Pour l'amour du sport

Petit drama d'à peine 4 épisodes, mais se révèle plus entraînant que prévu.

On suit Zhang Jian Ji, un lycéen de 16 ans atteint du syndrome de Marfan (une maladie génétique rare). De plus, son coeur ne peut pas dépasser 100 battements par minutes et pourtant, il lui est impossible de rester loin des terrains de basket.

C'est un drama qui semble sous-estimé pour une raison que j'ignore. Sa plus grande force est son esprit d'équipe. Le sport possède de belles valeurs et elles sont joliment utilisées dans Fly the Jumper. Au milieu se profile une petite romance. Et puis on retrouve également Zack Fan Chiang (WBL) en grincheux sympathique qui vaut le détour.

Bref, un petit drama qui prend à peine une petite heure de votre temps, mais reste suffisant.

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Une amitié (bromance) qui dure...

Guardian connaît un bon casting avec de bonnes intrigues (quoiqu'un peu trop nombreuses).

Il n'échappera à personne, le duo formé par Zhao Yun Lan, le responsable des enquêtes spéciales et Shen Wei (incarnant aussi BCE et YZ), un professeur d'université en génie biologique. Deux caractères opposés. Le premier qui n'a pas sa langue dans sa poche et extraverti, le second discret et introverti.
Mais derrière cette mauvaise entente passagère, on y découvre une amitié vieille de 10.000 ans.
Clairement vendue comme une bromance, l'idée fonctionne au travers des jeux de regards ou de quelques phrases subtilement glissées ici et là. Le duo ne cesse d'évoluer tant ensemble qu'individuellement.

Cependant, Guardian connaît beaucoup de longueurs avec des épisodes qui traînent et semblent sans fin. On note aussi des trous scénaristiques ainsi qu'une multitudes de sous-intrigues ayant peu d'intérêt.
Les décors ne sont pas des plus ravissants et donnent clairement cette impression de ship. Quant aux effets spéciaux, ce n'est pas non plus un argument de vente.

Quoiqu'il en soit, Guardian offre des personnages charismatiques et pour lesquels on aime passer du temps à découvrir. Malgré ses sous-intrigues brouillonnes et inutiles, on ne peut qu'admirer l'aisance de Zhu Yi Long qui tient ses trois rôles avec brio.

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Les dramas mettant en avant le sport piquent toujours mon intérêt. On parle de natation et ça tombe plutôt bien vu que mon sport de prédilection c'est la natation. Ce que j'ai aimé dans ce drama, c'est surtout découvrir l'haltérophilie. C'est une discipline qui ne m'avait jamais intéressé et même si je reconnais que ça ne m'intéresse toujours pas, j'ai adoré découvrir ce monde qui m'était totalement inconnu.
La série aborde également des thèmes différents. Je pense notamment au poids. Prendre des kilos ou devoir en perdre afin de participer à une compétition, assumer les regards des autres, parce qu'après tout être haltérophile et fille ça ne va pas ensemble et tout le tralala. Y'a un réel message qui, pour moi, est plutôt bien passé. Après tout, la beauté est un critère très important en Corée et ici, on s'éloigne un peu avec une héroïne loin des physiques habituels.

A côté de ça, nous avons donc une petite romance qui se dessine. On n'échappe pas à l'habituel triangle amoureux et du passif commun. Kim Bok Joo, je ne cache pas avoir parfois eu envie de l'étrangler à cause de sa naïveté et ses actions surjouées, mais elle reste fidèle jusqu'au bout, tout en étant attachante. Elle fait un peu enfant de temps à autre, mais est capable de surprendre en agissant comme une jeune femme.
Jung Joon Hyung est... Il m'a fait penser à ces gars qui, pour séduire une fille sont de vraies catastrophes ambulantes, mais c'est une maladresse étrangement mignonne. C'est un acteur que j'aime beaucoup, donc je ne suis peut-être pas impartiale (oups).
Comme dans la plupart des dramas, on retrouve de beaux moments d'amitié, mais aussi une rivalité entre les sportifs pratiquants des sports différents. Quelques touches dramatiques par-ci, par-là, c'est régulier, mais ça passe bien.

