Renseignements

  • Dernière connexion: Il y a 4 heures
  • Genre: Femme
  • Lieu: France
  • Contribution Points: 521 LV4
  • Rôles:
  • Date d'inscription: février 7, 2021
Complété
The Spirealm
2 personnes ont trouvé cette critique utile
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Il y a 2 jours
78 épisodes vus sur 78
Complété 0
Globalement 9.0
Histoire 8.5
Acting/Cast 8.5
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 10

A beauty should eat litchis!

The Spirealm : Bienvenue dans le monde à l'intérieur des portes.
Ling Jiu Shi : Bienvenue dans ma maison.
S'il savait à quel point le jeu est plus chez lui que lui chez lui...

J'ai lancé le premier épisode sans trop savoir à quoi m'attendre. Dans les grandes lignes, je connaissais l'histoire, mais je n'en savais pas plus. Et puis les portes m'ont envoûtée. Résister à l'envie de regarder l'épisode suivant était presque une torture. J'ai eu l'impression de revenir trois en arrière, lorsque je regardais Word of Honor et où chaque week-end était atrocement long, car aucun épisode n'était diffusé.
Les portes étaient mon obsession. Les personnages ne peuvent pas les rejeter ? Très bien, je ne le pouvais pas non plus. Je n'arrêtais pas de penser à elles et aux personnages. Même maintenant, je n'ai qu'une envie, relancer le premier épisode et replonger dans cet univers qui fait s'éparpiller mes pensées alors que cela fait quasiment deux semaines que je l'ai terminé.
Honnêtement, il y a tant de choses à dire sur cette adaptation, je n'ai pas envie d'en faire toute une histoire. Et en même temps, The Spirealm m'a vraiment fasciné.

Depuis Truth of Dare, je n'avais pas revu Huang Jun Jie. Son jeu s'est amélioré depuis, bien qu'il garde quelques mimiques (celle de plisser les yeux, notamment). En réalité, j'ai eu l'impression que le jeu de Huang Jun Jie évolué en rythme avec son personnage, Ling Jiu Shi. L'acteur était bien au début, puis bon, pour finir à son meilleur. C'est intéressant. J'ignore si c'est une décision de l'acteur de l'interpréter de cette façon, mais c'est une réussite.
Face à lui, Xia Zhi Guang que je ne connaissais pas en tant qu'acteur. Et ok, pour moi, Ruan Lan Zhu était l'homme parfait. Personne n'est prêt pour ce gars. Son personnage est à la fois distingué, dangereux, calculateur à l'intérieur des portes. En-dehors, il garde ce charisme propre au personnage, avec une pointe de douceur uniquement adressée à Ling Jiu Shi.
Le reste du casting est également très bon (des alliés comme des antagonistes), rien à redire là-dessus.

La Chine est douée pour les bromances. The Spirealm fait illusion jusqu'au bout. Les sous-entendus, les petites subtilités ou encore les regards et les quelques contacts. Toujours très subtiles, jamais francs (quoique parfois audacieux (et c'est magnifique)), mais les papillons sont au rendez-vous plus d'une fois. Encore une fois, la Chine démontre son talent pour tisser de belles romances qui n'en sont officiellement pas.

L'histoire regorge de sources d'inspiration toutes aussi entraînantes les unes que les autres. Le livre et le drama sont apparemment très différents sur leur façon de traiter l'univers. La version adaptée est une merveille (je n'ai pas envie de lire le roman, pour être honnête, j'ai seulement lu la fin pour comparer (j'en parle plus bas)). Entre mystère, horreur, comédie (jamais lourde) et moments de tensions, chaque porte apporte son lot d'émotions. Les personnages ne sont pas si nombreux, et en même temps, il y a une richesse dans chacun d'eux sur ce qu'ils apportent (tant alliés que antagonistes).
J'ai vu beaucoup de commentaires sur la fin de l'œuvre d'origine. La série est totalement différente, donc c'est toujours intéressant de découvrir la première. Pour ma part, j'ai décidé de connaître la fin du roman avant d'avoir terminé mon visionnage. Celle du drame est douce-amère, mais cohérente. De ce fait, connaître celle du livre peut aussi adoucir l'amertume avec un peu de douceur. Cependant, comme le traitement des deux œuvres est différent, j'accepte sans aucun problème les deux fins que j'ai trouvé bonnes et intéressantes, même si celle du drame m'a donné envie d'aller sous mon lit et sangloter.

C'est une production qui n'avait pas un budget ultra conséquent, mais qui se révèle extraordinaire dans sa mise en scène. On a vu des dramas mieux financés être moins bons. Les effets sont superbes, les musiques, les plans, etc. En revanche, si vous êtes sensible aux scènes d'horreur, certaines peuvent être dures. Personnellement, je n'ai aucun problème avec c genre, mais devant plusieurs commentaires reconnaissant avoir eu du mal, c'est toujours une bonne idée d'en faire mention.

Bref, The Spirealm m'a tellement entraîné dans son univers que je pourrais continuer à le flatter pendant des heures entières. Si je le compare à Word of Honor, ce n'est pas pour son histoire, mais pour la façon dont ce drame m'a hanté et à élevé mon niveau d'excitation. Parfois, j'oublie à quel point certains univers chinois ont une force d'attraction unique. Coup de cœur !

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We Go Fast on Trust
1 personnes ont trouvé cette critique utile
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Il y a 8 jours
22 épisodes vus sur 22
Complété 0
Globalement 6.5
Histoire 7.0
Acting/Cast 7.0
Musique 7.0
Degrés de Re-visionnage 5.0

Première place pour l'intrigue sportive, dernière place pour la romance

J'ai commencé ce drama en raison de l'intrigue sportive. La romance était un plus dans l'histoire. Si le côté sportif est satisfaisant, la romance fini en dernière place.

