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Aliotis

Dans l'entre-deux

Aliotis

Dans l'entre-deux
Complété
Paint with Love
0 personnes ont trouvé cette critique utile
par Aliotis
août 23, 2022
12 épisodes vus sur 12
Complété 0
Globalement 7.0
Histoire 6.5
Acting/Cast 8.0
Musique 6.0
Degrés de Re-visionnage 6.0

Un tableau aux couleurs de l'amour.

Alors, je dirais que j'ai aimé cette série dans le fond même si certains aspects m'ont moins plu.

Ça m'a fait très plaisir de retrouver Singto qui, je trouve, est un bon acteur, et qui est très beau (ce qui ne gâche rien) mais son rôle ne m'as pas entièrement convaincu, je m'explique. Je trouve qu'il joue bien son rôle de PDG sévère mais qui sait également être fun avec son équipe, ses moments de doutes sont justes et son rôle d'amoureux est très bien maitrisé. Par contre, au début, il est présenté comme quelqu'un qui ne s'intéresse qu'à l'argent, un genre de requin qui va trouver les manières de tourner les situations à son avantage mais c'est un aspect qui est vite délaissé par la suite, le requin n'est qu'un petit poisson. De plus, à ces moments, il me semblait bien voir que le jeu de Singto n'était pas abouti. Je suis peut-être dans l'erreur, mais c'est mon propre ressenti.

L'acteur le plus surprenant pour moi a été Tae, qui joue le rôle de Phap, je l'avais trouvé presque oubliable dans 2Moons (je l'avais d'ailleurs oublié...) mais ici, il transpire le charisme, la bonne humeur et il amène une petite pointe de folie et d'originalité dans la vie bien plate de Maze. Il incarne à la perfection l'artiste, un peu barré, original et qui ne s’embête pas avec les convenances pour dire ou faire les choses.

Ce qui m'amène à parler de la romance des leads principaux. Là, j'avoue, petite déception. Le jeu du chat et de la souris à la mode "je t'aime - moi non plus" n'est pas forcément quelque chose qui me rebute mais ça duuuuuuure ! Et c'est justement là que je pensais que le personnage de Phap allait bousculer les codes établis dans les BL, il allait communiquer, envoyer tout bouler pour secouer les choses.... et ben non. On en revient à une histoire classique où les deux souffrent dans leur coin juste parce qu'ils sont incapables de s'adresser 2 mots.

D'un autre côté, j'ai aimé la deuxième romance qui nous fait aborder, par la même occasion, le thème des agents sans scrupules qui se servent des nouvelles stars pour leurs propres bénéfices. Bon, la première partie de la résolution du problème (avec la fameuse IO) fait très Deus Ex-Machina mais passons... Les deux acteurs jouent bien et justes et j'ai eu plaisir à les retrouver tous deux également. Quand à la troisième romance, elle est très discrète mais absolument mignonne.

La série prend place dans le monde du travail, ce qui change des nombreux BL estudiantins, mais autant le monde du travail est bien représenté, autant les personnages son égaux à ce qu'ils auraient pu être au lycée (surtout concernant Maze qui agit comme un gamin trop gâté) car je les ai, en grande majorité, trouvés assez immatures pour des personnages avoisinant la trentaine. J'ai vu d'autres productions qui présentaient les choses de façons plus adulte et ça passait très bien aussi.

Enfin, l'ambiance sauve l'ensemble. Les prises de vue sont très bien maitrisées. Les environnements sont magnifiques (en particulier l'atelier de Phap) et l'atmosphère de certaines scènes sont justes parfaites. C'est le petit plus qui m'a fait appuyer sur play à chaque fin d'épisodes. (Bon, et aussi l'envie de voir le happy ending, bien sûr !) En définitive, la série aura tout de même réussi à dresser un joli tableau aux couleurs de l'amour dans mon esprit...

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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One Spring Night
0 personnes ont trouvé cette critique utile
par Aliotis
juin 29, 2022
32 épisodes vus sur 32
Complété 0
Globalement 9.0
Histoire 10
Acting/Cast 10
Musique 8.5
Degrés de Re-visionnage 8.0

L'amour fleurit les nuits de printemps

An Pan Seok nous a habitué aux dramas romantiques qui font réfléchir ce dont je le remercie grandement !
Ici, pas de "je t'aime, moi non plus", pas d'amourette de niveau maternelle, on est dans le mature. Il sait nous présenter la société coréenne et tous ses à priori sur ce que devrait être un couple, une relation et une vie maritale comme la tradition l'enseigne si bien sans s'ennuyer avec l'évolution des sociétés et des humains.
Ainsi, avec l'aide de Jeong Hae In qu'on peut retrouver également dans Something In the Rain, qui aborde les mêmes thèmes mais dans une autre tournure, An Pan Seok nous expose la rencontre du jeune lead masculin avec la très talentueuse Han Ji Min qui incarne ici le milieu d'une sororie (féminin de fratrie). Je souhaite la présenter de cette façon car, en effet, ce drama est avant tout une série centrée sur les femmes : leurs relations, leurs vie de couple, leur vision de la vie, de la société, de leur avenir.

Cette production nous montre sans filtres aucun la conception archaïque de la place de la femme dans la société mais aussi au sein du milieu familial que suit encore, bien malheureusement, une majorité de coréens.
On passe d'une sœur à l'autre et d'un point de vue rétrograde des relations de couples à l'image et l'opinion publique qui passe avant même la vie d'une personne (féminine, bien sûr) tout en mêlant ça avec une culture du viol encore bien ancrée.
Le réalisateur va même nous présenter la difficulté dans le pays de refaire sa vie amoureuse quand on a l'immense malheur et déshonneur d'être parent célibataire, ce qui peut paraitre bien sibyllin aux yeux des occidentaux que nous sommes et qui sont plus habitués aux familles recomposées. Nous voyons là un nouveau départ là où certaines personnes de cette société voient une femme qui jette sa vie aux orties pour élever un enfant qui n'est pas à elle, car les liens du sang et l'image que l'on donne aux autres là-bas, comptent (pour certains) bien plus que l'amour.

Pour faire le bilan, oui, la série fait réfléchir. Elle alerte sur le fait que ces pratiques fossiles ont malheureusement encore cours à notre époque. Mais le drama reste sur une note d'espoir car nos trois sœurs montrent qu'en se soutenant, en refusant ces diktats figés dans l'immobilisme conservateur, on peut tout surmonter, on peut se libérer et trouver son égal, son amour et sa voie.

En bref, un formidable hymne à l'émancipation. Foncez le voir !

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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Given
0 personnes ont trouvé cette critique utile
par Aliotis
juin 21, 2022
6 épisodes vus sur 6
Complété 0
Globalement 8.0
Histoire 9.0
Acting/Cast 8.0
Musique 9.5
Degrés de Re-visionnage 5.0

Ce que nous "donne" une adaptation.

