genre "je plisse les yeux parce que je suis un mec trop intense et mystérieux" mais à aucun moment il ne m'a fait sentir que son personnage pouvait être véritablement dangereux, quant à Tul, parfois ses réactions étaient disproportionnées, d'autres fois on avait l'impression qu'il était constipé et qu'il était forcé d'endosser un rôle d'adulte qu'il maîtrisait mal. Ça ne change rien à leur capital sympathie, je continue à les apprécier et c'est certain que je regarderai d'autres BL s'ils sont dedans, surtout que tous deux sont quand même jolis garçons, c'est indéniable. Simplement, je sais que ce n'est pas pour leur jeu d'acteurs que je visionnerai.

Le scénario en lui-même était intriguant, intéressant et comme je l'ai dit plus haut, même si ce n'était pas si novateur que ça comparé à de nombreux lakhorns, en tout cas dans le genre BL ça l'était. Et je suis consciente que ce type de production est obligé de compter sur un faible budget, donc on ne peut pas leur en tenir rigueur, et c'est pour cette raison que je donne une assez bonne note, parce qu'ils ont réussi à nous pondre un truc pas trop mal avec peu de moyens. N'empêche que l'histoire était un peu fouillis, il y avait des longueurs inutiles, et ce qui m'a fâchée : ils ont quelque peu arrangé l'identité du meurtrier présent dans le livre et c'est un parti pris qui n'est pas forcément dû au hasard, ce qui nous donne quelque chose d'un peu problématique si on réfléchit 2 minutes à ce que ça implique politiquement. Je n'irai pas plus loin sur ce sujet, on parle d'un polar donc ça serait spoiler que d'en dire trop, mais l'image que ça renvoie, à un moment où il est peut-être temps de changer les choses, me déplaît et pose question sur leurs intentions. Pour finir, certaines décisions des héros (et même des flics) qui sont censés mener leur enquête, ou bien des détails auxquels ils omettent de penser, manquent parfois sérieusement de logique et ce n'est pas pour rien que d'autres productions (c'est par exemple le cas sur des séries policières françaises, pour les autres je ne m'avancerai pas) font appel à un expert détaché de la vraie police pour les conseiller sur le scénario. Cela mis à part, je reste satisfaite que l'on nous ait offert un drama policier et adulte, dont la trame et les rebondissements maintiennent l'intérêt jusqu'à la fin, et de toute façon dès qu'il s'agit d'un BL je suis preneuse.

En conclusion j'ai passé un bon moment, l'intrigue était sympathique, elle avait le mérite de nous présenter un scénario qui change un peu du lot et n'est pas uniquement centré sur l'histoire d'amour, avec un contexte assez fouillé qui donne de l'épaisseur au tout, et les moments d'action et de suspense nous poussent à continuer. Et fait à noter, ils ont eu le courage d'aborder des sujets plus graves comme les abus sexuels (on s'en doute dès le début, ce n'est pas comme si je spoilais), ce qu'on ne voit pas souvent dans les lakhorns étiquetés "romance". Cette série vaut donc le coup qu'on s'y intéresse, ne serait-ce que pour les encourager à poursuivre dans cette voie, mais on reste loin du chef d’œuvre en matière de dramas.

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Complété
Dried flowers: July Room
4 personnes ont trouvé cette critique utile
janv. 22, 2022
3 épisodes vus sur 3
Complété 0
Globalement 8.0
Histoire 7.5
Acting/Cast 8.5
Musique 10
Degrés de Re-visionnage 7.5

L'amour asséché

Si mon temps était extensible, je donnerais sans retenu mon avis sur les artistes de pop japonais (J-pop pour les intimes), sur leurs œuvres qui me touchent tellement, même si je me doute bien que là aussi mon avis n'intéresse pas plus de monde que sur les dramas. La liste, longue comme le bras, d'articles jamais lu ne cesse de s'allonger et prend la poussière sur le rebord de la fenêtre de mon écran, comme des fleurs séchées, flétries, que plus personne ne remarque. Un peu comme une vie a deux qui semble si parfaite dans les premiers mois, avec un émerveillement de tout instant pour les deux parties et qui s'use face à la routine du quotidien. C'est évidement le sujet de Dried Flowers, la série en 3 parties de 30 min chacune, qui dépeint de manière assez bien découpée, les premiers mois de la vie à deux dans un appart à la japonaise (comprendre 4 tatamis de surface).

