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Hospitalite
0 personnes ont trouvé cette critique utile
févr. 1, 2022
Complété 0
Globalement 7.5
Histoire 7.5
Acting/Cast 9.0
Musique 3.5
Degrés de Re-visionnage 5.5

L'histoire du coucou qui prend le nid de l'autre est éternelle...

Impossible de ne pas penser à Parasite, du fait de son succès mondial, mais Hospitalité est bien antérieur, non que Bong Joon Hoo ait « copié », car les histoires de parasites qui envahissent l’espace d’un autre ne sont pas nouvelles, depuis le coucou, et en France nous avons eu « Harry, un ami qui vous veut du bien »dont j’ai un souvenir assez glaçant !
Le film de Fukada, lui, choisit volontairement dès le départ le ton plutôt comique, d’ailleurs le dénouement est sans drame, avec simplement un grand ménage à faire dans une maison ravagée par une horde de squatters… ça aurait vraiment pu finir en tragédie, on ne la sent pas loin, derrière les répliques drôles et le culot incroyable de M.Kagawa, mais Fukada l’a délibérément laissée de côté, et je dois dire que j’ai aimé ce choix, qui permet d’apprécier ce film sans se sentir étouffé par l’angoisse que ce genre de situation peut impliquer (c’est mon cas, l’image de la perte de l’espace vital, du choix de vie me gêne considérablement ! ) Il y a quand même une critique assez acerbe de la lâcheté inhérente au refus de se laisser aller à être soi-même : dire à quelqu’un « va t’en de chez moi ! » n’est pas si simple quand l’adversaire utilises toutes les armes sociales pour vous donner mauvaise conscience ! D’ailleurs M.Kagawa n’est pas le squatter égoïste qu’on imagine, mais un homme qui a un projet social et qui prend en charge avec talent mais sans scrupules une communauté…
Un mot sur l’acteur qui interprète M.Kagawa avec un brio, une faconde et un abattage impayable ! C’est sûr que le pauvre Kiki a peu de chance de lui résister !
Au total, c’est un film bien moins ambitieux que ceux déjà vus, mais où la maîtrise de cadrage et et de réalisation et de direction d’acteur de Kôji Fukada est déjà bien présente. C’est un moment divertissant, drôle mais qui laisse quand même des questions sur la société japonaise…

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Swordsman
0 personnes ont trouvé cette critique utile
févr. 1, 2022
Complété 0
Globalement 7.0
Histoire 7.0
Acting/Cast 9.5
Musique 6.0
Degrés de Re-visionnage 5.0

L'amour d'un père pour sa fille... et son talent d'épéiste.

je me suis laissée séduire par ce film (on se demande pour quoi !) et je n'ai pas du tout été déçue !
Oui, l'histoire est simple, mais suffisamment intrigante par les silences de Jang Hyuk et par quelques flash back très bien placés qui expliquent son mutisme et son amour inconditionnel pour la fille qu'il a élevée seul ,pour qu'on ne lâche pas le fil.
C'est pour elle qu'il repart au combat, et quels combats !! Jang Hyuk a très bien entretenu sa forme physique d'ancien champion de taekwendo, même si on sait que c'est "du cinéma" ça tient vraiment la route au niveau du réalisme, et le sang gicle juste au bon moment, et pour une fois ce n'est pas flouté comme dans les dramas ! En plus, la coiffure échevelée façon « Dae Gil » lui va très bien !
En fait le personnage est en train de perdre la vue, il n'est pas vraiment aveugle comme le dit faussement la 4è de couv' du DVD !
J'avais tout à fait le sentiment d'être dans un de mes sageuks habituels, car une bonne partie de la distribution est composée d'habitués (le seigneur Lee n'est autre que le Dr Do de "romantic doctor " et le reste à l'avenant). Ils n'en sont tous que meilleurs, c'est un casting solide et qui encadre parfaitement Jang Hyuk et sa performance. Pas de cris, ou de rires bizarres, mais une voix un peu sourde, peu de paroles, ou de gestes, seuls les regards parlent ! Et Dieu sait qu'ils sont expressifs !
Il faut quand même parler de Joe Taslim, qui fait un"méchant"très convaincant !
Joe Taslim est un acteur et artiste en art martial indonésien d'origine malaise et chinoise . Il a également été membre de l'équipe nationale indonésienne de judo de 1997 à 2009 et il donne parfaitement la réplique (enfin l’épée en main ! ) à Jang Hyuk
Il m'a semblé revoir Dae Gil, l'homme fidèle à un seul amour, ici à un seul roi, portant une blessure ineffaçable ! et comme le disait une amie, j’ai eu peur qu’il connaisse la même fin !
Je n'ai pas remarqué la musique, ce qui, chez moi, est très bon signe ! mais le travail de photo, cadrages et réalisation était excellent, les scènes de combat remarquablement chorégraphiées !
Il y avait quelques belles images de galop dans la brume, mais malheureusement je ne peux plus les capturer !
ça m'a donné furieusement envie de revoir "Chuno"... (d'ailleurs, depuis je l'ai revu ! )

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The Guest
0 personnes ont trouvé cette critique utile
janv. 31, 2022
16 épisodes vus sur 16
Complété 0
Globalement 9.0
Histoire 9.0
Acting/Cast 9.5
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 7.0

