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  • Dernière connexion: Il y a 5 heures
  • Genre: Femme
  • Lieu: France
  • Contribution Points: 521 LV4
  • Rôles:
  • Date d'inscription: février 7, 2021
Complété
Eien no Kino
1 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
mars 20, 2024
8 épisodes vus sur 8
Complété 0
Globalement 9.0
Histoire 9.0
Acting/Cast 10
Musique 7.0
Degrés de Re-visionnage 7.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Déchirant, mais d'une grande beauté

Eternal Yesterday est un drame magnifique qui mérite une attention unique. Cependant, si vous êtes dans une période émotionnellement fragile ou en vrac (comme c'était mon cas lors de mon premier visionnage à sa sortie), attendez d'aller mieux. Cela faisait un moment que j'avais envie de le revoir, et bien sûr je ne l'ai pas regretté.

Les avis déjà publiés vantent ses mérites et pour être tout à fait honnête, je vais dans la même direction. C'est une romance dramatique avec une pointe de fantastique sans que cette dernière ne soit trop ou ne soit absurde. C'est comme un couple qui se sépare à l'aéroport. Sauf que ce couple a la possibilité de se revoir, à la fin de Eternal Yesterday, l'un reste et l'autre non... C'est déchirant, mais beau. La tristesse est une émotion puissante et capable de livrer des œuvres uniques, c'est le cas ici. Si vous n'aimez pas les fins tristes, ce drame n'est pas pour vous, bien qu'il soit dommage de passer à côté.

Inoue Sora et Komiya Rio ont donné vie à leurs personnages et ont créé ensemble une alchimie unique. Ils ont donné un sens particulier à leur histoire d'amour - tant dans leur amitié que leur relation. Les cœurs battent à l'unisson, mais ils se brisent en même temps, parce qu'on le sait. Peu importe les surprises et rebondissements, la fin est la même pour tous.

C'est une histoire d'amour unique, soumise à l'épreuve du temps. Et c'est cruellement beau.

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BL Drama no Shuen ni Narimashita: Crank Up Hen
1 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
mars 13, 2024
3 épisodes vus sur 3
Complété 0
Globalement 6.5
Histoire 6.5
Acting/Cast 9.0
Musique 6.0
Degrés de Re-visionnage 5.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Un drama gentillet tout en douceur.

I Became the Main Role of a BL Drama m'a rappelé les premiers JBL. Des romances légères et gentilles qui mettent en avant certains sujets, mais sans jamais devenir des incontournables. Ce sont des dramas mignons, des histoires qui font du bien sur le moment et dont on se rappellera vaguement dans quelques mois. Cela n'en fait pas de moins bons drames qu'un autre, pas du tout. Son empreinte est juste différente. Et à mes yeux, c'est exactement la façon dont je vois I Became the Main Role of a BL Drama.

Les thématiques abordées sont intéressantes. Tout d'abord, celles autour du personnage de Aoyagi Hajime. Le manque d'estime et de confiance en soi - dont une cause parentale. En effet, Aoyagi Hajime est au collège lorsque ses parents divorcent et ils se disputent sa garde. Non pas pour lui, leur enfant, mais pour ce qu'il pouvait apporter dans le portefeuille. On parle également du fait de toujours être considéré (même des années plus tard) comme le personnage d'un seul projet. À titre comparatif, on peut penser à Daniel Radcliffe qui aurait pu ne jamais réussir à s'enlever l'étiquette du sorcier. Akutsu Nichika était magnifique dans son rôle mettant en avant une délicate sensibilité sans en faire trop.

On parle aussi de fanatisme avec le personnage de Akafuji Yuichiro. C'est un acteur populaire et apprécié, mais il cache aussi quelques secrets. Il stan Aoyagi Hajime au point que son manager n'ait qu'une crainte, qu'il craque. Plutôt qu'être un stan, être un fan aurait suffit. Aujourd'hui, le fait de stan quelqu'un est moins extrême alors qu'à la source, on parle d'un fan extrême. Ce n'est pas le premier stan représentait dans un BL, mais ce niveau de fanatisme n'est pas quelque chose que je trouve amusant, au contraire. Ce trait de caractère de côté, Akafuji Yuichiro est un acteur passionné et une personne aimable et agréable. Abe Alan offre un chouette personnage.

Le reste du casting était également très bon. Ah... Et bien sûr, j'adorerais une série (ou un (long) épisode spécial) sur les managers. Saluons ensemble le syndrome du couple secondaire, ahah.

C'est un drama gentil et léger qui traite de plusieurs sujets, mais sans entrer dans les grands drames. Trois épisodes mignons et appréciables jusqu'à sa conclusion malgré une romance discrète.

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Absolute Zero
1 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
mars 6, 2024
12 épisodes vus sur 12
Complété 2
Globalement 5.0
Histoire 5.0
Acting/Cast 7.0
Musique 5.0
Degrés de Re-visionnage 3.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Noyade dans son torrent de larmes et ses détours sans queue ni tête.

Absolute Zero était une des productions que j'attendais le plus. Il y avait quelque chose qui m'intriguait dans les teasers. Quelque chose qui me poussait à croire qu'il s'agirait d'une aventure chargée en émotions. Après une première tentative lors de sa sortie, j'ai délaissé le drama à peine le quatrième épisode visionné pour le recommencer quelques semaines plus tard. Peut-être avais-je été dans un mauvais état d'esprit la première fois ?

Sur le courant de 2023, nous avons eu droit à de bonnes histoires incluant des voyages temporels. Je pense notamment à I Feel You Linger in the Air. Bien qu'imparfait, il est sans aucun doute mon chouchou de 2023. Il y avait aussi An Ancient Love Song et son inversion du temps ou encore My Perfect Stranger qui nous renvoyait dans les années 80. Absolute Zero avait un bagage assez intéressant grâce à l'émotion qu'il projetait au travers de ses teasers. Mais en fin de compte, c'était un pétard mouillé.