Toute l'histoire baigne dans l'industrie automobile. La plupart des personnages ont le nez dedans depuis qu'ils savent marcher. C'est un monde de passionnés, tant par les pilotes que les ingénieurs et ça se sent.

Shen Xi est une ingénieure intelligente, mais très distante et fermée. Chen Mo Bai est un pilote passionné et lumineux. Le contraste entre les deux aurait pu être intéressant, si Shen Xi n'avait pas été un tel mur de briques. Pendant toute la durée de l'histoire, elle ne montre rien à part une ou deux esquisses de sourire. La direction du personnage n'est pas bonne. Bien sûr, c'est une femme introvertie, hantée par son passé. Mais être aussi fermée tout du long ? Non ! Je ne vais pas remettre en cause Alice Ke, car je n'ai pas le souvenir de l'avoir vu ailleurs que dans Copycat Killer qui est un film assez sombre, donc je n'ai pas de recul sur son jeu. Mais c'était un personnage intéressant, bien que décevant et absolument pas attachant.

En tant que duo (on parle de couple qu'au dernier épisode de toute façon), on comprend qu'une relation de confiance est capitale. Chen Mo Bai ne remet jamais en doute la parole de Shen Xi. En retour, si elle doute une ou deux fois de Chen Mo Bai, elle capitule, car la confiance va dans les deux sens.
En revanche, lorsque l'un rencontre un problème, l'autre vient à sa rescousse et c'est tout. Ils n'avancent jamais ensemble, c'est dommage. De plus, le schéma se reproduit tout au long de l'histoire.
La romance n'est pas franchement engageante. Si on sent les sentiments de Chen Mo Bai, c'est bien différent du côté de Shen Xi. On peut sentir que l'amour plane, mais ça ne se concrétise jamais vraiment.

En soit, ce n'est pas un mauvais drama, car il est clairement axé sur le côté sportif. Raison pour laquelle je l'ai commencé - donc sur ce point, je suis pleinement satisfaite. En revanche, la romance s'est avérée inexistante. Pour moi, il s'agit d'un drame sportif avant tout.

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Unknown
1 personnes ont trouvé cette critique utile
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Il y a 10 jours
12 épisodes vus sur 12
Complété 0
Globalement 7.5
Histoire 7.5
Acting/Cast 9.0
Musique 7.0
Degrés de Re-visionnage 7.0

Comme ma sauce piment-doux favorite...

Unknown est un drama curieux qui m'a rappelé ma sauce piment-doux favorite. Peu importe si le lundi elle m'arrache la bouche, et le mardi elle est trop sucrée, j'y reviens toujours. Ce drama est un peu similaire. J'aime sa douceur et son côté piquant qui fait que je ne peux pas m'empêcher d'y revenir pour connaître la suite. Pour cette raison, j'étais au rendez-vous tous les lundis (ou presque) pendant les semaines de diffusion.

C'est un point mentionné en long et en large, or, je vais malgré tout le mentionner une nouvelle fois. C'est une histoire que vous apprécierez ou non en fonction de votre propre opinion. Techniquement, l'inceste n'existe pas. Mais les limites de certaines situations sont propres à nous-mêmes. À titre d'exemple, Addicted et History4: Close to You mettaient en scène des relations incestueuses - ce qui m'a fait les détester. En revanche, ce n'est pas le cas de Unknown. Bien que septique au début, mon avis s'est consolidé au fil de l'histoire. Pour moi, les deux zozos ne sont pas frères. Maintenant, que ceci est dit...

Le casting est excellent ! Chris Chiu (Qian) dépeint un personnage authentique et poignant, tandis que Kurt Huang (Zhi Yuan) délivre une large palette d'émotions. Qian est têtu comme un âne, mais il réfléchit beaucoup et est très prévenant. Zhi Yuan aime beaucoup trop écouter aux portes. D'ailleurs, Zhi Yuan part aux États-Unis en tant qu'adolescent, mais il revient (quatre ans plus tard) dans la peau d'un adulte/homme. Cela change complètement la dynamique, et c'est ce qui rend l'histoire encore plus excitante.

Unknown possède une intrigue émotionnellement chargée. Cependant, je ne peux pas m'empêcher de mentionner que le caractère de Zhi Yuan m'a rendu perplexe plus d'une fois, remettant ainsi en cause leur relation. En fait, j'ai souvent eu le sentiment que Zhi Yuan était maître l'art de la manipulation affective. Le fait qu'il conte Fleurette à Qian sans discontinuer a sûrement joué là-dessus. Parfois, j'étouffais devant mon écran, et je me sentais mal pour Qian qu'on voit être au bord du gouffre plus d'une fois. Il est perdu dans ses sentiments et Zhi Yuan en rajoute toujours une couche. C'était intense ! Ouais, c'est le mot, intense.

Pour les petits défauts, la musique bien que jolie prenait trop le spectateur par la main. Lorsque les personnages ressentaient quelque chose, il y avait toujours une chanson pour nous l'expliquer. Le début de l'épisode 11 était un choix fortement discutable (/étrange), il est donc préférable de voir la nouvelle version. Enfin, le dernier épisode m'a quelque peu déçue pour une raison que j'ignore. En réalité, pour moi, il manque quelque chose, reste à savoir ce dont il s'agit.

Taïwan gagne en terrain sur les BL. Je me répète une nouvelle fois, mais ils sont plus audacieux avec des castings exceptionnels, ainsi que de bonnes histoires qui tiennent la route. D'accord, le chapitre de la mafia n'avait aucun intérêt, mais l'idée était là.

Pour résumer, Unknown s'amuse des limites de chacun, mais parvient à offrir un drama entraînant avec une romance passionnée. Porté par un duo solide partageant aussi une alchimie frappante, il rappelle joliment que parfois les liens les plus forts ne sont pas nécessairement ceux du sang.