Alors il est très difficile de donner un avis sans faire de comparaison sur une adaptation quand on a vu le matériau originel ou une autre adaptation. Pour ma part, j'ai fait la bêtise de voir l'animé (et le film qui y donne une suite) avant de me lancer dans la série live (heureusement, je n'ai pas encore lu le manga !). Du coup, j'ai eu des attentes, je pense, bien trop grandes et la déception fut au rendez-vous...

Donc, pardon à tous et toutes mais je pense que je n'arriverais pas à donner un avis sans prendre en compte l'animé.

Ça commence fort avec les personnages : en effet, j'ai aimé l’interprétation que nous a offert Suzuki Jin du personnage de Ueonoyama Ritsuka mais, là déjà, je lui trouve bien moins de charisme que le personnage animé. Tout comme le personnage de Kasai Ayano (jouée par Nagase Riko) qui est dans le surjeu total, ça m'a vraiment déplu.

Ensuite, la série n'a pas de lumière. Les mises en scènes restent sombres, fades, on se croirait dans une série des années 2000. Heureusement, la production se rattrape un peu lors du concert où la scène s'illumine sous la voix de notre chanteur vedette.

D'un autre côté, le drama a su garder le même comique de situation dans les scènes plus légères pour dissiper les tensions trop âpres du scénario et c'est fort bienvenu.

Les thèmes sont toujours présents et la production remporte la gageure de tous les traiter dans ce format très rapide de seulement 6 épisodes de 25 minutes, vraiment bravo ! Le thème sous-jacent qui réunit beaucoup des autres est bien présenté : la parole libératrice. Sanari joue très bien son personnage de Sato Mafuyu dont les émotions sont verrouillées en lui, il est comme en état de choc depuis le drame de son passé. La série a très bien travaillé cette exposition.

Si on parle de parole, abordons la musique. Elle est magnifique c'est indéniable MAIS ( Gomenasai !) elle n'arrive pas à la cheville de celle de l'animé. L'OST du concert m'a soufflé dans l'animé, là où ici j'ai juste beaucoup apprécié.

Concernant la romance principale, je passerai sur le fait qu'il n'y a pas beaucoup de démonstrations puisque on sait à quoi s'attendre avec des dramas BL et japonais de surcroit, de plus, l'animé est pareil. Par contre, autant dans l'animé le rapprochement de nos leads paraissait naturel, autant ici il parait forcé comme "pour les besoin de la prod et pour faire du drame", c'est un peu dommage d'après moi.

D'autre part, les autres romances et relations des personnages plus secondaires sont laissées dans le flou et l’ambiguïté, alors oui, encore une fois, 6 épisodes c'est bien court, mais ça laisse vraiment un goût d'inachevé sur la fin. D'ailleurs, je pense que certaines scènes ou situations pourraient paraitre encore plus floues, voire difficilement compréhensible peut-être, à ceux qui n'ont pas déjà une connaissance de Given (mais ça seule une personne dans ce cas pourrait répondre à ma question).

La fin, parlons-en justement, la série se finit deux épisodes avant la fin de l'animé, là aussi, quel dommage ! J'aurai aimé qu'ils puisse rajouter un épisode ou ne serait-ce qu'un épilogue pour vraiment terminer l'histoire de nos personnages.

En résumé, si vous le pouvez, regardez l'animé APRÈS, avoir vu la série live pour l'apprécier pleinement. Je pense que dans ce sens là elle aura bien d'avantage de saveur. Pour ceux qui sont dans le même cas que le mien, je vous invite tout de même à voir la série car malgré les points négatifs que j'évoque, je n'ai pas boudé mon plaisir et j'ai apprécié de voir tout ceci dans un format aussi court : ils se sont vraiment bien débrouillés.

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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Our Memory
0 personnes ont trouvé cette critique utile
par Aliotis
mai 25, 2022
4 épisodes vus sur 4
Complété 0
Globalement 7.5
Histoire 8.0
Acting/Cast 7.5
Musique 5.0
Degrés de Re-visionnage 6.5

court mais agréable

Une mini série de films courts mais forts agréables à regarder qui nous parlent de l'amour vrai une puissante expression de l'amour véritable qui consiste à se donner à 100% pour le bonheur de l'autre sans jamais rien attendre en retour si ce n'est son sourire de chaque jour.

Une histoire pleine de maturité qui nous montre les valeurs de la famille et qui s'attache aussi au désir d'une bonne qualité de vie, des thèmes abordés très réalistes sur la façon de vivre son amour malgré l'avis de la famille et les difficultés de vivre une vie d'adulte avec toutes les responsabilités qui y affèrent.

Malgré le fait que les épisodes soient courts, ils parviennent, à chaque, fois, à nous raconter une histoire en entier, plaçant les ellipses et voix-off des personnages au bon moment.

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The Taste of Betel Nut
0 personnes ont trouvé cette critique utile
par Aliotis
mai 13, 2022
Complété 0
Globalement 6.5
Histoire 6.0
Acting/Cast 8.0
Musique 6.0
Degrés de Re-visionnage 7.0

Du potentiel et des beaux paysages ne suffisent pas toujours

J'ai vu The Taste of Betel Nut et j'ai apprécié mon visionnage mais il y a tout de même des aspects qui m'ont bien moins plus, c'est pourquoi je voudrais faire part ici de mon ressenti.

Tout d'abord, le film n'est pas sans rappeler un autre où d'ailleurs joue Leslie Cheung ( coïncidence ? ) : Once a Thief de John Woo ( Les Associés, en France ) sorti en 1991. Film - ou plutôt produit commercial de divertissement, devrais-je dire - qui a permis à son réalisateur de remettre sa carrière, qui battait franchement de l'aile à l'époque, sur les rails de la célébrité.

The Taste of Betel Nut nous rappelle donc le trio hongkongais de Once a Thief mais avec des caractéristiques chinoises, ici, pas de voitures de luxe mais de vieilles motos side-car et les "méchants" ne sont pas des criminels mondialement connus mais de petits locaux trainants dans la zone portuaire.

Notre trio de protagonistes est bien plus casse-cou également et, à eux trois, font les 400 coups aussi bien dans les méfaits de petite envergure que dans les relations charnelles qu'ils expérimentent. Car, oui, ici la romance n'est pas laissée à l'imagination du spectateur surtout concernant notre sosie de Leslie Cheung, Ren Yu, qui est particulièrement objectivé, son corps sexualisé au possible dans des sous-vêtements trop serrés que la caméra ne manque pas de mettre en valeur.

En effet, il est difficile de manquer le personnage de Ren Yu de part son charisme et la manière dont il incarne une sorte de GO de province et le gigolo du coin sans aucune ambition si ce n'est de profiter de la vie dans son petit paradis personnel.

