Mangez-moi !

J'ai longtemps hésité à me mettre à cette série me disant, naïvement, que 10 minutes, même avec 21 épisodes ça n'allait rien raconter du tout, comme je me trompais !

Non seulement, les épisodes arrivent à nous raconter l'histoire des héros sur la durée, mais en plus on arrive à être au courant de tout ce qui se passe en off (ce qui arrive en dehors des scènes filmées). Chose plutôt rare d'ailleurs dans les séries asiatiques, on réussit facilement à se rendre compte du temps qui s'écoule, on voit le changement des saisons, ce qui m'a agréablement surpris.

le couple que forment Marwin et Tops est juste trop mignon et c'est un pur plaisir de les voir évoluer, tomber amoureux. Tout se passe en douceur, de façon tendre et super choupi, j'ai adoré.

On a presque droit à une recette par épisode et si je peux dire une seule chose c'est que ça donne envie et ça donne faim ! Sachant que l'acteur Gameplay est également chef en Thaïlande, il a ici pu montrer un petit peu de son talent et de l'originalité qu'il met dans ses plats. L'autre partie est pleine de chansons grâce à l'acteur mais aussi compositeur et chanteur Jeff qui a une voix juste magnifique.

La série a réussi le pari de nous présenter une série en temps de Covid, de confinement mais je trouve qu'on ne se sent pas enfermé malgré le fait que presque l'entièreté des épisodes soient en huis-clôt, je dirai plutôt que le jeu des acteurs nous offre une bouffée d'air frais.

Concernant la fin, bon, on s'y attend hein? Mais ça m'a fait un pincement au cœur tout de même et je pourrais même dire que cette fin m'a laissé sur ma faim ( j'ai pas pu résister à utiliser cette expression, elle collait parfaitement ! ), on voudrait en voir plus mais il faut bien finir quelque part et on ne peut que s'imaginer la suite maintenant qu'on connait nos héros et comment il voient et veulent voir leur avenir et leur relation.

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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7 visions de romances

Je viens tout juste de finir le visionnage de 7 project et je viens de suite faire part de mon ressenti, à chaud, car 7 histoires différentes, j'ai bien peur d'oublier sur la durée tout ce que j'aimerai en dire.

On a ici un florilège de mixité et de mignonnitude, chaque épisode est d'une fraicheur, ce fut parfaitement agréable de les voir. Je vais détailler pour chaque épisode, pour éviter de m'embrouiller.

Would You Be My Love : On attaque fort avec ce premier épisode où on plonge dans une histoire de harcèlement scolaire avec aucune intervention adulte (bien évidemment !), qui peut choquer au premier abord mais quand on voit la lutte des personnages principaux face à leurs adversaires et la romance qui va naitre de ce combat, c'est juste excellent. J'ai beaucoup aimé retrouver Earth dans le rôle d'Ozone, cet acteur est juste parfait autant pour transmettre la souffrance et la tristesse que pour la romance et l'amour, il est tellement mignon, on dirait un nounours qu'on a envie de câliner

Rythm's Heart : Dans cette histoire on retrouve le traditionnel cadre scolaire MAIS avec la petit originalité du magasin de disque qui m'a beaucoup plu, on change un peu de décors, on aborde une nouvelle ambiance. Par contre, alors je tiens à dire que je n'ai, à ce jour, jamais vu de GirlsLove, mais j'espère vivement que toutes les histoires ne sont pas comme ça parce que sinon, au secours ! C'est quoi cette façon de se comporter ? Je la trouve bien sympa Pimdao envers Wawa, parce qu'elle lui en fait voir de toutes les couleurs, pardon !

Remember : Dans cette 3ème histoire j'ai eu l'immense plaisir de retrouver Sammy, incarnant Proud, qui joue ENFIN un rôle principal ! Depuis le temps que je rêve de la voir en lead, quelle joie, elle le vaut bien et elle joue magnifiquement, comme à son habitude, bien que son rôle soit assez différent de ceux que j'ai pu voir avec elle, comme quoi l'actrice possède une sacrée palette de jeu à son actif. L'histoire est intéressante et la fin également car on ne s'y attend pas et attention aux twists ! (je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler)

Once Upon A Time : L'histoire de cet épisode est sympa mais très convenue en cela que je ne l'ai pas vraiment trouvé original, elle ressemble à beaucoup d'autres et ne me laissera pas un souvenir impérissable. J'ai été pas mal déstabilisé.e par le personnage de Balloon à cause d'un détail tout bête : ses cheveux. Quand il est à l'école ils ont des reflets blonds voire même blancs et à la maison, il sont bruns / noirs. J'en suis venu.e à penser qu'il y avait deux acteurs différents, donc deux personnages différents et j'ai eu du mal à accrocher, je pense, à cause de ça.