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The Director Who Buys me Dinner
1 personnes ont trouvé cette critique utile
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Il y a 18 jours
10 épisodes vus sur 10
Complété 4
Globalement 8.0
Histoire 8.0
Acting/Cast 9.0
Musique 6.0
Degrés de Re-visionnage 8.0
Cette critique peut contenir des spoilers

J'adorerais les voir s'inviter à dîner pour une seconde saison

J'ai aimé ce drama. L'histoire est intéressante, même si elle manque cruellement de temps pour se développer. Les situations sont précipitées et s'enchaînent avec un rythme rapide. Pourtant, c'est bien géré afin de rendre l'ensemble digeste. Ce n'est pas un marathon qui m'a donné l'impression de perdre mon souffle. Au contraire, c'est une histoire vive, mais à laquelle je me suis accrochée avec envie.

Le casting est formidable, notamment le couple principal qui fait illusion. Le temps manque ce qui se répercute sur leur relation, mais ce couple m'a conquise de leur premier regard, jusqu'à leur dernier sourire. L'élégance du personnage de Min Yu Dam et la douceur du personnage de Seol Dong Baek se sont parfaitement associées.
Park Young Woon et Park Jeong Woo ont trouvé le bon équilibre pour chacun d'eux avec quelques interactions mignonnes qui se sont améliorées au fil de l'intrigue. Il suffit de voir les baisers : le premier était moyen, le deuxième un parfait rattrapage et le troisième mignon. Un bon équilibre pour la fan de baiser de cinéma que je suis.

Même si le personnage de Denis m'échappe quant à son réel intérêt (je ne connais pas l'œuvre originale), la performance de Jang You Sung est excellente. Au départ, j'ai pensé que Denis avait un lien avec les vies antérieures, mais il s'est avéré que non. Pour cette raison, il est celui qui met le feu plus qu'autre chose.

<< SPOILER >>

La fin m'a rappelé Kissable Lips (et ça tombe bien, c'est la même réalisatrice). C'est une fin audacieuse. Cependant, cela ne veut pas pour autant dire que c'est la fin de l'histoire. Ce n'est qu'un chapitre qui se ferme et un nouveau qui vient tout juste de commencer.
De plus, et contrairement à Kissable Lips, nous avons un événement qui active le paramètre de l'espoir. Ce qui n'était pas le cas de KL (qui a été durement critiqué pour les mêmes raisons que TDWMD, son final). Descendre un drama parce qu'il ne va pas dans son sens, c'est dommage, mais bon.

<< / SPOILER >>

C'est un drama que je peux revoir dans quelques mois avec plaisir, parce qu'en réalité son réel défaut, c'est d'être trop court. Une frustration récurrente dans le KBL.

Pour résumer, c'est un drama trop court pour exploiter tout son potentiel, pourtant The Director Who Buys Me Dinner dégage un charme unique avec des personnages attrayants et une jolie note d'espoir.

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La Pluie
1 personnes ont trouvé cette critique utile
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Il y a 20 jours
12 épisodes vus sur 12
Complété 2
Globalement 7.5
Histoire 7.0
Acting/Cast 8.5
Musique 6.5
Degrés de Re-visionnage 7.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Suivre ou confronter sa destinée ?

« De nombreux films parlent d'histoires d'amour. Mais vous savez pourquoi on ne se lasse pas de les regarder ? Car chaque film parle d'une histoire d'amour différente. L'amour est une histoire. Le message de l'amour est facilement transmit aux spectateurs car tout le monde sait ce qu'est l'amour. Je veux que vous trouvez quelle histoire vous voudriez raconter. Brisez l'enveloppe d'une belle histoire avec de superbes effets visuels, pour revenir à l'essence même de votre histoire que vous voulez raconter. »

J'ai adoré cette réplique parce qu'elle est représentative de La Pluie. C'est une histoire d'amour qui remet en cause l'idée des âmes-sœurs dans une romance simple et qui n'a pas besoin d'énormément d'artifices pour fonctionner.

Je ne suis personne pour imposer ma définition de l'amour, mais je pense honnêtement que peu importe la personne avec qui on est, la relation doit rester amusante d'une façon ou d'une autre. Et à un moment, Saengtai et Phat ne s'amusaient pas ensemble, puis ils ont retrouvé cet amusement si caractéristique d'une relation amoureuse.

Alors, je ne vais même pas essayer de ne pas le faire parce qu'il faut en parler : l'intimité des personnages. C'était magnifique... Les scènes intimes étaient sexy et belles. Les baisers étaient renversants (je peux vendre une partie de mon âme au diable pour de tels baisers dans des dramas). Ces scènes étaient incroyables avec une belle ambiance et un respect mutuel qu'on a rarement l'occasion de voir.

Contrairement aux autres personnes, je n'ai pas trouvé de « trous béants » dans l'histoire. Il y a quelques étrangetés ou des directions qui sont sans surprise (cf, la montagne). Mais rien qui ne m'ait empêché d'apprécier ce drama. Certes, plusieurs points dans l'intrigue auraient dû arriver plus tôt, notamment à la scène entre Lomfon et Saengtai. Pourtant, c'est plein de tensions. Ce moment où Saengtai entend sa voix, lorsqu'il se retourne et où ils s'observent. La scène est incroyable, mais elle aurait dû se produire bien avant. À ce moment, il ne reste que deux épisodes. C'est trop peu...
D'ailleurs, j'ai aimé la réaction de Phat suite au baiser. On brise l'image de l'homme parfait, d'autant plus que Phat l'avait prévenu. D'accord, je ne cautionne pas la violence, mais comme dit précédemment, le mignon chaton peut aussi devenir un tigre féroce.
À côté, la scène suivante entre Thian et Lomfon est aussi pleine de sens. L'un accuse, l'autre est blessé. Puis soudain, les rôles s'inversent. Entendre Thian partager ses sentiments m'a broyé le cœur. Pfiouh !

