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- Titre original: 不適切にもほどがある!
- Aussi connu sous le nom de:
- Scénariste: Kudo Kankuro
- Réalisateur: Kaneko Fuminori
- Genres: Comédie, Vie quotidienne, SF, Famille
Où regarder Futekisetsu ni mo Hodo ga Aru!
Subscription (sub)
Distribution et équipes
- Abe SadaoOgawa Ichiro / "Jigoku no Ogawa"Rôle principal
- Naka RiisaInushima Nagisa / "Wan-chan"Rôle Secondaire
- Kawai YuumiOgawa JunkoRôle Secondaire
- Isomura HayatoAkitsu Mutsumi / "Mucchi" | Akitsu MasahikoRôle Secondaire
- Yoshida YouSakisaka SakaeRôle Secondaire
- Sakamoto ManatoSakisaka KiyoshiRôle Secondaire
Critiques
showa chome chome wok party
L'incroyable quantité de productions faisant la part belle aux voyages dans le temps me rend extrêmement méfiant face aux plagiats du seul chef d'œuvre du genre: la série des "Retour vers le futur". Mais le parti pris de Futekisetsu ni mo Hodo ga Aru ! donne vraiment envie de repousser les limites du genre. Entre Mama Mia, le film, pour tout un tas de raisons, et une plongée nostalgique dans le meilleur de l'ère Showa: les peu recommandables années 80.Ewook-isme
Le réalisateur de l'excellent Ore no ie no Hanashi c'est une nouvelle fois donné à cœur joie, pour dépeindre la famille japonaise et la société d'aujourd'hui en nous faisant rire, pleurer et interroger sur ses dérives . "D'aujourd'hui", car c'est à travers le prisme des années 80 que le wokisme associé, la retenu dans les sentiments et l'honnêteté nous sautent au visage comme un diable qui sort de sa boite.
Le pire contre-attaque.
Dans Ore no ie no Hanashi, Nagase Tomoya incarnait avec beaucoup d'humour et de tendresse un fils qui aurait pu renoncer à ses rêves au vu du poids d'une succession et de traditions familiales. Ici, Abe Sadao nous donnera tout autant d'émotions positives en incarnant ce père veuf et fou de sa fille (à l'instard de l'excellent Oyabaka Seishun Hakusho), éprise de liberté dans ces années de folie qu'on été la fin de l’ère Showa. Alors que le paternalisme semble poussé à l'extrême, on se délecte de voir les comparaisons avec le monde "dit" moderne et cette sensation que Abe Sadao est un homme de Cro-Magnon dans le Tokyo de 2024. Mais loin de vouloir répéter les leçons assenées quotidiennement dans les médias depuis "me too" à grand coup de "c'est mieux maintenant, mais le combat continue", on progresse dans les épisodes, en changeant régulièrement d'opinion sur ces deux périodes, celle d'aujourd'hui et celle de de papa. Même si je reste attaché à la période qui m'a vue grandir, celle de la Famicon et de Dragon Ball, le paternalisme et la place de la femme dans la société n'ai pas a regretter. À part pour quelques autoproclamés masculinistes, trop chouchoutés par leur maman et admirateurs d'un père vautré sur le canapé, laissant madame faire toute seule la vaisselle, l'éducation et les courses. Les travers de notre société, comme l'isolement, le refoulement des sentiments, l'incapacité de donner opinion et nos envies sans la peur d'être juger et le lissage permanents des différences nous devient tellement étouffants à travers le prisme de ce 50naire aux idées bien arrêtées.