le démon qu'on pourchasse est en faitlemal en chacun de nous

Bon, Il apparaît tout de suite que nous évoluons entièrement dans le domaine de la possession démoniaque et de tous ses attributs,  soit des scènes plutôt gores (surtout les deux premiers épisodes) et assez violentes.
En général je ne m’intéresse pas vraiment à ce genre-là, sauf que là il semble que ce soit le premier drama d’horreur, alors qu’il y a déjà nombre de films de cette catégorie et j’étais curieuse de voir ça, d’autant que le gore, la possession démoniaque et tout ce qui s’en suit me laissent plutôt froide et ne me donnent ni cauchemars ni attirance particulière, parce qu’en général je trouve ça aussi ennuyeux que les histoires de sexe : répétitif, sans originalité et mal joué !
Sauf que …
Sauf que là ce n’est pas le cas ! D’abord les scènes de possession ne sont utilisées qu’à bon escient, elles sont bien faites (pour le genre, hein ? ) et surtout l’intérêt du drama est dans la rencontre de trois personnages très différents, dont le seul lien est un destin tragique, ce qui les dresse les uns contre les autres au début…
La recherche et la poursuite en vue de l’élimination du démon se rapporte à la recherche et l’arrestation d’un horrible meurtrier, ce sont les moyens qui changent et le recours au spirituel qui sort de l’ordinaire. Cette tension et l’approfondissement psychologique des personnages donne au drama un intérêt certain, une grande force et une belle originalité, si on supporte les scènes disons… pénibles !
Les acteurs sont très bons,  parce que rendre crédible ce qu’ils incarnent n’est pas à la portée de tous, et surtout le jeune voyant Hwa Pyung et la policière Kil Young bien que Mateo aussi soit très bien, sans oublier les seconds rôles, l’ami chaman et le détective Go, vraiment remarquables ! Je relève encore une fois une héroïne sans mièvrerie, très simple et naturelle, paraissant sortie de la vraie vie. Je crois que les Coréens ont compris que même dans les dramas une policière ne court pas dans la rue en mini jupe et talons de 12 cm avec un maquillage qui aurait demandé une heure  !!
La fin est très belle, bien que la scène dans la mer qui la précède soit un poil trop longue, même si très puissante, mais elle m’a convenu parfaitement, dans le droit fil de la logique de l’histoire. De plus j’ai beaucoup aimé les quelques lignes d’explication des scénaristes concernant le pourquoi du choix de cette histoire improbable !
Il y a deux chansons, très discrètes, bien placées, et à part ça une Bande son de circonstance, vu les scènes d’angoisse supposées !
Mon souci : l’obsession du réalisateur (déjà soulignée dans Voice) pour la couleur rouge et verte des éclairages de scènes « angoissantes » comme s’il voulait être sûr qu’on a compris ! Mais on s’y fait et le reste m’a vraiment plu !
Je le conseille pour les cœurs (et estomacs) bien accrochés !

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Silence
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janv. 30, 2022
16 épisodes vus sur 16
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Globalement 9.0
Histoire 9.5
Acting/Cast 9.5
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 6.5

Un detective quien a vude dure et un débutant : bromance et réussite assurée.

Je le dis tout de suite : j’ai beaucoup beaucoup aimé ce drama ! En premier lieu, j’étais soulagée qu’il n’y ait ni socio/psychopathe, ni fils de meurtrier, ni maladie incurable ou bizarre et qu’on ait affaire à des gens ordinaires dans leur bon et leur mauvais !

ça ne les rends pas fades ou quelconques pour autant !
Kang Oh Chang est le flic blanchi sous le harnais, qui n’a pas d’avancement parce qu’il a tendance à marcher sur les pieds de la hiérarchie par amour de son travail bien fait, et il est affublé d’une sœur en cours de divorce que la perte de la garde de son fils rend hystérique et insupportable !
Le jeune lieutenant Oh Ji Hyeok est assez froid, fermé et individualiste, solitaire, extrêmement perspicace et un poil mystérieux !
La journaliste adore son métier, a un idéal très haut de sa profession, mais au dessus de tout elle admire et respecte son patron Yoo Jung Seok, rédac’chef de son journal.
Les autres personnages sont à l’avenant, et le scénariste leur a écrit des scènes souvent drôles, ou touchantes, très réalistes et des dialogues vivants qui permettent aux caractères de se dessiner peu à peu, ce qui fait qu’à la fin on les connaît tous individuellement, ce n’est pas la masse des figurants anonymes, chacun existe vraiment. Les rapports entre eux sont très justes, avec la bonne dose d’amitié, de mépris, de rancune ou d’ambition. D’autre part, ils ne sont pas tous sympathiques, même ce qui ne sont pas « les méchants », et parfois ils sont louches mais sympas quand même !
L’intrigue est parfaitement menée, les voiles tombent peu à peu, les vérités cachées sont déterrées une à une, on se dirige vers la résolution de l’énigme avec du suspens (je n’ai pas deviné qui était le vrai coupable avant les policiers eux-mêmes…)d’une façon progressive et équilibrée, comme au cours d’une vraie enquête.
La première moitié monte avec intensité vers un pic d’émotion, après lequel l’action retombe comme on retomberait aussi après une forte commotion le temps de reprendre ses esprits, puis ça repart très vite et là ça ira jusqu’au bout. Pour moi, il n’y avait pas 5 minutes de trop, pas de longueurs, simplement un changement de rythme imposé par l’histoire elle-même !
Autre très bon point : le réalisme. Il n’y a pas de débordement d’hémoglobine, façon « Voice » mais les poursuites, bagarres sont très vraisemblables, et il n’y en a que le nombre nécessaire pour que ça reste dans la mesure du possible d’une brigade de policiers de quartier.
Pour finir, un grand coup de chapeau aux acteurs, tous excellents même les petits rôles, tous parfaitement dans leur personnage, et les lauriers vont au personnage principal : Son Hyun Jo, que j’avais croisé ici et là mais qui ici assume le poids de tout le drama, incarnant parfaitement l’homme simple, faillible comme nous tous mais qui ne peut pas vivre sans que la vérité éclate et que l’innocence soit reconnue. C’est l’homme qu’on aimerait avoir comme copain, ami, grand frère, d’ailleurs ses hommes l’adorent et un jeune est rentré dans la police « pour être comme lui ».
A côté de lui, légèrement en retrait, jetant souvent un regard ironique sur son chef et ses éclats de voix tonitruants, mais solide, sûr, intelligent, le lieutenant, joué par Jang Jeung Jo que j’avais déjà remarqué dans « Chocolate »,. A mon avis ce garçon ira loin. Il a une intelligence du personnage, un instinct et une justesse de ton qui ne s’apprennent pas. Moi qui adore la bromance, je me suis régalée de la relation quasi filiale qui finit par s’établir entre les deux homme si différents.
Lee Elijah campe une journaliste encore pleine d’idéaux, qui admire son patron, et qui va avoir à faire un choix terrible et surtout à l’assumer ensuite. Elle aussi est très juste, pas du tout l’héroïne chichiteuse souvent vue dans les dramas. J’aime qu’elle fasse des choix qui ne sont pas ceux habituels des dramaturgies dramaesques. Cela lui donne une réelle humanité.
Dernier point : l’OST est très belle, parfaite et IL N’Y A PAS DE CHANSONS !!!!

