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showa chome chome wok party

L'incroyable quantité de productions faisant la part belle aux voyages dans le temps me rend extrêmement méfiant face aux plagiats du seul chef d'œuvre du genre: la série des "Retour vers le futur". Mais le parti pris de Futekisetsu ni mo Hodo ga Aru ! donne vraiment envie de repousser les limites du genre. Entre Mama Mia, le film, pour tout un tas de raisons, et une plongée nostalgique dans le meilleur de l'ère Showa: les peu recommandables années 80.

Ewook-isme
Le réalisateur de l'excellent Ore no ie no Hanashi c'est une nouvelle fois donné à cœur joie, pour dépeindre la famille japonaise et la société d'aujourd'hui en nous faisant rire, pleurer et interroger sur ses dérives . "D'aujourd'hui", car c'est à travers le prisme des années 80 que le wokisme associé, la retenu dans les sentiments et l'honnêteté nous sautent au visage comme un diable qui sort de sa boite.

Le pire contre-attaque.
Dans Ore no ie no Hanashi, Nagase Tomoya incarnait avec beaucoup d'humour et de tendresse un fils qui aurait pu renoncer à ses rêves au vu du poids d'une succession et de traditions familiales. Ici, Abe Sadao nous donnera tout autant d'émotions positives en incarnant ce père veuf et fou de sa fille (à l'instard de l'excellent Oyabaka Seishun Hakusho), éprise de liberté dans ces années de folie qu'on été la fin de l’ère Showa. Alors que le paternalisme semble poussé à l'extrême, on se délecte de voir les comparaisons avec le monde "dit" moderne et cette sensation que Abe Sadao est un homme de Cro-Magnon dans le Tokyo de 2024. Mais loin de vouloir répéter les leçons assenées quotidiennement dans les médias depuis "me too" à grand coup de "c'est mieux maintenant, mais le combat continue", on progresse dans les épisodes, en changeant régulièrement d'opinion sur ces deux périodes, celle d'aujourd'hui et celle de de papa. Même si je reste attaché à la période qui m'a vue grandir, celle de la Famicon et de Dragon Ball, le paternalisme et la place de la femme dans la société n'ai pas a regretter. À part pour quelques autoproclamés masculinistes, trop chouchoutés par leur maman et admirateurs d'un père vautré sur le canapé, laissant madame faire toute seule la vaisselle, l'éducation et les courses. Les travers de notre société, comme l'isolement, le refoulement des sentiments, l'incapacité de donner opinion et nos envies sans la peur d'être juger et le lissage permanents des différences nous devient tellement étouffants à travers le prisme de ce 50naire aux idées bien arrêtées.

Humour et Karaoke
Les situations de quiproquos sont nombreuses. Sans compter le choc quasi culturel entre les japonais de 1986 et 2024. Les profs fument (et pas qu'un peu) devant les élèves dans les salles de classe. Les brimades sont permanentes. En particulier de la part des aînées (professeurs, senpaïs, ... ) et remettent un peu en perspective le flot incessant de situation de harcèlements "made in 2024" C'est au départ ce qui m'a le plus choqué et j'en ai un peu honte. Les pseudo-potiches en permanence en maillots de bains dans les émissions TV, mon effectivement, moins posé problème. Mais heureusement certains personnages nous rappellent à l'ordre. Le corps de la femme comme un produit à mis du temps a disparaître. Mais a-t-il seulement disparu ou pris une autre forme plus pernicieuse ? Vous l'avez compris c'est avec humour et une certaine forme d'art que les messages passent dans cet également excellent brûlot du showbiz actuel. Et tout comme Oshi no Ko, c'est en chanson que l'art et la critique s'expriment le mieux. Au delà du Karaoke, chaque épisode est parsemé d'un Omake rappelant toutes sortes de comédies Musicales, Mama Mia ou La La Land en tête. La production prend des risques, en introduisant de longs moments chantés. Mais aussi sur l'utilisation sans filtre du vocable des années 80. Même si le wokisme revient toujours par la petite porte, avec de très présents avertissements textuels, s'excusant d'utiliser ce vocabulaire. À moins que ce soit encore pour ce moquer du wokisme. Vous apprendrez donc tout un tas d'expressions, comme Chome Chome, qu'il faudra utiliser avec prudence en 2024. Mais loin de la lourdeur attendue aux vus de ces derniers mots, vous comprendrez que les apparences sont trompeuses, comme dans ce scénario alambiqué qui fait à lui tout seul le sel de cette excellente comédie.

