Renseignements

  • Dernière connexion: Il y a 5 heures
  • Genre: Femme
  • Lieu: Villers sous saint leu
  • Contribution Points: 0 LV0
  • Rôles:
  • Date d'inscription: mai 17, 2019

achuland

Villers sous saint leu

achuland

Villers sous saint leu
Complété
Love Your Bones Forever 2
3 personnes ont trouvé cette critique utile
sept. 7, 2021
24 épisodes vus sur 24
Complété 2
Globalement 9.5
Histoire 10
Acting/Cast 10
Musique 10
Degrés de Re-visionnage 10
Cette critique peut contenir des spoilers

Sublime!

Le drama nous conte la romance tragique de Zhou Sheng Chen, Prince Nan Chen, brillant général et de Cui Shi Yi, la fille d’une des familles les plus respectées de l’empire.

“Beauty bones are rare in the world.
Those with bones do not have skin, and those with skins do not have bones.
Most people in the world have superficial eyes, only the skin, but no bone.
If in this society, there is someone who has the memory of two lives and loves you deeply. How happy.
Shi Yi was like this to Zhou Shengchen.
And he has forgotten her a long time ago”.
Extrait du livre « One Life, One Incarnation – Beautiful Bones »
(一生一世美人骨)

Comment écrire l’indescriptible? Les mots semblent dénués de sens.

Lorsque j’écoute la chanson « Like one » interprété par Ren Jia Lun ou le magnifique duo de Mimi Lee et Jing Long interprétant
« Unworried», j’ai un peu honte, mais je pleure. Encore et encore. Non seulement la voix de Ren Jia Lun pour « Like One » ou celles de Mimi Lee et Jing Long les rendent intemporelles, les paroles empreintes de douceur et d’un amour absolu y éclatent à chaque note, chaque mot.

C’est une tragédie. Et nous le savons dès le premier épisode. Ce qui ne rend donc pas ce drama accessible à tout le monde. La lenteur des scènes et des interactions, le manque d’action pourront donc en freiner plus d’un. Je suis de ceux-là. Fuyant les histoires finissant mal. Détournant habituellement mon avidité loin des histoires où le happy ending n’a pas sa place.
Pourtant, juste par curiosité.
Juste comme cela.

J’ai lancé le premier épisode. Si le coup de foudre pouvait aussi exister dans ce genre de situation, je dirais donc que cela le fut véritablement pour ce drama.
24 épisodes, un format plutôt court, bien exploité et cruellement bien conté. Du début à la fin, mes yeux tout émerveillés par la beauté des images, la poésie qui s’en dégageait sereinement n’ont pas vu venir, bien que prévenus, cette douleur inattendue des derniers épisodes, des dernières images…

Zhou Shen Chen est un prince accompli. Il est la définition par excellence de HEROS et de galanterie incarnée. Son coeur n’est empli que de loyauté et de désir patriotique pour son royaume. Général depuis ses 13 ans, il n’a jamais perdu une seule bataille. Se donnant corps et âme dans la défense de son pays, il quitte le palais en jurant qu’il ne prendra de sa vie épouse et enfant, coupant court ainsi aux allégations de rébellion qu’il pourrait nourrir en tant qu’héritier potentiel.
Si je devais décrire ce personnage (s’il est humainement possible de décrire le merveilleux), je dirais tout simplement qu’il est, je ne parle qu’en mon nom, la perfection. Ses gestes sont emplis de noblesse, et on en vient sans effort à l’aimer. Ses rares sourires sont d’une sobriété magique.
Son intelligence et son maintien empreints de sérénité et de sagesse ne nous le rendaient que plus héroïque. Majestueux.
Ses choix, justifiés ou non, n’ont jamais été pour lui des regrets. Il a toujours su prendre des décisions et s’en tenir.
Des décisions qui ne l’épargne pas, loin de là. A travers ses regards et ses moments de solitude, nous sentions toute la douleur qui l’entourait.
Combien de fois, j’ai voulu. Qu’il arrête d’être ce grand prince, n’être qu’un simple homme.
Son amour envers Shi Yi était sublime. Tout dans le silence. Dans cet interdit qu’il ne rejette pas.
Ces mots qu’il n’a jamais pu lui dire, font mal.
Ces émotions qu’il n’ose même pas nommer, font mal.
Ces pensées qu’il s’interdit, font mal.
J’ai été ébloui par sa volonté de ne pas céder à la facilité. Admirative par la force de son entêtement. A ne pas traverser la ligne, bien qu’amplement encouragé par son entourage.

Il est parfois incompréhensible, pour nous simple spectateur de le voir se refuser ce simple bonheur. Il est donc bon de préciser que le drama baigne dans la philosophie d’époque, celle de Confucius. Prônant la loyauté envers son empereur et son pays, mais aussi la piété familiale et l’honneur de la famille, que cela soit Shen Chen ou Shi Yi, tous deux s’y tiendront scrupuleusement avec rigueur.

Ren Jia Lun a été magnifique dans ce rôle. Sa démarche lente et noble a été à la hauteur de ses expressions impassibles, rendant ses sourires d’autant plus chaleureux.
Je ne suis pas particulièrement une fan de Ren Jia Lun, ne l’ayant vu que dans « Under the power » et « Miss crow with Mr Lizard ».
Ici, il nous montre sans vergogne tout l’étendu de son talent. Je ne peux imaginer personne à sa place.
A travers ses actions, ses regards et ses sourires, c'est un amour sans concession et d'une pureté étonnante qui explose silencieusement.
Nul besoin de nous le dire.
Même en aparté.

La tendance actuelle est à l’image d’une héroïne de caractère, d’une héroïne qui a du répondant, d’une héroïne qui sait manier autant les armes que son cerveau, d’une héroïne qui n’a pas besoin du gentil prince pour la sauver! Oui, oui c’est ce qu’on voit de nos jours sur petit et grand écran. Shi Yi n’est rien de tout cela. Elle ne sait pas du tout se battre. Elle ne participe pas au débat politique. Elle se soumet à la volonté de sa mère. De l’impératrice. Du prince héritier. Elle pleure lorsqu’elle se fait gronder par Shen Chen. Elle n’a nulle ambition. Nulle trace de rébellion. Nulle trace de résistance. Les féministes en grinceraient des dents.
Et pourtant.
Shi Yi est magnifique. D’une beauté royale! J’ai été littéralement envoutée par ce personnage!
Ses pas d’une grâce incroyable et ses gestes infiniment raffinés crevaient l’écran à chaque apparition. Elle est le symbole, à mes yeux, de la féminité et de la noblesse.
Si l’image d’une princesse, celle que je lisais avec assiduité étant petite, devait être dessinée, cela serait sans aucun doute
Shi Yi.
Sa force ne résidait absolument pas dans les traits habituels que l’on retrouve chez une héroïne moderne. Sa gentillesse et ses sourires lumineux, sa simplicité lui ont gagnés les coeurs de la cour de Shen Chen en l’espace de quelques secondes. C’est assez étrange d’aimer sans ambages un personnage aussi simple, aussi obéissant. C’est un véritable tour de magie. Car le spectateur adhère totalement à ce personnage, retenant son souffle à chacune de ses apparitions. Elle a la prestance d’une reine. Le courage d’une sacrifiée. Car il en faut du courage pour suivre la voie que l’on ne choisit pas.
Du courage pour laisser partir la femme que l’on aime (Shen Chen).
C’est avec une certaine admiration que nous voyons Shi Yi évoluer autour du prince. La voir passer de petite fille muette aux sourires enfantins à cette femme sublime, cette femme qui sait que sa vie ne dépend que de celui qu’elle aime fut un voyage qui m’a marqué au-delà des mots. Les larmes, la souffrance atroce qu’elle partage à l’avant dernier épisode ont été insoutenables pour la spectatrice aguerrie que je suis….

La dernière scène, d’une beauté douloureuse, divine et superbe, toute de rouge vêtue, libérée, enfin heureuse de pouvoir suivre son coeur, est d’une telle intensité, d’une telle splendeur visuellement que j’en pleure encore.
Son amour pour Shen Chen fut celui d’une vie. L’unique. Le seul. Dans ce drama, ces mots prennent tout leur sens. A la seconde où son regard fut posé sur le brillant général, elle ne l’a plus jamais quitté. Plus jamais trahie. J’ai vibré avec une telle intensité leur relation, leur amour qui ne pouvait librement s’exprimer. Chaque interaction devenait un trésor. La subtilité de leur sentiment bien que décente n’en explosait pas moins à nos yeux. Personne ne s’y est trompé. Et encore moins eux-même.
Nous savons que c’est une tragédie. Nous savons que cela ne peut finir que mal. Cela aurait dû rendre tout ceci plus supportable.
Devrait.

Bai Lu a été fantastique dans son rôle. Durant la première partie, Shi Yi en jeune fille, muette et malicieuse a été magistralement interprétée par Bai Lu. Malgré les scènes où elle ne pouvait parler, ses expressions ont été si explicites qu’il était presque inutile de la voir utiliser le langage des signes.
Elle devient peu à peu femme, se transformant avec une grâce infinie et d’une beauté parfois irréelle pour notre plus grand bonheur. Son jeu a été plus que convaincant. Bai Lu a donné vie à ce personnage avec une intensité remarquable. Son duo avec Ren Jia Lun fut parfait. L’alchimie fut si réelle que j’y ai cru. Et nous vivons leur romance, leur solitude, leur douleur, leur bonheur avec force. Ce qui a rendu mon coeur meurtri au-delà des mots.

Les personnages secondaires ont eux-aussi été à la hauteur de nos deux tourtereaux. Nous suivons avec passion les relations de fraternité, de loyauté et d’amour qui les lient entre eux.
Si Shi Yi est loin d’être un personnage féminin qui brille par sa force physique ou par un tempérament de feu, ce ne fut pas le cas de Feng Qiao et de Xing Hua, deux femmes soldats aux caractères bien trempées et à la force et agilité redoutables. J’ai adoré tous les personnages secondaires autour de Shen Chen et plus particulière Xiao Yan, l’ex-prince reconverti en moine (oui, j’avoue, un petit crush, une petite infidélité envers Shen Chen ^^).

L’intrigue politique est présente mais non envahissante. Elle est très simple et a l’effet escompté.

