Ame Aihara, une lycéenne, a du mal à avoir confiance en elle, mais trouve du réconfort auprès de son gentil camarade de classe Taiyo Asano et à travers son rêve secret de devenir une grande cheffe pâtissière. Mais comme elle n'a jamais avoué à Taiyo ce qu'elle ressentait, ils n'ont jamais cherché à découvrir leurs sentiments l'un pour l'autre. Huit ans plus tard, ils se retrouvent à l'âge adulte, mais une catastrophe survient : Taiyo est victime d'un accident grave. Un mystérieux personnage offre à Ame une chance de le sauver, mais elle doit en échange renoncer à ses cinq sens. Acceptera-t-elle ? Ses actions peuvent-elles sauver Taiyo ? Et l'amour va-t-il enfin naître entre eux ? (Source : Viki) Modifier la traduction
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- Titre original: 君が心をくれたから
- Aussi connu sous le nom de: Kimi ga Kokoro o Kuretakara , The Gift of Your Heart
- Scénariste: Uyama Keisuke
- Réalisateur: Aizawa Hideyuki, Matsuyama Hiroaki, Hosaka Shoichi
- Genres: Romance, Drame, Fantastique
Distribution et équipes
- Nagano Mei Rôle principal
- Yamada Yuki Rôle principal
- Saito Takumi Rôle Secondaire
- Matsumoto Wakana Rôle Secondaire
- Shirasu Jin Rôle Secondaire
- Deguchi Natsuki Rôle Secondaire
Critiques

Un petit coin de parapluie
Dire que l'on retrouve Nagano Mei et Yamada Yuki en premiers rôles devrait suffire à donner envie de regarder ce nouveau sponsor des mouchoirs Kleenex. Mais les productions auxquelles chacun participe (un peu moins pour Mei chan) sont parfois inégales. Au même titre que l'excellent acteur-réalisateur Saito Takumi que l'on retrouve aussi ici et qui nous fait parfois comprendre dans son jeu que le travail est purement alimentaire. Et on ne compte même pas les publicités ridicules dans lesquelles ces trois là participe chacun. Mais trêve de faux suspense. Avec le réalisateur de Liar Game et Mystery to iu na kare à la barre, vous vivrez assez de moments de stress et d'émotion dans ce chef d'œuvre romantico-fantastique. Oui, "chef d'œuvre"! Et pourtant j'ai inondé de mes larmes bien des des mouchoirs depuis que je regarde des damas. Mais là, c'est un camion entier qu'il va vous falloir.Comme souvent, ce serait dommage de dévoiler l'intrigue, d'autant plus que le thème est excellemment amené, en toutes dernières minutes dans le long premier épisode. Pendant la première heure, on nage de manière assez classique en plein childhood romance, à grand coup de regret et d'échec dans sa jeune vie d'adulte. Ce qui pourrait du coup faire fuir les amateurs de mystère... Mais le basculement dans le fantastique n'en est que plus intense.
Le merveilleux (mots mal choisi, vu la suite) fait son entrée par la petite porte, mais le thème n'a pas encore été beaucoup exploité et promet des rebondissements fort dès la fin du premier épisode. Les thèmes de société annexes rajoutent clairement du sens, et ancrent dans la réalité un conte qui est à la fois un cauchemar et une romance infinie. La difficulté de communiquer, la violence intrafamiliale, le handicape ou les aspirations de la jeunesse dans une société ultra codifiée, dominée par les plus de 40 ans. Le Pawa Hara, à outrance, le renoncement à ses rêves et a ses aspirations, la perte de l'autonomie parlent à toutes les générations et donnent un pouvoir nostalgique fort à ce drama. Le choix de baser l'histoire à Nagasaki, ville cosmopolite, remplie de vielles demeures à l'occidental et meurtrie, s'il en est au Japon, renforce l'affolement des sentiments qui se mélangent entre le confort du passé et les peurs du changement.