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Un scénario qui diffère des autres films (l’action se passant dans un train et non en pleine ville), des acteurs incroyables (Gong Yoo, Kim Soo An, Ma Dong Seok, Jung Yu Mi, Choi Woo Shik et Ahn So Hee, ayant été mes favoris au long de l’histoire), la production, tout a été tout simplement parfait. On est rapidement happé par l’histoire, la tension qui retient l’attention tout au long. J’ai vraiment adoré ce film !
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Avis Complet:
https://lamagiedeshistoires.wordpress.com/2024/03/22/mars-2024-en-rafale-dramas-films/

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J’ai seulement maintenant prit le temps de regarder ce film, n’étant pas certaine d’aimer, et je regrette d’avoir attendu autant. J’ai vraiment aimé cette histoire, de voir cette jeune fille si seule, fuit par les autres, finalement avoir des gens qui l’approchent, doucement s’ouvrir aux autres, et également apprendre comment interagir avec eux, après avoir été isolée si longtemps. Se faire finalement de loyales amies, et la romance qui se développe doucement entre elle et Kazehaya. Je ne connais pas l’animé ou le manga, dont est tiré ce film, mais j’ai aimé le film !
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Avis Complet:
https://lamagiedeshistoires.wordpress.com/2024/03/22/mars-2024-en-rafale-dramas-films/

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«Mermaid Prince», saison 2, est, encore une fois, bien trop court. Les dix épisodes ont été bien utilisés, chacun très intéressants, mais le talent des acteurs, les personnages et relations de ceux-ci, tout m’intéressait, et je ne peux que regretter que ce fut si court ! Si j’ai aimé un détail de la première saison en particulier, et regretter la vitesse de l’histoire et surtout de la romance, ici, ce ne fut pas le cas. Comme je disais, les épisodes ont bien été utilisés, la romance se développe mieux, semblant plus ‘réelle’.
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Avis Complet:
https://lamagiedeshistoires.wordpress.com/2024/03/22/mars-2024-en-rafale-dramas-films/

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CHINA'S CENTURY OF HUMILIATION

En fait, je suis nouvelle dans le cinéma chinois. C'est peut-être mon premier classique chinois.

Le film semble en fait se dérouler dans les temps anciens... la plupart des films historiques que j'ai regardés ont encore une touche moderne, mais celui-ci vous transporte vraiment en arrière.

Cela sert d’encyclopédie de la mentalité chinoise du passé et du présent. L’impuissance de la Chine vers la fin était extrêmement difficile à regarder et j’ai moi-même commencé à détester davantage l’Occident pour son hypocrisie à la fin du film.

Cela pourrait ressembler à un film de propagande, mais ce n’est pas le cas. Il présente des faits simples et des personnages très réalistes. Les Britanniques ont été si méchants tout au long de leur histoire que personne n’a besoin de faire le moindre effort pour inciter à la haine contre eux.

Dans l'ensemble... très amusant. C'est un peu long mais on ne perd jamais l'intérêt.

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Déchirant, mais d'une grande beauté

Eternal Yesterday est un drame magnifique qui mérite une attention unique. Cependant, si vous êtes dans une période émotionnellement fragile ou en vrac (comme c'était mon cas lors de mon premier visionnage à sa sortie), attendez d'aller mieux. Cela faisait un moment que j'avais envie de le revoir, et bien sûr je ne l'ai pas regretté.