Rien d'original, vous me direz, d'autant plus que les similitudes, tant sur le fond que sur la forme, avec des films/séries comme Asoko 1/2 vienne gâcher un peu cette façon de présenter en 3 épisodes, 2 périodes si différentes. Les 2 dernières se concentrant sur 2 points de vue différents. Là aussi, c'est du déjà vu, mais la référence m'échappe (on se fait vieux).

Non, l'originalité, n'est pas dans le montage, mais dans le point de départ de la série, puisqu'elle est entièrement construite à partir, ou en hommage, à 2 chansons de l'Ed Sheeran Japonais, c'est-à-dire, Yuri. Si Kakurenbo est un peu moins connu, on ne peut pas avoir échappé en 2021 au tube planétaire (sauf en occident, mais l'occident compte-t-il encore ? ) qu'était Dry Flowers, si bien que Yuri en a pu être réduit à ce One Hit Number, alors que c'est un songwriter phénoménal. À 27 ans, il explose tous les records et pas seulement celui de L'Oricon japonais pour l'omniprésence de ce titre en 2021.

C'est donc, avec un peu de méfiance que j'ai regardé les premières minutes de la série. Pensant à un coup marketing de la maison de disque de Yuri. C'est vrai qu'il apparait dans les 3 parties sous forme de clip, mais cela ressemble plus à un cadeau bonus pour les fans, tant la mise en scène est dégoulinante de miel. Mais en ayant visionné les 1 h 30 de cette série, on peut vraiment se dire que c'est bien plus qu'un coup des maisons de productions. C'est clairement un hommage à ses deux chansons qu'ont sues toucher tellement de Japonais.es et le sens de celles-ci est parfaitement respecté. On y retrouve la sensibilité qui se dégage des paroles, et cela, beaucoup grâce au jeu des deux acteurs.

En effet, Bando Ryota et Kita Kana sont parfaits dans leur rôle de jeune couple et on s'y verrait bien à leur place dans le premier épisode. Vous, voyez bien, l'épisode de votre vie à deux ou tout va bien, tout est rose et on s'émerveille de tout, même de la vaisselle dans l'évier. On l'a tous vécu et on ne s'en souvient peut-être plus, mais l'ambiance, un peu surjouée des jours heureux, essaye de nous le rappeler, de façon un peu maladroite. Ne vous arrêtez donc pas à ce 1er épisode. Car je suis sûr qu'une fois les deux premières minutes du deuxième entamé, vous regarderez d'une traite tout le reste. Un peu comme Asoko 1/2 (oui, j'aime ce film). Encore une fois, la culture japonaise transparaît dans cette romance, l'importance du travail dans sa vie et la vie à deux. Entre les deux, lequel choisir ? Et, faut-il vraiment choisir ?

Si vous supportez encore d'entendre une fois Dry Flowers (une seule fois, promis), et si vous aimez les histoires qui finissent mal ou pas, allez-y sans problème. Ses deux acteurs là, vous feront tellement remonter de souvenirs de votre tendre jeunesse. C'est bien pour cela que vous avez gardé ce bouquet si longtemps, non ?

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Une vieille chanson d'amour
4 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
juil. 25, 2023
14 épisodes vus sur 14
Complété 2
Globalement 8.0
Histoire 8.0
Acting/Cast 8.0
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 7.0
Cette critique peut contenir des spoilers

L'amour sans fin dans les yeux d'une romance torturée

Il y a quelque chose d'incroyablement romantique dans le fait d'aimer une personne du début à la fin. Encore plus lorsqu'on ne connaît ni début ni fin.