La magie ne repose pas seulement sur cet amour unique et incroyable. Mais aussi sur la réalisation de chaque épisode. La photographie est une des plus belles que j’ai pu voir jusqu’à présent. La beauté visuelle de certaines scènes est à couper le souffle. Les couleurs chaudes contrastent avec la violence qui se joue autour de nos deux tourtereaux. Les costumes sont fastueuses, chatoyantes, mettant en valeur la beauté de notre couple (favori maintenant). Tout est soigné, les accessoires, les chevaux, les décors. La production n’a pas été avare sur ces détails qui font une différence avec ce qu’on peut voir habituellement. Le format de 24 épisodes y joue peut-être. Si tout le budget a été injecté dans 24 épisodes au lieu des 50 (environ) que l’on rencontre habituellement, la qualité s’en ressent.
La réalisation visuelle a été d’ailleurs faite à Hengdian World Studios, le studio le plus grand au monde où ont été notamment tournés « Mulan » et « Crouching Tiger, Hidden Dragon ».
La réalisation est fluide, les scènes se suivent agréablement, s’imbriquant parfaitement les uns après les autres. Les scènes d’action, peu mais présentes, sont méticuleusement orchestrées. Bien sur, ce drama n’est pas axé dessus et les scènes d’actions n’ont pas la même importance que dans « Ever Night » par exemple, mais elles restent plaisantes à regarder.

L’OST est magnifique, à l’image du reste du drama. Les chansons et les musiques apportent encore plus d’intensité à cette romance épique. Composé par le prolifique Tan Xuan, dont je ne connais malheureusement pas les oeuvres, la bande-son tourne en boucle depuis 2 jours, avec toujours les même images en tête (Je vous rassure, j’ai une vie en dehors des dramas, mais écouter des OST pendant que je travaille me permet toujours de revivre des émotions, toujours inspirant, surtout quand on dessine ou quand on peint).

Le drama est basé sur le roman de Mo Bao Fei, « One Life, One incarnation, Beautiful Bones », roman en 2 parties. Ce drama traite de la première partie (vous vous doutez bien que j’attend avec impatience le drama basé sur la deuxième partie!! Déjà 6 épisodes de sorti à ce jour). Mo Bao Fei est une écrivaine et scénariste connue et fort appréciée. Elle a à son actif
« Go Go Squid » ou « Scartlet Heart » (mon premier drama chinois, mon Dieu, le temps passe….).

Si je le regarderais à nouveau? Mille fois oui.

Un drama merveilleux visuellement. Une poésie à chaque épisode. Du pur lyrisme photographiquement. Un amour interdit, un amour qui traverse le temps. Un couple mythique à l’image de « Roméo et Juliet ». Des amants inoubliables.

Si vous n’avez pas peur de verser des larmes, peu ou à flot.
Si vous aimez l’esthétique d’une peinture aux milles et une couleurs.
Si vous courrez après les romances avec un immense R. Un amour avec A en majuscule.
N’hésitez pas. Jetez vous dessus. Avec un paquet de mouchoir (ne pas oubliez d’éloigner les enfants, sinon, vous aurez du mal comme moi à expliquer vos yeux rouges…).

Un must-to-watch.
Pour ceux qui aiment ce type d’histoire. Ou pas.

Lire davantage

Cet avis était-il utile?
Complété
Mr. Queen
3 personnes ont trouvé cette critique utile
mars 18, 2021
20 épisodes vus sur 20
Complété 0
Globalement 8.5
Histoire 9.0
Acting/Cast 10
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 7.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Tellement hilarant !

Mr Queen
Quand l'âme d'un homme du 21ème siècle se retrouve accidentellement piégé dans le corps d'une Reine de Joseon 200 ans plus tôt...

Un peu plus et je n'écrivais pas de critique. Ce drama ne faisait pas parti de ma to watch list. Le synopsis ne m'attirait guère. Que l'âme d'un homme du 21ème siècle se retrouve piégée dans le corps d'une reine de Joseon 200 ans avant n'était pas des plus attractifs (pour moi). Cela me semblait un peu trop étrange pour pouvoir y adhérer, sachant qu'une romance semblait prendre place entre cette ladite reine (habitée par l'âme d'un homme) et son époux, le roi. Je ne suis pas une très grande fan d'histoire de ce genre (je ne critique pas ceux qui aime les "yaoi", tous les goûts sont dans la nature). Les critiques élogieuses m'ont pourtant fait hésiter. Après tout, j'avais eu la même réticence avec "Porco Rosso" ( l'histoire d'un homme changé en cochon, hum....) et j'ai bien fini par adorer l'animé de Miyazaki.
La tribu avait voté pour le voir, j'ai donc suivi un peu à contrecoeur. Et je ne le regrette plus du tout.
Avant de commencer à palabrer, je n'ai mis que 8,5 (sur mydramalist) non pas à cause de cette fin polémique, mais bien que bourré de qualité, ce drama n'aura pas réussi à faire battre mon coeur à vitesse folle comme pour "Mr Sunshine" ou à me faire autant rire que dans "Joy of Life" ou à me faire adorer les personnages comme dans "Hikaru No Go". C'est donc aussi pour une question de ressenti personnelle et de mes émotions propres que je ne mets pas la note maximale. Ceci étant dit, ce drama fait partie tout de même des must to see, et je vais de ce pas vous dire pourquoi :
L'histoire est originale, l'âme d'un homme se retrouvant piégée dans le corps de la Reine de Joseon 2 siècles plus tôt n'est pas une notion que l'on retrouve souvent dans le monde du drama. Il y a bien eu précédemment des échanges de corps comme dans "secret garden" ou l'âme d'un décédé qui se retrouve dans le corps d'un vivant, voire un animal devenant un être humain. Mais ici, petite nouveauté, c'est l'âme d'un homme, 100% playboy, 100% hétéro, qui se retrouve dans le corps d'une femme, d'une reine de Joseon, mariée, 2 siècle plus tôt.
Jang Bong Hwan tombe accidentellement d'un immeuble et tombe dans le coma. Son âme se retrouve immédiatement dans le corps de Kim So Yong, reine malheureuse et utilisée de manière éhontée par son clan afin de contrôler son mari, le Roi Cheol Jong. Bong Hwan se retrouve alors involontairement au coeur des complots du palais. Le scénario est rondement mené et on y prend vraiment beaucoup de plaisir à suivre les tribulations de So Yong et de Cheol Jong au sein du palais et à leur souhaiter une victoire bien méritée.
Le gros point fort de ce drama est incontestablement le personnage de Kim So Yong interprétée par l'incroyable Shin Hye Sun (une actrice que j'adore). C'est un énorme coup de coeur que cette Reine habitée par l'âme d'un homme! le jeu de de Hye Sun lui donne une dimension inoubliable! Peu d'actrice aurait pu jouer cette Reine de manière aussi vulgaire, aussi drôle, aussi touchante et aussi bouleversante! Un peu plus et le personnage de Kim So Yong détrônait Man Wol de "Hotel Del Luna" dans mon coeur. Je dois avouer que j'ai rarement autant ri! seul "Chief Kim" et "Joy Of Life" surpassent ce degré d'humour qui nous oblige à rire tout le temps. Les situations dues à cette crise identitaire âme masculine versus ressenti d'un corps féminin sont hilarantes. Impossible de ne pas rire. Impossible de ne pas adorer le jeu des expressions de So Yong quand elle/il se rend compte qu'il n'est plus un homme mais une femme. Sa façon de parler, sa façon de marcher, sa façon de rire, tout chez elle est juste incroyable. Cette actrice mériterait un award pour son jeu! Sincèrement, juste pour elle, il ne faut pas hésitez à regarder ce drama! On rit grâce à elle du début à la fin.
Cheol Jong est un personnage attachant, mais j'avoue que je n'ai pas eu de coup de coeur pour lui. Je pense que c'est surtout sa relation avec la Reine qui l'a rendu aussi intéressant et attachant. Leur interaction était tellement poilante et parfois inattendue. La romance que j'appréhendais était tout sauf "bizarre". Si au début, l'intérêt était de montrer que Bong Hwan était bien majoritairement présent et qu'une relation ne pouvait se faire, peu à peu on se rend compte que la vraie Kim Yo Song est toujours là et que ses sentiments pour le roi déteignent sur Bong Hwan qui petit à petit perd "sa masculinité" au détriment de la féminité de Kim So Yong. Le tournant se trouve lorsque la voix off de Bong Hwan est remplacée judicieusement par la voix de Kim So Yong durant les pensées de la reine. A partir de ce moment-là, Kim So Yong/Bong Hwan devient à nos yeux totalement femme. Il devient alors évident, du moins pour moi, que Kim So Yong influence aussi les sentiments de Bong Hwan.
Les scènes de "kiss" font parties des plus passionnées de tout dramaland. Je dois avouer que la scène du "faisons taire la rumeur" est la scène la plus drôle et sexy que j'ai jamais vu. Il fallait le faire! Une scène où on rirait à gorge déployée tout en rougissant (oui, j'en rougis pour ce genre de chose, mon âme d'ado sûrement) à l'incroyable sensualité de la scène! mémorable!
Spoil, ne pas lire : La fin ne m'a pas du tout frustrée, contrairement à la majorité. J'ai trouvé cette fin logique et jolie. Dans le présent, Bong Hwan semble soulagé de revenir dans son corps, il est heureux de la fin des événements et ému lorsqu'il voit le fameux portrait du roi. Mais à aucun moment, me semble-t-il, Bong Hwan ne montre de détresse à son retour ou de signe de chagrin d'amour. Ce qui m'incite à croire fermement que les sentiments entre Kim So Yong et Cheol Jong étaient bien réels. Admettons en effet que Cheol Jong soit tombé amoureux de Bong Hwan, si on regarde les épisodes spéciaux, on comprend parfaitement que la première rencontre entre So Yong et Cheol Jong fut loin d'être anodine. Bien au contraire, c'est sans équivoque à mes yeux, Cheol Jong tombe bien amoureux au premier regard de So Yong, la vraie. Par ailleurs, nous savons que les coréens sont friands de la destinée. Et nous apprenons très vite que Cheol Jong et So Yong se rencontrent dés l'enfance et que So Yong est aussi avant tout celle qui sauva le roi, celle que Cheol Jong n'oubliera jamais. Je pense donc sincèrement que même sans l'intervention de Bong Hwang, Cheol Jong et So Yong aurait fini par s'aimer aussi intensément.
Je ne sais si cet épisode a été fait afin de "complaire" aux fans déçu du "couple" Cheol Jong/Bong Hwan. Peut-être.
Fin du spoil.

La romance arrive tardivement entre eux et ce que j'avais du mal à concevoir, est venu naturellement (ils sont doués ces coréens!). On adore voir So Yong déchirée par ces sentiments intrusifs et tous ces malentendus et ces situations tous aussi burlesques les uns que les autres. So Yong qui a inventé le "messenger" de l'époque! j'adore!
Les personnages secondaires tels que Dame Choi ou Hong Byul Gam entre autres sont totalement décalés et désopilants, on en pleure de rire. Dame Choi va beaucoup me manquer.
Je n'ai par contre pas trouvé le clan des vilains super top vicieux et hyper malins. Ils étaient juste méchants et avides, quoi.
L'OST colle parfaitement à l'ambiance du drama. L'opening est entrainante et donne envie de danser. La chanson de Bong Hwan est géniale, à chaque fois qu'elle jouait on en riait d'avance.
Sincèrement, si vous recherchez un drama où on rit à en voir mal aux ventres, un drama avec une jolie romance, une jolie amitié, des liens incroyablement forts entre les personnages, n'hésitez surtout pas. Foncez et riez.