Les avis déjà publiés vantent ses mérites et pour être tout à fait honnête, je vais dans la même direction. C'est une romance dramatique avec une pointe de fantastique sans que cette dernière ne soit trop ou ne soit absurde. C'est comme un couple qui se sépare à l'aéroport. Sauf que ce couple a la possibilité de se revoir, à la fin de Eternal Yesterday, l'un reste et l'autre non... C'est déchirant, mais beau. La tristesse est une émotion puissante et capable de livrer des œuvres uniques, c'est le cas ici. Si vous n'aimez pas les fins tristes, ce drame n'est pas pour vous, bien qu'il soit dommage de passer à côté.

Inoue Sora et Komiya Rio ont donné vie à leurs personnages et ont créé ensemble une alchimie unique. Ils ont donné un sens particulier à leur histoire d'amour - tant dans leur amitié que leur relation. Les cœurs battent à l'unisson, mais ils se brisent en même temps, parce qu'on le sait. Peu importe les surprises et rebondissements, la fin est la même pour tous.

C'est une histoire d'amour unique, soumise à l'épreuve du temps. Et c'est cruellement beau.

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Un petit coin de parapluie

Dire que l'on retrouve Nagano Mei et Yamada Yuki en premiers rôles devrait suffire à donner envie de regarder ce nouveau sponsor des mouchoirs Kleenex. Mais les productions auxquelles chacun participe (un peu moins pour Mei chan) sont parfois inégales. Au même titre que l'excellent acteur-réalisateur Saito Takumi que l'on retrouve aussi ici et qui nous fait parfois comprendre dans son jeu que le travail est purement alimentaire. Et on ne compte même pas les publicités ridicules dans lesquelles ces trois là participe chacun. Mais trêve de faux suspense. Avec le réalisateur de Liar Game et Mystery to iu na kare à la barre, vous vivrez assez de moments de stress et d'émotion dans ce chef d'œuvre romantico-fantastique. Oui, "chef d'œuvre"! Et pourtant j'ai inondé de mes larmes bien des des mouchoirs depuis que je regarde des damas. Mais là, c'est un camion entier qu'il va vous falloir.

Comme souvent, ce serait dommage de dévoiler l'intrigue, d'autant plus que le thème est excellemment amené, en toutes dernières minutes dans le long premier épisode. Pendant la première heure, on nage de manière assez classique en plein childhood romance, à grand coup de regret et d'échec dans sa jeune vie d'adulte. Ce qui pourrait du coup faire fuir les amateurs de mystère... Mais le basculement dans le fantastique n'en est que plus intense.

Le merveilleux (mots mal choisi, vu la suite) fait son entrée par la petite porte, mais le thème n'a pas encore été beaucoup exploité et promet des rebondissements fort dès la fin du premier épisode. Les thèmes de société annexes rajoutent clairement du sens, et ancrent dans la réalité un conte qui est à la fois un cauchemar et une romance infinie. La difficulté de communiquer, la violence intrafamiliale, le handicape ou les aspirations de la jeunesse dans une société ultra codifiée, dominée par les plus de 40 ans. Le Pawa Hara, à outrance, le renoncement à ses rêves et a ses aspirations, la perte de l'autonomie parlent à toutes les générations et donnent un pouvoir nostalgique fort à ce drama. Le choix de baser l'histoire à Nagasaki, ville cosmopolite, remplie de vielles demeures à l'occidental et meurtrie, s'il en est au Japon, renforce l'affolement des sentiments qui se mélangent entre le confort du passé et les peurs du changement.