Zhao Bingrui, quant à lui, joue un Li Qi aux expressions subtiles avec un regard fier et résolu mais qui semble aussi cacher une douleur silencieuse.

Et donc, vient s'adjoindre à ce duo d'amants ( à temps partiel ), la jeune et jolie Bai Ling, venue pour les vacances, qui sera fascinée par le couple ( avec une nette préférence pour l'un des deux ! )

À noter que dans le film, l'endroit choisi est aussi important que les personnages principaux. L'île de Hainan est en effet surnommée "l'Hawaï chinois" en raison de la vision paradisiaque type carte postale qui est vantée aux vacanciers. Mais la vérité est toute autre avec une réalité pleine de boutiques côtières délabrées, de restaurateurs / vendeurs de rue illégaux et de bande de petits malfrats qui évoluent au milieu des groupes de dames âgées en vacances. Le réalisateur, Hu Jia, a su néanmoins montrer un aspect de la culture traditionnelle de l'endroit via la noix de bétel qui promet à ses consommateurs une libération des sens et des esprits qui durera tout leur séjour.

Ce qui ébranle fortement la narration du film c'est définitivement son montage maladroit, ses fondus enchainés sur écran noir ne suivent absolument pas le développement de l'histoire, cela, à mon sens, perturbe plutôt que de donner une continuité au récit. D'autres outils de montage, également, sont utilisés de manière trop simplistes ou sont sur-utilisés, ce qui nuit au potentiel narratif du film.

Certaines scènes m'ont tout de même beaucoup plu comme les explosions qui arrivent parfois dans la carrière au loin de la vue qu'on a depuis la terrasse de l'appartement de Li Qi et Ren Yu qui retentissaient comme un prémisse à la destruction de leur petit paradis personnel. Ou encore les scènes de pas dans la mer avec le son que l'on peut entendre lorsqu'on a la tête sous l'eau qui montrait comme une réalité étouffée, ouatée, qui créait une atmosphère anxiogène, dont quelqu'un n'arriverait pas à se sortir malgré sa conscience de la situation. Symptômes pareils à ce que l'on pourrait ressentir après un trauma crânien.

En résumé ( et sans spoils ! ), un film avec ses défauts et ses qualités qui est à voir juste pour... découvrir.

Maintenant, à vous de vous faire votre avis

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The Tuxedo
0 personnes ont trouvé cette critique utile
par Aliotis
mai 10, 2022
8 épisodes vus sur 8
Complété 0
Globalement 6.5
Histoire 7.0
Acting/Cast 8.0
Musique 7.0
Degrés de Re-visionnage 5.0

Le BL se taille une veste

Aaaargh ! cette série me partage en deux, je n'arrive pas à décider si je l'adore ou si je la déteste, c'est affreusement énervant ! Je ne peux pas rester bouche cousue et pour ne pas lui tailler un costard, je vais faire un comparatif des points positifs et négatifs pour, de fil en aiguille, essayer de trancher mon avis.

Commençons par le positif :

Les deux protagonistes ont une alchimie de fou ! Les scènes intimes sont filmées à la perfection et j'espère ardemment les revoir ensemble dans d'autres productions. Quand on les voit tous les deux dans une scène, on a l'impression que c'est le monde entier qui se penche de chaque côté pour les rapprocher, ils ne pouvaient que finir ensemble ces deux-là ! Et pourtant être directement à l'aise dans ce genre de scènes, c'est parfois coton !

Le jeu de Green ( Aiaoon ) est solide et il campe bien son personnage du début à la fin en plus d'être à chaque fois tiré à quatre épingles.

En parlant de nos protagonistes Chap ( Nawee ) est à tomber ! Dès qu'il se met torse nu, la température de la pièce prend plusieurs degrés et quand ils se regardent, Awwwww !

Ensuite, la musique, elle n'est pas inoubliable mais très belle et l'OST est admirablement chanté par Jeff Satur.

L'histoire de la phobie de Nawee est intéressante et on voit ses efforts pour passer au-dessus de celle-ci juste par amour, c'était très touchant.

La photo et les décors sont magnifiques à beaucoup de moments, la maison de Aiaoon m'a énormément plu.

Passons au négatif :

Le jeu de certains acteurs est bien inégal, concernant celui de Chap, il s'est énormément amélioré sur la fin et là il était presque parfait.

La romance est géniale, je ne la remets pas en doute mais les scènes de bisous accidentels, pardon ! Déjà que c'est cliché en soi mais celui qui se passe dans la baignoire est physiquement impossible ( d'où tu tombes exactement dans cette position ?! )

Le comportement de Nawee ne m'a pas plu du tout : ce n'est pas parce que tu restes cloitré chez toi que tu dois te comporter comme une ordure avec tout le monde, je pense que la prod aurait du parler plus tôt de son père et de son frère qui auraient été, je pense, une meilleure "excuse" pour le caractère qu'il présente au début de la série.

Dans le registre des comportements idiots, Aiaoon n'est pas en reste quand on le voit agir avec sa petite amie, au secours !

Justement, parlons du père. S'il déteste autant son fils, pourquoi le laisse-t-il gérer sa société ? Désolé messieurs les scénaristes mais ça ne fonctionne pas là.

Enfin, et c'est le plus important, c'est quoi ce format ? Déjà que 15 minutes d'épisode c'est court mais sur seulement 8, on n'a pas le temps ! Ça ne fait pas un pli que ça impacte grandement sur l'effet que donne ma série au niveau global et pour le rythme, ne faisons pas dans la dentelle, ça le casse complètement quand le flux entre les scènes est coupé de telle façon.

Bon voilà, ça ne m'avance pas beaucoup et j'ai sûrement oublié des choses, mais je dirai finalement que compte tenu du budget et du travail en coulisses, la série a tout de même du mérite, son effort est louable, même si l'histoire est un peu cousue de fil blanc. Vu le peu de temps qu'elle dure, on peut donc la mettre pendant une soirée marathon de séries car elle est quand même très mignonne et agréable à regarder.

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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Kei×Yaku: Abunai Aibou
0 personnes ont trouvé cette critique utile
par Aliotis
mai 10, 2022
10 épisodes vus sur 10
Complété 0
Globalement 7.5
Histoire 7.0
Acting/Cast 9.0
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 5.5

Un thriller bromance

Un drama avec de l'action, du suspense, du mystère et une bonne alchimie entre les deux principaux acteurs.

L'un des grands point forts de la série est justement le casting : Nobuyuki Suzuki ( Kunishita Ichiro ) incarne un personnage doux mais sérieux, il nous offre une très bonne performance. Concernant Inukai Atsuhiro ( Hanabusa Shiro ), je ne vois pas d'autre acteur pouvant interpréter le rôle de meilleur façon, il sait être dur tout en ayant des gestes légers et une attitude qui nous crient "Shiro", ici l'acteur disparait complètement au profit de son personnage.

le reste du casting est également très bon et joue de belle façon.