Et pour être mouillé, je me demande même comment les personnages/acteurs n'ont pas fini sous les eaux avec le torrent de larmes auquel nous avons eu droit. Ils pleurent tout le temps ! Au début, la compassion est présente, mais à force, c'est devenu ennuyeux.

Pour être honnête, je n'ai pas aimé grand chose du scénario. J'ignore si c'est l'adaptation qui n'est pas représentative ou l'histoire en elle-même. Le mélange des temporalités n'avait aucun intérêt. Je ne comprenais pas cette obstination à vouloir mêler les deux. D'une scène à l'autre, on se retrouvait dans le passé puis dans le présent sans que cela n'apporte quoi que ce soit à l'histoire. Pour moi, plus rien n'avait de sens (et je reconnais avoir eu, au bout d'un moment, la flemme). Je ne cherche pas un scénario parfait, mais un minimum de cohérence.

En revanche, sur les quatre personnages principaux, c'était le gros lot pour trois d'entre eux. Tout d'abord, Tor (Ongsa, adolescent) était brillant. Mix (Suansoon, adolescent) était adorable. Toey (Ongsa, adulte) était doux.
En revanche, Teng (Suansoon, adulte) était terrible. L'acteur ne convenait pas au rôle et a rendu son personnage apathique. Je ne vais pas m'étaler des heures (parce qu'après tout, ce n'est peut-être que moi qui avais une dent contre lui pour des tas de raisons). Pour moi, Teng n'était l'acteur qu'il fallait, en plus d'avoir un personnage changeant au fil de l'histoire.

D'ailleurs, il est amusant de noter que mes épisodes préférés sont les 06 et 07, car nous retrouvons Suansoon et Ongsa, adolescents. L'histoire était tout de suite plus fluide et légère. Lors de ces épisodes, l'histoire a trouvé ce petit côté mignon qu'il lui manquait. Avant de le reperdre jusqu'à la fin...

Pour finir, je me demande pourquoi Suansoon (adulte) ressent le besoin de créer un lien émotionnel avec Ongsa (adolescent) ? Je n'ai rien contre les différences d'âges, mais je n'ai pas trouvé ce point cohérent et saint. Aussi innocent que ça puisse être, ce n'était pas normal à mes yeux. Le fait que Suansoon (adulte) veuille tant s'impliquer avec Ongsa (adolescent) n'était pas une bonne chose pour moi.

Bref, les histoires de voyages temporels peuvent devenir complexes et de vrais nœuds si on n'y prend pas garde. Malheureusement, ce fut la destinée d'Absolute Zero.

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Complété
Weather Forecast Love
1 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
févr. 17, 2024
8 épisodes vus sur 8
Complété 0
Globalement 8.5
Histoire 8.5
Acting/Cast 10
Musique 6.0
Degrés de Re-visionnage 8.5
Cette critique peut contenir des spoilers

Petite brise de douceurs (et pluie fine (petit coup de coeur))

A Breeze of Love n'est pas parfait ni très original. Certains vont l'aimer, là où d'autres ne comprendront pas son intérêt. Mais j'ai vraiment (genre vraiment beaucoup) aimé ce drama pour des tas de raisons explicables et inexplicables. A Breeze of Love est typiquement le genre de BL que j'aurai plaisir à revoir dans quelque temps et qui, je sais, me laissera encore un sourire traînant aux lèvres, parce qu'il est doux et frais.

J'ai adoré les personnages. C'est sûr qu'ils ne sont pas parfaits. Lee Do Hyun est le personnage le moins creusé des deux. On sait qu'il aime le basket et qu'il garde une rancune envers Dong Wook, mais pas plus. Quant à Dong Wook, son insomnie n'est pas développée et ça ne m'a pas dérangé plus que ça. En réalité, des gens qui souffrent d'insomnies sans raison, ça existe. Et malgré ce manque de développement, j'ai aimé chaque moment avec eux - ensemble ou non. J'y ai vu beaucoup de non-dits qui peuvent être mal interprétés, mais ce n'est jamais devenu ultra dramatique pour des prunes. Dong Wook a plusieurs fois été capable de se livrer quand il le fallait et Do Hyun a été assez intelligent pour l'écouter. J'ai aimé le côté saint de leur relation.

Le meilleur ami (Yang Seung Joo) était une bénédiction. D'ailleurs, je n'ai pas compris pourquoi les gens ont boudé la fin sur ce personnage. Ce n'est pas comme si les choses s'arrêtaient en cours de route le concernant. Au contraire, on nous fait comprendre qu'il a attiré l'attention de quelqu'un et qu'il connaît, lui aussi, son happy-end.

Mon seul vrai reproche, c'est la relation qui ne débute qu'au dernier épisode. L'attraction entre les personnages est là, mais elle n'a pas été exploitée plus que nécessaire. La relation (j'insiste sur le mot « relation ») ne débute qu'à l'épisode 8. Si la romance existe depuis le début, il est dommage de ne pas en avoir plus. Je ne parle pas de scènes intimes, non, mais plus d'interactions en tant que couple. Bien qu'on nous en offre ici et là, on n'a pas le temps de pleinement l'apprécier.

Ça me frustre toujours de voir à quel point les KBL sont ridiculement courts notamment lorsqu'ils ont d'aussi bonnes bases (je n'ai pas lu le webtoon dont il s'inspire). De ce fait, j'apprécie sincèrement quand de petites productions veulent donner un maximum (avec en plus une photographie sublime). Mais souvent, une histoire moins chargée est plus louable sur un format aussi réduit. Le format de 8 épisodes est plaisant, quand les épisodes sont plus conséquents. Comme mentionné dans un précédent avis, le jour où nous aurons droit à des KBL et des épisodes d'au moins 45 minutes, ce sera Noël chaque jour de diffusion.