Lire davantage

Cet avis était-il utile?
Complété
The Long Ballad
2 personnes ont trouvé cette critique utile
juil. 20, 2023
49 épisodes vus sur 49
Complété 3
Globalement 6.0
Histoire 8.0
Acting/Cast 6.0
Musique 4.0
Degrés de Re-visionnage 4.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Pas le pire, mais cela n'est pas loin...

Soyons bref, j'en attendais beaucoup. Si j'ai aimé? Non. Pourquoi m'être infligé 49 épisodes?
Par ce que je suis une fan de Wu Lei et de Luo Zi (Ah.... leur duo dans "Love Like The Galaxy").
Par ce que l'histoire était intéressante.

- 1er point négatif et pas des moindres. Je n'ai jamais accroché avec Dilraba Dilmurat. Je n'ai rien de particulier contre elle (contre personne d'ailleurs) mais je n'ai jamais été attirée par ses dramas, ni par ses rôles. Je ne la trouve ni laide, ni jolie. Je suis partie sur ce drama sans avoir de réel apriori. Ce drama confirme donc que son jeu n'arrive pas à me convaincre. Elle n'a aucune subtilité faciale et son jeu, s'il n'est pas mauvais, n'a pas su me toucher. C'est très embêtant, le drama tourne essentiellement autour d'elle (en même temps, nous retrouvons son prénom dans le titre)....
Son personnage était, sur papier, intéressant, une femme forte et de caractère, mais très vite on se sent frustré par la stupidité de ses actions (principalement dans la première partie du drama) qui reflète l'impulsivité de sa jeunesse et son inexpérience. D'où mon incompréhension sur son "talent" sois disant naturel à convaincre et à séduire des personnages dont le talent n'était plus à prouver. Lorsque Ashina Sun la décrit comme une femme "extraordinaire" je n'ai pu retenir une grimace, un " heu où?....". Je pense que l'on devrait revoir le terme d'extraordinaire....
La deuxième partie nous la dépeint un peu plus mature et moins "bête", mais j'avoue qu'il était déjà trop tard.
Le mal est fait, le personnage déplait.
Par ailleurs, on se plaît à nous la conter en femme forte, intelligente et dont les arts martiaux sont redoutables, permettez-moi d'en douter : tomber dans un piège aussi nul que celui ourdi par le "serviteur" du prince héritier ou bien ne plus savoir se défendre contre deux serviteurs de bas étage va un peu à l'encontre de la légendaire Princesse Yongnim... et ce sont des exemples parmi d'autres.

- Asina Sun.... protagoniste intéressant jusqu'à ce qu'il suive Chang Ge, je dirais crûment les choses, comme un brave toutou. Si dans la première partie, Sun rayonne de par sa prestance et son aura de froideur, dans la deuxième partie tout s'effondre.... Je veux dire, WTH ! : Allooooooo! Ashina Sun apprend qu'il y a un truc qui tourne pas rond avec son père, malade, son père!!! la situation étrange et les actions peu commune de la femme de son père ...Non, non, il préfère roucouler avec sa belle....
Je veux dire, n'est-il pas un dieu de la guerre, loyal à sa patrie, loyal à son père???
Mais rien! il abandonne tout pour un amour qui n'est même pas "abouti", pour une femme qui par sa stupidité a fait tué sa mère....Ahhhh rien que d'y penser, j'ai envie de m'arracher les cheveux.
- La romance? pfffffff alchimie zéro, et je pèse mes mots. Ashina Sun et Chang Ge n'ont aucune crédibilité en tant que couple. Il n'y a pas d'étincelle qui fait battre le coeur comme un acharné, pas de pétillement entre eux. Leur dialogue est soporifique et les moments de tendresse ressemblent plus à des moments entre potes. Quelle déception !
- L'empereur ne sert strictement à rien, que cela au niveau de l'intrigue ou du personnage en lui même..... Nous sommes loin du charisme incroyable de l'empereur of Qing (Joy of life) ou de la drôlerie de l'empereur Wen (Love like the galaxy), pour ne citer que mes préférés.
- Mimi Gulli aussi ne sert à rien.... je n'ai pas du tout aimé son personnage. (Hum....elle peut sacrifier sa vie pour Chang Ge, prendre des risques insensés pour elle, aller au bout du monde pour la sauver mais et son frère? Son frère quoi!!!!).
- Une antagoniste horriblement ennuyante et bourrée de cliché... Et franchement sa façon de parler, on avait envie de s'arracher les oreilles.
- Une OST larmoyante et grinçante (à la limite de la caricature, on se serait cru devant un dessin animé des années 80 quand le méchant apparaissait à l'écran).

Malgré tout, certaines choses m'ont poussée à regarder ces 49 épisodes (sigh)
- Luo Zi. Son personnage aurait mérité un temps à l'écran supérieur. Son évolution était intéressante mais la progression du personnage fut anecdotique et on a du mal malgré tout à s'attacher au personnage.
- Sa romance avec Hao Du fut plus agréable à regarder que celle de Sun et Chang Ge. J'aurais aimé une relation plus aboutie. Le peu de temps qui leur furent accordé n'a pas permis de faire évoluer lentement une relation qui était bien plus prometteuse que la romance principale.
- le lien entre Hao Du et son père, le ministre Du fut mon préféré. On ne s'y attend pas et surtout l'émotion qui en ressort est réelle (et la seule du drama).
- L'arrivée tardive de personnages intéressants mais sous-exploités ( Le maitre taoïste ou le général Li et sa femme...)

Au final, un drama que je ne qualifierais pas de mauvais mais presque. Un scénario mal exploité avec des non sens frustrants et une protagoniste ennuyante....

Lire davantage

Cet avis était-il utile?
Complété
The Glory Season 2
2 personnes ont trouvé cette critique utile
avril 7, 2023
8 épisodes vus sur 8
Complété 0
Globalement 8.0
Histoire 8.0
Acting/Cast 10
Musique 5.0
Degrés de Re-visionnage 5.0

Si la pure vengeance est votre dada....

J'ai franchement apprécié ce drama (à petite dose tout de même). Malgré tout, il m'a mise mal à l'aise et les émotions que j'ai dû subir n'ont pas été tout le temps agréable.
Si je devais donner une note pour la réalisation, cela serait sûrement plus élevé. Tout a été étudié afin de nous plonger dans une horreur quotidienne, celui de la maltraitance. On aime. Ou pas. Les couleurs, si ce n'est pas ce que je préfère, ont une palette crue, entrainant ainsi le spectateur vers une réalité que l'on sait réelle. La progression de l'intrigue est parfaitement maitrisée et nous amène petit à petit vers l'enfer des agresseurs devenant victimes. C'est cohérent et pas un seul moment, où nous nous sentons frustré par la vengeance de Moon Dong Eun. Bien au contraire, peu d'obstacles se mettront sur son chemin, tout ou presque suivra un cours inéluctable, pour bien souvent le plus grand plaisir du spectateur. La vengeance de Moon Dong Eun est bien préparée et minutieusement orchestrée. Il nous apparait évident qu'elle ne pouvait qu'en sortir vainqueur.

Ce que je pourrais reprocher à cette vengeance, c'est la question de la moralité. Se servant des autres comme d'un outils bien affûtés, Moon Dong Eun ne change que progressivement et lentement par s'attacher à ceux qui décident volontairement de l'aider. J'ai trouvé extrême de laisser ..... continuer à se faire violenter par ..... afin de la sauver de sa vie misérable. Je me vois mal dire à une copine "laisse toi violenter par ton mec, on arrivera à le coincer ensuite", c'est assez horrible....
J'ai donc moyennant apprécié ce type de personnage. Sa vengeance n'est pas vraiment à débattre, mais c'est peut-être sa façon de procéder, cette "jouissance" de voir ses agresseurs souffrir qui peuvent déranger et se servir des victimes d'agressions qui l'entourent afin d'assouvir le-dit vengeance. C'est une question de ressentie personnelle bien sur. Mais je pense avoir plus de mal à "approuver" ceux qui se vengent du mal qu'on leur a fait, c'est une façon un peu détourné de se rendre justice pour soi-même. Alors, certes, on me dira si personne ne le fait pour vous, qui le fera? Et puis on argumentera que sa grande souffrance ne lui a pas permis de s'ouvrir aux autres pendant x années...C'est vrais aussi.
Il n'empêche que ce genre de haut fait n'est pas ce qui me donne envie de voir les "méchants" se faire punir. J'ai une préférence pour les héros au grand coeurs comme dans "Weak Hero Class 1" ou encore comme dans "Nirvana In Fire". Encore une fois, c'est une question de goût personnel. Et puis, la punition est....méritée mais tellement violente qu'on en ressent du dégoût. Ce qui est marrant, je n'ai pas du tout ressenti cela pour "Weak Heros Class 1"...

Les personnages sont plutôt bien écrits et magistralement interprétés, il n'y a rien à redire.
Ce qui rend par contre le visionnage un peu malaisant sont ces deux dimensions qui hantent le drama : nous avons le groupe de tarés totalement imbu de leur personne et de l'autre les victimes de la société....C'est un peu glauque, nous doutons même que des gens normaux pourraient cohabiter dans ce monde. Dans"Weak Hero Class 1", bien que cela traite d'un sujet grave de harcèlement, deux de nos protagonistes vivent une vie "normale", avec les problèmes du quotidien certes, mais pas les traumatismes violents que connaissent les protagonistes de "The Glory". Difficile donc de se sentir détendu en visionnant le drama, les scènes de violences sont partout : le viol, le harcèlement, la non assistance à personne à danger, les violences conjugales et familiales, le meurtre violent d'un père, le meurtre, l'infidélité...bref, vous l'aurez compris, c'est un drama qui n'est pas pour tout le monde, adulte compris. Le langage y est d'ailleurs plus cru, moins châtié, les images plus dénudés que ce qu'on a l'habitude de voir chez les coréens (Ah Netflix...), les violences ne vous seront pas épargnées, et parfois je me suis demandé si tout ce "voyeurisme" était nécessaire et justifié.... Dans "Taxi driver", ce que vivent les victimes ne sont pas aussi tant dévoilés, cela ne m'a nullement empêché de ressentir la douleur, la honte, la frustration, la colère...Encore une fois, c'est un avis personnel.