La mise en scène est vraiment incroyable et très réaliste et aidée en cela par des décors qui collent vraiment à l'idée que l'on peut se faire d'une ville ou d'endroits qui ne sont pas aseptisés comme on peut le voir dans d'autres productions.

J'ai beaucoup aimé aussi qu'il n'oublie pas de nous montrer le quotidien de vie de nos deux héros dans les petites scènettes en fin d'épisodes et même au fil des épisodes, qu'on ne reste pas toujours dans l'enquête proprement dite.

La musique est également un point fort de cette série, bravo au compositeur Ryo Nobuguchi. Le thème principal à lui seul va vous transporter, sans parler de la musique qui accompagne les scènes.

Dans une partie plus mitigée, la relation entre nos acteurs principaux se limite à la bromance, pour ceux qui s'attendent à un HISTory : Trapped japonais, passez votre chemin, ce qui est dommage car j'ai lu que le manga dont est tiré la série montre beaucoup plus d'allusions au fait qu'il y a plus que de l'amitié entre Ichiro et Shiro. De plus, le manga met en scène plus de scènes d'actions également, je ne peux que supposer que le drama n'avait pas autant de budget et que ces scènes d'action ont été réduites. ( je pense activement me procurer le manga ! )

Mais il y a un rythme un peu étrange dans l'enquête, les personnages pensent progresser, mais ils se fourvoient et les progrès qu'ils ont faits sont détruits. Il y a aussi beaucoup trop de flashbacks pour remplir le temps de visionnage alors qu'ils auraient pu montrer plus de nouvelles scènes.

Finalement, je dirai que Kei X Yaku est un bon thriller d'action avec une bromance, pour celles et ceux qui aiment ce type de productions, vous allez être enchantés. Pour les autres qui veulent avoir du pur BL, restez pour le côté enquête, énigmes et mystère et allez, par la suite, voir une vraie romance BL ^^

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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Destiny
0 personnes ont trouvé cette critique utile
par Aliotis
mai 8, 2022
15 épisodes vus sur 15
Complété 0
Globalement 6.5
Histoire 7.0
Acting/Cast 8.0
Musique 7.0
Degrés de Re-visionnage 4.5

Des histoires à prendre en globalité

J'ai fini, il y a quelques jours, le visionnage de la série entière et je reviens pour donner mon ressenti sachant que je ne conçois pas de donner un avis définitif sans avoir vu l'entièreté des épisodes avant. Cette série est certes sous la forme d'une anthologie mais, à mon sens, il faut la prendre comme un tout car vous verrez que ça peut changer l'avis qu'on porte sur la série.

J'ai pu voir pas mal d'avis négatifs qui refroidissaient mon envie de m'y mettre mais j'y suis allé.e pour finir et je dois dire que si on prend les épisodes un par un on peut vite être rebuté et abandonner par la suite le visionnage.

J'ai en effet adoré la dynamique présentée par chaque couples et le fait de découvrir une nouvelle histoire tous les deux épisodes puis de voir comment elles se croisent, s'entrechoquent pour finir par un excellent final était vraiment génial. La production est sympathique même si les effets sonores ont été, d'après moi, un peu trop utilisés. Les décors m'ont beaucoup plu. les vêtements choisis pour les acteurs sont superbes (surtout la garde-robe de Nuea, je rêve d'avoir la même!!!!), on sort enfin ici des traditionnels uniformes et ça fait un bien fou et on remarque que chacun a sa façon de s'habiller et de s'accessoiriser ce qui ajoute à la personnalité des personnages. Le maquillage et l'éclairage porté sur ces derniers sont particulièrement bien faits et les musiques m'ont beaucoup plu également.

Je vais maintenant traiter les doubles épisodes dans l'ordre de présentation plutôt que par préférence personnelle.

1. Tue et Ake :

Je pense qu'il y a eu un problème de scénario dans cet épisode, je ne vois pas comment l'expliquer autrement, on voit bien que les acteurs font le job comme ils le peuvent - même si leur jeu est parfois inégal - mais le fait qu'ils se haïssent pour des raisons particulièrement dérisoires et passent d'un coup aux amoureux timides et adorables... On a vraiment l'impression d'en avoir loupé un bout, ( ils on sauté des pages de scénario ^^ ).

Il y a aussi de graves manquements à la logique concernant la maladie de Tue : j'ai fait quelques recherches et en Thaïlande, les jeunes sont vaccinés contre la varicelle ou alors comment le reste de l'équipe n'a pas été contaminée ? (on va supposer que seul lui n'a pas été vacciné dans toute l'université) Sans parler de l'entraineur qui ne s'inquiète absolument pas de la dangerosité d'attraper ce genre de maladie à cet âge et le laisse simplement agoniser dans sa chambre...

La mise en scène m'a donc parue très maladroite, le seul point qui relève un peu l'ensemble est l'alchimie entre les deux protagonistes mais ça s'arrête là. Le seul moment où je les ai vraiment appréciés était l'épisode 15.



2. Sun et Nuea :

J'ai trouvé que Nat offrait un bon jeu d'acteur pour son jeune âge (qu'est-ce qu'il est beau au passage ! ), j'ai juste A-DO-RÉ ses habits ( on peut les acheter ? où ? où ! ^^ ), l'alchimie avec Max est complètement là. Encore une fois, heureusement que les acteurs arrivent à nous offrir une bonne performance car les faiblesses du scénario sont nombreuses et les rebondissements sont bien mal amenés.

Un bon point également : il ont une relation saine car ils se respectent et ne profitent pas de la faiblesse de l'autre.

Bon, je dirais quand même que le "forcing" de Nuea m'a parfois fait dire : "euh, tu vas te calmer un peu jeune éphèbe... c'est limite du harcèlement"

Leurs épisodes sont drôles et doux, leurs rencontres sont consentantes et sensuelles ; j'ai vraiment aimé ce petit couple.



3. Mon et Team :

Mon est adorable et Gung (Team) joue tellement bien pour son premier rôle ! J'ai beaucoup aimé voir jouer tous les clichés du BL dans ces deux épisodes - serais-ce un clin d’œil car ça se passe dans le contexte de la pièce de théâtre ? - Une romance très mignonne. Les moments un peu hot sont très doux, lents et beaux. Les épisodes de tristesse et de réconforts sont également magnifiquement bien orchestrés.

Petites notes : le personnage de Team est absolument conscient du fait qu'il est un canon, il se la pète un peu, non ? Et Mon... premier personnage que je rencontre qui couine !