J'aime beaucoup l'idée d'une deuxième saison. Tant pour le final de Thian, que le fait d'avoir laissé Phat et Saengtai. Les quelques questions en suspens pourront peut-être trouver leurs réponses dans cette possible suite. La Pluie n'est pas parfait, j'ai passé un très bon moment. C'est un drama que je peux facilement revoir dans quelques mois, et peut-être que je découvrirais de nouvelles choses.

En bref, la pluie est un phénomène ravissant et le drama lui rend joliment honneur. Malgré ses imperfections, c'est une plaisante romance où l'idéologie d'âmes sœurs est remise en question sans pour autant discréditer quiconque.

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Koi wo Suru nara Nidome ga Joto
1 personnes ont trouvé cette critique utile
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avril 11, 2024
6 épisodes vus sur 6
Complété 0
Globalement 8.5
Histoire 8.5
Acting/Cast 10
Musique 6.0
Degrés de Re-visionnage 10
Cette critique peut contenir des spoilers

Coup de cœur pour cette seconde chance laissée à l'amour

Koi wo Suru Nara Nidome ga Joto ne fait pas l'unanimité, mais pour moi, il est un coup de cœur. Dans un mélange de maturité, d'honnêteté et d'intensité, cette histoire a fait son chemin jusqu'à faire s'emballer mon cœur.

Dans une romance, il y a quelque chose qui me prend toujours au dépourvu. C'est à partir du moment où l'histoire me donne envie de retomber amoureuse. D'oublier mes blessures passées pour retrouver ce sentiment unique, de ces papillons dans le ventre et des genoux qui tremblent. Et Koi wo Suru Nara Nidome ga Joto y est parvenu.

J'ai adoré les personnages. Iwanaga Takashi séduit. Miyata Akihiro résiste. Chacun est comme un papillon. Ils sont attirés l'un par l'autre, mais l'un tente de résister alors que l'autre ne cesse de le séduire, ouvertement. En parlant d'être ouvert, l'honnêteté des personnages, la façon dont ils s'expriment et avouent leurs sentiments (bons, mauvais ou incertains). Ils se parlent, ils communiquent, ils partagent. Hasegawa Makoto et Furuya Robin possèdent une magnifique alchimie. Les baisers sont exceptionnels (et pour ceux qui lisent mes avis, j'aime vraiment beaucoup les beaux baisers), quant aux scènes intimes, elles sont toutes aussi belles.

J'ai sincèrement aimé la ténacité de l'un et la résistance de l'autre. Des refus qui n'ont pas pour unique but de faire traîner, mais pour éviter de souffrir une nouvelle fois. Et finalement, les barrières tombent et une seconde chance est laissée. Et c'est beau. Leurs sourires sont d'une douceur réconfortante et d'une chaleur enivrante.

En revanche, il y a quelques défauts. Sans surprise, c'est un format trop court pour pleinement exploiter toutes les intrigues et les personnages. Cependant, c'était malin de se concentrer sur la romance sans distractions. Malheureusement, on peut aussi bouder le dernier épisode qui se révèle le moins bon. S'il est agréable, qu'il fait plaisir et qu'il est mignon, on a perdu la tempête émotionnelle des épisodes précédents, c'est dommage.

Bref, Koi wo Suru Nara Nidome ga Joto est l'une des petites merveilles de cette année, à mes yeux. J'ai aimé chaque épisode et chaque personnage. Ils étaient amoureux la première fois, et ils sont toujours amoureux pour la seconde fois. Et c'est encore meilleur cette fois-là. Coup de cœur !

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Bump Up Business
1 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
avril 9, 2024
8 épisodes vus sur 8
Complété 0
Globalement 6.5
Histoire 6.0
Acting/Cast 7.0
Musique 7.0
Degrés de Re-visionnage 5.0

Pas du grand cinéma, mais un chouette moment

Si vous aimez OnlyOneOf et les magouilles de l'industrie, alors vous passerez un bon moment. Ce n'est pas du grand cinéma, ce n'est pas non plus une intrigue profonde et c'est assez précipité en raison de son format, mais la dynamique du groupe est agréable.

Si vous ne connaissez pas ou n'aimez pas le groupe, vous pourrez ne rien y trouver. Je n'aime pas non plus l'idée de dire que c'est un drama pour les fans de OOO, c'est assez expéditif pour les non-fans ou ceux qui n'ont jamais entendu parler d'eux (même si, je pense, que tous les amateurs de BL connaissent au moins le MV « LibidO » qui est incroyable (si ce n'est pas le cas, vous savez quoi faire)). J'aime bien leur musique et surtout leur style. Mais le drama n'est pas qu'un prétexte pour les fans, c'est aussi une façon originale de mettre en avant le groupe. A part Treasure, je n'ai pas le souvenir d'avoir vu un groupe jouer (au complet) dans un drama.

On parle aussi de fan service. Une pratique courante dans l'industrie maintenant. J'aime bien l'idée de casser un peu l'image glamour du fan service, même si ce n'est pas tant exploité que ça dans la série, mais bon.

Alors certes, ils ne sont pas de grands acteurs, mais ils arrivent à mieux s'en sortir que certains acteurs actifs de l'industrie depuis plusieurs années, donc... À titre comparatif (et personnel), Bump My Business est meilleur que des KBL comme The Tasty Florida, My Sweet Dear ou First Love Again. Les deux premiers n'avaient pas de scénarios et des performances discutables, et le dernier (FLA) s'est royalement planté sur son casting en mettant un tiktokeur mignon, mais sans talent pour jouer (surtout une scène de larmes (cette scène me hante toujours, oui)).

Bref, c'est un petit drama qui se regarde sans prise de tête. Bien que l'acting ne soit pas le plus développé, les membres du groupe sont charmants pour la plupart, beaux pour d'autres et parviennent à être assez naturels pour créer l'illusion le temps du visionnage.