Les relations : Un autre reproche. Bien que magnifiquement construit et réalisé, je n'ai pas eu d'empathie pour Moon Dong Eun, je me suis donc moins trouvée impliqué dans sa quête de vengeance. C'est un personnage qui de par son épreuve s'est enfermé dans un monde de douleur et de vengeance. Ses relations avec les autres n'ont pas éveillé en moi de l'intérêt autre que la progression de l'intrigue. Je n'ai pas réellement attendu une romance entre Moon Dong Eun et Joo Yeo Jung. S'il y en a une, tant mieux, s'il n'y en a pas, ce n'est pas grave. J'ai pourtant apprécié Joo Yeo Jung qui apporte une touche d'humour noir dans cet univers de malade, mais sa romance avec Dong Eun n'est pas de celle qui fait battre les coeurs. Cela fut un peu décevant en ce qui me concerne, j'ai tellement adoré "Mr Sunshine"....
j'aurais peut-être aimé une romance interdite, plus intense, avec Ha Do Young. Ha Do Young est d'ailleurs mon personnage préféré. Il me faisait penser à Kim Hui Seong dans "Mr Sunshine", celui qu'on sacrifie, le dommage collatéral. Sa droiture et son intégrité ont apporté un souffle de normalité dans ce déchainement de haine et de colère. C'est aussi pourquoi je n'ai pas compris son dernier geste, qui au final a cette volonté de nous montrer que nous sommes tous des monstres?
Oui, c'est ce que ce j'en ressens, ce que je comprends, c'est que l'être humain est un monstre. Assoiffé de vengeance, de luxure, de pouvoir, de douleur, l'homme peut du jour au lendemain se transformer en un monstre.

On aime ou pas. On applaudit ou pas. En ce qui me concerne, je ne nie pas la qualité du drama que cela soit dans sa réalisation ou dans son interprétation. Mais ce n'est absolument pas le type de drama qui me donne envie de le voir un jour ensoleillé avec mari et ados en mode "je ne peux plus m'arrêter tellement c'est grave bien". Chéri quant à lui a bien plus apprécié le drama.

Lire davantage

Cet avis était-il utile?
Complété
Hatsukoi
2 personnes ont trouvé cette critique utile
déc. 29, 2022
9 épisodes vus sur 9
Complété 0
Globalement 8.0
Histoire 8.0
Acting/Cast 10
Musique 7.0
Degrés de Re-visionnage 7.0
C'est universel. Un premier amour, nous en avons tous connu. Que cela soit en culotte courte ou sur les banc de l'école. Ce battement de coeur désordonné, qui illuminait nos journées, rythmait nos soirée.
C'est l'essence de ce drama. Un premier amour maladroit, touchant et d'une pureté absolue. Ni mystère. Ni rebondissement.
Et pourtant, cela fonctionne. Encore. Et toujours.
On sourit. Des étoiles pleins les yeux. L'histoire touchante de ce premier amour nous émeut. Pas une seule fois, je n'ai douté de la fin de cet amour. Ennuyant? Que nenni,

Le scénario est simple mais astucieusement construit autour d'un enchevêtrement de passé et de présent. C'est redoutablement efficace, permettant au spectateur de suivre simultanément leur hier et le résultat immédiat sur leur présent.
Nous survolons à chaque minute des flashbacks semés tout autour d'eux. L'atmosphère y est donc léger, illuminant l'écran de leur histoire et de leur douleur. Ici, ce n'est pas seulement une question de premier amour mais aussi de choix et de décision qui nous forgent. Les protagonistes suivent ce chemin difficile qu'est la vie et nous serions tenté de penser qu'ils ont pris la mauvaise décision, mais cela serait dénier ces moments où ils ont su construire ou un mariage ou une relation. Bien sûr, parfois, cela ne dure pas. Cela se finit parfois par une rupture. Un divorce. Ces aléas à la vie si nécessaire. Afin d'avancer et de comprendre. La valeur d'un premier amour.
Je crierais pas à l'extraordinaire, pas en ce qui me concerne, mais j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre ce drama. Je n'ai certes pas eu des papillons au ventre ou de coeur en émoi, cependant, la douceur des épisodes m'ont bercé et j'avoue avoir eu une pensée nostalgique à mon premier amour.

Je ne vous cacherai pas que Satoh Takeru est la raison qui m'a mené ici, j'ai pu tout de même apprécié le jeu de Mitsushima Hikari mais surtout de Yagi Rikako et de Kido Taisei. Ils ont su me transmettre leurs émotions à travers un jeu sincère.

Drama léger où est banni toute frustration, nous suivons avec simplicité un amour qui aura duré envers et contre tous.

Lire davantage

Cet avis était-il utile?
Complété
Love Between Fairy and Devil
2 personnes ont trouvé cette critique utile
nov. 3, 2022
36 épisodes vus sur 36
Complété 0
Globalement 8.0
Histoire 8.0
Acting/Cast 9.0
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 8.0

visuellement jolie, un drama qui réconforte le coeur

L'automne s'installe durablement, le froid envahit peu à peu nos humbles chaumières et une envie subite de chocolat chaud sous le plaid nous oblige à envoyer le petit dernier à la machine à café régulièrement (et sans honte...). C'est donc le moment de dégainer ce drama de votre liste "to watch" à " currently watching".

Dès l'introduction graphique, nous sommes plongés dans un univers prometteur. L'opening reste très longtemps en tête avec la chanson "burning love" d'Aria. Il est tellement rare de tomber amoureux d'un opening aussi rapidement. C'est ce qui m'est arrivé, dès les premières notes, mon attention était déjà accroché, oubliant peu à peu le bruit du quotidien. La magnifique animation y a joué un rôle non négligeable. J'adore ce genre d'illustration, l'aquarelle des dessins est "feutré" et donne le ton sur l'ambiance du drama.

L'univers féerique de ce xianxia est magnifique. Le visuel graphique est coloré et soigné. La représentation des royaumes est sublimée par une palette de couleur propre à chaque univers et il faut l'avouer que c'est tellement bien fait que l'impression de se retrouver devant une peinture nous prend à la gorge. J'ai été particulière touchée par la représentation graphique du royaume de la lune, de ses diverses lumières à travers l'élégance sombre du palais. Cette élégance que l'on retrouve avec fascination sur Dongfang Qing Cang. Cette touche de lumière à travers la noirceur du royaume que l'on retrouve à travers les différents temps et moments (jour ou nuit) était sublime. Je l'ai préféré, et de loin, à la représentation du royaume des fées malgré sa blancheur immaculée. La "maison" d'Orchidée respirait réellement une douceur et un havre de paix et étrangement nous rappelait notre héroïne.
Les costumes ne sont pas en reste. Les robes d'Orchidées sont superbes, fluides, elles suivent les mouvements spontanées de la jeune femme et nous donne cette impression de légèreté si caractéristique de la protagoniste. Le pastel des tissus souligne la fraicheur mais aussi la fragilité de la jeune femme. J'en bavais (pas très glamour comme terme mais qui reflète assez bien l'mage que je devais avoir face à la multitude des robes d'Orchidée) d'admiration et d'envie. Et que dire des tenues de Qing Cang? Sombres et d'une élégance raffinée, ses tenues mettent en valeur la prestance magnétique du jeune homme. J'a adoré sa tenue de guerre, créative et impressionnante, elle transcende ce côté sensuel et noble de notre seigneur de la Lune.
La mise en scène fut d'un lyrisme magique. La première scène de rencontre entre Orchidée et Qing Cang est sublime! Les couleurs, l'animation, la musique. Et j'ai rarement eu un tel frisson de plaisir face à une première rencontre telle que celle-ci. D'autres scènes sont magistralement mises en place donnant un souffle épique parfois inattendu, comme le voyage à dos du dragon que j'ai particulièrement apprécié ou lorsque Qing Cang débarque tel un dieu vengeur et sauve Orchidée face à l'assemblée des fées.
Nous pourrions louer le budget alloué qui a dû permettre cette profusion visuelle, mais j'aime à penser que le talent et l'imaginaire créatif de l'équipe y soient majoritairement à l'origine de cet univers riche et soigné.

Bien que beaucoup de personnage ne soient pas écrits d'une manière profonde et travaillés avec minutie, à l'image de "Joy of Life" ou plus récemment mon coup de coeur de l'année " Love Like the Galaxy", les protagonistes principaux réussissent toutefois le pari de nous émouvoir et de faire battre nos petits coeurs assoiffés de jolie romance.
Mon coup de coeur fut indéniablement et sans conteste Qing Cang. A l'image de Zi Sheng dans "Love Like the Galaxy", ce type de personnage, maniant avec virtuose la limite du bien et du mal, me fait fondre. Je suis ravie de voir de plus en plus de protagonistes étiquetés "antagoniste" comme Prince Bo de "The wolf" ou encore Qiu Yue de "Love Better Than Immortality" apparaitrent, j'avoue avoir un faible pour les "bad boy" (et cela depuis Terrence G Grandchester....)
Qinq Cang est tout ce que j'adore. "Mauvais" et pourtant un coeur profondément bon qui n'a pas eu d'autres choix que de disparaitre afin de survivre, afin de faire survivre son peuple. Cette dualité du bien et du mal fut intéressante car contrairement à ce que l'on peut voir habituellement, Qing Cang ne fut pas originalement une personne dont l'once du mal rongerait au fur et à mesure sa personnalité. Si je prend pour exemple Yuan Qi dans "Nirvana in Fire 2" dont la gentillesse cachait en réalité une âme fragile, prête à exploser et à devenir mauvaise dès l'étincelle nécessaire, Qing Cang fut tout le contraire. Sa bonté, son empathie furent très vite étouffées par des obligations "politiques", enfouissant ainsi sa véritable nature. Certains se sont plaints de son changement d'attitude après sa rencontre avec Orchidée. Je trouve bien au contraire, que ce changement fut sensé et logique, correspondant à son lui réel. Orchidée ne faisant que réveiller ce qui dormait profondément, sa réplique ferme face à l'âme de son père témoigne de sa volonté de vouloir à nouveau ressentir des émotions oubliées, de porter sur ses épaules ces sentiments, culpabilités et souffrances, sans fuir, ni se défausser. Et c'est là, le véritable courage. Combien d'entre nous souhaiterait oublier la douleur. La perte d'un proche? La culpabilité d'en être l'instrument? Le poids des responsabilités d'un souverain. Combien d'entre nous ne souhaiterions pas vivre juste une vie d'insouciance? Qing Cang a le mérite donc de regarder tout cela avec assurance, d'englober tout cela dans son lui sans aucune fausse pudeur. Et c'est une des raisons dont j'en suis tombée (presque) amoureuse. Un peu comme Zi Sheng (lui totalement). Qing Cang, une fois conscient de son amour ne tournera jamais autour du pot, proclamant d'une manière tellement simple mais sincère son amour.
J'ai adoré l'attitude détachée et froide du protagoniste, sa prestance qui en impose. Je dois donc saluer la magnifique prestation de Wang He Di! Je n'était pas très fan de son travail, ayant eu une mauvaise impression notamment, de manière subjective de j'avoue, à cause de son rôle de Ning Que dans "Ever Night2" (l'adoration que j'avais pour Chen Fei Yu dans la saison 1 fut en la raison principale), et ses rôles dans "Meteor Garden" ou "the Rational Life" n'avaient pas réussi à me réconcilier avec lui. C'est chose faite. La maturité de son jeu en tant que seigneur suprême de la Lune m'a presque coupé le souffle (au sens propre). He Di transcende son personnage à l'extrême, le rendant émouvant et sensuel à la fois. Je ne vous dirais pas le nombre de fois où j'aurais aimé être à la place d'Orchidée. Le jeu de He Di a énormément progressé, nous le voyons lors du changement de corps. Sa tenue corporelle en étant Orchidée dans un corps dégingandé trop grand, trop lourd pour Orchidée était parfaitement interprétée. He Di nous a donné l'illusion d'une femme dans un corps d'homme. L'expression faciale illuminée et juvénile nous rappelait sans une once de doute Orchidée. Toute la gesture a été minutieusement travaillée, rendant le personnage d'une crédibilité redoutable, que cela soit au niveau du jeu de corps comme lorsqu'Orchidée, dans le corps de Qing Cang court ou trébuche, ou que cela soit au niveau du langage et de l'intonation vocale féminisée. C'est ce que j'appelle savoir jouer (pas comme Jung So Min dans "Alchemy of Soul, où son double jeu, voire triple jeu est horriblement mal joué ou réalisé, à voire....). Cela m'a fortement rappelé ces rôles d'échange de corps parfaitement réussi comme "Secret Garden" ou encore "Kill Me, Heal Me" avec Ji Sung. Savoir que He Di n'a que 24 ans est prometteur. Je n'hésiterai donc plus à voir ses prochaines oeuvres!