Le seul point un peu négatif : les moments de pause qui s'éternisent, on a envie de passer en vitesse rapide parce que ça casse le rythme de visionnage.



4. Thurs et Pao/Pae :

Alors, cet épisode me partage en deux :

D'un côté Pee nous offre un jeu époustouflant et très drôle par moments et Au joue très bien également, je veux bien un fantôme comme celui-là dans ma chambre le soir ! De plus, les petites différences qu'il présente en tant qu'humain m'ont beaucoup plu. La scène à la fête foraine est mignonne et magnifique à la fois et le travail effectué sur la séparation est phénoménal. La relation est saine et on a des moments poignants d'émotions.

D'un autre côté, j'ai l'impression désagréable d'avoir vu un ersatz de "He's Coming to Me", qui essaye de s'aligner aux grands mais se fracassent lamentablement. L'histoire est bien construite mais c'est juste trop long et on s'ennuie finalement et on se désintéresse de l'ensemble. Je n'ai pas non plus aimé la réaction que peuvent montrer les meilleurs amis de Thurs face à ses changements dans sa manière d'être, ils le rejettent tout simplement, ce sont ses amis ou pas ? J'ai parfois trouvé que certains autres acteurs manquaient un peu de naturel dans leur jeu.

Je dirai, pour résumer que c'est médiocrement mignon comme histoire.



5. Puth et Kaeng :

Mais comment ces deux acteurs peuvent n'en être qu'à leur premier rôle ?! Le jeu est juste....Wahouu ! Alors je ne parle pas des scènes hot ( enfin pas exclusivement... si vous me connaissez, vous savez que je fais partie de la team "moments croustillants" ). Leur personnalité à chacun est parfaitement construite est bien amenée à l'écran. First a une gamme d'expressions impressionnante : le rictus subjectif - qui en dit long -, le regard d'adoration qu'il a pour Puth, les scènes de pleurs déchirantes et sans oublier les fusils mitrailleurs chargés derrière ses prunelles quand il regarde Payo. J'adore également sa façon de s'habiller ( il arrive juste après Nuea ) et ses boucles d'oreilles, je les veux !!!

Quant à Puth, il est mignon quand il le faut, il incarne le Playboy à la perfection et sait se couler dans la personnalité du pur sal*ud aussi. Il sait traiter Kaeng de façon hyper blessante et l'aimer complètement, passionnément.

Si on veut parler des scènes hot (je sais que vous n'attendez que ça, bande de canaillous !), alors il y a eu grand battage et il faut avouer qu'elles sont nombreuses et mémorables mais ça ne s'arrête pas à cette vision superficielle selon moi. Je pense que ces scènes montrent également la confiancer aveugle de Puth en Kaeng, il se donne entièrement à lui, il se laisse totalement aller même si, par la suite, il ne parvient pas à s'avouer que ce n'est pas qu'un sex-friend. Leurs ébats intimes sont si naturels et si bien réalisés qu'on s'y croirait totalement.

Cette histoire est - et de loin - ma préférée en termes de rythme, de développement des personnages et d'interprétation des rôles. Un magnifique moment.



6. Sat et Chok :

J'ai bien aimé cette histoire un peu à la "30 Ans Sinon Rien" version étudiante. La romance de Sat et Chok nous montre que nos épreuves et nos expériences nous construisent et qu'il faut savoir laisser le passé où il est mais aussi apprendre de ses erreurs.

Bon, j'ai quand même trouvé l'histoire de l'amnésie surprise un peu capillotractée tout de même mais ça passe vite avec la suite de l'histoire. J'ai pu voir aussi que Sat perd son tatouage dans l'épisode 13, c'est normal ?

Le jeu d'acteur n'est pas inoubliable est la romance est hyper soft après les épisodes précédents, on retombe d'un coup et quand on voit la série comme un tout, le soufflé retombe.



7. Masuk, Jia et Tir :

Au début, quand j'ai vu trois noms, je me suis dit : "chouette une histoire de trouple !".

Ah, ben non en fait...

J'ai aimé l'histoire mais j'ai trouvé qu'il n'y avait pas assez de moments où on développait l'attirance entre Jia et Masuk, ou alors que c'était assez mal dirigé. La romance est mignonne, le thème du deuil est intéressant mais... le rythme est lennnnnnt ! J'en pouvais plus ! Des moments où ils se regardent très... très... TROP longtemps, des flashbacks sur des trucs qui se sont passé y'a 2 minutes, arrêtez !

C'est très dommage car le fond est génial et les acteurs sont à tomber (team Masuk !) mais l'emballage est mal fait ( on dirait moi qui emballe les cadeaux de noël : on sait que ça vient de moi ).

J'ai très vite passé l'épisode 13 en vitesse x1.5 puis l'épisode 14 en vitesse x4 (j'ai ralenti pour les sous-titres), ça m'a appris que je pouvais lire très vite quand je voulais ^^



Voilà, comme vous le voyez, pris un par un c'est pas génial mais ils forment un tout qui est à voir surtout pour les connexions entre les épisodes et les personnages.

Finalement l'épisode 15 : un magnifique final, très émouvant, très mignon, une conclusion parfaite en tout point selon moi.

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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Water Boyy: The Movie
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par Aliotis
avril 18, 2022
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Globalement 7.0
Histoire 7.0
Acting/Cast 9.0
Musique 6.5
Degrés de Re-visionnage 5.0

Amour et natation

J'ai décidé de me lancer dans l'aventure Water Boyy et j'ai commencé par le film.

Bon, le film n'est pas parfait car j'ai eu un peu de mal avec les scènes qui paraissaient parfois s'enchainer un peu n'importe comment brouillant par là les liens de cause à effet, d'un autre côté, j'ai eu l'impression de regarder un film indépendant, plus intimiste que peuvent l'être les grosses productions, ce qui m'a beaucoup plu.

Le film n'ayant pas le temps d'une série, l'intrigue va à l'essentiel mais cette façon de faire est à double tranchant : d'un côté, on ne se concentre que sur la relation de Nam et Meuk, au détriment des autres interactions comme le lien d'amitié qui lie la bande de copains que j'ai trouvé excellente mais j'aurai voulu plus de scènes de fraternité pour approfondir ce sentiment de partage et d'amitié. D'un autre côté, le film prend le temps de construire les scènes d'émotions qui en ont besoin mais j'aurai préféré plus de dialogues pour nus faire passer les sentiments des personnages que des scènes de silence trop simple à mon goût.

Si on parle des personnages, c'est juste génial ! Ils sont crédibles, naturels, le jeu d'acteur est excellent, ils parviennent à créer une véritable alchimie qui parait si vraisemblable qu'on est complètement immergé dans le film comme si on regardait la vie de personnes réelles. Alors Beam est (était malheureusement...) très bon acteur, je n'en disconviens pas mais je trouve qu'on oublie un peu vite Ngern qui est lui même particulièrement excellent et qui ne se cantonne qu'à des rôles secondaires depuis lors ce que je trouve bien dommage.