La musique empreinte d'émotion est parfaitement à la hauteur de celle procurée par l'histoire, la mise en scène et bien sur les acteurs. Spécialiste des grands moments d'émotions adolescentes, comme pour le film Kimi no suizou wo tabetai, l'excellent compositeur Matsutani Suguru rajoute encore de la beauté à ce drama. Mais c'est bien du côté du couple Nagano Mei et Yamada Yuki que l'émotion est la plus palpable. Alors que la première n'a plus rien a prouvé dans les émotions, Yamada Yuki par ses grimaces gênées, sa capacité à retranscrire la timidité et bien sur son regard sans nul pareil produit les mêmes frissons que la situation que vie Mei-chan. On est dans de l'orfèvrerie pour une comédie romantique. à-t-elle point que chaque épisode va vous procurer une humidification olfactive comme vous en avez jamais eu. Le thème est horrible, voir too much, mais rejoint tellement une réalité pour certaines familles, que l'on y croit et le pouvoir émotionnel n'en est que plus grand. On est accompagné, de plus, par un Saito Takumi à la dégaine aussi effrayante que bien joué. Du coup Shirasu Jin qui ne manque pourtant pas de charisme ne semble servir à rien dans ce drama. Et pourtant il est excellent. Si vous ne devez voir qu'un seul drama japonais cette année c'est Kimi ga kokoro wo kureta kara. Mais comme si tous ces excellents points positifs ne suffisaient pas, il reste un dernier cadeau offert au font du paquet de mouchoir.

Alors qu'elle a beaucoup tourné pour le cinéma en 2023, Nagano Mei n'est pas le seul retour apprécié au TV drama romantique. La trop attendue (en live), Utada Hikaru propose un inédit pour la sortie de son premier best off et sa tournée que l'on espère mondiale à l'heure où j'écris ces lignes. Une écriture qui sublime encore les propos de la série et une promesse qu'espérons-le ne mettra pas 10 ans à se réaliser.

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Un très beau drama

J’ai adoré le scénario de ma jolie boxeuse, je suivrai avec plaisir au travail de cette scénariste ! le sport a souvent inspiré les scénaristes, c'est un très bel opus sur le monde de la boxe qui nous est présenté ici. le background est vraiment bien mis en scène et fouillé, ce qui permet de s'immerger complètement dans l'histoire. le casting me paraît excellent, notamment Kim So Hye et Do Eun Ha. Le personnage de cette dernière peut facilement ravir votre cœur également.
La dignité sportive, l'histoire d'amour non conventionnelle, le côté très INFJ Du personnage principal féminin, des lignes de dialogue pleines de style, tout cela fait de ce drama un excellent divertissement. Petit bémol sur la mise en scène dramatique finale ,la blessure à la tête n'est pas très logique…Disons que ça demanderait au moins de voir la scène ! Certaines critiques disent que le ML ne comprends qu'à la fin qui est le gros méchant, ce n'est pas tout à fait vrai ! La tension dangereuse de la présence de la mafia dans cette histoire et bien maintenue tout le long , et permet de comprendre les décisions de sacrifice de certains personnages.

On aurait bien voulu un petit peu plus longtemps pour voir contempler le couple de fin tant le cœur des spectateurs a dû retenir sa respiration pour ne pas avoir trop d'espoir ! merci à toute l'équipe de ce drama ❤️

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Trop bien

Dés le premier épisode on comprend que la narration est originale , j'ai bien vu que certaines personnes n'ont pas aimé mais franchement il faut persister au moins un épisode ou deux de plus pour comprendre que ça ne perturbe pas l'histoire, bien au contraire j'ai trouvé certains passages vraiment drôles. L'aspect interview est en réalité peu présent , le format court des épisodes (environ 30 minutes) m'a plu , ça change et évite que ça trainent en longueurs.
C'est frais, drôle et surtout plus réaliste que d'autres dramas, ce n'est pas surjoué, certains sujets sont abordés avec franchise mais sans dépasser les limites.
Cette histoire vaut vraiment le coup d'être vue au moins une fois...allez juste une fois!!Lancez vous !!