Au final, Weightlifting Fairy Kim Bok Joo est un drama rafraîchissant. On sourit, on s'amuse, on y croit et on ne voit pas le temps passer. C'est plusieurs thèmes abordés qui piquent notre intérêt et se révèlent intéressants sur bien des aspects. Un petit plaisir à découvrir.

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Oui, c'est sûrement le meilleur sageuk de 2021

Les critiques précédentes sont tellement bonnes et résument parfaitement le fond de ma pensée. Pourtant, je ne pouvais pas l'ajouter à ma liste et repartir. Surtout pas après le voyage que The Red Sleeve m'a offert du début à la fin. Je vais faire court.

Grande fan de sageuk, plus de la moitié de mon amour pour ce drama vient de la performance de Lee Junho. Il était royal, tout simplement. Son personnage était puissant et charmant, avec ce qu'il fallait pour en devenir poignant. Il laisse clairement une empreinte dans les sageuks. Il devient le visage du roi dans ce genre-là. Parfait. Il était parfait. Il est resté lui-même jusqu'au bout.
Lee Se Young était également bonne dans son rôle. Bien que de temps en temps, son personnage manquait d'équilibre à mon goût (cela reste personnel). Et comme Yi San, elle est restée la majeure partie du temps fidèle à elle-même. Cependant, Lee Junho aura volé la vedette à tout le monde à ce niveau. Mais cela n'enlève en rien la performance de chaque acteur.

Tout était incroyable dans ce drame : les décors, les costumes, les personnages, les intrigues, la romance. Cette romance si torturée, si douloureuse, mais à la fois poignante et belle. Celle qui fait mal et qui donne tant envie de pleurer, parce qu'elle est portée par une émotion brute. Je n'en pouvais plus, mais j'en demandais encore plus. L'intrigue suivait son cours et nous n'avons pas de twist ou de retournement de situation. Les choses sont réelles et personne ne viendra cacher ça. C'est, d'une certaine façon, ce qui rend le drame encore plus prenant et percutant. Là où de nombreuses productions auraient opté pour une fuite facile, The Red Sleeve aura tenu jusqu'au bout. Et tant pis si le téléspectateur termine sous son lit entouré de mouchoirs.

Au final, The Red Sleeve est resté franc jusqu'au bout en offrant la fin qu'il devait avoir. Et même si certains points sont sujets à débat (notamment la romance), il est évident que le drame mérite ses récompenses tout comme les acteurs. C'était définitivement le meilleur sageuk de 2021.

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Sans intérêt...

Bon bah, y'a pas grand chose à sauver. Meeting Yoy Loving You est le cliché du drama moderne que vous avez regardé la semaine dernière avec des visages différents, c'est tout.

La FL est horrible au point de me faire douter sur la qualité de performance de l'actrice, Zhang Xi Ye. Son personnage est à se frapper la tête contre un mur et ce serait sûrement moins douloureux que la supporter. C'est le parfait mélange de l'arrogante égocentrique et nombriliste, ingrate et pleurnicheuse à la moindre occasion avec en prime une fierté sacrément mal placée. Pour résumer : la pseudo femme forte qui pleurniche au moindre problème. Cela dit, on ne pourra nier ses tenues qui sont sublimes, mais c'est bien son seul atout.

Le ML est sans saveur et le portrait type du genre. C'est le PDG par excellence, beau comme pas permis et distant. Bon, ce n'est pas comme si ce genre de caractère n'était pas déjà usé depuis cinq ans, mais soit... Les productions ne semblent pas décidés de lâcher ces éternels PDG sans âme.

D'ailleurs, dans une majorité des dramas romantiques, l'alchimie du couple permet de sauver une intrigue foireuse. Ici, elle n'existe pas. Oui, on peut noter pas mal de baisers, mais ils sont ternes et moyennement convaincants.

L'intrigue est peu fournie et à peine remarquable. C'est digne d'une série pour ado. D'ailleurs, c'est sûrement pour cette raison que le public est si tranché sur ce drama - ceux qui ont aimé contre ceux qui n'ont pas aimé.

En bref, Meeting You Loving You n'invente rien et recycle tous les clichés du genre avec en prime une FL horrible et un ML sans attrait particulier remettant même en cause leur performance respective.

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