J'aurais moins à dire sur Orchidée et l'actrice Yu Shu Xin. Je n'ai pas vraiment accroché à son personnage, bien qu'elle soit plutôt jolie et adorable. Sa voix ne m'a pas vraiment dérangé, un tantinet criard mais lorsqu'elle devenait Qing Cang, l'actrice n'était pas trop mauvaise. Je dirais juste qu'elle ne m'a pas impressionné avec son jeu. Le personnage n'est pas typiquement l'héroïne que j'aime habituellement suivre, de par sa maladresse et son côté pleurnicheuse. Je n'ai pas de problème réel à la regarder évoluer mais je n'irais pas vers ce type de personnage, aussi jolie soit-elle. Malgré tout, elle évolue et gagne en maturité tout au long des épisodes et c'est ce qui rend aussi son personnage plus supportable à regarder.

Les personnages secondaires ne resteront pas dans ma mémoire. Je n'ai pas grand chose à dire à leur encontre, je ne les ai trouvé ni mauvais, ni bons. Ils sont plutôt classiques et interprétés de manière correcte, sans briller d'éclats particuliers.

La romance n'est pas à proprement parlé intense et exceptionnelle. Elle est agréable et à suivre et l'alchimie est bonne. Je pense que si Orchidée avait été un peu plus comme Niao Niao ou Shi Yi (One and Only) ou encore Kim Yu Ri (Law Café), j'aurais sûrement plus apprécié la romance. C'est donc une question de goût personnel.

Je finirai sur l'OST qui est très agréable à écouter, avec des BGM qui donnent parfois un frisson d'émotion lorsqu'ils sont couplés à une scène grandiose. Les chansons mettent en valeur les scènes d'émotions et je prend beaucoup de plaisir à les réécouter en boucle.

Mon verdict sur ce drama qui a su m'attacher à mon fauteuil pendant quelques jours : Visuellement magnifique, un univers coloré et riche, un protagoniste dont on tombe facilement amoureuse, une jolie bande-son, n'hésitez pas à lancer le premier épisode, si xianxia vous êtes. Si vous ne l'êtes pas, cela serait un bon début.

Lire davantage

Cet avis était-il utile?
Complété
Glory of the Special Forces
2 personnes ont trouvé cette critique utile
oct. 17, 2022
45 épisodes vus sur 45
Complété 0
Globalement 8.5
Histoire 8.5
Acting/Cast 9.0
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 8.0

Drôle et relevé : un drama qui avance à 100 à l'heure!

.....Ce n'était pas gagné d'avance. Mis à part "descendants of the sun" qui m'avait obligé, oui, oui, obligé de re-visionner encore et encore les passage où apparaissait Song Joong Gi, cela faisait belle lurette que je n’avais pas autant apprécié une série d'action. Mais un drama impliquant des soldats? comme dit plus haut, seul "Descendants of the sun" avait soulevé mon intérêt au niveau 3* (la question se poserait si Song Joong Gi n'avait pas joué dans ce drama...). J'ai pourtant grandi avec "La grande évasion" et "Sous le pont de la rivière Kwai". Ce souffle épique et d'aventure que ces soldats, pétris de bravoure et de folie, ont su me transmettre, je ne l'ai plus souvent retrouvé.
Ni avec "Stalingrad" ou " Private soldat Ryan".
Ni avec "Dunkerque", et surtout pas "Pearl Harbor".
Alors, pour être honnête, ces films n'ont surement pas eu le temps de développer une intrigue mêlée d'action, de bravoure et de dialogue savoureuse. Mais je mentirais. Après tout, j'ai adoré "Northern Limit Line" , "The Battle of Jangsari " ou encore " The Long Way Home".
C'est donc sur cette idée que je me suis lancée sur celui-ci. Après les quelques critiques glanées de-ci, de-là, c'était vendu.
45 épisodes après, Chéri, fils et neveu de militaire, a validé avec enthousiasme "Glory of Special Forces", ce qui est pour moi un gage d'une qualité surprenante.

Le scénario : Sans casser 3 pattes à un canard, l'histoire est plutôt bien ficelée. Nous emmenant à travers le parcours d'un soldat chinois dont le génie n'a d'égale que son arrogance, nous vivons à travers ses déboires ce que l'armée chinoise se veut être : forte mais égale, stricte mais sincère, invincible mais emphatique (dans l'idéal).
Ma grande hésitation au départ était donc cette vision que l'armée chinoise aller véhiculer. Nous avons tous plus ou moins déjà vu des films, des séries avec une vision plus ou moins chauvine et patriotique. Vous savez ces histoires qui glorifient un pays, une armée au détriment des autres. Une propagande déguisée mais que l’on sent venir avec ses gros sabots.
La surprise a été non seulement agréable mais inattendue. Ici, bien que l'emphase soit tout de même mise sur les qualités de l'armée chinoise, l'écueil redouté du chauvinisme (pas du patriotisme, mais après tout, il n’y a pas de mal à l’être) a été évité. Ne craignez donc pas ces relents de propagande que l'on pourrait vous susurrer.
L'intrigue est avant tout le chemin parcouru par Yan Po Yu à travers l'armée. Du jeune homme arrogant et imbu de lui même, nous grandissons avec lui et le voyons souffrir, se remettre en question, affronter ses peurs, murir et enfin devenir un soldat dont l'exemple en sera bien évidemment glorifié. Alors oui, on nous souffle discrètement la conduite idéal d'un soldat chinois. Cela peut faire ricaner, mais au final n'est-ce pas sympa de voir l'insouciance et l'arrogance de la jeunesse tempérer ses ardeur, apprendre de ses erreurs?

L’action : L’épisode d’ouverture donne le ton! Une action minutieusement orchestrée et superbement interprétée. J’ai été époustouflée par les gestes « réalistes » des soldats (bien que je ne sois, et de loin, une spécialiste de l’armée), de la rapidité de leur exécution ainsi que de la parfaite maîtrise de leur corps. Il n’y a pas à se leurrer, les acteurs ici n’ont pas chômé. Nous faire croire à de réels soldats, pari tenu! J’ai d’ailleurs ouï dire que ceux qui s’y connaissaient ont eu la sincérité de reconnaitre un certain réalisme de l’armée (chinoise); si ce n’est pas d’une perfection documentarisée, cela s’en rapproche pourtant fortement.
L’action est donc ici rondement menée de main de maître donnant au spectateur son lot d’adrénaline sans pour autant piétiner sur l’humain et les émotions….

…..oui car, c’est bien joli de l’action, mais tout seul, cela reviendrait à sauter le plat de résistance et de se contenter du dessert.

Beaucoup d’humour….les répliques sont drôles et sensées. Que cela soit les réparties du leader du kitchen squad (oui, je trouve que cela sonne mieux que l’unité de cuistot, d’où l’anglais que je garde ici) ou des dialogues savoureux entre les frères d’arme de l’unité d’élite, voire des unités concurrentes, tout est ici dosé pour nous faire rire, sans jamais tomber dans l’humour facile et usé. Ah que de fou rire lors de la compétition entre l’armée classique et les « Cheetah », un exemple parmi tant d’autre. Vous rirez, j’en suis persuadée.

Beaucoup d’émotion….Les relations entre ces soldats sont touchantes, passant de l’indifférence à la fraternité la plus sincère. Nous connaissons tous ce genre de ficelle, vu et revu dans des dramas ou des mangas, ces liens qui commencent mal et qui petit à petit se lient à la force des épreuves, des rires, des larmes. Vous savez cette force qui unit tout un groupe à la vie, à la mort. Oui, cliché me direz-vous. Mais encore une fois, si bien écrite, si bien interprétée qu’on s’adonne avec joie aux applaudissements amplement mérités. Je vais regretter pendant longtemps les « Cheetah » qui ont su m’apporter un sacré rayon de soleil dans un monde bien gris.

Les personnages/acteurs : J’avoue. Je ne suis pas une grande fan de Yang Yang bien qu’ayant adoré « King’s avatar » ou « Love 020 », je ne me suis pas non plus jetée comme une affamée sur ses autres oeuvres. Je ne vais pas le nier. Sa prestation ici est très bonne, son jeu s’est beaucoup amélioré et nous n’avons aucun mal à nous immerger dans son monde. Je pense que c'est plutôt le type de personnage qui m'a bien moins scotché. Question de goût personnel. L’arrogance dont faisait preuve Yan Po Yue avait un peu le don de m’irriter. Juste un peu. Mais ce petit peu a un petit peu gâché l’affection que j’aurais pu avoir pour ce personnage. Il reste malgré tout que Yan Po Yue mûrit, lentement certes (ce qui est assez frustrant parfois) afin de devenir (ENFIN!) un homme réfléchit prenant en compte le paramètre humain et les dommages collatéraux. Et il faut avouer que les compétences de Yan Po Yue, si cela ne nous le fait pas aimer, avait le don de rendre les actions du drama excitantes. J’ai adoré le voir donner une raclée quand il fallait, démontrer à ses opposants l’étendu de sa force et de son intelligence.