Bref ! A Breeze of Love est le genre d'histoire d'amour qui n'a pas besoin de grandes explications. Elle est sincère et simple, et c'est suffisant.

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Complété
Twins
1 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
févr. 10, 2024
12 épisodes vus sur 12
Complété 4
Globalement 7.0
Histoire 7.0
Acting/Cast 8.0
Musique 6.0
Degrés de Re-visionnage 6.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Une série légère et agréable sans prétention (et la découverte de nouveaux visages)

En commençant Twins, je n'avais pas d'attente particulière si ce n'était de m'amuser dans un drame sportif. Je me répète, mais j'adore la thématique du sport et les productions qui tournent autour. Le topo avait l'air amusant, alors pourquoi pas ?

Je vais commencer par les acteurs/personnages, parce que je n'arrive pas à comprendre pourquoi quasiment tout le monde a décidé qu'ils étaient mauvais ? La dernière fois que j'ai apprécié un drama thaï avec des acteurs débutants c'était The Yearbook (de mémoire, elle peut me faire défaut). Ici, nous avons une grande majorité d'acteurs débutants, dont les deux acteurs principaux (je considère Ryan comme un rookie, car c'est son premier rôle principal) et même si ce n'est pas parfait, c'était bien mieux que certains acteurs réguliers de BL thaïlandais de ces dernières années. Et surtout, ça fait tellement plaisir de voir de nouveaux visages.

C'est vrai, les personnages ne sont pas les pommes les plus mûres du panier.
Zee/Sprite qui ne sait plus jouer du jour au lendemain et qui tente de copiner avec son équipe, personne ne trouve ça louche... Zee est une tronche de cake. Sprite est plus sympathique même si je reconnais avoir eu un peu de mal au début. On fait facilement la différence entre les deux grâce à leur caractère bien distinct. Et de toute façon, Zee ne sait que faire la tronche.
Pour un premier rôle, Frame Ritchanon Sriprasitdacha ne s'en sort pas trop mal. Son jeu est un peu forcé et il semble raide dans sa gestuelle, mais c'était assez décontracté pour une première. J'attends de le revoir dans un futur projet.

First est mon personnage préféré. J'ai adoré la façon dont il parle en silence. Les mots dans les yeux. Le pauvre gars s'est fait balader par les jumeaux sur toute la ligne, mais il garde son calme parce que depuis le début, on ne le montre pas comme un sang chaud. À mes yeux, c'est le personnage le mieux écrit. Je sais que pas mal de personnes ont boudé le fait qu'il pardonne vite et que tout arrive très tard, mais comme l'a mentionné Fan2Dramas dans son avis, le fait de voir au fil de la diffusion ou de tout voir d'un coup peut nuancer la façon dont on perçoit l'ensemble. Et comme la vérité se dévoile tardivement, on ne va pas non plus pleurer pendant des heures.
Ryan Panya Mcshane était excellent dans son rôle. J'espère sincèrement le revoir dans un nouveau projet très prochainement et dans un rôle principal, évidemment. Le gars possède un vrai potentiel qui ne devrait pas être ignoré plus longtemps. J'ai même envie de croire qu'il pourrait être excellent dans des drames quotidiens thaï. Franchement, il a un truc.
Ryan est ma petite découverte de ce drama. D'une certaine façon, j'ai vu en lui ce que j'avais adoré en Man Trisanu Soranun (Jeng de Step by Step). Je n'ai absolument aucune explication pour ça, mais je voulais le mentionner... Quoique, j'ai adoré Man dans des costumes et j'imagine que First serait tout aussi élégant. Bref.

Pour la romance des deux zozos. L'alchimie entre les deux est là. Peut-être qu'elle n'est pas au point de faire exploser le thermomètre, mais elle est là et ils sont bons ensemble. Ils ont fait en sorte que ça fonctionne. Leurs baisers sont sublimes (celui de l'after-nuit-coquine dans les draps est si simple, mais si mignon). J'ai adoré me moquer des répliques clichées et ringardes à double sens et plus simplement de ce qu'ils dégageaient. C'était amusant !

Les autres personnages/acteurs sont tout aussi bons. J'ai apprécié la dynamique de l'équipe de volley. Pour ceux qui ne sont pas fans des drames de sport, il ne fait aucun doute qu'ils pourront quand même passer un bon moment. Le sport est présent, mais ne devient pas étouffant. Le drame n'est pas centré autour du volley et du jujitsu. Mon seul regret est la disparition d'un personnage, mais sans en savoir plus.

Au sujet de l'histoire...
Ok, ce n'est pas parfait. Des tas de choses se produisent sans qu'on ne sache vraiment pourquoi. Certains rebondissements ne ne surprennent personne. On n'a pas de suite quant aux conséquences des actes de tels ou tels personnages. Pourquoi Zee est-il aussi aimable qu'une râpe a fromage ? Tong et Boy ont des motivations pitoyables. Les parents sont... Bah, ils existent et voilà. Les quiproquos entre First et Sprite/Zee - First, t'es mignon, mais connecte deux neurones une petite seconde, tu veux bien ? Les malentendus ont un peu alourdis l'ensemble, c'est vrai.
Cependant, mon principal regret concerne la relation des jumeaux qui n'est pas exploitée alors qu'il y avait de quoi faire quelque chose. Pas forcément dans un style "tout est bien qui fini bien" et tout le tralala, mais avoir un peu plus de matière.
D'ailleurs, pourquoi les gens ont-ils décidé que Twins était un Not Me 2.0 ? D'accord, y'a un échange de jumeaux et c'est tout, littéralement ! Les deux séries n'ont rien en commun. Dans un autre monde, peut-être qu'elles seraient potes, mais en attendant, chacune est dans son propre monde sans rien en commun. À ce compte là, je peux dire que Twins est un You're My Sky 2.0. Sauf que non, toujours pas. Mais pourquoi ? Les deux séries ont la thématique du sport en commun. Mais toujours pas, non. Bref, je m'étale pour rien sur ce point alors qu'en réalité, on s'en fiche.