Conclusion : excellent drama policier aux airs classiques mais avec une grande richesse d’écriture et une belle atmosphère d’humanité.


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Heaven's Order
0 personnes ont trouvé cette critique utile
janv. 30, 2022
20 épisodes vus sur 20
Complété 0
Globalement 7.0
Histoire 8.0
Acting/Cast 8.0
Musique 5.0
Degrés de Re-visionnage 4.0

Il ne veut que vivre en homme simple et soigner sa fille et va devenir un héros !

Je n’ai jamais vu de « méchants » aussi résistants que dans ce drama, particulièrement l’horrible reine, tenace comme un chiendent dont aucun désherbant ne vient à bout !
Et à un moment, un des sbires assassins lancés à la poursuite de Choi Won lui dit : ma parole tu dois avoir neuf vies ! et c’est vrai ! Le nombre de fois où on pourrait croire que ce coup-ci il va y passer (tout en comptant les épisodes restants, ce qui rassure !) c’est un record ! Je n’ai pas compté, hein, mais c’est presque à la fin de chaque épisode qu’on le voit les yeux exorbités par la terreur attendant le coup fatal…mais non ! Au début de l’épisode suivant un évènement providentiel ou une âme charitable vient arrêter la lame de l’assassin/policier/bandit/homme de main qui la brandit au dessus de sa tête !

Alors dit comme ça on peut croire que c’est un mauvais drama ! Eh bien pas du tout ! En fait, pour un sageuk, il est plutôt réaliste, car le Roi et le Prince sont assez désarmés devant la haine tenace et farouche de leurs ennemis, comme tout un chacun qui se refuse à utiliser des armes immorales, alors que l’ennemi, lui, ne se gêne pas ! Et justement les difficultés sans cesse renaissantes, qu’il faut combattre à chaque fois, les compromis honteux qu’on est bien forcé d’accepter (le pouvoir n’est jamais aussi absolu que l’on croit) donnent un aspect très crédible à l’histoire, même si je ne pouvais pas m’empêcher de rigoler quand Won se faisait (encore) arrêter et qu’il arrivait (encore !!) à s’évader !

La romance est présente, la principale très discrète et raisonnable et celle à sens unique de So Baek agaçante au début, puis touchante et émouvante, cette petite fille gâtée devant se résigner à ne pas avoir tout ce qu'elle veut !
L'OST est belle, comme souvent dans les sageuks, chanson agréable et pas trop présente, partie instrumentale très harmonieuse, en particulier le thème du couple principal.
A mon avis il n'aurait eu que 18 épisodes ça n'aurait pas nui, on pouvait enlever une ou deux arrestations/évasions, il n'y a pas de longueurs, juste un peu trop de coups de théâtre un peu répétitifs, mais tel quel il est très prenant, on ne s'ennuie pas du tout !
Les acteurs sont bien, surtout ceux déjà vus et revus, on sent qu'ils connaissent la musique ! Lee Dong Wook n'est pas toujours à l'aise avec le costume, surtout dans les premiers épisodes, et il prend de l'assurance et de l'aisance au fur et à mesure !
Donc, tout à fait recommandable !

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The Fiery Priest
0 personnes ont trouvé cette critique utile
janv. 30, 2022
40 épisodes vus sur 40
Complété 0
Globalement 9.0
Histoire 9.0
Acting/Cast 9.5
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 6.0