La musique empreinte d'émotion est parfaitement à la hauteur de celle procurée par l'histoire, la mise en scène et bien sur les acteurs. Spécialiste des grands moments d'émotions adolescentes, comme pour le film Kimi no suizou wo tabetai, l'excellent compositeur Matsutani Suguru rajoute encore de la beauté à ce drama. Mais c'est bien du côté du couple Nagano Mei et Yamada Yuki que l'émotion est la plus palpable. Alors que la première n'a plus rien a prouvé dans les émotions, Yamada Yuki par ses grimaces gênées, sa capacité à retranscrire la timidité et bien sur son regard sans nul pareil produit les mêmes frissons que la situation que vie Mei-chan. On est dans de l'orfèvrerie pour une comédie romantique. à-t-elle point que chaque épisode va vous procurer une humidification olfactive comme vous en avez jamais eu. Le thème est horrible, voir too much, mais rejoint tellement une réalité pour certaines familles, que l'on y croit et le pouvoir émotionnel n'en est que plus grand. On est accompagné, de plus, par un Saito Takumi à la dégaine aussi effrayante que bien joué. Du coup Shirasu Jin qui ne manque pourtant pas de charisme ne semble servir à rien dans ce drama. Et pourtant il est excellent. Si vous ne devez voir qu'un seul drama japonais cette année c'est Kimi ga kokoro wo kureta kara. Mais comme si tous ces excellents points positifs ne suffisaient pas, il reste un dernier cadeau offert au font du paquet de mouchoir.
Alors qu'elle a beaucoup tourné pour le cinéma en 2023, Nagano Mei n'est pas le seul retour apprécié au TV drama romantique. La trop attendue (en live), Utada Hikaru propose un inédit pour la sortie de son premier best off et sa tournée que l'on espère mondiale à l'heure où j'écris ces lignes. Une écriture qui sublime encore les propos de la série et une promesse qu'espérons-le ne mettra pas 10 ans à se réaliser.

A fabulous melodrama
By the end of the first episode a premise is established, and you might wonder why one would want to watch this show if they are going to stick to this premise to the bitter end. Well, they do stick to the premise all the way, but mange to stick the landing about as well as one could hope. Along the way there are a couple of surprises that are also quite moving, and there are good, uplifting themes that provide warmth and light in what otherwise would make for a pretty dire story arc.It is the story of a boy named Sun (Taiyo) and a girl named Rain (Ame) who fall in love in high school and promise to meet again once they achieve their respective dreams. Eight years later Ame returns to town and neither of their aspirations have been fulfilled. It is a story of sacrifice and love for the pair at the center of the story and for their families. Over the course of the series they have to face an unquestionably terrible fate in their near future mediated by two mysterious supernatural beings who have been chosen by the heavens to witness the story as it unfolds.
It does end up being a bit of a crying contest between Yamada Yuki (Taiyo) and Nagano Mei (Ame). I prefer Nagano as a comedian, but she can cry on cue apparently effortlessly, and so she often gets booked for these kind of roles. Here she manages to bring her bright personality and charm to the character which goes a long way to preventing this series from being the emotional slogfest that you might expect it to be given the premise. Yamada has the more stoic role to fulfill, and he does match Nagano tear for tear in the scenes that call for it. The pair have a solid chemistry together, and they have a nice romantic arc, but that romance pretty much has to be sexless because of the set up.
It bears mentioning that the series is beautifully shot with consistently excellent blocking and composition. They have chosen a color grading that makes almost all of the daytime shots feel like golden hour which also helps to keep the series from feeling dire and grey.
If you like melodramas, and want a good cry, then this series is probably exactly what you're looking for. I tend to avoid melodramas as a genre and tend to think that they can be emotionally manipulative for little payoff other than the tears. And so I was pleasantly surprised that this series had a bit more depth than merely saying "life sucks and then you die". And so I'd say the series is also well worth the watch for anyone looking for a nice little fable about love and pinky-swears.