Pour résumer, Twins n'est pas parfait. Oui, Twins est avec des acteurs débutants. Et c'est vrai, quelques scènes n'étaient pas utiles sans parler des erreurs sur les intrigues. Pourtant, cela ne lui enlève en rien son côté divertissant. D'autant plus qu'il tente/offre quelque chose de nouveau plutôt qu'un énième BL scolaire avec des dialogues qui n'ont plus rien de surprenant et où le casting devient le caméo d'un caméo étant lui-même un caméo.

PS : Bon bah... Je me suis (encore) laissé aller, hein. Désolée.

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Complété
VIP Only
1 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
févr. 10, 2024
10 épisodes vus sur 10
Complété 0
Globalement 6.5
Histoire 7.0
Acting/Cast 8.0
Musique 5.0
Degrés de Re-visionnage 5.0

Une discrète histoire d'amour

Je ne sais pas tellement quoi en penser. Ce n'est pas un drama que j'ai envie de revoir, mais je ne l'ai pas complètement détesté non plus. En réalité, j'ai apprécié le côté très léger et effleuré en surface des premiers épisodes. Les choses deviennent plus concrètes sur la suite, mais sans non plus être un labyrinthe émotionnel. Certains éléments n'étaient pas nécessaires, mais globalement, une forme de douceur se dégage et c'est un point que j'ai aimé.

Le personnage de Liu Lu était adorable. Je l'ai trouvé d'une grande douceur, justement. Xuan Chen a rendu son personnage mignon et aussi doux qu'un chaton bien que parfois un peu trop niais. Pourtant, c'est le personnage qui m'a fait sourire et m'a réchauffé le cœur plus d'une fois.
Gu Jing est le visage plus dur avec un caractère plus marqué. Je ne suis pourtant pas convaincue par Stan Huang qui me paraît assez raide. Ce qui est dommage pour avoir aperçu quelques extras hors tournage où il semblait beaucoup plus lumineux.

Côté histoire, c'est un bon divertissement mais il est inutile d'en attendre de grandes choses ou des rebondissements à profusion. C'est l'histoire d'un auteur de roman qui va tirer son inspiration d'un propriétaire d'un restaurant de nouilles. C'est aussi simple que ça et pour une dizaine d'épisodes, c'est suffisant bien que les premiers épisodes puissent sembler longs pour certains.

En bref, VIP Only est un drama court et léger qui pourrait être comparé à un amour qui se veut discret, tout simplement.

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Complété
Pit Babe
1 personnes ont trouvé cette critique utile
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févr. 10, 2024
13 épisodes vus sur 13
Complété 4
Globalement 7.0
Histoire 7.0
Acting/Cast 8.5
Musique 6.0
Degrés de Re-visionnage 6.0

Rouler des mécaniques ? Mmh... Pas tout à fait !

Les débuts n'étaient pas les plus attirants pour moi. Mais quelque chose me disait de ne pas abandonner tout de suite. Vous savez cette intuition qui vous dit de continuer, vous ne savez pas comment ni pourquoi, mais vous le faites. Et bien, c'était pareil !
Alors oui, Pavel et Garfield étaient deux motivations assez évidentes de mon intérêt. Mais aussi cool que soit Pavel et aussi beau que soit Garfield dans ses tenues entièrement noires, leurs beaux yeux n'auraient pas suffit jusqu'au dernier épisode.
Puis l'épisode 7 est arrivé. À ce moment, j'ai commencé a vraiment trouver de l'intérêt dans la série.

Pour moi la série est scindée en deux parties distinctes. La première sur la course automobile qui permet également de placer les couples. Puis la seconde lorsqu'on sort la tête du garage. Et c'est à partir de cette seconde partie que je me suis dis "ok, j'aime cette tournure, j'ai envie d'en voir plus".

La première partie où on roule sur la piste.
Pour moi, tout est trop lisse pour y croire. Et je le dis en ayant grandi avec un grand-père et un père qui travaillent dans un garage entourés de voitures et motos de tous les genres. Ça manque de crasse, tout simplement. Par crasse, j'entends de cambouis. Idem pour les courses. On sent les limites du budget dans les arrières plans. C'est vide. Pas de foule, pas de spectateurs, pas d'acclamations. Rien. L'ensemble est trop propre pour un tel univers.
De ce fait, plutôt que de complètement ignorer cette partie, j'aime croire que la partie automobile n'était qu'un prétexte pour rendre les personnages cool. Cependant, ils sont devenus vraiment cool lors de l'épisode 7 quand j'ai enfin trouvé un intérêt à la série. Oui, j'y tiens à mon épisode 7 (et je rigole si en réalité c'est le 8 et que je me trompe depuis le début).

La seconde partie où on sort du garage.
Depuis le début, la plupart des personnages sont là, mais parfois certains n'apportent pas grand chose et pourraient tout aussi bien être des figurants. Tout comme certains sont là, ils disparaissent pendant cinq épisodes et d'un coup, ils reviennent. Malgré tout, j'ai adoré le virage dans cette seconde partie qui apporte plus d'action avec un solide bagage émotionnel. Ok, c'est parfois un peu tiré par les cheveux avec des plans foireux et où les gentils sont stupides, mais ça reste suffisamment entraînant.
Cette seconde partie était bonne avec un mélange de romance, action et émotion.

Côté acteurs... Quand j'y pense, il y avait des femmes dans ce drama ? Je ne suis même pas sûre, j'ai un gros doute. Quoiqu'il en soit, les personnages sont bons et s'adaptent à l'univers.
Pavel (Babe) était très bon. Pooh (Charlie) m'a parfois donné l'impression de surjouer, mais il est resté sympathique. C'était agréable de revoir Nut (Way) et il est clair que depuis Oxygen, son jeu a beaucoup évolué. Pop (Winner) et S (Tony) étaient des raclures que j'ai adoré détester. Sailub (Alan) et Pon (Jeff) sont un petit bonbon.
Et pour finir, Ping (Pete) est clairement sous exploité, tout comme Garfield (Kenta). D'ailleurs, je ne peux taire ma frustration quant au sort de Kenta et Pete. Sérieusement ? Rien de plus ? Aucun regard, aucun échange, pas même un petit signe ? Humpf !