Un prêtre au tempérament coléreux démantèle un gang mafieux

Tout de suite le gros reproche : 20 épisodes c’est 3 de trop au moins ! Et que c’est dommage !!! On a manqué de peu un chef d’œuvre de drôlerie, d’émotion et de suspense !
Avec un talent bien particulier aux Coréens, on a là un mélange très équitable de comédie burlesque, de critique au vitriol de la société coréenne sur la toile de fond d’une enquête policière. Plusieurs fois les personnages confrontés à la corruption diront « Normal ! On est en Corée du Sud ! »
Et alors les scénaristes se sont lâchés, on a droit à tout, au pipi/caca/vomi à une dose jamais atteinte à ma connaissance, à des combats très bien construits où la formation au taekwando de Kim Nam Gil éclate(il m’a rappelé mon cher Dea Gil ) , à des rebondissements nombreux (un peu trop) et à des dialogues extrêmement drôles, comme aussi plein d’émotion.
L’énorme plus du drama, c’est Kim Nam Gil, à qui les longs manteaux noirs et le col romain vont particulièrement bien, qui emmène tout le drama à fond de train, et qui sait parfaitement nous faire rire par ses réparties ou nous serrer la gorge d’émotion à l’évocation du passé terriblement douloureux qui l’a conduit à la prête!se. Mais il a en face de lui d’excellents seconds rôles, le policier corrompu qu’on lui colle aux fesses pour l’empêcher d’agir, la bonne sœur ancienne joueuse de Go professionnelle, la procureure corrompue elle aussi mais qui ne peut s’empêcher de l’aider, le chef de gang ancien boxeur, la jeune fliquette pleine d’enthousiasme et qui tombe dans ce nid de pourris en se demandant ce qu’elle fait là… J’ai eu de vraies crises de fou-rire, comme rarement, et souvent. Je me suis demandé pourquoi les scénaristes avait choisi de faire du héros un prêtre catholique, je pense qu’ils ont trouvé là le moyen d’évacuer la romance, parce qu’il n’y en a pas, sauf un début peut-être mais qui n’est pas du tout ce à quoi on se serait attendu !
J’ai beaucoup aimé la bande son, pleine d’humour, bien en accord avec le scénario, ironique par comparaison avec les scènes et les personnages.
Les personnages, justement ! Ce sont de vraies caricatures, mais peu à peu on découvre en eux suffisamment de psychologie et de profondeur pour être plus que crédibles, et la bonne idée c’est de faire du flic et de la procureure corrompus des personnages sympathiques malgré tout. Bon, il y a aussi de vrais méchants, dont certains sont méchants et ridicules, d’autres méchant et bête, d’autres juste très méchants ! Et c’est sûr que tenter de faire triompher le bien n’est pas un travail de tout repos !
Les acteurs sont remarquables, Kim Nam Gil déjà cité, Kim Sung Kyun, le policier qui a été bon mais qui s’est laissé corrompre, est parfait de naturel et de justesse, sachant laisser voir en un simple regard tout un monde d’amertume et de remords, pour passer à la comédie rigolote à la minute suivante. La palme aussi à Lee Ha Nee, procureure totalement hors norme, un rôle de femme comme je n’en avais jamais croisé dans un drama : fonceuse, parlant un langage cru, d’une ambition sans faille mais qui n’a pas perdu son humanité et qui sait parfaitement voir d’un coup d’œil les sentiments de la jeune fliquette, sans oublier Go Joon, chef de gang assez effrayant mais avec des moments laissant entrevoir une profondeur inattendue. Ils osent le burlesque dans leur jeu, et ça passe très bien ! Le scénariste(à qui on doit Chief Kim, ne l’oublions pas !! ) fait intervenir une galerie de seconds rôles formée de figures improbables d’acteurs archi-connus qui font juste un guest mais d’une drôlerie incroyable, comme le chef des Russes, ou le gourou de l’inénarrable secte qui vient mettre son grain de sel.
Le défaut, et j’y reviens, c’est la longueur ! Certains gags sont hilarants la première fois, moins quand c’est la seconde édition et c’est bien dommage ! Il n’empêche que je conseille fortement ce drama, qui m’a fait passer un excellent moment sans une seconde d’ennui !

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The Demon Judge
0 personnes ont trouvé cette critique utile
janv. 30, 2022
16 épisodes vus sur 16
Complété 0
Globalement 9.0
Histoire 9.0
Acting/Cast 9.0
Musique 7.5
Degrés de Re-visionnage 5.5

Confier la justices aux "like" sur un smatphone, est-ce une si bonne idée ?

Ce drama est présenté comme une dystopie, et il n’est pas mauvais d’en rappeler la définition :
(wikipedia)
Une dystopie est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'il soit impossible de lui échapper et dont les dirigeants peuvent exercer une autorité totale et sans contraintes de séparation des pouvoirs, sur des citoyens qui ne peuvent plus exercer leur libre arbitre.

Ici, il est évident que la volonté de rendre la justice la plus transparente possible en y associant le peuple par le moyen des réseaux sociaux et des applis de smartphones démontre largement les dangers inhérents à ces idées qui pourraient paraître bonnes, avec leurs dérives dictatoriales et populistes qui vont avec !
Ce que j’en ai pensé :

Drama passionnant, qui tient en haleine par la force de l’histoire (la vision assez terrifiante d’une justice expéditive rendue par les clics des gens sur leurs smartphones, ) et par les différentes enquêtes qui s’y infiltrent, soit des enquêtes par épisodes, soit le fil rouge qui suit tout le drama concernant l’incendie de la maison du juge Kang.
Drama passionnant par la puissance des personnages principaux, aux personnalités extrêmement bien écrites, fouillées, jamais manichéennes, avec assez de zones d’ombres et d’ambiguïtés pour ne pas tomber dans ce piège. La relation amour/désir/haine entre Yo Han et Sun A est magnifiquement écrite, soutenue par le talent remarquable des deux acteurs, Ji Sung et Kim Min Jung. De tous les rôles de Ji Sung que j’aie vus, c’est celui-ci qui m’impressionne le plus, et pourtant sa carrière se caractérise par des choix de personnages difficiles ! Kim Min Jung, je ne l’ai vue que deux fois, mais chaque fois aussi impressionnante dans la diversité des choix de personnages. Jin Young fait une entrée remarquée dans le monde du drama, j’ai hâte de le revoir sur le petit écran ! Sa relation quasi filiale avec Ji Sung est une superbe bromance à la fois tragique et profondément chaleureuse. La filiation est d’ailleurs un fil rouge important du drama, recherche d’un père parti trop tôt, absence d’un frère aîné très aimé… La jeune actrice de 16 ans (l’âge du rôle !) Jeon Chae Eun est aussi à surveiller dans l’avenir, elle donne une vérité, sensibilité et fraîcheur au personnage de la jeune sœur paraplégique de Yo han.
Face à ces personnages, on voit s’agiter un groupe d’hommes et de femmes qui touchent parfois au burlesque, mais un burlesque tragique, marionnettes ridicules poussant au maximum de la caricature ce qu’un régime dystopique pourrait donner ! L’opposition entre l’exagération débridée de ces personnages et la rigueur, glacée et totalement maîtrisée du juge Kang et de la secrétaire Jung A donne une force supplémentaire au drama. Entre les deux, Ga On et son amie d’enfance policière Soo Hyun, ainsi que la jeune sœur de Yo Han, cherchent leur équilibre, quelle route choisir, qui suivre, et s’interrogent sur comment survivre et ne pas perdre son âme.
Ces trois groupes de personnes assurent un équilibre au drama, qui lui permettent de ne jamais tomber dans un genre particulier mais de rester à la limite de plusieurs…
La réalisation joue sur le côté « démoniaque » du juge Kang, qui n’est en fait qu’un art consommé de la manipulation, mais laisse entrevoir par des cadrages, des couleurs, des musiques, des décors très étudiés une atmosphère presque fantastique et surnaturelle. Cela donne un ton très particulier au drama, à la limite de plusieurs genres, sans jamais trop charger l’un d’entre eux : policier, fantastique, psychologique, satyrique, social, et même horreur… Cet équilibre des genres se maintient parfaitement presque jusqu’au bout, et c’est là qu’intervient mon bémol : les trois derniers épisodes sont alourdis par trop de flash back, en particuliers certains déjà vus et revus, et par l’abus des ralentis. C’est dommage, on passe vraiment très près du drama parfait !
Ceci dit, c’est un défaut que je reproche souvent aux dramas coréens, mais c’est peut-être justement ce qui fait que d’autres les préfèrent ! C’est une affaire de goût, et cela n’empêche pas ce drama d’être vraiment excellent !
L’OST est superbe, en plus, donc je le recommande chaleureusement !!