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Sugar Sugar Honey
1 personnes ont trouvé cette critique utile
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avril 7, 2024
8 épisodes vus sur 8
Complété 0
Globalement 5.0
Histoire 5.0
Acting/Cast 8.0
Musique 4.0
Degrés de Re-visionnage 3.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Le sel était à l'heure, mais le miel et le sucre ne sont jamais arrivés

Le titre semblait être un bel indice du sucre à venir. Même le résumé promettait une petite lampée de miel. Cependant, c'est un pot de sel saupoudré de quelques miettes que j'ai trouvé.

C'est vrai, je n'attendais pas grand chose de Sugar Sugar Honey. Une histoire simple, mais bien racontée me rend tout aussi heureuse qu'une histoire tordue et complexe. Cela dit, j'espérais y trouver un réconfort sucré. Typiquement ce qu'on recherche dans une petite romance - qui en plus met en scène un chef pâtissier.

Certes, le casting est bon. Kawazu Asuka est ravissante. Nagatsuma Reo est croquant avec ses cheveux longs. J'ai adoré leur différence de taille (péché mignon assumé), mais c'est tout... Il n'y a aucune attraction entre eux, aucun intérêt. Ils sont ensemble, mais pourquoi ? Aucune idée. Ils le sont, et c'est tout. La FL est un paillasson pour une ancienne adversaire et... et rien ! On découvre qu'ils viennent de la même ville et... et rien, encore ! Parfois, l'amour n'a pas besoin d'explication, mais ici, c'est vraiment prendre les mots aux pieds de la lettre.

En fin de compte, c'est adapté d'un manga et mit en scène comme tel. Ce qui ne fonctionne pas. L'histoire est fade et manque cruellement de profondeurs et d'émotions.

En bref, Sugar Sugar Honey est un titre trop salé pour une histoire qui se voulait sucrée.

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Eien no Kino
1 personnes ont trouvé cette critique utile
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mars 20, 2024
8 épisodes vus sur 8
Complété 0
Globalement 9.0
Histoire 9.0
Acting/Cast 10
Musique 7.0
Degrés de Re-visionnage 7.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Déchirant, mais d'une grande beauté

Eternal Yesterday est un drame magnifique qui mérite une attention unique. Cependant, si vous êtes dans une période émotionnellement fragile ou en vrac (comme c'était mon cas lors de mon premier visionnage à sa sortie), attendez d'aller mieux. Cela faisait un moment que j'avais envie de le revoir, et bien sûr je ne l'ai pas regretté.

Les avis déjà publiés vantent ses mérites et pour être tout à fait honnête, je vais dans la même direction. C'est une romance dramatique avec une pointe de fantastique sans que cette dernière ne soit trop ou ne soit absurde. C'est comme un couple qui se sépare à l'aéroport. Sauf que ce couple a la possibilité de se revoir, à la fin de Eternal Yesterday, l'un reste et l'autre non... C'est déchirant, mais beau. La tristesse est une émotion puissante et capable de livrer des œuvres uniques, c'est le cas ici. Si vous n'aimez pas les fins tristes, ce drame n'est pas pour vous, bien qu'il soit dommage de passer à côté.

Inoue Sora et Komiya Rio ont donné vie à leurs personnages et ont créé ensemble une alchimie unique. Ils ont donné un sens particulier à leur histoire d'amour - tant dans leur amitié que leur relation. Les cœurs battent à l'unisson, mais ils se brisent en même temps, parce qu'on le sait. Peu importe les surprises et rebondissements, la fin est la même pour tous.

C'est une histoire d'amour unique, soumise à l'épreuve du temps. Et c'est cruellement beau.

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BL Drama no Shuen ni Narimashita: Crank Up Hen
1 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
mars 13, 2024
3 épisodes vus sur 3
Complété 0
Globalement 6.5
Histoire 6.5
Acting/Cast 9.0
Musique 6.0
Degrés de Re-visionnage 5.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Un drama gentillet tout en douceur.

I Became the Main Role of a BL Drama m'a rappelé les premiers JBL. Des romances légères et gentilles qui mettent en avant certains sujets, mais sans jamais devenir des incontournables. Ce sont des dramas mignons, des histoires qui font du bien sur le moment et dont on se rappellera vaguement dans quelques mois. Cela n'en fait pas de moins bons drames qu'un autre, pas du tout. Son empreinte est juste différente. Et à mes yeux, c'est exactement la façon dont je vois I Became the Main Role of a BL Drama.

Les thématiques abordées sont intéressantes. Tout d'abord, celles autour du personnage de Aoyagi Hajime. Le manque d'estime et de confiance en soi - dont une cause parentale. En effet, Aoyagi Hajime est au collège lorsque ses parents divorcent et ils se disputent sa garde. Non pas pour lui, leur enfant, mais pour ce qu'il pouvait apporter dans le portefeuille. On parle également du fait de toujours être considéré (même des années plus tard) comme le personnage d'un seul projet. À titre comparatif, on peut penser à Daniel Radcliffe qui aurait pu ne jamais réussir à s'enlever l'étiquette du sorcier. Akutsu Nichika était magnifique dans son rôle mettant en avant une délicate sensibilité sans en faire trop.

On parle aussi de fanatisme avec le personnage de Akafuji Yuichiro. C'est un acteur populaire et apprécié, mais il cache aussi quelques secrets. Il stan Aoyagi Hajime au point que son manager n'ait qu'une crainte, qu'il craque. Plutôt qu'être un stan, être un fan aurait suffit. Aujourd'hui, le fait de stan quelqu'un est moins extrême alors qu'à la source, on parle d'un fan extrême. Ce n'est pas le premier stan représentait dans un BL, mais ce niveau de fanatisme n'est pas quelque chose que je trouve amusant, au contraire. Ce trait de caractère de côté, Akafuji Yuichiro est un acteur passionné et une personne aimable et agréable. Abe Alan offre un chouette personnage.