Le scénario me parait assez solide, la musique n'est pas mémorable mais les morceaux collent bien aux scènes en général. Enfin, la photographie est très bien réalisée, très colorée et les décors sont vraiment magnifiques.

En résumé, je pense que le film mérite d'être vu, il accorde un temps à chaque chose que ce soit l'émotion, la rigolade ou les questionnements. En somme, il est fort agréable à regarder.

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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A Tale of a Thousand Stars
0 personnes ont trouvé cette critique utile
par Aliotis
avril 9, 2022
10 épisodes vus sur 10
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Globalement 10
Histoire 9.5
Acting/Cast 10
Musique 10
Degrés de Re-visionnage 10

Un conte des 1001 nuits thaïlandais

Encore un revisionnage de cette série qui a été, bien plus qu'un gros coup de cœur pour moi.

Dès le premier épisode j'étais accro, osant braver la fatigue quotidienne pour ne serais-ce que voir les premières minutes de l'épisode suivant à chaque fin de cession. Après chaque visionnage la série, ses paysages merveilleux, ses personnages riches en émotions, en questionnements, en histoire, me restent dans la tête pendant plusieurs jours.

J'ai beau retourner la chose dans tous les sens, je ne parviens pas à trouver de points négatifs à A Tale of 1000 Stars...

On sort ici des chemins habituels d'histoires estudiantines pour partir en pleine jungle dans un contexte complètement différent : enchanteur mais parfois aussi dangereux. Les décors naturels sont fabuleux mais l'histoire nous ramène bien vite sur terre avec l'avidité qui nous emplit de vouloir savoir ce qui va se passer.

On ne s'ennuie d'ailleurs pas une seconde tellement le scénario est bien ficelé pour soutenir notre attention au-delà même de la durée d'un épisode.

Les personnages portent la série en jouant avec brio, il incarnent tous des rôles dans lesquels ils se coulent à la perfection, aucun rôle n'est anodin, on reconnait certes les rôles principaux mais même les rôles secondaire (voire tertiaires) on leur importance, leur personnalité et leurs apports divers à la richesse de l'histoire générale.

La romance parait tout douce mais sait montrer des racines complexes bien ancrées dans le terreau de la réalité, jusqu'au dernier épisode on ne sait pas comment cela finira, c'est bien simple, je me suis souvent surpris.e à rester scotché.e à mon écran.

Quand le mot fin apparait, un sentiment de nostalgie vous envahit car on resterait bien avec Tian et PhuPha à compter les étoiles dans le ciel de nuit ou boire un thé sur la terrasse de la maison sur pilotis des professeurs tout en rêvant de fabriquer notre propre cerf-volant pour le voir voler au-dessus du petit village de Pha Pun Dao.



Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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I Told Sunset About You Part 2
0 personnes ont trouvé cette critique utile
par Aliotis
avril 4, 2022
5 épisodes vus sur 5
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Globalement 10
Histoire 9.5
Acting/Cast 10
Musique 10
Degrés de Re-visionnage 10

Le coucher de soleil de notre amour.

Je viens de finir de me revoir I Promised You The Moon et je dois bien dire que c'est une magnifique suite à I Told Sunset About You. Le décore change de la jolie vue balnéaire de Pukhet pour l'aspect bien plus cosmopolite qu'est Bangkok. Ça marque aussi le nouveau chapitre de la vie de nos deux héros qui grandissent et vont expérimenter non seulement la vie seuls en ville mais aussi l’entrée à la faculté et la vie de couple, car on le remarque bien, ils n'ont jamais vécu seulement tous les deux, et c'est une manière de vivre qui change beaucoup les rapports dans une vie de couple.

Beaucoup de nouvelles expérimentations et beaucoup de chamboulements pour deux jeunes adultes qui ne le sont pas autant qu'ils veulent bien le croire car les petits problèmes, les manquements aux choses sur soi-même et sur l'autre sont ici à même de ressurgir avec plus de force et c'est, bien sûr, ce qui va se passer.

D'un coté on a Teh qui est quelqu'un d'entier et qui ne fait aucune concessions et ne se pose pas de questions. Il a son rêve et personne ne doit pouvoir ne serais-ce que l'égratigner, si quelqu'un se met en travers de ses plans, c'est comme la fin de son monde, tout son univers est construit sur sa vision romancée de son propre futur.

De l'autre, on a Oh-aew qui est plus naturel dans sa manière d'être, mais c'est parce qu'il a la croyance absolue que sa relation avec Teh est sur des bases solides et qu'il n'est pas besoin de revenir dessus. Il opte donc pour aller de l'avant et de faire des découvertes tout en essayant de s'adapter à la solitude de vivre loin de chez lui. Car, il faut le rappeler, Oh-aew est quelqu'un de bien plus fragile en apparence en cela qu'il a besoin d'une base solide sur laquelle s'appuyer pour prendre son élan dans la vie.

Aussi, leurs évolutions à l'un comme à l'autre ne pouvaient mener qu'à des points de frictions qui se sont vites transformées en crevasses. Teh n'ayant plus autant de temps à consacrer à Oh-aew celui-ci s'est trouvé d'autres soutiens en la personne de son nouveau groupe d'amis et il a changé en découvrant qui il était vraiment et ce qu'il voulait dans la vie. Voyant cela, Teh s'est rendu compte que son avenir tout tracé avec Oh-aew à ses côtés commençait à se craqueler et lui en a voulu, c'est pourquoi il lui a fait ces réflexions (tout en l'humiliant au passage en public), pour lui faire mal, pour le punir de ne plus faire partie de son tableau parfait.

Puis, Teh, inconsciemment paniqué à l'idée de perdre son futur idyllique, s'est trouvé un autre soutien en se tournant vers Jai pour qui il croit développer des sentiments car, toujours inconsciemment, il retrouve en ce dernier la même passion qu'il avait cru trouver chez Oh-aew .

Je pense que même si elle a été infiniment douloureuse pour chacun d'eux, leur rupture leur a fait du bien car elle leur a permit de grandir sans s'appuyer sur l'autre et comprendre que pour aimer, il faut d'abord s'aimer et se construire en tant que personne. Car, à la fin, il savent pertinemment qu'ils auront encore de nombreux obstacles à surmonter et autant de difficultés à résoudre, mais, cette fois, leurs bases ne sont plus construites avec le sable des plages de Pukhet mais bien avec le béton des immeubles de Bangkok.

En résumé I Told Sunset About You et I Promised You The Moon sont deux séries incontournables selon moi, elles nous montrent la vie avec une vision très humaine et très réelle et j'airai plaisir à les revoir encore et encore.