En bref, si on passe la première partie (bien que certains se sont franchement extasiés dessus et je n'ai même pas besoin d'en expliquer les raisons), Pit Babe se révèle plus entraînant sur sa seconde partie avec un univers intéressant et une belle photographie.

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Complété
Chains of Heart
1 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
févr. 9, 2024
10 épisodes vus sur 10
Complété 0
Globalement 7.0
Histoire 7.0
Acting/Cast 8.5
Musique 7.0
Degrés de Re-visionnage 5.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Imparfait, mais ça fonctionne

Malgré les critiques assez mitigées et négatives autour de Chains of Heart, c'est un drama que j'avais prévu de regarder avant même sa diffusion. Je suis toujours enchantée lorsqu'un drama s'éloigne des bancs d'école ou souhaite nous proposer quelque chose de différent. C'est vrai que Chains of Heart n'est pas parfait, semble confus plus d'une fois et est une blague de mauvais goût quant à son final, mais il reste une proposition franchement honnête si on accepte de fermer les yeux ici et là.

À trop être sur le qui-vive, il devient plus facile d'assembler les pièces du puzzle. Chains of Heart n'est qu'un 1000 pièces, donc les contours sont assez rapides à faire. Par la suite, la confusion peut rendre la tâche plus ardue, mais on fini toujours par soit essayer et réussir, soit attendre que le drama réponde à sa propre confusion. Malgré tout (et ce n'est que mon avis de faiseuse de puzzles de 1000 pièces) l'histoire tient la route grâce à une pointe de subtilité sur certains aspects de l'histoire.

Certes, certaines scènes sont vraiment trop théâtrales. Plutôt que d'être prise dans le feu de l'action, j'étais plus secouée de petits rires. Mais si vous aimez le BL, alors vous êtes désormais capables de prendre une majorité des intrigues et scènes d'action avec le sourire plutôt que trop de sérieux. La proposition de départ était honnête et nous change des décors de ces dernières années, donc je suis toujours preneuse dans l'idée.
D'ailleurs, les décors sont superbes. On quitte les grandes villes pour de magnifiques plans en forêt. C'était très agréable et rafraîchissant.

Pour remettre dans le contexte (et parce que je ne reprends que le résumé et ne mentionne rien que vous ignorez à ce stade). Ken et Din étaient ensemble. Din disparaît et Ken se retrouve donc seul. Deux ans plus tard, Lue croise la route de Ken.
Afin de placer l'histoire, on assiste à de nombreux flash-back sur la relation entre Ken et Din. J'ai eu quelques regrets quant aux flash-back de Ken et Din. C'était beaucoup de scènes intimes. Si au fil des épisodes ça ne reste pas cantonné aux roulades dans les draps, c'était un chouïa de trop. La détresse constante de Ken depuis la perte de Din est clairement montrée. Cela montre également que leur relation n'était pas seulement charnelle. Au travers de petites scènes quotidiennes, on sent tout l'amour qu'ils avaient l'un pour l'autre. Même si, encore une fois, la détresse de Ken est trop accentuée après six épisodes. Mais je chipote.

Je ne vais pas m'étaler sur la romance par crainte de spoiler sans le vouloir. Je vais seulement dire que l'histoire entre Ken et Lue manque un peu de subtilité. Une réplique hilarante dans l'épisode 07 envoie clairement balader la subtilité dans toute sa splendeur ahah. Mais c'est une romance qui fonctionne et qui est très plaisante sur son évolution et qui trouve son apogée lorsque les masques tombent.
La famille de Din envers Ken est exceptionnelle. C'était une très belle relation avec tellement de bienveillance et d'amour. En temps normal, les belles-familles sont diaboliques, mais ici, c'était juste rafraîchissant d'avoir une entente aussi saine.
Les antagonistes sont un peu (beaucoup) caricaturaux, mais d'un autre sens, les héros aussi, donc dans l'idée ça fonctionne.

En revanche, la fin est indigne. J'ignore si c'est le cas dans le roman original, mais c'est franchement décevant de s'impliquer tant pour cette fin. Paf, générique ! Ok... Au départ, je voulais mettre un 8/10 à l'histoire, mais le final me fait retirer un point.

Bref ! Est-ce que je le recommande ? Oui, mais tout en ayant conscience que la fin pue. Autrement, ça reste un drama entraînant qui sort des sentiers battus avec un très bon équilibre entre famille, amis, romance et action.

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Complété
Gyeongseong Creature
1 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
janv. 31, 2024
10 épisodes vus sur 10
Complété 2
Globalement 7.0
Histoire 8.0
Acting/Cast 8.0
Musique 5.0
Degrés de Re-visionnage 6.0

Le meilleur ennemi de l'Homme, c'est l'Homme lui-même !

L'idée de donner un visage commun à la laideur des actes commit pendant la colonisation de la Corée par le Japon est excellente. Si bien que La Créature de Kyŏngsŏng est un excellent drama sur ce point.

Pour ma part, j'ai été incapable de me prendre d'affection pour les personnages. Ils étaient en danger ? Ils risquaient de mourir ? Je ne m'en souciais pas plus que ça. J'en ignore les raisons. Pourquoi j'étais si hermétique aux personnages ? Aucune idée !
Et pourtant, cela ne m'a pas empêché d'être entraînée par l'histoire. Elle possède les bons ingrédients pour m'accrocher (et cela malgré un final que je trouve sujet à débat, mais j'y reviendrais ci-après). Dont l'horreur et l'anticipation avec un côté fantastique (ou de SF, je suis encore partagée sur ce point).