Le reste du casting était également très bon. Ah... Et bien sûr, j'adorerais une série (ou un (long) épisode spécial) sur les managers. Saluons ensemble le syndrome du couple secondaire, ahah.

C'est un drama gentil et léger qui traite de plusieurs sujets, mais sans entrer dans les grands drames. Trois épisodes mignons et appréciables jusqu'à sa conclusion malgré une romance discrète.

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Perfect Propose
2 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
mars 9, 2024
6 épisodes vus sur 6
Complété 0
Globalement 6.5
Histoire 6.5
Acting/Cast 8.0
Musique 6.0
Degrés de Re-visionnage 6.0

Des thématiques fortes en dépit d'une romance délaissée

Combien de personnes sont soumises à une source de stress au travail ? À quel point la pression peut être forte ? Comment évoluer sereinement dans un environnement qui use jusqu'aux os ? Et surtout, quels sont les impacts sur la vie privée ? C'est ce qu'explore Perfect Propose.

Hiro est usé. Il suffit de le regarder se traîner hors de son lit tous les matins. Après des heures de boulot (et un supérieur qui semble lui refourguer le moindre travail), c'est lessivé qu'il rentre chez lui. Malgré la fatigue, le sommeil ne vient pas. Ou du moins, inconsciemment, Hiro refuse de s'endormir pour repousser l'arrivée d'une nouvelle journée. Une routine dans laquelle il est coincé et où on se sent presque étouffer avec lui.

Le retour de Kai dans sa vie va permettre d'équilibrer un minimum la balance tout en poussant Hiro dans ses retranchements. Si les thématiques abordées sont fortes, je regrette qu'une grande majorité ne soit qu'autour d'Hiro. Kai est un personnage à la passivité émotionnelle frappante qui pouvait créer un contraste intéressant.

L'amour apparaît comme une potentielle réponse quant au soulagement qu'Hiro pourrait trouver dans sa vie. Pourtant, la romance n'a jamais eu le temps de se développer. Bien sûr, le duo est sympathique - si on laisse de côté la scène du premier épisode. On est sur une dynamique classique avec Kai en tant qu'audacieux, et Hiro tendu comme un arc. Ils arrivent à faire tourner l'ensemble, le problème est que la partie bureau prend trop de place et ne laisse plus rien à la romance. Cela dit, Perfect Propose est beaucoup trop court pour traiter chacun de ses sujets.

Les JBL me font toujours plus réfléchir que les autres. Peut-être parce qu'ils sont les premiers BL que j'ai vu, j'ai un attachement unique pour eux. Pourtant, les romances sont souvent des frustrations auxquelles je n'arrive pas à m'habituer. Alors, oui, la romance est mignonnette pour le peut qu'on obtient, mais insuffisante pour satisfaire un quota romantique.

Les flash-back n'étaient pas utiles. On aurait pu les sacrifier eux plutôt que la romance. Les décors sont minimes (métro-boulot-dodo), cependant, j'ai apprécié l'ambiance sombre et lumineuse à la fois, et même chaleureuse sur certaines scènes.

En bref, c'est un bon drama en raison des thématiques qu'il aborde (tant la santé mentale que physique). En revanche, il manque l'étincelle qui pouvait faire pétiller la romance.

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Absolute Zero
1 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
mars 6, 2024
12 épisodes vus sur 12
Complété 2
Globalement 5.0
Histoire 5.0
Acting/Cast 7.0
Musique 5.0
Degrés de Re-visionnage 3.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Noyade dans son torrent de larmes et ses détours sans queue ni tête.

Absolute Zero était une des productions que j'attendais le plus. Il y avait quelque chose qui m'intriguait dans les teasers. Quelque chose qui me poussait à croire qu'il s'agirait d'une aventure chargée en émotions. Après une première tentative lors de sa sortie, j'ai délaissé le drama à peine le quatrième épisode visionné pour le recommencer quelques semaines plus tard. Peut-être avais-je été dans un mauvais état d'esprit la première fois ?

Sur le courant de 2023, nous avons eu droit à de bonnes histoires incluant des voyages temporels. Je pense notamment à I Feel You Linger in the Air. Bien qu'imparfait, il est sans aucun doute mon chouchou de 2023. Il y avait aussi An Ancient Love Song et son inversion du temps ou encore My Perfect Stranger qui nous renvoyait dans les années 80. Absolute Zero avait un bagage assez intéressant grâce à l'émotion qu'il projetait au travers de ses teasers. Mais en fin de compte, c'était un pétard mouillé.

Et pour être mouillé, je me demande même comment les personnages/acteurs n'ont pas fini sous les eaux avec le torrent de larmes auquel nous avons eu droit. Ils pleurent tout le temps ! Au début, la compassion est présente, mais à force, c'est devenu ennuyeux.

Pour être honnête, je n'ai pas aimé grand chose du scénario. J'ignore si c'est l'adaptation qui n'est pas représentative ou l'histoire en elle-même. Le mélange des temporalités n'avait aucun intérêt. Je ne comprenais pas cette obstination à vouloir mêler les deux. D'une scène à l'autre, on se retrouvait dans le passé puis dans le présent sans que cela n'apporte quoi que ce soit à l'histoire. Pour moi, plus rien n'avait de sens (et je reconnais avoir eu, au bout d'un moment, la flemme). Je ne cherche pas un scénario parfait, mais un minimum de cohérence.

En revanche, sur les quatre personnages principaux, c'était le gros lot pour trois d'entre eux. Tout d'abord, Tor (Ongsa, adolescent) était brillant. Mix (Suansoon, adolescent) était adorable. Toey (Ongsa, adulte) était doux.
En revanche, Teng (Suansoon, adulte) était terrible. L'acteur ne convenait pas au rôle et a rendu son personnage apathique. Je ne vais pas m'étaler des heures (parce qu'après tout, ce n'est peut-être que moi qui avais une dent contre lui pour des tas de raisons). Pour moi, Teng n'était l'acteur qu'il fallait, en plus d'avoir un personnage changeant au fil de l'histoire.