Breakup Zone : Alors celle-ci, elle a été, presque jusqu'à la fin, mon histoire préférée. Cette romance qui commence après des années d'amitié, j'ai trouvé ça trop adorable ! En plus, on retrouve ici Plan qui joue le rôle de Ryu et qui incarne le très célèbre Can dans Love By Chance 1 et 2 et c'est pas possible d'être aussi mignon ! Ce gars là il faut le regarder seulement sous prescription médicale, il est trop adorable pour être vrai et quand il fait ses yeux de séducteurs.... Aaaah, je fonds !

VS Love : Une histoire de combat pour la justice qui se solde par une romance toute mignonne, que demander de plus ? C'est ce que vous aurez avec VS Love. Je n'ai pas grand chose à dire sur cet épisode à part que le couple lead est trop adorable et qu'on en voudrait pluuuus ! J'ai beaucoup aimé cet épisode.

50% My Puppy Love : Comme je l'ai dit plus haut, Breakup Zone a été mon histoire préférée. Jusqu'à celle-ci. Alors c'est tout personnel car, quand j'ai vu l'épisode, j'ai été transporté.e malgré moi dans mes propres années lycée, où j'ai vécu, à peu de choses près exactement la même chose (bien que là on ait un happy end, alors que moi, non) ! Du coup je me suis tout de suite identifié.e à l'histoire, au couple, aux personnages, à la bande de copains. Ici nous n'avons pas seulement une histoire d'amour mais également une histoire d'amitié entre les membres du "trio de l'accident" comme je les ai appelé (Beam, Boom, Bus : je sais pas ce qui vous faut...). J'ai énormément aimé cet épisode qui sonne la conclusion de cette anthologie en finissant avec le dernier jour de l'année pour apporter une conclusion finale à toutes ces histoires.

Toutes ces histoires sont touchantes, on s'y immerge, on s'identifie à un ou plusieurs des personnages. Certains moments sont durs, émouvants, tristes, heureux, drôles,... on ouvre une boîte remplie de sentiments divers à chaque fois et c'est très divertissant et rafraichissant.

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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Prendre le temps... à la ferme des éléphants

Petite production sympathique

Il n'y a pas beaucoup d'épisodes sur cette série mais ceux-ci durent le temps d'un film ce qui nous permets un bon développement des personnages ainsi que de l'intrigue. J'ai trouvé que les acteurs jouaient très bien, il y a beaucoup de moments très mignons et très émouvants.

Les thèmes abordés sont constants aux autres BL mais on ne se lasse pas une seconde car il y toujours des situations un peu différentes. La scène de l'agression (je n'en dit pas plus pour ne pas spoiler) m'a particulièrement choqué, mais pas dans le mauvais sens car cette scène rapide mais crue dans sa réalisation dénote dans le paysage de la série et je pense que c'était la volonté du réalisateur pour mettre en relief, que la personne qui regarde s'arrête en mode : "Mais QUOI !". De cette manière il attire et retient l'attention pour pointer du doigt le fait que c'est un traumatisme énorme.

Le thème principal de la série, c'est le temps. Celui qui passe, celui qu'on a avec ceux qu'on aime, qui nous fait grandir, mûrir et vieillir mais aussi et surtout, celui qu'on voudrait pouvoir arrêter pour déguster chaque petit moments, chaque petite seconde. Dans la série le personnage principal / narrateur montre son attachement au temps et le pouvoir qu'il aurait aimé avoir sur le temps

j'aborde également des points négatifs sur cette série car, malheureusement (ou heureusement) aucune production n'est parfaite. Je dirai qu'à mon sens le "méchant" de la ferme aux éléphants n'a pas vraiment de relief, il est méchant parce que c'est comme ça, c'est un sale gosse qui est vite expédié, je pense que le personnage aurait pu être un peu plus approfondi pour être davantage crédible.