Maintenant à vous de vous faire votre avis.

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Oxygen
0 personnes ont trouvé cette critique utile
par Aliotis
avril 3, 2022
13 épisodes vus sur 13
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Globalement 7.5
Histoire 8.5
Acting/Cast 9.0
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 5.5
Cette critique peut contenir des spoilers

Une bouffée d'air frais

J'avais commencé le visionnage il y a de cela ce qui me parait être des éons puis j'ai arrêté de regarder la série parce que... je ne saurais dire exactement... je pense que cela me paraissait avancer trop lentement ou le fond sonore toujours très lent qui accentuait la mollesse des scènes.

J'ai repris le visionnage et je dois dire que bien m'en a pris !

L'histoire d'amour entre nos deux leads est vraiment touchante et rempli de moments tellement mignons, ce n'est jamais "gnangnan", c'est une relation assumée et qui vient naturellement. Ici pas de moments de rejet comme on peut le voir dans d'autres productions - et ceci pour toutes les relations de la série -, on aime quelque soit le genre, seul l'amour compte. Et ces deux là, quand ils se regardent... On a réellement l'impression que Solo va bouffer Gui ! C'est un affamé d'amour celui-là !

J'ai également adoré notre autre petit couple phare : le gros nounours et son petit lapin (d'ailleurs Phu Phubeth Tharathonchanakul, le personnage de Phuri est du signe du lapin, un clin d'œil ?), il forment un couple très différent du premier mais non moins intéressant.

La série soutient plusieurs thème différents tout au long de ses épisodes comme la découverte du sentiment amoureux (voire des sentiments tout court concernant certains personnages j'ai eu l'impression), le cheminement du deuil, la manière de prouver sa valeur,...

J'ai juste eu du mal concernant une partie de la série :

ATTENTION SPOIL
le fait de séquestrer son enfant pendant plusieurs jours en l'affamant, c'est pas illégal ? n'y a-t-il pas une limite à faire taire la police ?
FIN DU SPOIL

Je sais bien que c'est pour créer de l'enjeu, du drama, mais ça m'a paru tout de même assez invraisemblable que de telles choses puissent arriver sans que personne ne réagisse.

On a droit à des scènes de couples très mignonnes (même si je suis quelqu'un qui préfère quand ça devient un peu plus "chaud" en général). Seul petit point qu'il auraient pu travailler un peu plus : les scènes de combat. Autant le personnage de Phuri nous montre qu'il connait des techniques et des prises de combat, autant la réponse de ses opposants et les bruitages desservent lesdites scènes, on avait l'impression d'entendre une crêpe qui se retourne dans une poêle, c'était assez pathétique mais drôle en même temps alors je ne dirais rien de plus...

J'ai aimé l'histoire secondaire avec la fujoshi, son frère et les deux médecins même si parfois le scénario m'a paru un peu bancal et, sur la fin, on voit un espoir sur un nouveau couple dans un simple échange de regard... Je veux bien une série pour ce couple là !?

En définitive, je recommande chaudement cette série pour les amateurs/amatrices de romance tout sucre et tout miel, j'ai vraiment passé un bon moment.

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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Night Flight
0 personnes ont trouvé cette critique utile
par Aliotis
avril 1, 2022
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Globalement 9.0
Histoire 9.5
Acting/Cast 9.5
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 8.0

Je viens de me prendre une claque et quelle claque !

J'ai eu envie de voir ce film car les productions en format long métrage sur le thème de l'homosexualité coréenne sont encore assez rare mais j'ai toujours vu qu'elles avaient un sacré potentiel.

Ce film est douloureusement touchant mais ce n'est pas non plus un film qui est fait pour nous faire pleurer ou nous apitoyer, il nous montre la réalité dure et brute pour nous lancer au visage : "voilà, ça arrive encore, ça arrive toujours, c'est la réalité et ça fait mal." C'est un film qui dénonce, qui expose les faits, qui nous montre les traitements réservés aux adolescents homosexuels, même si, à mon sens, on aurait pu reprendre le même scénario avec des adultes, des hétéro, un autre pays ou une temporalité plus proche de la notre car, partout encore, certains préjugés ne tombent pas, certains se croient les "défenseurs" de la bonne marche à suivre.

Ce film n'est pas un conte pour jeune ados, c'est un éveilleur de conscience et il le fait de manière dure (mais tragiquement réelle) pour essayer que ces situations ne se reproduisent pas à l'avenir. Ce film parvient à montrer une réalité honnête, avec des scènes frappantes et une intrigue solide.

Le film nous montre une amitié qui s'est effilochée avec le temps, une sorte d'amitié amère et unilatérale qui manque de proximité et de mots jusqu'à ce qu'on découvre les sentiments qu'entretient Yong Joo pour Gi Wook. Mais ne vous attendez pas à de la romance ou de la douceur, il n'y en a pas. Les émotions ne peuvent être perçues qu'à travers les gestes, la façon dont ils se regardent, la façon dont ils ne se regardent pas quand ils ne peuvent pas se voir mais qu'ils s'interrogent sur l'autre, et les mots qu'ils semblent toujours partager sans parler. Des mots cruels et gentils à la fois. Ainsi, les moments où ils parlent, le dialogue est en fait complexe, derrière des mots simples.

La personnalité des deux protagonistes est pure, simple mais si seule. Ils ont tous les deux une histoire personnelle lourde mais l’appréhendent de différente façon : Yong Joo assume complètement ce qu'il est mais sait ne pas se dévoiler autrement que devant les personnes en qui il a pleinement confiance, il est courageux et sincère, plein de rêves. Quant à Gi Wook, il est calme, voire même trop silencieux car ne sachant comment s'exprimer, il est violent mais toujours pour des raisons ciblées, il développe le caractère brut du film.

Le jeu des acteurs, qui s'intéressent davantage au langage corporel qu'aux mots, était intense et étonnamment bon. Je pouvais sentir leur douleur grandir au fond de moi et certaines scènes me restent encore gravées en mémoire. Petite note pour le déchainement de violence de Gi Wook (vous voyez duquel je parle, bien sûr) : je sais que la violence n'est pas une solution mais j'ai trouvé particulièrement jouissif cet événement où Gi Wook a été mes poings et mes pieds, accomplissant la vengeance que je rêvais d'avoir sur les crétins congénitaux (pour rester poli.e) qui sont juste bons à abattre dans le film.

C'est un film triste et réaliste, avec des adolescents tristes et amoureux. Trop jeunes pour être aussi abîmés, chamboulés par la vie. Et ici, les acteurs ne ressemblent pas à des top models, leur peau n'est pas divine et marmoréenne. Ils ont l'air humains et ils se battent pour être reconnu comme humains, dans un monde rempli de silhouettes sans émotions et nuisibles.

