Gyeongseong, 1945. Jang Tae Sang est un homme riche, connu pour être le plus séduisant des environs de Bukchon à Gyeongseong. Il est également une source d'informations fiables dans la région. Il se lit bientôt d'amitié avec Yoon Chae Ok, une femme qui retrouve les personnes disparues. Ensemble, ils suivent une série de disparitions mystérieuses et découvrent une terrible réalité. (Sources = English : AsianWiki & Soompi || Traduction : Link at MyDramaList) Modifier la traduction
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- Titre original: 경성크리처
- Aussi connu sous le nom de: Gyeongseong Keulicheo , Gyeongseong Keuricheo , Kyungsung Creature
- Scénariste: Kang Eun Kyung
- Réalisateur: Jung Dong Yoon
- Genres: Action, Thriller, Historique, SF
Où regarder Gyeongseong Creature
Subscription (sub)
Distribution et équipes
- Park Seo Joon Rôle principal
- Han So Hee Rôle principal
- Kim Soo Hyun Rôle principal
- Kim Hae Sook Rôle principal
- Jo Han Chul Rôle Secondaire
- Wi Ha Joon Rôle Secondaire
Critiques
L'horreur, c'est l'Homme !
Donner un visage commun à la laideur des actes commit pendant la colonisation de la Corée par le Japon est une idée brillante. En ce point, la première saison de Gyeongseong Creature est excellente. Quant au reste…C'est un sacré morceau de l'Histoire coréenne que Kang Eun Kyung et Jung Dong Yoon souhaitent livrer. L'intrigue se tise autour d'une lourde période, forçant ainsi l'armée impériale japonaise à prendre les traits d'une créature destructrices suite aux expériences scientifiques dénuées de toutes éthiques.
Dans ce contexte, les personnages entrent en scène. Malgré un casting aux petits oignons, j'ai été incapable de me prendre d'affection pour eux. Qu'ils soient sur le point d'être repérés ou sur le point de mourir, je ne m'en souciais pas plus que ça. Pourquoi ai-je été si hermétique ? Je l'ignore. Malgré tout, cela ne m'a pas empêché d'apprécier une grande partie de l'histoire.
À mes yeux, la créature est sous-exploitée. Oui, sa nature de tueuse redoutable est avancée et mise en scène plus d'une fois. Cependant, tuer pour tuer n'était sûrement pas son unique intérêt. Il suffit de s'attarder sur la férocité de la créature, mais où la génétique ou les modifications ne peuvent altérer son instinct maternel. Peut-être que ce point sera plus développé dans la deuxième saison. En attendant, sur cette première saison, il lui manquait un rôle. Elle était le miroir des actes perpétrés par le Japon, mais elle est restée une créature aux besoins primaires. Sans elle, ce n'est qu'une histoire de guerre. Avec elle, il y a cette pointe d'anticipation supplémentaire. Et pourtant, je regrette qu'elle ne soit qu'une figurante.
La violence est présente avec des scènes graphiques. En soit, ce ne sont pas des scènes qui me gênent, mais au bout du 23ème, je me suis demandée si les morts avaient un sens, autre que celui de dépeindre une créature violente. Et finalement, je me suis demandée si ce n'était pas le but, justement. Afin d'attirer l'attention sur la dure réalité de la guerre. Sa violence et ses morts à profusion. Encore une fois, la créature représente les japonais.
Les décors sont propres ainsi qu'une majorité des effets spéciaux. L'ambiance est superbe, alors qu'elle jongle entre l'angoisse, la tension et l'effroi. Jung Dong Yoon s'amuse beaucoup avec les lumières, bloquant parfois la vue ou mettant le téléspectateur au même niveau que les personnages, ignorant ce qui avance dans le noir des sous-sols. La mise en scène est sans aucun doute ma partie préférée.
Quant à la fin… Aussi décevante qu'elle puisse être, elle n'est pas une surprise non plus. Netflix veut toujours plus de gâteau. Le final apporte avec lui de nombreuses questions, d'autant plus que la deuxième saison se déroulerait à notre époque. Dans la première saison, absolument toute l'intrigue nous faisait comprendre que la créature était une déesse, car parfaite, en plus d'apprendre que sa création est une réussite rarissime. Cela dit, il traîne toujours un œuf ou deux quelque part, surtout quand c'est imprévu et qu'on veut se resservir d'une part de gâteau. Mais comment expliquer deux réussites ? Ou peut-être trois ? Et pourquoi pas quatre ? Mieux encore, pourquoi passer de 1945 à 2024 d'une saison à l'autre ? Ce final enfonce beaucoup de portes, mais il n'est en rien une motivation pour avoir envie de se plonger dans sa suite. Pour cette raison, une fin fermée aurait été plus intéressante, quitte à rouvrir quelques portes par la suite, sereinement.
Certes, le battage médiatique autour de Gyeongseong Creature en décevra plus d'un. C'était mon cas lorsque j'ai commencé à me rendre compte que les personnages n'avaient aucun intérêt à mes yeux, et encore moins quand j'ai vu les esquisses d'une romance qui n'a rien à faire là.
En bref, malgré ses longueurs inutiles Gyeongseong Creature est un drama qui amène un vent de fraîcheur à l'Histoire coréenne sous couvert d'une œuvre à la fois historique et fantastique pour l'illustrer. Rappellant au passage que le meilleur ennemi de l'Homme, c'est l'Homme lui-même !
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Plongée dans l'ère coloniale
Pour commencer, j'ai attribué la note de 8,5 à "Gyeongseong Creature" car bien qu'il prenne un peu de temps à démarrer (sur deux épisodes), une fois lancé, on est complètement captivé. Ce drama est incroyablement addictif.Premièrement, le jeu des acteurs est remarquable. Étant situé à l'époque coloniale, plusieurs acteurs jonglent entre le coréen et le japonais de manière impressionnante, ce qui enrichit l'authenticité et l'immersion dans l'histoire.
Deuxièmement, l'intrigue nous absorbe totalement. On traverse une palette d'émotions diverses : colère, tristesse, soulagement... Chaque épisode est une montagne russe émotionnelle qui nous tient en haleine. Les personnages sont bien développés et leurs arcs narratifs nous font vivement ressentir leurs luttes et succès.
Troisièmement, les aspects techniques du drama sont tout aussi louables. Les décors, les effets spéciaux et les costumes sont d'une qualité incroyable, reconstituant avec soin l'époque coloniale de la Corée. Chaque détail contribue à construire un monde captivant et crédible.
Enfin, bien que je ne sois généralement pas fan des dramas en période de guerre et de colonisation en raison de leur intensité émotionnelle, "Gyeongseong Creature" trouve un équilibre parfait entre action, intrigue, émotions et développement des personnages. Le suspense et l'envie de découvrir la suite de l'histoire sont constants. J'attends avec impatience la seconde partie prévue pour janvier !
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