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Tout simplement magnifique , j’ai adoré du début à la fin les jeux d’acteurs m’ont tellement transporté et j’ai pleuré toutes les larmes de mo corps. J’ai partagé chaque émotion avec les acteurs pour dire combien ils sont bons.
J’aime le fait que l’amour entre nos deux protas se soit construit petit à petit se basant sur la confiance et l’admiration. Le prota aimait tellement la prota qu’il était prêt à tout pour la voir heureuse .
Les autre personnage n’en reste pas moins attachant aussi . Les moment drôles m’ont tué de rire ?
J’espère tellement les voir jouer ensemble encore .

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«Rookie Historian Goo Hae Ryung» est un drama que j’ai adoré. Comme tous les dramas historiques, politique, manigances, secrets, mystères sont présents, mais la romance qui est, elle, douce et légère, offre un merveilleux équilibre au reste. Avec une touche d’humour, des personnages intéressants, de magnifiques costumes et décors, une histoire intéressante et bien sûr, de très bons acteurs, ce drama m’a fait sourire et rire, j’ai passé un très bon moment à le regarder et je le conseille à ceux cherchant ceci !

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Avis Complet:
https://lamagiedeshistoires.wordpress.com/2024/03/15/rookie-historian-goo-hae-ryung-avis/

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La distribution vole la vedette à l'histoire.

Soyons honnête, sans cette brochette de beaux mecs, cette série n’aurait pas eu le même succès. Bien que l’histoire ait eu un fort potentiel, les scénaristes semblent avoir délaissés l’intrigue au bénéfice de scènes sexy. Cette œuvre tirée d’un roman (J’ai essayé de le lire, mais le surplus de scènes de sexe m’a fait décrocher. Il faut apprécier le genre, outre, ce n’est pas mon style.) pourrait être fantastique. C’est la première fois qu’un BL traite des omégaverses! J’avais donc de grandes attentes, mais malheureusement, ils semblent avoir trouvé le concept trop étrange pour embarquer dedans pleinement. Ils n’ont fait que titiller le sujet, juste suffisamment pour créer l’incompréhension chez le spectateur. Pour les non-initiés au genre, les mots « Alpha » ou « Enigma » doivent sonner étranges à leurs oreilles. D’ailleurs, où était passé les bêtas? Jeff est censé en être un, selon le roman. North aussi.

C’est toujours agréable de voir un BL mature, qui n’a pas lieu dans une université. Les courses de voitures ou le trafic d’être humain, c’était vachement intéressant. Cependant, ils ont touché à tant de sujets, que rien n’a été complété. Tout semble avoir été poussé du revers de la main, comme s’ils ne savaient pas quoi en faire. À la base, le style me rappelait un peu KinnPorshe, mais version bâclée. Suis-je la seule qui a trouvé que souvent, les scènes sautaient du coq à l’âne? Les personnages rentraient tous chez Tony comme dans un moulin! Pour le repère d’un malfrat millionnaire qui trame dans des trucs louches, la sécurité laisse à désirer.

Beaucoup trop d’intrigues ont été laissées sans réponse. Quel était le fameux plan de Charlie et Jeff? Ces personnages sont arrivés en se faisant passer pour de potentiels méchants, mais finalement, leurs intentions étaient nébuleuses, laissant juste place à la romance. Hum… J’étais un peu confuse. Je trouvais Charlie tellement louche au début. Tout ce qui concerne les alphas, les enigmas, etc. ont été tellement délaissés que je ne suis pas certaines d’avoir saisie la totalité de l’histoire. Les capacités de Babe semblaient tellement importantes et pourtant, on les connait à peine. OK, ses sens sont multipliés, et alors? Je trouve personnellement qu’un gars qui peut lire l’avenir est plus utile qu’un superhomme, mais ça reste à débattre.

Parlons maintenant des personnages.