La romance est un point essentiel dans l'histoire, mais aussi une motivation pour Shen Bu Yan. Il refuse de laisser la femme qu'il aime souffrir d'un passé jonché de mensonges sur sa personne, mais aussi parce qu'il sait à quel point Lu Yuan souffre de sa condition d'impératrice. Elle qui voulait seulement une vie simple. Au travers de ses retours dans le passé, il tente de changer son destin. Et c'est au rythme de ses voyages temporels qu'on le découvre.

À mes yeux, c'est un des meilleurs dramas possédant une romance torturée aussi belle. On peut voir quelque chose de beau dans la tragédie. D'ailleurs, il n'est pas rare que les plus belles histoires d'amour se terminent mal.
Contrairement à Legend of the Phoenix (2019) où les personnages devaient souffrir dans l'unique but de souffrir, ici les choses sont différentes. S'aimer n'est pas possible et pourtant, les sentiments qu'ils éprouvent l'un pour l'autre sont bien là. Et c'est ce qui donne tout son intérêt à l'histoire. Peu importe que leur amour ne puisse s'épanouir réellement, ils s'aiment et acceptent cette souffrance sans jamais en douter.

Les acteurs sont très bons. Zhang Ya Qin était merveilleuse et impériale dans son rôle, peu importe les moments. Quant à Guo Jia Nan, on sent l'acteur s'améliorer au fil du drama. Les acteurs secondaires sont également tous bons : Pang Yong, Quan Yi Lu, Zhu Lin Yu ou encore Zhuang Han.
Mention spéciale aux doubleurs et doubleuses qui ont donné un doublage de qualité, ainsi qu'aux maquilleurs et maquilleuses.

Bref, avec son petit budget, An Ancient Love Song est la preuve qu'une équipe passionnée peut livrer de belles choses.

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I Feel You Linger in the Air: Uncut Version
4 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
nov. 4, 2023
12 épisodes vus sur 12
Complété 2
Globalement 9.0
Histoire 8.0
Acting/Cast 9.0
Musique 9.0
Degrés de Re-visionnage 8.0

BL historique d'une grande douceur et d'une délicate sensibilité. Coup de cœur !

Dans les BL thaïlandais de cette année, c'est celui que j'attendais le plus. Le changement de décor, la plongée dans les années 20 ou encore les premières images promotionnelles. Tout avait piqué mon intérêt. Et bon sang, quel plaisir !

On suit Jom, incarné par Non Chanon Santinatornkul. Après un cœur brisé, il boit et est victime d'un accident. Lors de son réveil, il n'est pas dans un hôpital, mais au bord de la rivière Chiang Mai en 1920... On sent Jom perdu, d'autant plus lorsqu'il croise des visages qui ne lui sont pas inconnus. En retour, eux ignorent qui il est. Jom attire les problèmes comme pas deux, mais il peut compter sur le soutien de Ming et Khun Yai. L'acteur fait un travail remarquable tout au long du drama.

Face à lui, Khun Yai interprété par Bright Rapheephong Thapsuwan. Pour moi, Khun Yai était le personnage idéal pour contraster avec Jom. Si Jom dégage une aura de douceur, Khun Yai semble plus sauvage sans pour autant l'être dans le réel sens du terme. Loin d'être irréfléchi, il amène une dynamique supplémentaire qui n'a pas besoin d'être réellement soulignée pour la déceler. J'ai aimé la façon dont Khun Yai est curieux puis intrigué et profondément amoureux. Plus d'une fois, mon cœur s'est emballé devant ses déclarations. C'est difficile de résister et c'est en ce point que j'aime ce côté sauvage.