C’est plutôt rare, mais ma préférence est allée aux personnages secondaires. Ma préférée? Gu Xiao Xiao… Des femmes fortes et bad ass, c’est la mode. Le politiquement correct et l’égalité des sexes ont vu émerger cette génération de femme indépendante et dont les compétences seraient égales à l’homme. Alors au risque de m’attirer les foudres des bien pensants, cela avait plutôt le don de me faire fuir. J’aime l’équilibre, et pas l’équilibre qui est à la sauce tambouille : l’homme et la femme savent faire aussi bien l’un que l’autre. Je préfère l’équilibre du jour et de la nuit. L’un apporte à l’autre ce qu’il n’a pas. Et ici, Gu Xiao Xiao est cette femme forte que j’adore sans demi mesure! Tout comme Shi Yi dans « One and Only » ou alors ma préférée Niao Niao dans « Love Like The Galaxy », la femme apporte cet équilibre non pas en surpassant l’homme mais en le complétant, ou que l’homme complète (peu importe qui complète qui d’ailleurs).
Alors oui Xiao Xiao est LA sniper du drama (ce sont presque essentiellement des femmes dans cette catégorie dans ce drama), mais bien qu’étant la douée du groupe, la génie de la gâchette, j’ai adoré cette version de la femme : Forte mais cachant une énorme faiblesse, une énorme douleur, non pas pour se surpasser sur l’autre ou pour devenir la meilleure. Cette souffrance Xiao Xiao nous la fait partager et nous fait donc comprendre; c’est par amour de l’autre, par refus de voir encore et encore des êtres chers prendre ce risque, ce sacrifice qu’elle n’accepte plus. La dimension est donc différente. Il faut comprendre que chaque personnage a sa part de souffrance, d’épreuves qui nous les rendent attachants, plus près de nous.
Par ailleurs, Xiao Xiao permet cette touche de féminisme dans cet univers masculin où elle apporte une oreille compatissante. A noter que pas une seule fois, dans cet univers de testostérone, la femme n’a été humiliée ou rabaissée. Taquinée parfois. Mais pas une seule blague graveleuse ou malsaine (et il faut reconnaitre que c’est tellement différent de ce que j’ai pu voir auparavant…), les clichés de la femme venant d’ailleurs d’une autre femme, ce qui est assez ironique.
Je repense à Xiao Xiao lorsqu’elle montre ses talents de tir pour la première fois : bien que sceptique, les soldats n’ont pas hésité à l’acclamer, reconnaissant sans aucune arrière pensée ses compétences. Elle sera à chaque fois reconnu par ses pairs. Sans avoir à le prouver encore et encore. N’est ce pas ce que nous recherchons toutes? En tout cas, moi oui. Et puis, il faut avouer que les femmes ont la part belle dans ce drama. Alors ne boudons pas notre plaisir.
Xiao Xiao n’est pas la seule à m’avoir donné des étoiles au fond de mon salon : Jun Jie, l’ami fidèle et indéfectible, Le drôle et enfantin Xio Tian, les émouvants Bai Long et Cao Ben, le stricte mais ô combien humain Li Xiang, Yu Kong ou encore l’intriguant Xaio Fei…Toute une flopée de personnages hauts en couleur, fondamentalement loyaux et sincère, interprétés avec un sans faute par des acteurs qui ont su rendre vivants leur personnage, nous les rendants bien souvent attachants un peu comme des amis qu’on aurait du mal à quitter…

C’est donc un drama qui a une réalisation plus qu’honorable, mêlant habilement une action musclée à de l’humour frais et léger sans pour autant oublier la dimension émotionnelle que certains personnages dégagent. Le thème de l’armée et plus spécialement d’une unité d’élite n’est pas baveux de patriotisme, mais plutôt axé sur les aspirations de chacun et le dépassement de soi. C'est donc sans une once d'hésitation que je vous le conseille. Ne serait-ce que pour rire.

Lire davantage

Cet avis était-il utile?
Complété
Dali and the Cocky Prince
2 personnes ont trouvé cette critique utile
févr. 10, 2022
16 épisodes vus sur 16
Complété 0
Globalement 6.5
Histoire 6.0
Acting/Cast 8.0
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 1.0

une déception de plus...

Le premier épisode lancé et j'étais sous le charme. Des protagonistes aux antipodes évidentes faisant fi de leur différence est un thème aguicheur.
Jin Moo Hak est le personnage qui m'aura permis de tenir le coup jusqu'au bout : nouveau riche et grippe-sou sans aucune honte, ce personnage est pourtant adorable de part sa franchise assumée, ses raisonnements très terre à terre mais ô combien réaliste et surtout sa maladresse et sensibilité qui détonnent pour un personnage plaçant l'argent au-dessus de presque tout. A la limite de l'inculte, ses propos parfois "grossiers" sont pourtant remplis de sincérité et tout comme Dali, nous sourions souvent à ses erreurs d'expressions ou son manque de subtilité. J'ai particulièrement aimé ce personnage, un battant qui ne renie ni ses origines, ni ce qu'il aime.
Face à lui, Dali était au premier abord, une jeune femme issue d'une certaine classe sociale, cultivée et raffinée. Leur premier rencontre est un délice et voir Dali aussi enjouée face à la maladresse un peu brute de Moo Hak présageait une romance légère et sucrée. Ce qui fut le cas au tout tout tout début. Car très vite, avec tous les malheurs du monde qui s'abattent sur Dali, l'ambiance bon enfant disparait pour nous montrer (encore) le pire chez l'homme. Cela ne serait pas un défaut, si Dali n'avait pas passé les 3/4 de son temps à se dénigrer, à courber l'échine et à pleurnicher....je suis sûrement un peu extrême, mais je regarde en parallèle "Jun Jiu Ling" et le contraste avec la force de caractère et l'intelligence incroyable de Jiu Ling dessert grandement celui de Dali. Elle reste tout de même un personnage sympathique, qui illumine l'écran lorsqu'elle sourit.
La romance entre les protagonistes est assez mignonne et on suit facilement la progression de leur lien. Il faut tout même remarquer que Moo Hak est le moteur dynamique de ce couple. Bien que Dali soit assez mature et peu prude, ce qui apporte une petite touche de sensualité dans leur couple, j'avoue avoir trouver un peu leur couple ennuyant. Un peu.
L'autre reproche? les personnages secondaires. Caricaturés à l'extrême, ils sont mal écrits. Montrer des nouveaux riches mal dégrossis, pourquoi pas. Mais il eût mieux valu peut-être leur donner une certaine profondeur, les rendre attachants ou du moins nous les rendre accessibles...Tout comme le monde mondain dans lequel évolue Da Li est tout aussi cliché avec des personnes très maniérés et prenant un peu de haut ceux qui ne s'y connaissant pas en art. J'ai trouvé cela très frustrant lorsque Moo Hak est pointé avec un certain mépris sur son manque de culture ou de goût dans les arts.
La famille de Moo Hak? Criard et pathétique. Aucune émotion ou lien entre père et fil ou mère et fils valant la peine de s'y attarder.
L'ex-fiancé de Dali? Fade et inintéressant. J'aime les antagonistes qui sont classes et donne du fil à retordre grâce à leur intelligence...ce qui n'est pas le cas ici.
L'équipe de Dali au musée? De la décoration. Ils ne servent à rien et aucun lien d'amitié ou de loyauté qui nous donnerait envie d'applaudir leur combat commun.
Ahn Chak Hee? Je trouve dommage qu'elle n'ait pas une évolution aussi intéressante que Li Tian dans "My Fated Boy"....
Seul, l'ami d'enfance de Dali et la secrétaire de Moo Hak sont plutôt intéressant.

C'est dommage car la réalisation est bonne et l'OST très sympathique.

Au final, une déception de plus....

Lire davantage

Cet avis était-il utile?
Complété
Black Sun
2 personnes ont trouvé cette critique utile
nov. 18, 2021
12 épisodes vus sur 12
Complété 0
Globalement 6.0
Histoire 7.0
Acting/Cast 7.0
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 1.0

Une intrigue trop lourde à digérer

Cela me brise le coeur d'avoir à donner une note aussi basse un drama avec un de mes chouchous.
Ravie de le retrouver après "'Awaken" dans un drama d'action, j'ai rapidement déchanté...
Mais après réflexion et à la lecture de certains avis positifs, il m'est apparu que ce n'est après tout qu'une question de perspective et de sensibilité personnel. Un peu comme la vision différente que l'on pourrait avoir d'un tableau de son voisin de droite et de gauche. Cet avis est donc négatif, mais cela n'est que le simple reflet de ce qui me fait ou non vibrer.
Si je devais résumer les poins négatifs de ce drama :
- Un scénario complexe qui introduit de nouveaux protagonistes à presque chaque épisode. J'ai pourtant l'habitude de pléthore de personnage, notamment dans les sageuks politique ou drama comme "Nirvana in Fire", mais ici, j'ai eu la désagréable sensation du "heu...c'est qui? de qui parle-t-on?".
- Les rebondissements sont nombreux et si certains "twist" étaient surprenants, la plupart d'entres eux étaient prévisibles et oserais-je le dire "ennuyeux"? C'est en tout cas mon sentiment. Ennuyeux, car parfois grandiloquent, le suspense semble vouloir tirer le chat par la queue, une intrigue qui se voulait mystérieuse et étonnante et à trop vouloir en faire, cela en est devenu parfois grotesque. Suis-je un peu dure? sûrement...
- L'écriture des personnages.... J'ai rarement vu des protagonistes aussi....fades. Beaucoup ont aimé, cela ne fut pas mon cas. Je n'ai pas ressenti une once de sympathie envers eux. Je n'ai pas réussi à me connecter et à comprendre leurs actions. Aucune émotion ne transparait et cela en fut frustrant. Difficile de savoir leurs pensées, cela fut surement voulu afin de brouiller les pistes, mais j'ai trouvé cela bien plus confus qu'autre chose.
- L'ambiance est noir, sombre. C'est le ton voulu du drama. Je n'y adhère pas. Il n'y a pas une trace d'humour, pas de sentiment tel que je le conçois (pas de romance aussi infime soit-elle, pas de lien familiale, pas de bromance, pas de relation haine/amour entre personnages...). J'ai besoin d'être connecté aux personnages, de ressentir leur peine afin de comprendre. Ici chacun semble n'agir que selon leurs intérêts, je trouve cela personnellement étouffant.
- Le duo Han Ji Yuk/Yoo Je Yi ne possède quasiment pas d'alchimie. C'est une relation purement professionnelle desservie par des intérêts mutuels. Pas d'amitié qui se développe, pas de respect et de loyauté sous toutes ses formes, malgré une certaine forme de droiture entre eux.
- Pourquoi au nom du ciel, Nam Goong Min, mon chouchou adoré, a-t-il du se tailler en Muscleman (même chose pour Jung Moon Sung...) ??
J'ai cherché l'utilité de ce corps nourri aux haltères. En quoi cela sert-il l'histoire? Démontrer sa force? Kenshin ou Ip Man n'en ont pas eu besoin...cela renforce donc ce côté "inutile m'as-tu vu"... J'ai détesté voir mon idole sous cette forme, sa lourde démarche lui donnait un petit air ridicule que je n'aurai jamais pensé un jour voir sur lui....Nam Goong Min revient!!!! En chief Kim! ou en Na Yi Je (saison 2 de "doctor prisoner" qui devrait arriver!). En tout ce que tu veux, mais plus jamais, jamais ça!