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Hit the Top
0 personnes ont trouvé cette critique utile
janv. 30, 2022
32 épisodes vus sur 32
Complété 0
Globalement 8.0
Histoire 7.5
Acting/Cast 9.5
Musique 7.5
Degrés de Re-visionnage 6.0

Lesaut dans le temps, ça marche toujours pour réparer les erreurs passées !

C’est une très jolie comédie, pleine d’humour, pas idiote, montrant d’une façon légère mais juste les coulisses du monde des idols et leur aspect « jetable ».
Le personnage central va évoluer très agréablement de la tête à claque capricieuse vers l’homme adulte et responsable, ce qui est amusant sachant que ça va quand même être une formation accélérée, nous il nous a fallu 20 ans et lui ce sera en quelques mois ! L’acteur Yoon Si Yoon s’en sort très bien, il abandonne assez vite le côté jeu excessif qui est à mon avis son défaut pour trouver un ton juste et entrer complètement dans son personnage. Le reste de la distributions est excellente, Cha Tae Yoon parfait dans le manager amoureux timide depuis 20 ans, Lee Dos Hwa touchant en vieil homme qui doit accepter sa maladie, l’ensemble est équilibré, et laisse une impression de gaîté douce et chaleureuse. Un très bon drama doudou !

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The Beauty Inside
0 personnes ont trouvé cette critique utile
janv. 30, 2022
16 épisodes vus sur 16
Complété 0
Globalement 7.0
Histoire 9.0
Acting/Cast 9.0
Musique 5.0
Degrés de Re-visionnage 5.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Deux "monstres" pourront-ils s'entraider ?

Attention spoiler !
A chaque fois une chose bien, et une autre médiocre, des îles sur une mer de banalité.
Jamais drama ne m’aura fait autant passer du « j’adore » au « bof ! »
un début très intéressant, puis on retombéedans le banal avec les premières relations entre Fille et Garçon (on a déjà vu ça 100 fois ! le mec imbuvable, la fille qui ne l’aime pas du tout et paf ! Ils tombent amoureux !) puis redémarrage de l’intérêt par les transformations de la fille, et par l’adaptation de chacun au problème de l’autre,
Les transformations, excellents moments de drôlerie, de finesse et d’émotion, en particulier les deux dernières. C’est un temps fort du scénario, parce que ça met les personnages en face d’eux -mêmes, et j’ai beaucoup aimé qu’ils hésitent, qu’il se demandent chacun de leur côté s’ils pourront supporter, en particulier la transformation en vieillard affreux…Très très beau moment !
Puis retombée ronronnante ensuite dans la relation amoureuse, heureuse, certes, mais sans véritable histoire, (les gens heureux n’en ont pas, c’est bien connu ! ) ils s’aiment, il se le disent, ils s’aiment, ils se le redisent et beaucoup de jolis bisous et même du fan service ! Et puis ça redémarre avec l’excellent épisode 13, d’abord extrêmement réjouissant par l’entrée de Do-jea dans le trio d’amis, et ses essais de gaîté… drôle, touchant, et ensuite avec la révélation (que j’avais devinée de suite, mais bon, pas grave.)
La tension reste maintenue par la réaction de Se Kye, tout à fait légitime quant on y réfléchit ! En général, le coup de « je t’aime je te quitte » me porte sur les nerfs, mais là il faut bien avouer que c’est parfaitement justifié en tous cas très compréhensible. Les scènes entre les deux sont émouvantes, ainsi que celle où Do-jae se rapproche de U Mi et EuhHo dans son chagrin et sa solitude. Et là il faut tirer le chapeau à l’acteur, qui sait magnifiquement rendre la solitude, la naïveté (relationnelle) la sincérité profonde du personnage. Il m’a énormément touchée, et émue !
Et puis arrive le coup de l’opération ! Outre que ce n’est pas du tout opérable, même si vous allez en Suède, cela abîme l’histoire. Il remet sa vie en danger et c’est ça qui va guérir la culpabilité de Se Kye ? ça va plutôt l’achever, je crois ! Et la façon dont c’est traité au niveau du scénario ! Paf ! Un an après, c’est fait, et c’est réussi, passons à la suite ! Une nouvelle et profonde rupture de rythme !
Et là arrive le catastrophique dernier épisode, d’un ennui, mais d’un ennui….. Tout s’affadi, se banalise, les personnages secondaires perdent leur intérêt, Sa Ra se comporte à nouveau en enfant gâtée et traite Euh So comme un jouet alors que c’est le fait que sa personnalité était forte qui lui avait plu ! Leur relation, de très intéressante et originale devient quelconque et archi vue ! Et il renonce à sa vocation (pourquoi pas ?) mais on ne sait même pas ni comment ni pourquoi…
Bref, ce dernier épisode m’a fait oublier tous les bons aspects (nombreux) du drama et m’a laissé une sensation de vide total, et de perte de temps… Si je devais le revoir, je le sauterai, tout simplement !
Un mot sur les acteurs : j’ai déjà parlé de Lee Min Ki, mais les autres aussi sont très très bons, les trois femmes et le secrétaire (j’adore sa relation avec son boss !! très originale ! j’aurais aimé une amorce de quelque chose avec la présidente U Mi ) et je redis encore que les relations entre eux sont fortes et réalistes, ils se posent vraiment la question : est-ce que je pourrai vivre avec elle si ce n’est plus elle ? ça c’est vraiment un point fort du drama pour moi. Le frère et la sœur aussi, même quand elles s’arrangent, la vraie nature des deux reste présente !
Bon, les deux « méchants » sont assez insignifiants, ils auraient pu ne pas exister, mais j’aurais regretté la scène de Chat Yoo Ri courant terrorisée par tous les passants, très drôle !