La relation entre Jom et Khun Yai est magnifique. L'amour est là, mais il tourbillonne, il fait s'envoler des papillons et il crépite, mais surtout il prend son temps. Mature et pleine de bonnes ondes, c'est une des plus belles romances portées à l'écran cette année sans aucun doute.

Quant au reste du casting, l'ensemble des acteurs étaient tous très bons. Un point intéressant est que tous les personnages sont liés. Peut-être pas directement, mais indirectement. C'est un détail que j'ai trouvé agréable - en plus de ne pas s'embarrasser de personnages peu utiles.

Malgré tout, la temporalité reste un problème tout au long du drama. On ne sait jamais avec précision le temps écoulé. Si ce n'est pas dérangeant dans l'absolu, il manque quelques petits détails, mais honnêtement, je chipote pour pas grand chose. Quant au final, je ne sais pas tellement quoi en penser. Pour moi, c'est une facilité qui manque d'émotions, mais j'aime les fins heureuses.
La scène post-générique est à la fois curieuse et amusante, la moustache fait son retour après tout, ahah.
Je ne vais pas m'attarder sur la version TV, car je pense qu'elle est là pour celles et ceux qui ne veulent se concentrer que sur la romance. Mais je ne peux m'empêcher de trouver dommage de ne pas donner sa chance à la version Uncut.

En bref, Tee Bundit Sintanaparadee signe un BL historique bourré d'émotions au cœur d'une Thaïlande passée qui dépayse peu, mais dégage un charme unique et une BO qui vient renforcer les scènes de la meilleure des façons.

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Prism
4 personnes ont trouvé cette critique utile
janv. 8, 2023
9 épisodes vus sur 9
Complété 0
Globalement 9.0
Histoire 9.0
Acting/Cast 10
Musique 9.5
Degrés de Re-visionnage 9.0

Boule à facettes

La NHK, particulièrement par les dramas produits, et comme la plupart des télévisions publiques des démocraties, a souvent accompagné les changements sociétaux de son pays. Mais il faut dire que le Japon a une force d'inertie typique des pays asiatiques lorsqu'il s'agit des droits des minorités. En réalité, je n'aime pas cette catégorisation des gents. Et dans un pays où le genre ne se différencie pas dans la grammaire, de grands efforts sont encore à faire, si ce n'est que pour l'égalité homme-femme dans le travail. Le schéma "université-travail-femme au foyer-enfant" à la vie dure et reste dans la tête de la plupart des citoyens de ce pays, "the japanese way of life", même en 2022. Alors, quand il s'agit de parler d'orientation sexuelle ou simplement d'un mode de vie qui ne rentre pas dans la norme pour des femmes, comme des hommes, au mieux c'est de l'indifférence. Mais souvent, c'est de l'incompréhension et au pire un rejet à la limite du dégout. C'est avec les différentes facettes de Prism, ce Yoru-Drama à la sensibilité exacerbée, que la télévision publique va tenter de faire bouger les lignes de cette société figée.

C'est la mise en avant de la confusion des sentiments de plusieurs générations qui est au cœur de l'intrigue. L'intrigue qui débute de manière, on ne peut plus classique. Et cela, pour parler à toute la société japonaise. Avec la fragile et toute jeune Sugisaki Hana qui monte à Tokyo pour réaliser son rêve de devenir seiyuu, contre l'avis de sa maman resté au pays. Et qui finalement, de petit boulot en petit boulot, l'abandonnera raidement pour vivre comme tant de millions de célibataires de la mégalopole. La sensibilité que dégage Hana-chan est au service d'un maelström de sentiments qui vont la gagner tout le long des 9 épisodes. S'éloignant de sa mère et se rapprochant de son père qui a quitté la maison après avoir enfin assumé son homosexualité. Elle est tiraillée dès le début entre ses deux êtres qui ne se comprennent plus. Et c'est avec elle que l'on apprend justement à comprendre les sentiments de chacun face à une situation que l'on pensait inimaginable (du côté de la maman) et pourtant si évidente et que l'on voudrait, en 2023, banale. La NHK, la production et les acteurs construisent cette série comme de la dentelle. Pas à pas, avec cette sensibilité et cette lenteur nécessaire à l'acceptation qui n'est, on le comprend en rien, une trahison du père envers sa famille.