À mes yeux, la créature est sous-exploitée. Oui, sa nature de tueuse redoutable est avancée et mise en scène plus d'une fois, mais tuer pour tuer n'était pas son unique intérêt, j'imagine. J'ignore si Kang Eun Kyung développera plus en profondeur dans la deuxième saison, mais j'ai trouvé qu'il lui manquait un rôle. Bien sûr, sans la créature on aurait seulement un drama historique de guerre. Avec elle, on obtient un drama historique de guerre d'anticipation. Elle fait la différence, mais elle ne semble que figurante même si elle représente à merveille le reflet des actes perpétrés lors de la colonisation de la Corée par le Japon.

Les décors sont superbes tout comme l'ambiance qui jongle entre l'angoisse, l'effroi et la tension. Jung Dong Yoon s'amuse beaucoup avec les lumières, nous bloquant parfois la vue ou nous mettant au même niveau que les personnages, ignorant ce qui avance dans le noir des sous-sols.
Je vais rapidement parler de la fin ouverte que j'ai trouvé décevante. J'ignore si elle était prévue dès le départ ou si Netflix veut un peu plus de gâteau. Le final apporte avec lui de nombreuses questions. D'autant plus que la suite se déroulerait à notre époque. Au fil de la première partie, tout nous poussait à croire que la créature était une déesse, car parfaite. D'autant plus qu'une réussite est rarissime. Sauf qu'il traine toujours un œuf ou deux quelque part - même quand ce n'est prévu. Mais comment expliquer deux réussites ? Ou trois ? Et pourquoi pas quatre ? Mieux encore, pourquoi passer de 1945 à aujourd'hui d'une saison à l'autre ? En fait, ce final enfonce beaucoup de portes. Pour cette raison, j'aurais préféré une fin fermée, quitte à rouvrir une porte ou deux sereinement.

Certes, le battage médiatique autour de La Créature de Kyŏngsŏng pourra en décevoir plus d'un. C'était mon cas lorsque j'ai commencé à me rendre compte que les personnages n'avaient aucun intérêt à mes yeux (et encore moins une romance qui n'a rien à faire là), ainsi que des scènes longues qui traînent pour rien.

Cela dit, je ne peux pas m'empêcher de voir un drama qui amène un vent de fraîcheur à l'Histoire coréenne sous couvert d'une œuvre à la fois historique et fantastique pour l'illustrer.

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Complété
The Wilderness
1 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
janv. 27, 2024
Complété 0
Globalement 7.5
Histoire 7.0
Acting/Cast 9.0
Musique 6.0
Degrés de Re-visionnage 7.0

Un film d'action post-apo entraînant

Il n'est pas nécessaire d'avoir vu Concrete Utopia pour voir Badland Hunters. Le film se suffit à lui-même et tant mieux. Si on sent qu'il manque un bagage sur les personnages, cela n'enlève en rien le bon moment qu'on passe devant ce film.

Les scènes d'action sont excellentes. J'aime les univers post-apo pour des tas de raisons. Mais lorsqu'on ajoute de bonnes scènes d'action, tout devient plus intéressant. Badland Hunters n'est pas avare et offre tout un spectacle. Les scènes sont à la fois visibles, explosives et rapides, mais aussi d'une fluidité impressionnante.
Qu'on le compare à Mad Max, en revanche, me fait un peu hausser un sourcil. Parce que je suis une grande fan de la franchise de George Miller, mais aussi parce qu'à mes yeux, le film n'a que son genre post-apo en commun. Donc, non. N'attendez pas un Mad Max coréen, ce serait trompeur.

Le casting est superbe. De Ma Dong Seok en tant que boxeur sans pitié. Lee Jun Young qui amène la pointe d'humour, mais se révèle plus profond qu'il n'y paraît. Ahn Ji Hye qui casse des gueules avec classe. Et bien sûr Lee Hee Jun en tant que médecin fou, mais où son personnage s'avère plus développé qu'il n'y paraît.

Quoiqu'il en soit, Badland Hunters est un film d'action post-apo simple et efficace avec des scènes de combat spectaculaires.

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Heartbeat
1 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
sept. 23, 2023
16 épisodes vus sur 16
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Globalement 6.5
Histoire 6.5
Acting/Cast 9.0
Musique 7.0
Degrés de Re-visionnage 3.0

Comédie légère et bon enfant avec un Ok Taek Yeon à croquer

Heartbeat n'est pas parfait, mais pourquoi doit-il souffrir d'autant de critiques sur son final ?

Le scénario est assez léger mené par un trio de vampires absolument incroyable. S'ils manquent un peu de mordant, il est facile de s'attacher à chacun d'eux. Le vampire est une créature qu'il est possible de décliner pour le rendre moins sanguinaire et c'était plutôt réussi. Sans être gore ou violent, la comédie l'emporte sur le fantastique.

Mais ce qui dérange, c'est la fin.
À choisir, j'aime les fins heureuses. Par contre, je ne supporte pas la fin heureuse lorsqu'elle n'a aucun sens. Lorsque depuis le début (ou presque) on sait qu'une carte bonus n'existe pas.
Contrairement à des dizaines d'autres dramas, Heartbeat ne tombe pas dans la facilité en offrant une fin heureuse sortie de nulle part. En réalité, je ne suis pas sûre qu'on puisse parle de fin triste/heureuse. Car en fin de compte, ce n'est pas heureux, mais ce n'est pas complètement triste non plus, nous sommes sur un entre-deux assez intéressant.

Si la fin était une incohérence monstrueuse, ok. Mais ça ce l'est pas. Je pense que les gens ont décidé de descendre ce drama parce que la fin ne correspond pas à leurs attentes. C'est tout !
Je ne vois pas en quoi cette fin gâche l'histoire. Rien que pour le personnage de Sun Woo Hyeol. Il suffit de voir plus loin que le bout de son nez pour comprendre la fin, la vraie fin. Celle où tous les sentiments se révèlent. Pour cette raison (et même si 6.5 semble bas), j'avais envie de contrer les 1/10 qui n'ont pas lieu d'être.