Bref, c’est un vrai pavé, pour un drama dont je ne suis pas sûre de pouvoir dire que je l’ai aimé, mais pas sûre du tout de dire que je l’ai pas aimé non plus !!

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Call It Like You See It
0 personnes ont trouvé cette critique utile
janv. 29, 2022
16 épisodes vus sur 16
Complété 0
Globalement 7.5
Histoire 8.0
Acting/Cast 9.0
Musique 5.0
Degrés de Re-visionnage 3.5

Un policier détruit par la perte d'une collègue se sert du talent d'une jeune flic.

J’avais très peur de retrouver une copie conforme de « Voice » tant le thème est semblable : flic cassé aidé par une jeunette qui a un pouvoir particulier.
Aussi j’y suis allée avec prudence, surtout pour retrouver Jang Hyuk, pas vu depuis Wok of Love où il était nettement dans l’ombre de JunHo. En plus j’avais trouvé que dans Voice, justement, il ne m’avait pas autant convaincue que d’habitude, un jeu trop forcé, un personnage excessif… Mais c’était sans doute la faute de son réalisateur, car, là il est parfait.
il faut dire d’ailleurs que l’originalité du drama tient dans l’écriture des personnages. La jeune flic, par exemple, n’est pas une surdouée dotée d’un pouvoir quasi magique ! Elle a seulement une excellente mémoire visuelle, qui lui permet, en se concentrant, de faire revenir des images précises de lieux ou de personnes. Elle est jeune, débutante, assez maladroite, même, et on la voit quasiment apprendre le métier au cours de l’enquête. Encore une fois, Jang Hyuk, bien qu’ayant un rôle très important dans l’intrigue, n’est pas toujours présent, son caractère ne se pliant pas facilement aux protocoles, il travaille seul en retrait, la blessure de la mort de sa fiancée jette une ombre constante sur son personnage qui ne vit que pour savoir qui a ordonné cette mort…
Comme toujours il y a les bons flics et les mauvais, sauf que cette fois ce n’est pas pour l’argent que certains ont oublié leur devoir, les motivations des uns et des autres sont suffisamment nuancées pour donner une bonne vérité aux personnages. La découverte de l’identité du coupable est très bien amenée, et suffisamment bien construite pour qu’elle soit vraisemblable.
C’est OCN, on retrouve les couleurs verdâtres, les lumières rougeoyante et les scènes assez brutales et sanglantes… C’est la marque de fabrique d’OCN. J’ai bien aimé ce drama qui m’a tenue jusqu’au bout sans pourtant m’inciter à passer des nuits blanches. Bien meilleur que « Voice » mais en dessous de « Lies within » et « Watcher », sans parler de « the Guest » qui les domine tous !

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Tazza
0 personnes ont trouvé cette critique utile
janv. 29, 2022
21 épisodes vus sur 21
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Globalement 8.0
Histoire 9.5
Acting/Cast 9.5
Musique 7.0
Degrés de Re-visionnage 5.5

Tazza, l'enfer du jeu, engrenage infernal...

J‘ai mis beaucoup de temps à entrer dans ce drama (les jeux de cartes ne me passionnent pas car je n’y comprends rien ) et c’est bien parce qu’il est dans la filmo de Jang Hyuk qe je me suis acharnée. Et justement ce côté « étude d’un milieu » est intéressant et donne toute sa puissance au drama, qui serait autrement une banale rivalité amoureuse.
L’accent est mis tout le temps sur la spirale infernale qu’est le jeu, sur les masses d’argent qui y circulent, sur les haines et les rivalités qu’il suscite, le désespoir qu’il engendre, et cela donne un ton fort et passionnant au drama. Il y a quantité de péripéties, retournement de situations, et coups de théâtre, l’histoire est plutôt bien ficelée, même si certains évènement de la fin, je les voyais venir gros comme un Casino de Las Vegas !!
Mais c’est bien amené, tout s’emboîte correctement et logiquement. Il y a bien quelques invraisemblances scénaristiques (Jang Hyuk qui se cache derrière une monture de lunette et une moustache aussi épaisse que la queue d’une souris … .) mais rien d’extraordinaire dans la « vraie vie des dramas »
La bande son est bien belle, avec quelques chansons fort jolies (il n’y en a pas trop et on les entend assez peu, en tous cas pas dans les moments palpitants)et il y a surtout l’interprétation vraiment excellente !!!
Je suis de plus en plus admirative devant la facilité avec laquelle Jang Hyuk verse de larmes .. et la quantité phénoménale de nourriture qu’il peut ingurgiter en une fois …mais quel acteur !!! Et quand il se bat j’adore le voir !!! Parce que c’est lui, il est champion de taekwando et ça se voit !! Il est vraiment vraiment très bien, avec une gamme très étendue dans l’émotion, la fantaisie, un visage où tout se lit, enfin, c’est mon chouchou et je l’aiiiimmeeeeuuuuuu !!
Le reste est tout à fait à la hauteur, Kim Gab Soo est glaçant de cruauté sous des dehors patelins, les deux femmes assurent parfaitement leur rôle, ni trop sucrées ni inutilement pestes , Kim Min Joon nous brise le cœur à le voir descendre une pente infernale, (il a une scène où il m’a tiré des larmes … )et les seconds rôles sont excellents ! Mention spéciale à « reporter Kim » qui est juste parfait, à tuer, et la fois pitoyable, à l’ami fidèle Hwang Ryul qui ne lâche jamais Goni au maître de Go stop, au mystérieux One Ear, vraiment une excellente distribution !!!
C’est un chef d’œuvre, allez-vous dire ? Eh bien non, parce que 21 épisode c’est beaucoup trop !!! 16 (comme « Friend our legend, bien aussi dense et intéressant) auraient largement suffit. La mise en place est trop longue, il y a des longueurs (non dans l’histoire, mais dans des ralentis interminables, des aller-retour de caméra trop nombreux entre deux protagonistes etc, ). Avec une réalisation resserrée, plus sèche, plus directe, il aurait été parfait !
Il y a aussi la fin (la manie de hurler le nom de celui qui passe l’arme à gauche 50 fois en pensant que ça va le ressusciter peut devenir lassante ) vraiment sans surprise mais j’ai aimé les dernières images au marché aux poissons de Busan
Il est quand même à classer dans les « bons »dramas, à vous de voir si les cartes ne vous rebutent pas !! Mais il y a quelques parties de poker très intenses et fort palpitantes !!