L'histoire prend part dans les métiers du paysagisme urbain et tout particulièrement dans l'aménagement des jardins. On prendra donc un plaisir non fin à accompagner ce tourbillon de la vie d'une qualité visuelle qui flatte la rétine. Cette immixtion des plantes dans le béton résonne avec le grain de sable qui enraille le bon fonctionnement de la cellule familiale à la japonaise. La fragilité de celle-ci, mais aussi leur beauté et parfois le caractère futile, mais tellement indispensable de leur présence, sublime l'histoire. Elle apaise et aide à la réflexion dont ont besoin les protagonistes. Le déracinement et l'épanouissement dans un endroit hostile n'est-il pas en résonance avec le vécu de nos héros ?

Les endroits hostiles sont nombreux. À la fois la famille, qui n'est rien d'autre que la reproduction en miniature de la société qui n'en fini plus d'être patriarcale. Comme ces terrariums que notre héroïne compose si bien et qui est la reproduction d'une nature emprisonnée par le verre. Ce verre qui représente les règles établies depuis des millénaires par la communauté. À travers le prisme de la société, la famille, le travail, les amis, chaque sentiment est amplifié, déformé et magnifié par les couleurs et la lumière de la pâte visuelle appliquée à la série, comme à travers un bocal.

Mais le prisme représente aussi tous ses triangles amoureux. À commencer par la génération du père de notre héroïne, tiraillé entre sa famille et son conjoint. Puis notre héroïne, elle-même, pour qui son ami d'enfance éperdument amoureux n'est rien d'autre pour elle. Très vite, elle trouvera l'amour, mais son petit ami, interprété par l'excellent Fujiwara Kisetsu, aura lui-même des comptes à régler avec son passé. Surtout quand son ancien béguin chassé par sa famille reviendra dans sa vie. On suivra donc le long chemin de Fujiwara Kisetsu pour accepter et faire accepter enfin son homosexualité. Nul doute que cette série peut faire référence pour toutes les générations qui ont besoin de ce parler et de se comprendre. Pour ceux qui ont besoin d'être accepté et de se faire respecter, mais aussi de s'accepter. Même si elle est très romantisée, elle n'est pas fleur bleue et s'ancre dans la réalité. La musique peut paraitre surfaite pour accompagner ses émotions, mais comme souvent, elle est d'une qualité exceptionnelle et les thèmes restent en tête bien longtemps après avoir vu la série. Et que dire de cet excellent choix d'une vielle chanson de Matsutoya Yumi (je crois) qui magnifie chaque fin d'épisode. Cette série vous fera vibrer et réfléchir et je l'espère, vous ouvrira l'esprit. Mais je suis sûr que vous n'en avez nullement besoin, sinon vous ne m'auriez pas lu jusqu'au bout.

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Dolce Amore
4 personnes ont trouvé cette critique utile
janv. 29, 2020
137 épisodes vus sur 137
Complété 0
Globalement 8.0
Histoire 8.0
Acting/Cast 8.0
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 8.0
Great drama ! 137 episodes ! But this show is very easy to see it. No lengthiness. Of course, some moments are not very interesting but I like until the end. I really like the story and the characters. I don't think I can forget the wonderful love's story between Serena and Tenten !
Some parts lacks of credibility, but I understand the budget is not identical than korean dramas.
Liza Soberano is a beautiful young girl ! She is a really great actress. The couple with Enrique Gil is magical.
This drama is also very funny and appealing ! Must see !
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Smartphone
4 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
févr. 17, 2023
Complété 2
Globalement 5.0
Histoire 5.0
Acting/Cast 9.0
Musique 3.0
Degrés de Re-visionnage 3.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Thriller timide malgré un solide casting

Unlocked n'offre pas de nouveautés tant sur ses personnages que son intrigue.
Basé sur le roman japonais de Akira Shiga (que je n'ai pas lu ce sera donc un avis sur le film uniquement), il manque de corps et de matière pour devenir haletant et palpitant à souhait.