Humour et Karaoke
Les situations de quiproquos sont nombreuses. Sans compter le choc quasi culturel entre les japonais de 1986 et 2024. Les profs fument (et pas qu'un peu) devant les élèves dans les salles de classe. Les brimades sont permanentes. En particulier de la part des aînées (professeurs, senpaïs, ... ) et remettent un peu en perspective le flot incessant de situation de harcèlements "made in 2024" C'est au départ ce qui m'a le plus choqué et j'en ai un peu honte. Les pseudo-potiches en permanence en maillots de bains dans les émissions TV, mon effectivement, moins posé problème. Mais heureusement certains personnages nous rappellent à l'ordre. Le corps de la femme comme un produit à mis du temps a disparaître. Mais a-t-il seulement disparu ou pris une autre forme plus pernicieuse ? Vous l'avez compris c'est avec humour et une certaine forme d'art que les messages passent dans cet également excellent brûlot du showbiz actuel. Et tout comme Oshi no Ko, c'est en chanson que l'art et la critique s'expriment le mieux. Au delà du Karaoke, chaque épisode est parsemé d'un Omake rappelant toutes sortes de comédies Musicales, Mama Mia ou La La Land en tête. La production prend des risques, en introduisant de longs moments chantés. Mais aussi sur l'utilisation sans filtre du vocable des années 80. Même si le wokisme revient toujours par la petite porte, avec de très présents avertissements textuels, s'excusant d'utiliser ce vocabulaire. À moins que ce soit encore pour ce moquer du wokisme. Vous apprendrez donc tout un tas d'expressions, comme Chome Chome, qu'il faudra utiliser avec prudence en 2024. Mais loin de la lourdeur attendue aux vus de ces derniers mots, vous comprendrez que les apparences sont trompeuses, comme dans ce scénario alambiqué qui fait à lui tout seul le sel de cette excellente comédie.
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A Time-Travel Musical About Cultural Change
It's no Crazy Ex-Girlfriend, and it's no Back To Future. But Extremely Inappropriate is, indeed, a weekly musical involving a very limited form of time travel. Written by the extremely well-lauded Kankuro Kudo, the series grapples with current social hypersensitivity and conformity which has been intensified in at least some cases by social media. The initial impression of the series is that it's positing the idea that people back in the good old days (1986) would be able to cut through all the woke bullshit and restore some kind of social sanity to the ridiculous limitations imposed of today (2024) by SJWs and their ilk in business and entertainment media. But that position is a bit of strawman that Kankuro attempts to pull apart in the course of the series.And so takes he the most obliviously sexist and abusive archetype he can think of, a high school PE teacher from 1986 (Ogawa Ichiro played by Abe Sadawo) and has him get on a bus to 2024. Simultaneously, a feminist sociologist (Sakae played by Yoshida Yoh) and her teenaged son (Kiyoshi played by Sakamoto Manato) are brought on the same bus from 2024 to 1986. Hijinks ensue in both time periods as the bus runs its route on Saturdays.
In 2024, Ogawa immediately falls upward in the business world by saying things that cannot be said in the current culture and ends up as the counselor in the standards and practices department of a large broadcast television network which allows the series to address various forms of social policing across the episodes. Meanwhile, Sakae and Kiyoshi are confronted by the old-school sexism and systemic repressions of 1986 while living with Ogama's daughter Junko (played by Kawai Yuumi).
If you are put off by musicals, you might still find this series tolerable. Each episode does contain singing and usually a production number, but they last no more than maybe 3 to 5 minutes of the total runtime of the episode. The songs are not terribly memorable, and, indeed, pale in comparison to the maybe two songs in Kankuro's asadora Amachan from 2013. However, the entire cast are surprisingly good singers and seem to relish their chance to use that skillset in this series. I genuinely recommend Abe's turn as a heavy metal singer in the 2018 film Louder!: Can't Hear What You're Singin', Wimp if you find you enjoy his singing as Ogawa in this series.
The time travel here is no more than a narrative device, and there really is no intention to explore paradox or establish any of the usual variants of timelines and their consequences. A handwavy shock occurs between characters if they are about to do something will cause a change in the timeline (except what it really prevents in the one instance that it happens is something else entirely that really does not involve a potential paradox). Characters go back and forth between the two eras in a completely chronological order mostly to see the differences in the culture that have occurred in that 38 years.
And so if it's not a great musical and it's not a great time travel story, why watch this series? The answer is: for the characters. Ogawa has a lovely shift in attitudes and understanding through his adventures in his future. His daughter Junko sees a world of possibility open up for herself when she sees the way the culture will change. The widowed Oagawa's love interest in the future, Nagisa (played by Naka Riisa), learns more about herself and her family. There are a lot of interesting and fun side characters as well as is usual in Kankuro's work including a self-insert of a television writer in a couple of the episodes.
I'm pretty sure the social critique did not work as well as intended, but I did grow to love these characters. I particularly liked Kawai's Junko though it's Naka's Nagisa that gets to do the heavy lifting in the series which she does with a deft comedic flare.
The final song of the series is a plea for tolerance, but, honestly, Kankuro's comedic study of guilt, atonement and forgiveness Saving My Stupid Youth (also currently on Netflix) from 2014 is much more insightful. I rate that and his Story Of My Family from 2021 (and also on Netflix) a bit higher than this series, but I do think this series is still well worth the watch.
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