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Model Taxi
0 personnes ont trouvé cette critique utile
janv. 29, 2022
16 épisodes vus sur 16
Complété 0
Globalement 8.0
Histoire 9.5
Acting/Cast 9.0
Musique 7.0
Degrés de Re-visionnage 4.0

La vengeance vaut-elle justice ? Eternelle question...

Je l’ai beaucoup aimé, surtout la première moitié, durant laquelle la réalisation se calque sur un style manga, ou webtoon, avec poursuites effrénées, bagarres homériques à 1 contre 30 et c’est toujours le 1 qui gagne, avec un ton assez parodique qui ne se prenait pas trop au sérieux.
Par la suite ça change, la réalisation s’alourdit, et le propos devient plus dur car, il faut bien le dire, le pitch de base, c’est : « La vengeance est-elle de la Justice ? » Avec une pareille thématique, le ton ne pouvait que devenir plus sérieux, et, si, dans le principe je trouve ça normal, là, la réalisation perd de sa nervosité et on commence à sentir et à être gêné par les énormes invraisemblances qui, autrement, seraient passées comme étant « ce genre d’histoire de style manga » Si on se prend au sérieux il faut que le scénario suive et j’aurais bien aimé savoir comment le type jeté en pleine mer dans un tonneau scellé a pu en sortir et se retrouver dehors à s’essuyer les cheveux avec le copain censé le repêcher sur la terre ferme 1/2 heure après ! Surtout que le copain est censé pêcher à la ligne sous l’œil constant de la police ! ça pour moi, ça casse complètement la magie de l’histoire ! Pareil pour les bagarres à 1 contre 30, le scénariste aurait dû au moins réduire la troupe des assaillants à 10 ou 12 !
Bon, ceci mis à part, ça reste passionnant de bout en bout, car le cheminement intérieur des « justiciers », qui vont en venir à admettre que la vengeance ne sert qu’à appeler d’autres vengeances, est très intéressant à suivre. L’affrontement entre la procureure jouée (très bien !) par Esom et le Justicier en chef (Lee Je Hoon) est la concrétisation thème central : la Justice est-elle suffisante ? Peut-on s’y substituer sans y perdre son âme ? La procureure se heurte sans cesse à la pusillanimité de sa hiérarchie, quand ce n’est pas à sa corruption ou son népotisme, le chauffeur de Taxi veut lui prouver qu’il n’a pas à affronter ces obstacles. Mais cette liberté engendrera le chaos et  « il vaut mieux libérer 100 coupables que de condamner un innocent ».
Les personnages sont attachants, très bien interprétés, particulièrement les « gentils » Lee Je Hoon, Esom et Kim Eui Sung (le président Jang), et la très vilaine méchante Baek Sung Mi (Cha Ji Yeon). Ce sont des gens qui ont tous vécu de graves traumatismes émotionnels, et si certains croient se battre pour la justice, d’autre ont basculé du côté de la haine, et pourtant au final ils ne font que chercher à se venger, la vengeance étant le seul moyen à leur portée pour assumer une douleur intolérable !
Les seconds rôles, comme toujours sont excellents dans le bon comme dans le mauvais…C’est parmi ces derniers qu’on peut trouver les mauvais par nature. On a là une belle galerie de ce que la nature humaine a de pire, représentée par chaque « cas » traité par le taxi premium Arc en Ciel… A la fin de chaque épisode, le N°d’appel à l’aide est donné, comme si le drama, en plus de placer des produits, voulait aussi placer un certain sens civique, et pourquoi pas ?
Le dernier épisode conclut très bien l’ensemble de l’histoire, sauf les toutes dernières minutes qui m’ont dérangées car elles remettent tout en question et on a l’impression que c’est seulement pour le plaisir d’une jolie scène qui va à contre courant de tout le drama ! Mais c’est la spécialité des fins de dramas coréens !
Au final, je le conseille, je ne l’ai jamais lâché, j’ai aimé les dialogues, les personnages, la musique très bien adaptée (sans les paroles qui souvent ne cadrent pas du tout avec la scène) , mais il y a quand même quelques scènes un peu difficiles… Avis aux âmes sensibles, bien que ce soit bien moins difficile que « Voice » par exemple !

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Tampopo
0 personnes ont trouvé cette critique utile
janv. 29, 2022
Complété 0
Globalement 8.0
Histoire 8.0
Acting/Cast 9.0
Musique 7.0
Degrés de Re-visionnage 7.0

La cuisine est ici le chemin de la vie, la métaphore de l'humanité...

Tampopo (Pissenlit en japonais) tient une petite gargotte de ramen. Elle est veuve avec un fils qui se fait malmener par ses copains de l’école primaire. Un jour un camion citerne s’arrête et le chauffeur et son co-équipier entre manger. Comme les deux hommes trouvent les ramen mauvaises et qu’ils ont l’air de s’y connaître (surtout Goro le chauffeur au look de cow-boy), elle leur demande de lui apprendre.