Malgré un solide casting, il reste une flamme timide qui peine à se démarquer du reste.
Tout d'abord, Im Si Wan en tant que Oh Jun Yeong, le tueur. Je n'ai jamais caché mon affection pour cet acteur et j'attends toujours avec impatience ses nouveaux projets. S'il reste brillant dans son interprétation, son personnage devient vite fade. On est sur le portrait type du tueur méthodique dépourvu d'empathie et cultivant le silence comme un mort (oui, j'ose la faire celle-ci). Parfois, on le fait passer pour un fou. Une idée qui aurait pu fonctionner, mais qui est mal amenée et perd donc de son intérêt. D'une certaine façon, c'était plus facile de mettre ses actions sur le compte de la folie plutôt que de lui donner un réel fond.
Ensuite, Chun Woo Hee en tant que Lee Na Mi. C'est une belle jeune femme qui aime passer du temps avec ses amies, elle travaille dure et utilise son smartphone en permanence. On nous dresse rapidement un portrait simple, mais efficace. Pourtant, c'est un personnage qui ne semble rien tirer de ses mésaventures. Peu importe le nombre d'ennuis qu'elle connaît, elle ne se remet pas en question. Si on peut se prendre d'affection pour elle, on change vite d'avis. Comme la majorité des caractères du film, elle manque aussi de profondeur et caractère.
Pour finir, Kim Hee Won dans la peau de Woo Ji Man. Là aussi, on prend peu de risque avec le cliché du détective qui s'implique corps et âme dans une affaire afin d'oublier la culpabilité qui le ronge.
En réalité, l'ensemble du casting est très bon, les personnages le sont moins.

Unlocked n'est pas mauvais, mais il ne sort pas des sentiers battus. S'il possède tous les codes du thriller, il ne prend aucun risque ce qui ne le rend ni haletant ni stressant. Cependant, il aura le mérite de rappeler les dangers que peuvent avoir le numérique lorsqu'on s'y attend le moins.

(et ok, j'aime voir Im Si Wan, mais est-ce un argument valable ? Ahah)

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Love Is Science?
4 personnes ont trouvé cette critique utile
déc. 3, 2021
18 épisodes vus sur 18
Complété 0
Globalement 8.5
Histoire 8.0
Acting/Cast 9.0
Musique 7.0
Degrés de Re-visionnage 7.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Une surprise agréable et inattendue