Les points positifs :
- La bande son +++
- La première scène du premier épisode.

...Et c'est tout.

En conclusion, ce type de drama n'est absolument pas pour moi, Nam Goong Min ou pas, impossible pour moi d'aimer ce type d'intrigue avec une atmosphère aussi pesante. Je passe mon chemin. Mais je t'aime quand même Nam Goong Min!

Lire davantage

Cet avis était-il utile?
Complété
Forever Love
2 personnes ont trouvé cette critique utile
févr. 25, 2021
28 épisodes vus sur 28
Complété 0
Globalement 9.0
Histoire 10
Acting/Cast 10
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 8.0
Cette critique peut contenir des spoilers
5 minutes que je viens de finir le dernier épisode. Un drama qui rend heureux. Qui nous fait sourire bêtement. Même à mon âge. Le pire? On en redemande encore. Encore plus de joie. Plus de rire. Plus d'amour comme celui-ci.
Un drama school qui semble classique. Pourtant, des détails qui marquent et qui prouvent que l'on peut encore surprendre et faire battre la dramaphile blasée que je suis. Que nous sommes. Un exemple? Lorsque Lin Xi s'endort et que le soleil semble la gêner. J'ai adoré ce qu'à fait Zheng Han. Ou le nom donné à sa start up. Ou le bouton en collier...

Le début dévoile la fin, malgré cela, avec l'avancement des épisodes, on s'accroche inconsciemment et on applaudirais presque au final (bien que l'on sache d'avance qui finit avec qui...).
La formule? Un des couples les plus naturels, adorables et AMOUREUX qui soit. Oui, j'insiste bien sur "amoureux". Logique me dirait-on pour une romance. Eh bien non. Car dans ce drama, c'est l'amour avec un grand A, le vrai A.
Jiang Zheng Han et Xia Lin Xi s'aiment avec ce pouvoir, ce vrai pouvoir de l'amour, celui qui donne et qui donne et qui donne encore. Mais pas donner dans le sens "fatiguant", "angoissant" ou "humiliant. Mais ce don de soi qui transcende. Il est tellement rare, et je le souligne encore une fois, qu'un couple se donne la main et ne se lâche plus. Quelque que ce soit l'obstacle. Ici pas de rupture. Pas un seul quiproquo, pas une seule dispute, pas un seul jugement. Ni de l'un, ni de l'autre. Juste beaucoup de respect. Et énormément d'amour. C'est juste incroyable qu'ils puissent se comprendre mutuellement et apporter leur soutien quelque soit leur choix et leur décision.

Lorsque Lin Xi décide de travailler et donc de mentir à Zheng Han, on pourrait s'attendre à sa colère après la découverte de son mensonge. Que nenni, il se contente de la prendre dans les bras et à sa demande " pourquoi ne m'as tu rien demandé?" , il répondra tranquillement " tu avais l'air de ne pas vouloir en parler, alors j'ai attendu que tu sois prête à me le dire". Et c'est comme cela durant tout le drama. Cela est génial de voir des personnages compréhensifs, tolérants et qui ne forcent pas l'aimé(e) en quoi que ce soit. D'ailleurs, lors de sa répartie envers Qin Yue (le rival) " Lin Xi n'a pas besoin de protection, elle a besoin de liberté!" résume très bien l'amour qu'à Zheng Han pour Lin XI. Merci Zheng Han.

Jiang Zheng Han : il est le lead masculin, le héros, l'amoureux que je rêverais d'avoir ( ah, je l'ai déjà, mais chut...). Il est beau mais pas prétentieux. Il est intelligent mais pas arrogant. Pauvre mais pas une seule fois ne s'offusquera de voir sa dulcinée lui donner tant. Et lorsqu'il aime, il donne tout. D'ailleurs il le dira à Lin Xi lors de sa victoire " A partir de maintenant, mes victoires sont les tiennes". Oui, il ne le cachera jamais, tout est pour elle, tout sera à elle, et cela depuis le début. Ce que j'ai particulièrement aimé?
- Sa sincérité, il ne cachera jamais son amour pour Lin Xi.
- Son amour respectueux, pas une fois il ne s'immiscera dans la vie de Lin Xi à son détriment, à s'interposer entre elle et son Ge Ge ou sa mère, ou ses histoires de filles. Il se contentera de la soutenir moralement, de la tenir dans les bras, mais toujours prêt à se battre pour elle s'il le faut.
- Son regard pour Lin Xi rempli d'amour, son sourire quand il la voit, ses petites pointes d'humour quand il flirte avec elle.
- Son humilité et son respect envers une future belle mère difficile, pas une fois il ne la critiquera, pas une fois il ne la jugera, pas une fois il ne fera quelque chose de stupide.
- Un personnage adorable. Qui n'est jamais maladroit. Jamais enfantin. Loyal envers ses amis, jusqu'à ne jamais les trahir, même quand eux-mêmes le trahissent.

Xia Lin Xi: Une fois n'est pas de coutume, un personnage féminin qui n'est pas le second rôle. Elle est belle! Elle est féminine! Elle est intelligente (la première de la classe). Elle est riche. Elle s'habille bien et ses manière sont éduquées. Et pourtant,Lin Xi reste humble, simple et tellement souriante. On nous démontre ici qu'être le personnage principal n'est pas forcément un personnage pauvre et fier, garçon manqué ou mal habillé, Stupide et dernière de la classe, grande gueule ou effarouchée. Et cela fait tellement du bien de voir un personnage comme Lin XI. Forte avec du caractère, 1ère de la classe, issue d'une famille aisée, elle sait rester naturelle (j'ai adoré sa réplique "ne pas avoir d'argent n'est pas quelque chose de honteux"). Son sourire inonde d'ailleurs l'écran et on comprend pourquoi Zheng Han en tombe amoureux. Et on adore particulièrement que Lin XI reste auprès de Zheng Han jusqu'au bout. Elle ne lâchera jamais sa main. Rien n'y fera. Pas sa mère. Pas les obstacles rencontrés sur le chemin de la start-up de son chéri. Elle le dira à la toute fin " J'étais auprès de toi à 18 ans, et je le serais encore à 80 ans."
Lorsqu'elle décide de partir étudier à l'étranger et que Zhang Han la rattrape à l'aéroport (oui, oui c'est du déjà vu, mais pas ici), à sa question " tu me quittes, c'est cela?", Lin Xi crie en pleurant " Qui a dit que je te quittais??? Nous allons être dans une relation longue distance!" J'aurais presque applaudi. Je n'ai jamais compris pourquoi dans certains drama, partir temporairement à l'étranger signifiait souvent une rupture....

En résumé : Le naturel de leur couple nous touche de par leur geste, leur regard, leur complicité au quotidien. Ils ne cessent de rire, de se sourire, de se prendre dans les bras, et on y adhère sans remords. Si vous cherchez un drama 100% happy du début à la fin, un drama qui rend stupidement heureux, un drama qui nous fait croire que l'amour avec un grand A existe, alors ne cherchez plus. Il est là. Il n'y en a pas beaucoup des dramas comme cela. Où le mot confiance rime aveuglément avec aimer. Et cela ne fait pas de mal de rêver un peu ^^

Lire davantage

Cet avis était-il utile?
Complété
L'amour Est Doux
2 personnes ont trouvé cette critique utile
déc. 11, 2020
36 épisodes vus sur 36
Complété 0
Globalement 8.0
Histoire 8.0
Acting/Cast 10
Musique 7.0
Degrés de Re-visionnage 7.0

Une jolie surprise

Un hasard heureux m'a fait cliquer sur le premier épisode et me voilà partie pour une jolie romance drôle et adorable.
2 amis d'enfances, un thème que je chéris particulièrement, qui deviennent par la suite "plus que". Il n'en fallait pas plus pour piquer ma curiosité. J'ai fait mes petites recherches après avoir appris que Jiang Jun était allergique à ses larmes. Je me coucherais moins bête, car en effet, il est possible d'être allergique à ses propres fluides.
Nous avons donc ici un personnage féminin plein de ressource, forte et intelligente. J'aime ce genre de personnage qui sans pour autant clamer son indépendance envers la gent masculine à cors et à cri nous démontre que bien qu'amoureuse, elle sait aussi être espiègle, autonome, réfléchie dans ses choix, loyale sans être soumise, amoureuse sans être aveuglée. Bai Lu a superbement interprété son personnage, elle l'a rendue vivante de joie. On a apprécie grandement sa relation avec Yuan Shai. Une relation faite de taquinerie et d'amour fusionnel. On rit beaucoup que cela soit des gamineries de Yuan Shai, ou des réparties de Jiang Jun . Une très belle alchimie et une romance adorable, avec des baisers bien fougueux ^^
Yuan Shai est typiquement un personnage qu'on aime dès le premier regard (du moins pour moi!) Il a un sourire tellement coquin qu'on ne peut que fondre de tendresse. Il a su se montrer l'homme fort de la situation tout en restant prévenant et attentionné des sentiments de Jiang Jun.
J'ai moins aimé le couple secondaire (je dois avouer que c'est une facette des Cdrama que j'aime le moins, les couples secondaires souvent ennuyeux et inutile...), le couple secondaire n'est pas forcément ennuyeux mais je ne trouve pas qu'ils aient été nécessaire à l'avancée de l'histoire.
J'ai été ravie de retrouver Kido Gao, depuis mon coup de foudre de King's avatar. Il campe ici un personnage a double tranchant. A la fois sombre et plein de rancune, Du Lei a montré une facette étonnante de douceur et douleur. J'ai eu le coeur brisé pour son histoire personnelle et si Yuan Shai n'avait pas été aussi adorable, j'aurais eu le syndrome du second lead sans hésiter.
Un drama que je recommande à 100%, une belle romance avec des scènes de baisers intense, une romance drôle et attachante.
J'ai oublié de préciser que la demande en mariage est une des plus belles que j'ai vu! J'en ai eu les larmes aux yeux, ce qui ne m'était jamais arrivé pour une demande en mariage!