Alors oui, Heartbeat n'a pas la prétention d'être un incontournable de cette année. Il ne révolutionne rien. Ni la romance, ni les intrigues et encore moins le mythe du vampire. Et pourtant, il en ressort une comédie légère et bon enfant avec un Ok Taek Yeon à croquer.

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Eye of the Storm
1 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
août 23, 2023
Complété 0
Globalement 8.0
Histoire 8.0
Acting/Cast 10
Musique 7.0
Degrés de Re-visionnage 6.0
Cette critique peut contenir des spoilers

L'Homme face à un virus mortel

Les scénarios impliquant des épidémies peuvent sembler redondants et peu attrayants. D'autant plus qu'une grande majorité d'entre eux ne s'embarrassent pas d'un traitement original. Eye of the Storm adopte une approche différente.

Malgré la dureté du sujet, j'ai aimé le choix de Lin Chun Yang de se concentrer sur la nature humaine plutôt que le virus du SRAS). Le réalisateur fait plusieurs choix qui sont tous très bons à mes yeux et le meilleur c'est d'avoir des personnages solides qui viennent porter le film et non l'inverse, car préférant donner l'attention au corps médical.
L'égoïste médecin, Zheng Xia. Le généreux et bienveillant infirmier, An Tai He. Le journaliste tenace, Zong Jin You. Ainsi que le chauffeur de taxi et la fille de l'infirmière en chef. Chacun vient toucher notre corde sensible d'une façon ou d'une autre.

Zheng Xia trouve sa rédemption. Lui qui semblait si méprisant et égoïste va lentement voir ses collègues agir noblement et son comportement va changer. Wang Po Chieh tient jusqu'au bout.
Personnellement, An Tai He est le personnage le plus émouvant à mes yeux. Il est l'incarnation même de ces hommes et ces femmes prêt à tout pour le bien-être de leurs patients, sans pour autant agir de façon stupide. Tseng Jing Hua délivre tout ce qu'il a dans le ventre pour nous offrir un personnage extrêmement touchant.
Bien que le film ne s'encombre pas de longs discours, Li Xin Yan possède une scène forte qui m'a donné une boule au ventre lorsqu'elle décide de rapeler à ses collègues les valeurs de leur métier.

L'approche de ce film m'a fait penser à The Days de Nishiura Masaki et Nakata Hideo. Si vous attendez un film catastrophe, vous faites fausse route. En revanche, si la façon dont l'Homme répond face à des choix qui peuvent mettre sa vie périle vous intrigue, c'est un bon film.
Il est important de savoir ce que vous allez voir, pour cette raison, il connaît quelques critiques négatives.

De plus, le film est un peu trop court pour exploiter pleinement son potentiel, mais il arrive a nous toucher, émotionnellement - si vous êtes une personne empathique, vous allez encore plus vous immerger.

Eye of the Storm souffre de l'étiquette du film traitant d'une épidémie. Pourtant, il mérite une attention rien que par son traitement de fond, son ambiance maîtrisée et l'horreur qui gronde en silence.

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Their Report Card
1 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
août 15, 2023
8 épisodes vus sur 8
Complété 0
Globalement 8.5
Histoire 8.0
Acting/Cast 10
Musique 6.0
Degrés de Re-visionnage 9.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Un plaisir non coupable avec un fort pouvoir de communication

Un podcast sur le sexe dirigé par deux femmes dans la trentaine ? C'est le topo de Hit the Spot et il y parvient brillamment.

Le plaisir féminin est un sujet parfois sensible, notamment dans des pays encore très conservateurs et traditionnels. La femme et le plaisir ne sont pas franchement des sujets populaires et pourtant ! Hit the Spot joue des coudes et arrive à transmettre suffisamment pour délier quelques pensées et déculpabiliser des femmes qui pourraient se sentir mal à l'idée de vouloir expérimenter de nouvelles choses ou de simplement ressentir du plaisir.

On fait la rencontre de Hee Jae (interprétée par Ahn Hee Yeon) et Mi Na (incarnée par Bae Woo Hee) qui se retrouvent responsables de l'animation d'un podcast sur le sexe. Bien que peu motivées au départ, l'idée d'avoir un mois de congés payés vont les pousser à accepter et elles vont y trouver peut-être un peu plus que ce qu'elles cherchaient, notamment Hee Jae.

Hee Jae est en couple depuis cinq ans avec Hyeon Woo (joué par Choi Woong). Un imbécile égoïste et médisant qui possède un fil de pensées pas si unique : s'il aime alors sa partenaire aussi. Que ce soit au lit ou ailleurs. Pourtant, dès la première émission du podcast, Hee Jae va remettre en question sa vie intime avec Hyeon Woo. Tandis qu'elle tente d'aborder le sujet avec douceur, Hyeon Woo prend la mouche et l'accuse d'être responsable, que si elle n'a pas d'orgasme depuis cinq ans alors c'est sa faute à elle. Dans une société patriarcale, cela ne surprend pas qu'un homme refuse de croire que sa partenaire ne ressent pas de plaisir particulier. Il y a une forme d'ego assez sensible. Ainsi, sans être frileux, le drama aborde dès son premier épisode la question des jouets sexuels et de l'orgasme.

Ce n'est pas difficile de s'attacher ou soutenir Hee Jae dans ses choix. Et ça se ressent que plus encore avec l'arrivée du magnifique Kang In Chan (interprété par Park Sun Ho), un auteur populaire en sexologie. Plutôt que de rendre l'attraction immédiate, Yoon Ra Young laisse les deux protagonistes se rapprocher avec les questions et les besoins de Hee Jae. In Chan est un personnage qui fait palpiter les cœurs. Mon cœur a loupé quelques battements sur certaines scènes ahah.