Depuis "Before We Get married", je n'avais pas autant apprécié un drama taiwanais (sans parler de mon gros coup de coeur du moment "Rainless Love in a Godless Land" qui est à mon grand désarroi toujours en cours de diffusion!!!).
Le scénario ne révolutionne pas le genre, mais la façon de conter ces 3 romances a été rafraichissante et parfois émouvante.... Ici, point de frustration, point de problème qui dure sur 10 épisodes, tout est plutôt résolu rapidement.
Bien sur, les plus pointilleux pourrait pinailler sur la légèreté du ton pour des thèmes "sensibles", notamment le "coming out" ou le foyer à 3. La finalité est pourtant un drama, qui par son ton humoristique et la représentation sublimée de ces couples, donne donc un résultat aussi percutant si ce n'est plus que les traditionnelles séries moralisatrices.
Je ne vais pas vous mentir. Une romance BL et un foyer "2 papas et 1 maman"? Je n'étais pas super convaincue.
La suite, comme souvent, me donnera tort.
Le traitement particulier des différentes histoires, le regard que la spectatrice, conservatrice et vieux jeu que je suis, a pu poser dessus, a rendu ce drama plutôt réussi.
Pour tout vous avouer, j'ai adoré, totalement, pour la première fois de ma vie, une romance BL (qui l'aurait cru, n'est-ce pas??). Et la famille "2 papas et 1 maman" a été une réussite incroyable car pour la première fois ( cela en fait des première fois...), j'ai pu non seulement me dire "why not" pour ce type de famille....
Mais aussi, il m'aurait été impossible pour moi de voir cette famille autrement.
Alors, oui c'est romancé. Surement à outrance.
Oui, dans la vie réelle, les protagonistes auraient sûrement marché sur un chemin pavé de feu dans ce genre de situation.
Oui, c'est un peu le monde des bisounours.
Mais je n'en au cure. J'aime ce monde de marshmallow, cela me rend heureuse. Et cela me conforte qu'avec de l'amour, de la positivité, de l'amitié, les choses iraient tellement mieux.
Romance 1 : La romance principale a été une agréable surprise. Sans aller dans la perfection ( mon coeur est encore plein de "My Fated Boy"), la relation de "noona" entre Yan Fei et Hsuan Yu, amis d'enfance, a certes suivi un cours lent mais naturel.
Le caractère immature et jovial de Yan Fei est sublimé par sa classe et sa beauté naturelle. Je n'étais pas une fan de ce type de beauté, mais ici, j'avoue que l'actrice correspond parfaitement à l'image que je me fais d'une femme proche de la quarantaine et qui a réussit professionnellement (d'ailleurs, j'ai adoré ses chaussures!!!). Face à elle, un Hsuan Yu réservé qui tranche par son attitude calme et presque sereine.
Le point négatif de leur histoire est peut-être un début drôle, sensuel et qui donne des papillons aux ventre pour aller vers une fin plus classique et qui devient un peu plus ennuyeuse (dans le sens classique).
Ce qui est dommage, malgré des baisers sensuels ( Ah la scène du bisous lorsque Yan Fei lui lave les cheveux....), je trouve que la relation devient peut-être un peu trop "sereine" et platonique. C'est mon opinion, mais je pense que Hsuan Yu est peut être un peu trop réservé, calme, j'aurai aimé je pense un peu plus de passion, un peu plus de dynamisme de sa part, un peu comme An An dans "My Fated Boy".
Il n'en reste pas moins que le couple est sympathique, avec peu d'obstacle face à eux, les quelques un qu'ils rencontrent sont résolus assez rapidement.
Romance 2 : Ici, ce fut inattendu. Comme je l'ai mentionné plus haut, je ne regarde pas de BL, n'ayant aucune affinité avec ce type de romance (mon meilleur ami et âme soeur en est pourtant). C'est donc non sans surprise et sans honte que je dois avouer, cette romance a fait battre mon petit coeur.
Et.
Pleurer aussi. Oui, oui, j'ai pleuré d'attendrissement devant le couple Mark/Ou Wen ! Le premier point positif est l'élégance et la beauté des protagonistes. Raffiné et non moins bel homme, Ou Wen possède cette classe de celui qui s'assume et qui ne cherche pas à faire pleurer dans les chaumières. Très très appréciable. Face à lui, Mark, playboy hétéro, qui nous a tiré des éclats de rire à ses débuts "d'homophobie", en vient à nous faire fondre de tendresse lors de ses déclaration 100% assumés. Damn! leur premier baiser a été juste Woah !...Ainsi que ceux qui ont suivi....