Lire davantage

Cet avis était-il utile?
Complété
Legend of Awakening
2 personnes ont trouvé cette critique utile
déc. 10, 2020
48 épisodes vus sur 48
Complété 2
Globalement 5.0
Histoire 4.0
Acting/Cast 4.0
Musique 6.0
Degrés de Re-visionnage 1.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Une très grosse déception!

Allez je l'avoue! j'ai commencé ce drama, contre vents et marées, à cause de Chen Fe Yu. Je l'ai tellement aimé dans "Ever Night", premier drama chinois qui m'aura entrainé dans ce monde de Wuxia avec bonheur, que nous attendions avec impatience un autre drama d'Arthur. Mais quelle gifle. Comment peut-on passer de Ning Que à Lu Ping de cette façon?? Lu Ping est inintéressant, fade et ennuyeux. Il est l'éveillé. Il est celui que tout le monde est sensé craindre. Et au lieu de cela, il se prend régulièrement une raclée. Bien que ses souffles reviennent u fur et à mesure, je n'ai pas l'impression qu'il devienne plus fort, plus puissant....Il n'y a donc pas de progression ou d'évolution comme dans "Fight Break Sphere". Je n'ai pas une seule fois réussis à m'accrocher, à comprendre son personnage, à entrer dans sa tête.
Mais pas que. Tous les personnages m'ont fait le même effet. C'est mal joué (bien que cela soit subjectif) et je n'ai pas ressenti de compassion, d'empathie. Rien. Zéro. Nada. Les relations....rien. Zéro alchimie entre Lu Ping et Qin Sang (et le fait qu'elle ait été appelé Sang Sang par un des personnages m'a plutôt hérissé les poils). Qin Sang a des expressions faciales vides. Et sa relation que cela soit avec sa "servante" et Lu Ping est très très très loin d'une relation intense, sincère et épique. Je ne détaillerais pas ici, cela serait trop long, mais rien ne vaut le détour. Aucune des relations n'a de sens. On ne comprend pas à quelle moment Su tang aime Mo Ling. A quel moment Xi fan aime Zi Yan. Pourquoi Xi Fan décide de se mettre du côté de l'empereur (qui a tout de même participé aux meurtres de ***). Non, non vraiment, ce drama aura été horrible. J'ai eu beaucoup de mal à le finir, je m'endormais la plupart du temps, c'est dire l'intensité du drama ( mon ado voulant le finir, je ne pouvais que l'accompagner dans la fin du visionnage). Je donne rarement une aussi mauvaise note. Peut-être que le fait de regarder "Hikaru No Go" en même temps ainsi que "Joy of Life" ( qui sont tous deux des dramas magnifiques, intenses et drôles) aura amplifié mon sentiment de déception de "legend of awakening".
Les scènes de combats sont....mauvais. Les dialogues soporifiques. La seule bonne note est la chanson opening qui est sympa. Sinon. C'est tout. Bien sur, que cela ne vous empêche de le regarder, nous avons tous des attentes et une sensibilité différente. Vous pourriez aimer ce drama ( il m'est arrivé plus d'une fois d'aimer ce que tout le monde n'aime pas ^^). Ce qui n'a malheureusement pas été mon cas.

Lire davantage

Cet avis était-il utile?
Complété
Missing: The Other Side
2 personnes ont trouvé cette critique utile
déc. 1, 2020
12 épisodes vus sur 12
Complété 0
Globalement 9.0
Histoire 10
Acting/Cast 10
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 8.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Un drama plein de surprise et cela fait du bien

Lorsque je me suis lancée dans ce drama, je ne savais pas trop ce qui m'attendait. J'aime tout ce qui est fantastique et je n'ai pas été déçue ces derniers temps avec Detective Zombie et maintenant Missing : the other side.
On est très vite plongé dans le drama et dès la fin du premier épisode le premier twist. A chaque fin d'épisode, une nouvelle révélation, un nouveau twist. On est donc très vite happé par cette ambiance particulière, on s'attache aussi très vite aux personnages. A tous les personnages. On veut tout savoir. On compatit. On a le coeur brisé. Car au-delà de l'histoire principal et du complot traditionnel (plutôt bien ficelé même si cel reste classique), on se retrouve surtout devant l'histoire des personnages, leur passé, leur souffrance, leur recherche désespéré de la vérité. On les aime et donc à juste titre, on finit par ne pas vouloir. Ne pas vouloir voir résoudre les morts. les disparus. Car on comprend très vite que la résolution des cas entraine une deuxième perte, une deuxième mort. Et si au début on apprécie de voir les "méchants" se faire punir, on finit par ne plus vouloir voir disparaitre ces personages qu'on a apprit à aimer. J'ai ressenti ce même sentiment de solitude lorsque le village disparait. ce même sentiment de nos 2 héros, cette frustration de ne pas voir pu dire au-revoir...Un drama magnifique et étonnant d'émotion. Et une fin qu'on aimerait ne pas être une fin. Mais à force de regarder des dramas ces 10 dernières années, j'ai bien compris que les coréens ne font pas facilement une suite. Dommage, comme souvent avec les coréens, j'aurais aimé une saison 2.

Lire davantage

Cet avis était-il utile?
Complété
The Romance of Tiger and Rose
2 personnes ont trouvé cette critique utile
août 26, 2020
24 épisodes vus sur 24
Complété 0
Globalement 9.0
Histoire 10
Acting/Cast 10
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 10

Un drama qui se déguste sans modération.

Quand une scénariste de drama se réveille dans la peau d'un de son personnage, cela donne une des histoires les plus délirante et hilarante de dramaland!
Hum....Il est plutôt rare qu'un drama puisse nous faire autant rire. D'autant plus si cela mêle habilement romance et fantasy. Le seul drama qui nous aura fait mourir de rire dans cette lignée est "Chief Kim" mais sans la romance.
The romance of Tiger and Rose est un drama qui flirte outrageusement avec le rire et la romance, savamment dosés durant tout le long des épisodes, grâce notamment à Qian Qian qui presque à elle seule nous emmène dans son monde délirant et des délires, croyez-moi, il va y en avoir.
Qian Qian déborde d'imagination et n'hésite pas se mettre dans des situations loufoques et embarrassantes. Han Shuo en est à plaindre tellement il doit subir les cocasseries de Qian Qian sans pouvoir piper mot, impuissant à en placer une. Gagner face à elle est une partie presque perdue :)
On avait pu voir dans "Extraordinary you" des personnages camper des extras se rebeller contre l'auteur. Ici, c'est l'auteur qui se retrouve être un de ses personnages. Mais pas n'importe lequel! Non, non, Qian Qian se voit devenir l'antagoniste féminin, la méchante, la chieuse de service qui doit séparer le couple principal et qui fourmille de mille et un complots foireux ! Rien que pour cela, courrez voir ce drama!
Chaque épisode est un pur régal de drôlerie et d'humour, et ici, c'est tout le cast qui joue à merveille. Les fourberies de Qian Qian sont à mourir de rire. Mais le drama n'est pas seulement drôle.
La romance est adorable, un des baisers les plus sensuels et inattendus que j'ai pu voir en 10 ans (je vous raconte pas l'exclamation admiratif de chéri, de la rougeur subite de ma fille se cachant les yeux et de l'éclat de rire nerveux de mes ados face à ce baiser !!), et l'alchimie entre nos deux tourtereaux est incroyable. Entre tentatives de meurtre, de disputes enfantines et de malentendus hilarants, nous suivons avec exaltation la passion graduelle de notre héros et de notre anti-héroïne.
Les seconds personnages ne sont pas en reste, loin de là : les deux assistants des héros sont hilarants et touchants. Dieu qu'ils vont nous manquer hahaha.
La seule chose que je regrette? Que les parents de Han Shuo interviennent si tardivement. Ses parents sont adorables et à mourir de rire. Je regrette par ailleurs qu'on ne les voit plus une fois "the end", ils disparaissent et nous ne savons pas ce qu'ils deviennent. Ce qui est assez dommage.
Le jeu des acteurs a été excellent. Aucune fausse note. Particulièrement,
Rosy Zhao a su jouer avec cette touche de folie incroyable. Elle a été cette ingénue débordant de maladresse avec une incroyable ardeur. Ses hanfu sont d'ailleurs magnifiques, je tenais à le souligner.
Ryan Ding est un jeune acteur qui a débuté en 2017, il nous démontre ici ses gros progrès depuis "Just an encore", son interprétation de Han Shuo était parfaite.
Un drama que je recommande chaudement, un drama qui nous rend heureux et de bonne humeur, un drama avec une romance adorable et tellement drôle. On rit, on rit et on applaudis sans cesse.
Vivement la saison 2!

Lire davantage

Cet avis était-il utile?
Complété
A Little Love Song
2 personnes ont trouvé cette critique utile
août 7, 2020
24 épisodes vus sur 24
Complété 0
Globalement 6.5
Histoire 6.5
Acting/Cast 6.5
Musique 7.5
Degrés de Re-visionnage 3.0
La première partie de ce drama était intéressant. Le tennis est un sport qui est rarement traité dans les séries, est le voir était donc une première pour moi (mis à part les animés japonais comme Jeu Set et Match). J'ai aimé que le ML soit un génie au lycée complètement désintéressé par ce sport si ce n'est pour son amie d'enfance. Par affection pour le LF, il va jouer au tennis et j'ai aimé ce côté très tactique et ses réflexions pour arriver à gagner au départ. J'ai donc été déçue de voir que ce côté tactique n'a pas évoluer lors de la deuxième partie et donc les matchs ont perdus de leur charme.
La romance était au départ mignonne mais elle est devenue très vite ennuyante. Je n'aime pas du tout quand un des personnages du couple décide pour XY raisons de quitter l'autre pour le "bien" de la personne sans la concerter pour revenir plus tard comme une fleur et la forcer à la reprendre. j'ai horreur de ce genre de chantage et dans ce drama cela est d'autant plus incompréhensible que la raison en est absurde. L'alchimie entre les personnages sans être mauvais n'étaient pas non plus accrocheur et on se trouve vite à bailler. Le jeu d'acteur n'est pas extraordinaire et je n'ai pas trop accroché ni au ML et FL, ni aux personnages secondaires, si ce n'est leur professeur de lycée. l'OST est sympa, j'aime beaucoup la chanson principale, le seul défaut, est que c'est presque la seule et unique chanson du drama, qui revient en boucle.
Un drama qui peut permettre de passer le temps mais qui s'essouffle très vite.

Lire davantage

Cet avis était-il utile?