Jetez moi des pierres si vous le voulez, mais je n’ai pas du tout accroché à Babe et à Charlie. Au début, Babe est un fuckboy qui est l’image même du vilain garçon, ce qui pourrait lui conférer un certain intérêt. Néanmoins, il s’attache tellement vite à Charlie que ce côté inaccessible est balayé du revers de la main. Et il ose encore dire qu’il a du mal à s’attacher… Les deux alphas se mettent en couple si rapidement qu’on n’a pas le temps de voir naitre la chimie, autre que sexuellement. Ils aiment s’envoyer en l’air, mais quoi d’autre? Ils se connaissent à peine. De plus, leurs nombreuses disputes sont lassantes et je me demande encore comment Babe a pus pardonner si facilement à Charlie d’avoir simulé sa mort. Ce dernier revient comme un cheveu sur la soupe, après lui avoir brisé le cœur brutalement et Babe n’a rien à en dire? N’est-il pas un temps soit peu agacé? IL A CARRÉMENT ÉTÉ EN DÉPRESSION DE NOMBREUX JOURS! Quelque chose cloche. Cette intrigue n’avait pas le moindre sens.

Contrairement à beaucoup de commentaire que j’ai vue, j’ai adoré l’histoire de Way. Mon amour pour Supanut y est peut-être pour quelque chose, mais je l’ai trouvé très intéressant. Way est un garçon qui vit sous l’emprise de son « père » et qui prends de mauvaises décisions. Oui, il n’a jamais hésité à manipuler Babe pour le convaincre de rester seul, mais c’est ce qui rendait ce « vilain », intéressant. Il a commis des actes horribles pour un amour à sens unique qui le faisait souffrir. Ne nous mentons pas, Babe aurait dus voir les véritables sentiments de son meilleur ami avant que les choses ne dérapent. J’aurais aimé que Way ait un avenir glorieux, loin de Tony et auprès d’une personne qui prend soin de lui. J’adore les méchant profond.

Kenta a vu son histoire développée un peu sur le tard, mais j’aurais aimée en voir davantage à son sujet. Celui qui a été élevé comme un chien a une belle évolution, faisant lentement voir au spectateur le traitement horrible que son père lui réserve et l’endoctrinement qu’il a vécu pour en arriver où il est. Je l’ai adoré. C’est dommage qu’à la fin, il ait été laissé aux oubliettes, sans conclusion. Est-il allé vivre avec Pete? Je les shipais à fond.

Jeff et Alan ont une belle histoire. Contrairement au couple principal, leur relation se crée graduellement et l’on voit l’intérêt qui grandit. Malgré leur grande différence d’âge, ils se complètent bien et voir leurs échanges amusants sont divertissantes. J’aurais aimé que le don de Jeff soit mieux développé et que la série parle de son statue d’oméga. D’ailleurs, il se fait trop souvent kidnapper. Pourquoi cet idiot est allé seul chez Tony? Comment Kenta l’a retrouvé chez Alan? Bonjour la confusion.

Kim a été abandonné dans un coin de la série, oublié. Lui qui voulait seulement être un coureur automobile, le voilà mêlé a des histoires louches. Il revient un peu à la fin, mais… était-il vraiment nécessaire? De son côté, Dean avait de bonnes raisons d’être en colère, même s’il a pris des décisions discutables. Pourquoi le monde devait-il impérativement tourner autour de Charlie? Il a une vie à gagner. J’ai trouvé la scène où Alan apprend la vérité à son sujet très touchante.

Les meilleurs pour la fin, North et Sonic! J’étais impatiente de voir chaque épisode juste pour regarder leurs scènes. Ce duo est magique, mignon et hilarant. Ils ont volé la vedette. Pourquoi ont-ils seulement titillé une potentielle relation entre eux sans l’explorer ?! Ils étaient le couple parfait! Leur amitié fusionnelle et leur chimie naturelle m’a charmée. Comment ne pas les aimer?

Bref, cette série vaut le coup d’œil pour les acteurs attachants et le concept différent, mais ne vous attendez pas à une histoire bien ficelée. Les lacunes sont trop nombreuses.

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