D'ailleurs, il est amusant de noter que mes épisodes préférés sont les 06 et 07, car nous retrouvons Suansoon et Ongsa, adolescents. L'histoire était tout de suite plus fluide et légère. Lors de ces épisodes, l'histoire a trouvé ce petit côté mignon qu'il lui manquait. Avant de le reperdre jusqu'à la fin...

Pour finir, je me demande pourquoi Suansoon (adulte) ressent le besoin de créer un lien émotionnel avec Ongsa (adolescent) ? Je n'ai rien contre les différences d'âges, mais je n'ai pas trouvé ce point cohérent et saint. Aussi innocent que ça puisse être, ce n'était pas normal à mes yeux. Le fait que Suansoon (adulte) veuille tant s'impliquer avec Ongsa (adolescent) n'était pas une bonne chose pour moi.

Bref, les histoires de voyages temporels peuvent devenir complexes et de vrais nœuds si on n'y prend pas garde. Malheureusement, ce fut la destinée d'Absolute Zero.

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Complété
The Sign
3 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
févr. 28, 2024
12 épisodes vus sur 12
Complété 0
Globalement 8.5
Histoire 8.5
Acting/Cast 9.0
Musique 6.0
Degrés de Re-visionnage 8.5
Cette critique peut contenir des spoilers

L'année du dragon serait-elle propice à l'inspiration et au fantastique ?

The Sign est une grande porte ouverte pour Idol Factory. Bien qu'imparfait, c'est un drama qui change de nos habitudes et apporte un vent de fraîcheur. Il offre de bonnes scènes d'action avec un folklore entraînant dans un univers légèrement fantastique, mais qui ne le devient jamais trop. Ce dosage est intéressant, car il permet aux amateurs de fantastique d'être satisfaits et aux non amateurs de ne pas en être dégoûtés. Le fantastique est distillé de façon a ne jamais donner l'impression d'être trop.

Mais en plus d'une porte ouverte pour Idol Factory, j'espère que ce sera également une avenue entière pour le BL. Depuis l'année dernière, plusieurs productions n'hésitent pas sur les nouveautés ou des contextes amenés différemment (Step by Step, Chains of Heart, I Feel You Linger in the Air...). Et il semblerait que 2024 soit propice au fantastique. Après tout, c'est l'année du dragon.

Et justement, revenons à nos dragons... Le casting qui était superbe. J'ai adoré les personnages, notamment les cinq mousquetaires : Tharn, Phaya, Yai, Khem et Thongthai. Bien que l'histoire s'axe principalement autour de Tharn et Phaya, chaque membre de l'équipe est actif et participe à l'enquête.
Le couple Tharn/Phaya était vraiment agréable à suivre. Si au début on pouvait penser que Phaya était le personnage froid et distant, il devient rapidement le coureur derrière Tharn. Les vies antérieures étaient intéressantes et le folklore rajoute une plus-value à l'ensemble. Ce n'était ni trop ni pas assez, mais le juste-milieu. Mon seul reproche sur ce couple est les scènes intimes qui ne remplissent qu'un but : satisfaire une partie de l'audience. En revanche, les baisers étaient ravissants.
Le couple Khem/Thongthai était amusant par la façon dont leur relation n'a jamais été soumise à des regards en coin ou des remarques indésirées. Deux gars ensemble, et alors ? C'était si agréable de juste voir des personnages s'aimer et ne pas y penser davantage. Exactement comme Tharn et Phaya qui connaissent un destin plus lié, mais tout aussi franc.

Le folklore était entraînant et amené de la bonne manière. J'ai adoré le fait que la série n'exploite pas jusqu'à l'usure les visions de Tharn. Tout comme le concept de vies antérieures ne devient pas absurde. En fait, le seul défaut sur ce point est Chalathon que je n'ai pas trouvé si mauvais qu'on aurait voulu nous le faire croire.

Malgré le plaisir que j'ai eu lors de mon visionnage, il est difficile d'ignorer l'épisode final qui est fortement discutable, surtout après deux semaines d'attente. Personnellement, j'en attendais tout un spectacle, mais en fin de compte, les situations s'enchaînent et... Et c'est tout. Il faut conclure, donc concluons ! Peut-être que le budget est devenu un problème. Peut-être même qu'au dernier moment, le scénario a changé pour la scène post-générique actuelle qui laisse supposer une suite. C'est tellement dommage de finir sur un épisode comme celui-ci.

L'esthétique de la série était incroyable. Je vais cependant revenir sur un point en particulier. Quelqu'un a mentionné qu'il faudrait « prendre des notes sur GoT » concernant les CGI. Le budget d'un seul épisode de GoT (~ 15 millions de dollars pour le plus « raisonnable » (soit ~ 539 millions de baht)). Pour être honnête, je n'ai aucune idée du coût de production en Thaïlande et trouver des chiffres sourçables n'est pas si simple. Cependant, je ne pense pas que le budget par épisode de The Sign soit égal à GoT.
Les CGI coûtent une blinde, tout le monde ne peut pas en assumer le coût. J'adorerai que ce soit le cas parce que même si les deux dernières saisons sont des purges, la DA de GoT est exceptionnelle. Mais non, tout le monde ne peut pas s'asseoir à la même table que les CGI de GoT. Et honnêtement, elles ne sont pas mauvaises. Allez donc voir un film de monstres chinois, vous allez vite faire la différence (et j'aime les films de monstres).

Bref, The Sign est une proposition exceptionnelle et audacieuse, un petit bijoux unique qui marque les esprits (le mien en tout cas). C'est un drama imparfait, oui, mais qui parvient à passer au-delà grâce à la dynamique de ses personnages, sa pointe de fantastique, son folklore qui amène un vent nouveau, sa romance portée par un joli duo tout en mettant en lumière des genres qui étaient, jusqu'ici, ignorés dans les BL thaïlandais.

