La vengeance vaut-elle justice ? Eternelle question...
Je l’ai beaucoup aimé, surtout la première moitié, durant laquelle la réalisation se calque sur un style manga, ou webtoon, avec poursuites effrénées, bagarres homériques à 1 contre 30 et c’est toujours le 1 qui gagne, avec un ton assez parodique qui ne se prenait pas trop au sérieux.
Par la suite ça change, la réalisation s’alourdit, et le propos devient plus dur car, il faut bien le dire, le pitch de base, c’est : « La vengeance est-elle de la Justice ? » Avec une pareille thématique, le ton ne pouvait que devenir plus sérieux, et, si, dans le principe je trouve ça normal, là, la réalisation perd de sa nervosité et on commence à sentir et à être gêné par les énormes invraisemblances qui, autrement, seraient passées comme étant « ce genre d’histoire de style manga » Si on se prend au sérieux il faut que le scénario suive et j’aurais bien aimé savoir comment le type jeté en pleine mer dans un tonneau scellé a pu en sortir et se retrouver dehors à s’essuyer les cheveux avec le copain censé le repêcher sur la terre ferme 1/2 heure après ! Surtout que le copain est censé pêcher à la ligne sous l’œil constant de la police ! ça pour moi, ça casse complètement la magie de l’histoire ! Pareil pour les bagarres à 1 contre 30, le scénariste aurait dû au moins réduire la troupe des assaillants à 10 ou 12 !
Bon, ceci mis à part, ça reste passionnant de bout en bout, car le cheminement intérieur des « justiciers », qui vont en venir à admettre que la vengeance ne sert qu’à appeler d’autres vengeances, est très intéressant à suivre. L’affrontement entre la procureure jouée (très bien !) par Esom et le Justicier en chef (Lee Je Hoon) est la concrétisation thème central : la Justice est-elle suffisante ? Peut-on s’y substituer sans y perdre son âme ? La procureure se heurte sans cesse à la pusillanimité de sa hiérarchie, quand ce n’est pas à sa corruption ou son népotisme, le chauffeur de Taxi veut lui prouver qu’il n’a pas à affronter ces obstacles. Mais cette liberté engendrera le chaos et « il vaut mieux libérer 100 coupables que de condamner un innocent ».
Les personnages sont attachants, très bien interprétés, particulièrement les « gentils » Lee Je Hoon, Esom et Kim Eui Sung (le président Jang), et la très vilaine méchante Baek Sung Mi (Cha Ji Yeon). Ce sont des gens qui ont tous vécu de graves traumatismes émotionnels, et si certains croient se battre pour la justice, d’autre ont basculé du côté de la haine, et pourtant au final ils ne font que chercher à se venger, la vengeance étant le seul moyen à leur portée pour assumer une douleur intolérable !
Les seconds rôles, comme toujours sont excellents dans le bon comme dans le mauvais…C’est parmi ces derniers qu’on peut trouver les mauvais par nature. On a là une belle galerie de ce que la nature humaine a de pire, représentée par chaque « cas » traité par le taxi premium Arc en Ciel… A la fin de chaque épisode, le N°d’appel à l’aide est donné, comme si le drama, en plus de placer des produits, voulait aussi placer un certain sens civique, et pourquoi pas ?
Le dernier épisode conclut très bien l’ensemble de l’histoire, sauf les toutes dernières minutes qui m’ont dérangées car elles remettent tout en question et on a l’impression que c’est seulement pour le plaisir d’une jolie scène qui va à contre courant de tout le drama ! Mais c’est la spécialité des fins de dramas coréens !
Au final, je le conseille, je ne l’ai jamais lâché, j’ai aimé les dialogues, les personnages, la musique très bien adaptée (sans les paroles qui souvent ne cadrent pas du tout avec la scène) , mais il y a quand même quelques scènes un peu difficiles… Avis aux âmes sensibles, bien que ce soit bien moins difficile que « Voice » par exemple !
Par la suite ça change, la réalisation s’alourdit, et le propos devient plus dur car, il faut bien le dire, le pitch de base, c’est : « La vengeance est-elle de la Justice ? » Avec une pareille thématique, le ton ne pouvait que devenir plus sérieux, et, si, dans le principe je trouve ça normal, là, la réalisation perd de sa nervosité et on commence à sentir et à être gêné par les énormes invraisemblances qui, autrement, seraient passées comme étant « ce genre d’histoire de style manga » Si on se prend au sérieux il faut que le scénario suive et j’aurais bien aimé savoir comment le type jeté en pleine mer dans un tonneau scellé a pu en sortir et se retrouver dehors à s’essuyer les cheveux avec le copain censé le repêcher sur la terre ferme 1/2 heure après ! Surtout que le copain est censé pêcher à la ligne sous l’œil constant de la police ! ça pour moi, ça casse complètement la magie de l’histoire ! Pareil pour les bagarres à 1 contre 30, le scénariste aurait dû au moins réduire la troupe des assaillants à 10 ou 12 !
Bon, ceci mis à part, ça reste passionnant de bout en bout, car le cheminement intérieur des « justiciers », qui vont en venir à admettre que la vengeance ne sert qu’à appeler d’autres vengeances, est très intéressant à suivre. L’affrontement entre la procureure jouée (très bien !) par Esom et le Justicier en chef (Lee Je Hoon) est la concrétisation thème central : la Justice est-elle suffisante ? Peut-on s’y substituer sans y perdre son âme ? La procureure se heurte sans cesse à la pusillanimité de sa hiérarchie, quand ce n’est pas à sa corruption ou son népotisme, le chauffeur de Taxi veut lui prouver qu’il n’a pas à affronter ces obstacles. Mais cette liberté engendrera le chaos et « il vaut mieux libérer 100 coupables que de condamner un innocent ».
Les personnages sont attachants, très bien interprétés, particulièrement les « gentils » Lee Je Hoon, Esom et Kim Eui Sung (le président Jang), et la très vilaine méchante Baek Sung Mi (Cha Ji Yeon). Ce sont des gens qui ont tous vécu de graves traumatismes émotionnels, et si certains croient se battre pour la justice, d’autre ont basculé du côté de la haine, et pourtant au final ils ne font que chercher à se venger, la vengeance étant le seul moyen à leur portée pour assumer une douleur intolérable !
Les seconds rôles, comme toujours sont excellents dans le bon comme dans le mauvais…C’est parmi ces derniers qu’on peut trouver les mauvais par nature. On a là une belle galerie de ce que la nature humaine a de pire, représentée par chaque « cas » traité par le taxi premium Arc en Ciel… A la fin de chaque épisode, le N°d’appel à l’aide est donné, comme si le drama, en plus de placer des produits, voulait aussi placer un certain sens civique, et pourquoi pas ?
Le dernier épisode conclut très bien l’ensemble de l’histoire, sauf les toutes dernières minutes qui m’ont dérangées car elles remettent tout en question et on a l’impression que c’est seulement pour le plaisir d’une jolie scène qui va à contre courant de tout le drama ! Mais c’est la spécialité des fins de dramas coréens !
Au final, je le conseille, je ne l’ai jamais lâché, j’ai aimé les dialogues, les personnages, la musique très bien adaptée (sans les paroles qui souvent ne cadrent pas du tout avec la scène) , mais il y a quand même quelques scènes un peu difficiles… Avis aux âmes sensibles, bien que ce soit bien moins difficile que « Voice » par exemple !
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