Ce qui m'a également surprise dans leur relation c'est que le 100% assumé ne vient pas étrangement d'Ou Wen mais de Mark. Pas une seule fois, il ne doute et pas une seule fois il ne fera marche arrière ou se cachera de honte. Oh que non ! Et lorsque devant un Ou Wen qui doute de cet amour inattendu, qui s'inquiète légitimement des conséquences de ce coming out, qui fuit de peur d'être trahi, blessé, abandonné, Mark déclame un "Je ne sais pas si je suis gay, mais ce que je sais c'est que je t'aime. Pas les autres hommes. Juste toi." Mon coeur aguerri a fondu comme neige au soleil, voire même plus vite....
Certains se sont plaint du peu de présence de ce couple à l'écran, je dirai qu'il vaut mieux peu et de qualité incroyable que beaucoup et que cela en devienne ennuyant et frustrant. Leurs désaccords se résolvent très vite, ce qui permet de ne pas les voir s'apitoyer éternellement dessus et d'applaudir rapidement sur leurs réconciliations.
C'est donc un couple 100% réussi et qui m'aura encore une fois donné tort sur mes préjugés (j'aime avoir tort, c'est fou!).
Romance 3 : Hésitation... romance 2 ou romance 3... je ne saurais dire. C'est bien la première fois que j'oscille nettement entre deux romances qui ne sont pas du tout la romance principale.
La première fois qu'apparait Cho Na Hui, pas une seule fois je ne me serai doutée qu'elle allait devenir mon personnage féminin préférée. Et elle n'est ni le personnage principal, ni le personnage secondaire, ni le personnage qui tourne autour de notre couple principal. C'est tout simple, je l'ai trouvée parfaite. Son aspect extérieur strict et sérieux cache en réalité une femme d'une sensibilité incroyable et d'une droiture rafraichissante. Classe jusqu'au bout des ongles, elle est la représentation de la citadine qui a une réussite professionnelle assumée. Cultivée avec un poste à haut niveau, accompagné d'un salaire à 6 chiffres, je ne m'attendais pas à ce qu'on la paire à son contraire. Dès l'instant où ses yeux se sont posés sur Wu You Fu, j'ai de suite su, qu'ils allaient être ce couple qui allait me faire sourire bêtement et cela n'a pas loupé. Leur relation est adorable à tous les niveaux. La maladresse et la timidité de You Fu se reflète dans le sourire béat de Na Hui. J'ai adoré leur interaction, ici, j'aurai aimé en avoir un peu plus. C'est surement le seul défaut de ce couple, leur peu de présence à l'écran....
Ce couple est le petit grain de sable qui vient fausser joyeusement la "perfection" des données auxquelles Yan Fei y croit dur comme fer. La remarque pertinente de Na Hui face au déni de Yan Fei sur la réussite d'une relation "vouée à l'échec" nous montre clairement la finesse d'esprit de Na Hui et son obstination à ne pas vouloir lâcher la main de You Fu.
Et rien que de voir Na Hui sauter sur un vieux vélo pourri, cheveux en bataille (loin de la citadine parfaite) pour aller récupérer son bien-aimé au fin fond de la campagne, cela en vaut le détour!
En dehors de ces 3 romances, l'histoire m'ayant profondément touchée et m'ouvrant une perspective que je n'aurai sûrement jamais considéré est le ménage à 3. Alors oui écrit comme cela, j'avoue cela peut être étrange. Je parle bien sur de la grossesse d'un des personnages féminins et des deux papas. Afin d'éviter de spoiler, je dirais seulement que cette histoire a été d'une tendresse émouvante et m'a réellement fait croire qu'avec de l'amour tout est possible. Ce fut magnifique, surtout ce moment bouleversant à l'hôpital lorsqu'elle décide d'avorter. J'en ai eu les larmes aux yeux et une énorme grosse boule lorsque l'un des papa se précipite et l'en empêche. La raison donnée à ce moment-là, la passion vibrante de sa plaidoirie m'en a donné des larmes aux yeux....Magnifique trio.
En conclusion, ce drama a été une très bonne surprise, un bon moment que je ne regrette nullement. Si le BL ne vous rebute pas, et même si cela ne vous tentait pas, jetez-y un oeil.

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