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Perfect Marriage Revenge
2 personnes ont trouvé cette critique utile
par Link
févr. 23, 2024
12 épisodes vus sur 12
Complété 0
Globalement 8.0
Histoire 8.0
Acting/Cast 10
Musique 6.5
Degrés de Re-visionnage 6.5
Cette critique peut contenir des spoilers

Un drame revanchard qui s'assume

Voilà un drame de revanche qui va jusqu'au bout des choses sans prendre la route du pardon. Plutôt que de montrer patte blanche (comme ce serait habituellement le cas), Perfect Marriage Revenge garde sa cape vengeresse jusqu'à son dernier épisode.

Dans un drame comme celui-ci, j'attends toujours le moment où le karma viendra faire son travail. Tout au long de l'histoire, on me fait ressentir des émotions négatives envers les antagonistes au point que je n'attends qu'une chose, une punition. Et c'est toujours incroyable lorsque ça arrive.
La mère (Lee Jung Hye) et la fille (Han Yoo Ra) sont des purges qu'on déteste, qu'on méprise et qu'on imagine plus d'une fois dans un broyeur. Elles sont méchantes et cruelles dans le seul but de pourrir la vie de Han Yi Joo et d'être supérieures à tout et tout le monde. Leur chute est aussi exquise qu'un nounours en guimauve (et j'aime vraiment les nounours en guimauve). Si elles sont assez caricaturales (tout comme une majorité des personnages), cela n'enlève en rien la haine qu'on alimente envers elles, ni le plaisir quant à leur destin.
Le seul envers lequel j'ai eu un élan de sympathique à un moment donné n'est autre que Yoo Se Hyeok. Le type est juste amoureux de la mauvaise personne. Si cela n'enlève en rien ses agissements à l'encontre de Han Yi Joo, c'est bien le seul que je peux voir comme victime de manipulation affective.

Le couple est très agréable à suivre. Leur évolution semble un peu rapide, mais le rythme permet de rendre l'ensemble entraînant. D'ailleurs, le rythme est bon sur toute la durée du drama. Il se passe toujours quelque chose au point qu'on a pas le temps de s'ennuyer. Bien sûr, certains éléments ne sont pas nouveaux, cela dit l'ensemble fonctionne par son rythme, son ambiance et ses acteurs/actrices qui sont tous très bons.

En bref, un drame de vengeance et quelques griffures ici et là. Si certains points sont sans surprises et avec des personnages un peu stéréotypés, il n'en est pas moins un drame plaisant avec cette pointe de satisfaction quant à sa ligne vengeresse qui s'assume jusqu'à son final.

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Ready, Set, Love
3 personnes ont trouvé cette critique utile
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févr. 19, 2024
6 épisodes vus sur 6
Complété 0
Globalement 8.0
Histoire 8.0
Acting/Cast 9.0
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 6.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Dystopie entraînante saupoudrée de comédie, romance et thriller

Au départ, je pensais voir une sorte de drame thaï usant d'un jeu télévisé stupide avec des personnages sans saveur, mais Ready Set Love s'est avéré bien plus intéressant. Je n'ai pas vu les bandes-annonces ou quoi que ce soit d'autre. Je me suis lancée à l'aveugle avec comme seul indice le résumé de Netflix. Et quelle aventure loufoque et entraînante !

On suit Day, une jeune femme (décrite comme ordinaire) qui est tirée au sort pour participer à la septième saison du jeu télévisé pensé par le gouvernement : « Ready, Set, Love ». Un jeu dans lequel les femmes s'affrontent pour se rapprocher d'un des cinq prétendants en jeu. Une chose en entraînant une autre, la vérité derrière le mur impeccable de la Ferme s'effrite pour laisser entrevoir une réalité bien plus moche.

C'était amusant de découvrir l'univers ultra coloré qui m'a rappelé Hunger Games pour le côté très excentrique et Squid Game pour la DA et l'ambiance générale qui se dégage. La série exploite pas mal de thématiques (l'élitisme, la liberté et la maternité en tête de liste). Dans un monde où les hommes sont rares (plus de quatre ans viennent de passer sans qu'aucune naissance de garçons ne soit enregistrée), la maternité devient une thématique forte. L'annonce d'un garçon à naître est une grande nouvelle à l'échelle mondiale. Le fait de ne pas avoir de cause connue quant à la soudaine diminution de naissance masculine n'est pas un problème. D'une certaine façon, la source originale n'est pas la quête principale. J'ai aimé le choix de se concentrer sur l'intrigue actuelle et ne pas s'encombrer du reste.

Tous les personnages étaient bons. De Blue et sa belle gueule, jusqu'à Man et son sourire charmant (d'ailleurs, j'ai été ravi de le retrouver ici). Max et sa haine du tissu qui touche la peau de son torse (le personnage est ridiculement drôle). Day et ses convictions de fille ordinaire ayant grandi dans le « vrai monde ». Ou encore Chanel qui peut, à la première impression, être toute désignée comme la garce du podium, mais s'avère bien plus intéressante que ça (et de toute façon, ce n'est pas vraiment une garce). On s'attache à eux sans trop se forcer. Les choses se font naturellement.
Derrière les personnages, les acteurs et actrices qui étaient excellents, principaux ou secondaires. Rien à redire sur ce point.

En raison de son format de 6 épisodes, le dernier s'accélère et prend une tournure plus sombre et tire sur les dernières ficelles dramatiques. L'histoire se termine avec une petite ellipse pour nous donner un léger aperçu de l'après. Cependant, Netflix restant Netflix, une scène pré-générique nous laisse apercevoir une possibilité de suite. Elle pourrait être intéressante, mais cela dépendra des choix des scénaristes.

En bref, derrière son générique peu flatteur, Ready Set Love s'amuse des apparences tout en ayant réussi le mélange bien dosé entre dystopie, comédie, romance et thriller.

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