Cet apprentissage va donner lieu à plusieurs digressions toutes aussi savoureuses les unes que les autres, car pour les Japonais, la Cuisine est un art à part entière, comme la Poterie ou le Sabre et ce film est l’essence même du Japon.
La narrations est tout sauf linéaire : on se promène dans ce film en croisant des personnages différents plus ou moins reliés à l’histoire, ou même pas du tout comme le yakuza en costume blanc et sa maîtresse. La cuisine en tant qu’art où tous les sens sont mis à contribution est la trame même du film(le yakuza et sa maîtresse nous prouvent que les plaisir du palais sont étroitement liés à d’autres plaisirs ! )
On y croise tous les milieux depuis des clodos jusqu’à un riche bourgeois et le lien commun est toujours l’art culinaire. Petit à petit la gargotte de Tampopo va devenir un petit restaurant où les gens font la queue, car tout est lié : l’aspect de la cuisine, l’allure de la cuisinière rendent la cuisine encore meilleure ! Et comme ce film est japonais, bien sûr la fin est parfaite, positive, (Ah ! la scène de l’apprentissage de la façon de manger les spaghettis sans bruit, ou celle où les clochards chantent…) heureuse, mais avec une légère et douce mélancolie, quand le camion-citerne s’éloigne pour la dernière fois sur son autoroute !

Ce film est une potion magique, une tranche de pur bonheur qui devrait être remboursée par la sécurité sociale. Impossible de ne pas le finir le sourire aux lèvres avec l’envie irrépressible de se mettre au fourneau !!

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Strongest Deliveryman
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janv. 28, 2022
16 épisodes vus sur 16
Complété 0
Globalement 9.5
Histoire 10
Acting/Cast 9.5
Musique 5.0
Degrés de Re-visionnage 6.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Pas facile pour la jeunesse coréenne sans relations ni diplôme !

Mon avis : j'ai beaucoup aimé, beaucoup !!!      
D'abord, mon côté bien superficiel :  les deux héros ont un physique charmant, et qui semble tout à fait naturel, ce qui mérite je crois d'être souligné. (c'est ma découverte de Ko Gyung Pyo et Kim Sun Ho ! )  Je ne sais pas trop pour les héroïnes, mais ce n'est pas trop évident en tous cas ! (oui, pour moi ce genre de détail devient de plus en plus important !     )
Les personnages sont bien construits, bien écrits, et l'histoire se tient très bien. C'est un vrai drama, car il y a quelques petits twist bien typiques de la Vraie Vie des Dramas, comme l'apparition d'un chef de gang providentiel dans les derniers épisodes ou le retour classique de la mère fugueuse.

Je vais oser dire que ce drama m'a fait penser à du Frank Capra, oui, oui !! parfaitement !     Car à travers la jolie histoire et la fin qu'on aime, on aperçoit quand même combien il est dur pour ces jeunes de classe sociale pauvre (et je ne dirai jamais inférieures !!  ) de se faire une place dans la société. Et c'est aussi ce qu'on trouve chez Capra : une critique du monde cruel capitaliste américain, mais traitée avec chaleur, humanité et tendresse, avec une fin qui réjouisse le cœur !
Comme chez Capra, ce n'est jamais mièvre et la fin est belle et bonne (quoique j'aurais aimé que Jang Yu et Kang Soo restent plus proches, mais ce n'est pas une critique en soi, c'est juste mon goût immodéré pour les bromances !   )  
Alors là aussi, les deux couples n'entrent pas dans le schéma familial habituel, allant jusqu'à refuser d'être l'héritier d'un chaebol pour être libre, trancher durement les liens avec une mère et un frère parasites qui "sucent le sang" de la seule qui travaille ou ne pas accorder son pardon à la mère fugueuse, namého !
Donc dans le ruisseau d'eau de rose (bien parfumée et goûtue quand même, rien de fade ou d'insipide) quelques écueils bien aigus de la réalité pointent douloureusement !
En même temps ce drama se déguste avec plaisir, rien de sinistre ou de lugubre, excellent remède à la mélancolie, je le conseille fortement !!

Ah ! Et peu de chansons, discrètes, jolies et bien placées, tout pour me plaire !!

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Stranger 2
0 personnes ont trouvé cette critique utile
janv. 28, 2022
16 épisodes vus sur 16
Complété 0
Globalement 9.0
Histoire 9.5
Acting/Cast 10
Musique 5.5
Degrés de Re-visionnage 5.0

Retour du procureur Shi Mok, son absenced'émotion et sa justice implacable.

Dieu sait que je l’attendais, cette saison 2 de « Stranger » tant la première m’avait enthousiasmée !! C’est dire que la barre était sacrément haute, et honnêtement, je dois avouer que, même si j’aime beaucoup la saison 2, je préfère nettement la 1.
Pourquoi ? Parce que le scénario de la 2 est moins équilibré, plus confus que celui de la 1.
La saison 1 était comme un trépied dont les trois points d’ancrage (Shi Mok, Yeo Jin et Lee Chang Jun) étaient de force égale tant au point de vue personnage qu’au point de vue intrigue, et tous les seconds rôles(la jeune procureure, le coupable des crimes...) apportaient une force dramaturgique pas tout à fait au rendez-vous ici.
Ici ce n’est pas le cas. La rivalité police/parquet entraîne une dilution des liens, qui sont moins nettement affirmés, et les personnages de « méchants » n’ont ni la force ni le charisme de ceux de la saison 1…Donc au début j’ai été un peu perdue par cette histoire de droits d’enquête, que les Coréens comprennent certainement très bien, mais qui pour moi étaient assez brumeuse…
Mais un des personnages disparaît, et pour le retrouver, Si Mok reprend peu à peu le dessus, rejoint par Yeo Jin, et tous les deux vont unir leurs enquêtes, faisant fi de toutes ces rivalités internes pour ne chercher que la vérité et sauver la victime, si c’est encore possible.
Au total, c’est un très bon drama, je regrette que le réalisateur (pas le même que la 1, dommage) n’ai pas montré plus de rigueur dans les premiers épisodes, mais l’interprétation hors pair de tous les acteurs lui donne une solidité et une force de conviction réelle. Pour tout vous dire, je ne serais pas contre une saison 3, loin de là !!! Mais réalisé par celui du 1 !

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