Hee Jae et In Chan forment un duo brûlant à l'écran, tandis qu'ils explorent chacun des aspects différents dans leur relation jusqu'au moment où leur relation connaît un chamboulement un peu décevant. Si le choix de Hee Jae de prendre du temps pour elle est louable (et entièrement mérité), c'est sur la durée que ça reste déroutant. Elle semblait refuser de faire quoique ce soit après cinq années de relation, on nous la montre ensuite en vacances sur un mois et soudain, In Chan revient avec son magnifique et parfait sourire et la situation se résolve d'un coup, dommage.

De l'autre côté, nous avons Mi Na qui est l'opposée de Hee Jae. Elle aime les relations purement charnelles, les sentiments restent dehors. La façon dont elle gère sa vie est amusante et pleinement assumée. On aime cette femme même sans s'y identifier. Mais derrière son air de femme fatale, on découvre aussi une femme fragile qui connaît un passé douloureux. Cela explique alors ses envies de sexe, mais les problèmes en moins. Jusqu'à l'arrivée de Woo Jae (incarné par Choi Kwang Roy), un homme qui semble bourru, mais sexy comme le diable. Leur relation est à la fois amusante et tendre. Mi Na est une femme touchante qui connaît une part de vulnérabilité et qui décide de l'assumer, ce qui la rend que plus forte à mes yeux.

C'est un drama excellent qui traite de sujets tabous dans certains pays. Un beau message pour les femmes qui ne devraient pas avoir peur d'assumer leur désir ou de ressentir des envies (ou au contraire ne pas avoir envie). Au milieu d'une amitié brillante et solidaire avec des relations intéressantes. J'espère que nous aurons plus de dramas comme celui-ci, abordant fièrement des thématiques fortes qui, aujourd'hui, ne devraient plus faire culpabiliser quiconque.

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Zombie 100
1 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
août 12, 2023
Complété 0
Globalement 7.5
Histoire 7.0
Acting/Cast 10
Musique 5.0
Degrés de Re-visionnage 7.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Comédie horrifique absurde (avec un requin-zombie et ça, c'est un grand oui !)

À la fois drôle, absurde et horrifique, Zom 100 se présente comme un film tourné vers la comédie avant tout avec sa pointe de gore. Cela dit, il renferme aussi quelques faits de société (l'usure et la pression au travail, par exemple).

Akira est usé par son nouveau travail et son employeur qui semble prendre un plaisir malsain à le torturer de la sorte. On le voit lentement prendre l'apparence d'un zombie, l'envie de sanquette en moins. Jusqu'au matin où une épidémie de putréfiés ravage la ville... Sans trop chercher à faire dans la finesse, Ishida Yusuke nous montre l'explosion de joie d'Akira lorsqu'il réalise ne pas avoir besoin d'aller au boulot (ce qui explique les affiches colorés). Et ces couleurs, on va les retrouver sur une bonne première partie du film où l'accent sera comédie et absurde amusant.

Akaso Eiji est un bon acteur qui est capable de transmettre l'humour d'une situation ou d'une réflexion sans paraître lourd ou forcé. Ce qui donne toute sa saveur au personnage d'Akira. D'un homme usé, on nous dévoile une toute nouvelle facette, celle d'un homme heureux et optimiste.

Bien qu'agréable, je reproche un manque de fond. Une fois la situation bien placée, les scènes se suivent sans trop d'intérêt. Le seul but étant d'arriver jusqu'à l'aquarium et l'entrée du fameux requin-zombie. Si vous aimez la comédie horrifique absurde et loufoque, alors vous passerez un bon moment. En revanche, si vous souhaitez un scénario cohérent et rien qui ne sorte de l'ordinaire dans un film ce genre, vous pourriez ne pas apprécier.

Mention spéciale à l'esthétique des zombies. Cela dit, sur le plan du poutrage de zombies, je ne suis pas totalement satisfaite. J'aime les effusions de sang, les crânes explosés et tout ce qui implique des putréfiés traînant la patte avec des râles parfois effrayants. Mais c'est une passion comme une autre et je pense, pour cette raison, me tourner vers l'anime qui de toute façon me faisait de l'œil depuis un moment.

Bref, tout dépendra de vos attentes. Zom 100 se révèle dynamique dans son montage avec des personnages simples, mais qui tiennent la route et renforcé par un casting solide. A la fois drôle et absurde, je suis venue pour les zombies, je suis restée pour le requin-zombie et l'ambiance.

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Tsuiraku JK to Haijin Kyoshi
1 personnes ont trouvé cette critique utile
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août 9, 2023
9 épisodes vus sur 9
Complété 0
Globalement 8.0
Histoire 8.0
Acting/Cast 9.0
Musique 6.0
Degrés de Re-visionnage 6.0

Humour et autodérision pour sujets sensibles

Tous les sujets ne peuvent pas être abordés de façon désinvolte ? C'est vrai. Je ne peux pas imaginer une conversation autour de violences sexuelles être tournées à l'autodérision. Si je suis pour décomplexer de nombreux sujets (la mort étant un des premiers), le suicide reste une thématique qu'on prend avec des pincettes. Tsuiraku JK to Haijin Kyoushi arrive à jouer sur différents tableaux en apportant humour et autodérision sur le devant et ça fonctionne.

S'il arrive souvent que la limite du vulgaire/grossier ou même de l'irrespect soit dépassée, Tsuiraku JK to Haijin Kyoushi arrive à garder le bon cap jusqu'au bout. Avec ses deux personnages principaux aux esprits tranchés et attachants, on suit leur évolution avec une certaine légèreté sans rejeter les thématiques mise en avant.

Il faudra apprécier ce genre d'ambiance avec une lycéenne morose aux tendances claires et à un professeur optimiste avec une expérience de vie.

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