Chose rare, je vais parler de la musique : quand on l'entend, elle nous parle d'émotions, par petites touches, juste ce qu'il faut pour rendre une scène touchante au bon moment, tel le battement du cœur du film qui accompagne la douleur de ses personnages.

L'émotion se retrouve également dans la photographie du film : des couleurs lumineuses, fourmillantes de détails et dégradées, vraiment artistiques, nous parlent d'amour. Tandis que la réalité cruelle ressort par des teintes brutes et monotones. Le réalisateur a su instiller de la créativité dans ses prises de vue.

Mon bilan : je reverrai très certainement ce film (même si je sais qu'il fera aussi mal, même sûrement plus, bien plus) mais pas tout de suite, il faut le laisser s'imprégner, il faut le voir le soir, quand le cerveau, un peu fatigué, n'analyse plus trop, laissant la place aux sentiments qui sont plus affutés et, là, on peut détecter la douceur qui s'y cache, car en fait elle est là, camouflée au milieu de cette histoire douloureusement tragique qui est une piqure de rappel sur la bêtise humaine et sur tout ce que peut supporter l'amour, même interdit, même difficile.

Regardez ce film, ne le jugez pas avant de l'avoir vu.

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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Formula 17
0 personnes ont trouvé cette critique utile
par Aliotis
avril 1, 2022
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Globalement 8.0
Histoire 8.0
Acting/Cast 7.0
Musique 6.5
Degrés de Re-visionnage 8.0

La formule du BL

Bon, tout d'abord, vous me pardonnerez si jamais je fais beaucoup référence au format des séries BL ou aux séries en elles-mêmes mais je dois avouer avoir vu plus de dramas ou de lakorn que de films et donc je ne suis pas en master class à ce niveau.

Les points positifs :

Le film m'a bien plu dans l'ensemble, on y voit beaucoup d'humour qui est pour le moins bien dosé et qui sait vous prendre au moment où vous vous y attendez le moins, il m'est effectivement arrivé assez souvent de pouffer devant une situation ou un trait d'humour envoyé par les personnages, les plus drôles sont bien sûr le coloc de notre lead masculin : Yu, joué par Jin Qin ou encore ses deux comparses qui l'accompagnent dans ses folles équipées.
À ce propos, je n'entendrais plus jamais l'expression « faire un tour » sans rigoler depuis le visionnage de ce film ! ( comprendrons ceux qu'ils l'ont vu ). De plus Tien incarné par Tony Yang m'a bien fait rigoler aussi avec sa dégaine de touristes campagnard dans les premières minutes du film, tellement que c'est écrit « bouseux » sur son front avec un néon rose fluo.

Je parle de l'humour, mais il y a aussi des scènes émotions qui, et c'est pas souvent et ça fait du bien, ne tombent pas dans le mélodrame affreux ou on mouille l'intégralité de sa réserve mouchoirs des grands jours.

Le jeu des acteurs est bon dans l'ensemble, parfois un peu poussé à l'extrême, mais ça participe à la touche humoristique de l'ensemble donc c'est très pardonnable.

Les points négatifs :

J'ai malheureusement trouvé que parfois les scènes manquaient de rythme et j'avais également l'impression que les acteurs n'étaient pas constants dans leurs prestations et c'est quelque chose qui vous fait sortir de l'ambiance instaurée pendant le visionnage.

Ensuite, certaines situations me paraissaient mal amenées, mal expliquées, alors je m'explique sans spoiler : je sais que c'est pour créer du quiproquo et qu'après on explique les non-dits et qu'on finit par tout comprendre au final mais sur le coup, j'ai trouvé que c'était évident que c'était pour induire le personnage en erreur et qu'on aurait pu tourner la scène d'une autre façon pour que ça apparaisse moins téléphoné.

Enfin, on se retrouve encore dans un univers où absolument tout le staff est gay et il n'y a que des mecs ! Alors, OK c'est un BoysLove mais quand même ! J'aurai apprécié un peut moins de « Gaywashing », mais c'est peut-être dû à l'époque où le film a été créé, qui d'ailleurs commence à dater au vue des habits que portent les personnages, mais on ne peut pas être intemporel partout.

Bilan : c'est, malgré les quelques points négatifs que je vient de citer, un film qui m'a plu pour son humour et sa fin qui, vous le verrez, sort un peu des sentiers battus habituels où on a la larme à l'œil jusqu'au générique, ici tout est amour et « All you need is Love », non?

Maintenant à vous de vous faire votre avis !

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Buenos Aires Zero Degree: The Making of Happy Together
0 personnes ont trouvé cette critique utile
par Aliotis
avril 1, 2022
Complété 0
Globalement 7.0
Histoire 8.0
Acting/Cast 7.0
Musique 7.0
Degrés de Re-visionnage 6.0

Un bon Wong Kar Wai.

Happy Together, titre bien ironique au vu de ce qui se passe dans le film, nous plonge dans la relation toxique qu'entretiennent, presque malgré eux, Lai Yiu-Fai et Ho Po-Wing.

La façon qu'a Wong Kar Wai, grand réalisateur, de tourner des scènes en noir et blanc, nous montre l'histoire comme quelque chose de distant, voire de nostalgique, tout en insistant de par ce fait sur la beauté des paysages argentins.

Le film nous parle d'exil, d'errance, thèmes chers aux yeux de notre réalisateur qu'il réussit à intégrer autant dans l'histoire générale que dans la relation houleuse et émiettée qui unit malheureusement nos deux héros.

On ressent fortement le sentiment de perte qu'éprouve Yiu-Fai après sa rupture, abandonné dans un pays étranger sans pouvoir revenir dans le sien, ni savoir quoi faire de sa propre vie. Puis, ils se retrouvent, et retour de la couleur dans le bouillonnement de leurs disputes, teintées des dernières miettes de sentiments qu'ils éprouvent l'un pour l'autre. Sentiments qui auraient pu les faire retomber dans cette relation toxique si Yiu-Fai, que je commençais à trouver trop pathétique, n'avait rencontré Chang qui lui ouvrira les yeux sur sa relation.

Par la suite, on prend conscience, tout comme Yiu-Fai, du désir de revenir chez soi et de tout faire et tout laisser pour y arriver. En définitive, le film nous montre des personnes voulant partir de leur pays pour aller dans un endroit qui sera diamétralement opposé a celui-ci mais, au bout du compte, ils veulent y revenir après avoir changé et grandi.

Seule ombre au tableau : j'aurai aimé un développement plus abouti de la relation entre Yiu-Fai et Chang, mais celle-ci ne sera que dans mon imagination avec la scène de fin ouverte que nous offre le film.

Bilan : ce film est très intéressant à voir et on y retrouve bien la patte artistique de Wong Kar Wai pour ceux qui apprécient son travail. Je recommande assurément.

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