Renseignements

  • Dernière connexion: Il y a 2 jours
  • Genre: Femme
  • Lieu: Villers sous saint leu
  • Contribution Points: 0 LV0
  • Rôles:
  • Date d'inscription: mai 17, 2019

achuland

Villers sous saint leu

achuland

Villers sous saint leu
Dali and the Cocky Prince korean drama review
Complété
Dali and the Cocky Prince
2 personnes ont trouvé cette critique utile
by achuland
févr. 10, 2022
16 épisodes vus sur 16
Complété
Globalement 6.5
Histoire 6.0
Jeu d'acteur/Casting 8.0
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 1.0

une déception de plus...

Le premier épisode lancé et j'étais sous le charme. Des protagonistes aux antipodes évidentes faisant fi de leur différence est un thème aguicheur.
Jin Moo Hak est le personnage qui m'aura permis de tenir le coup jusqu'au bout : nouveau riche et grippe-sou sans aucune honte, ce personnage est pourtant adorable de part sa franchise assumée, ses raisonnements très terre à terre mais ô combien réaliste et surtout sa maladresse et sensibilité qui détonnent pour un personnage plaçant l'argent au-dessus de presque tout. A la limite de l'inculte, ses propos parfois "grossiers" sont pourtant remplis de sincérité et tout comme Dali, nous sourions souvent à ses erreurs d'expressions ou son manque de subtilité. J'ai particulièrement aimé ce personnage, un battant qui ne renie ni ses origines, ni ce qu'il aime.
Face à lui, Dali était au premier abord, une jeune femme issue d'une certaine classe sociale, cultivée et raffinée. Leur premier rencontre est un délice et voir Dali aussi enjouée face à la maladresse un peu brute de Moo Hak présageait une romance légère et sucrée. Ce qui fut le cas au tout tout tout début. Car très vite, avec tous les malheurs du monde qui s'abattent sur Dali, l'ambiance bon enfant disparait pour nous montrer (encore) le pire chez l'homme. Cela ne serait pas un défaut, si Dali n'avait pas passé les 3/4 de son temps à se dénigrer, à courber l'échine et à pleurnicher....je suis sûrement un peu extrême, mais je regarde en parallèle "Jun Jiu Ling" et le contraste avec la force de caractère et l'intelligence incroyable de Jiu Ling dessert grandement celui de Dali. Elle reste tout de même un personnage sympathique, qui illumine l'écran lorsqu'elle sourit.
La romance entre les protagonistes est assez mignonne et on suit facilement la progression de leur lien. Il faut tout même remarquer que Moo Hak est le moteur dynamique de ce couple. Bien que Dali soit assez mature et peu prude, ce qui apporte une petite touche de sensualité dans leur couple, j'avoue avoir trouver un peu leur couple ennuyant. Un peu.
L'autre reproche? les personnages secondaires. Caricaturés à l'extrême, ils sont mal écrits. Montrer des nouveaux riches mal dégrossis, pourquoi pas. Mais il eût mieux valu peut-être leur donner une certaine profondeur, les rendre attachants ou du moins nous les rendre accessibles...Tout comme le monde mondain dans lequel évolue Da Li est tout aussi cliché avec des personnes très maniérés et prenant un peu de haut ceux qui ne s'y connaissant pas en art. J'ai trouvé cela très frustrant lorsque Moo Hak est pointé avec un certain mépris sur son manque de culture ou de goût dans les arts.
La famille de Moo Hak? Criard et pathétique. Aucune émotion ou lien entre père et fil ou mère et fils valant la peine de s'y attarder.
L'ex-fiancé de Dali? Fade et inintéressant. J'aime les antagonistes qui sont classes et donne du fil à retordre grâce à leur intelligence...ce qui n'est pas le cas ici.
L'équipe de Dali au musée? De la décoration. Ils ne servent à rien et aucun lien d'amitié ou de loyauté qui nous donnerait envie d'applaudir leur combat commun.
Ahn Chak Hee? Je trouve dommage qu'elle n'ait pas une évolution aussi intéressante que Li Tian dans "My Fated Boy"....
Seul, l'ami d'enfance de Dali et la secrétaire de Moo Hak sont plutôt intéressant.

C'est dommage car la réalisation est bonne et l'OST très sympathique.

Au final, une déception de plus....
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