Pour finit, et bien, la fin ; alors je ne suis pas du tout contre ce genre de fin (de temps en temps) mais ce que je lui reproche, c'est que rien, pas un détails au cours des épisodes, pas un moment concernant le personnage à qui cela arrive, ne prédestine à ce final et donc je trouve que ça tombe à plat, elle ne m'apparait pas travaillée, comme si le scénariste (qui est aussi le réalisateur) se disait qu'il ne voulait pas une Total Happy Ending mais n'avait pas réellement d'idée, alors POUF !, il nous sort ça de son chapeau. je reste pas très convaincu.e et sur ma "fin" (oui, je sais c'est "faim", mais j'aime les jeux de mots).

En définitive, malgré cette fin un peu bâclée à mon goût, j'ai aimé cette série (et pourtant j'ai l'habitude de rejeter en bloc les productions avec une fin qui ne me plait pas), je vous conseille donc de prendre le "temps" de voir cette production.

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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What the... Licorne !

Au premier abord, ce lakorn pourrait passer pour assez incohérent voire invraisemblable par certains côtés mais, quand on commence par un souhait à une licorne et que c'est quelque chose qui se fait chaque année et que tout le monde est au courant sans se formaliser de l'existence d'une licorne ou que la directrice d'un établissement soit une statue de la Vénus de Milo qui parle... on prend son sentiment d'incrédulité, on le noie dans le lac du premier épisode et on apprécie ce qu'on va regarder.

J'avoue avoir beaucoup apprécié cette dose de fantastique apportée à une série qui paraît assez traditionnelle dans ses codes dès le départ. Les acteurs jouent juste, ce qui est parfois assez rare. On peut ici prendre l'exemple de Ice Paris qui joue le rôle de Vier qui, d'après moi, joue très bien le beau gosse parfait en tout point de façade, façade qui va se craqueler par la suite.
Concernant la romance, il ne faut pas s'attendre à quelque chose d'hyper développé, je dirais que ça reste dans le cadre de la bromance, même les romances secondaires ne sont que peu développées, ce que j'ai trouvé un peu dommage mais l'équipe de réalisation a dû composer avec la durée assez courte de la série car celle-ci, rappelons le, ne compte que 8 épisodes.
Ce qui est bien développé, par contre, c'est l'amitié qui lie les personnages et aussi l'importance des liens familiaux.
L'humour et le fantastique tiennent également une belle place dans ce lakorn et agrémentent les épisodes de belle façon.
J'ai quelque peu regretté que la série ne s'attarde pas un peu plus sur les différences à vivre en tant que garçon pour l'héroïne car ça aurait pu donner beaucoup d'idées en termes de ressorts comiques.
Enfin, la fin m'a bien plu car elle ouvre le débat sur le fait que l'amour est une question de genre ou non.

En bref, une bonne petite série à regarder pour passer un bon moment.

Maintenant à vous de vous faire votre avis.

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Manner of Love...

Je viens de finir ce lakorn et j'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir le couple d'acteur TulXMax qui m'avait déjà énormément plu dans Together With Me.
J'aimerais vous parler un peu de cette production et de mon ressenti.

L'histoire :

Enfin, on sort des schémas des BL scolaires ! Ouf ! Ça fait plaisir et c'est pas souvent. Ce n'est pas que je n'aime pas ce type de BL mais, au bout d'un moment, j'ai l'impression que je connais mieux les locaux de l'université d'ingénierie que les vrais étudiants thaïlandais. Et puis, ils faut l'avouer, se confronter à une histoire un peu plus mature avec d'autres enjeux que les traditionnels problèmes entre le rival de l'un ou l'ancien crush de l'autre ben, pour moi, ça donne un peu plus envie de plonger dans le canapé et d'appuyer sur la touche play.
On a ici droit à un vrai polar enquête / action avec moult rebondissements mais avec des moments très tendres quand ils sont centrés sur la romance (voire même assez chaud parfois ^^ ) et quelques ressorts comiques pour détendre l'atmosphère qui, sans ça, serait bien plus dure à supporter car le lakorn traite de sujets graves et sombres.

Les personnages :

Le couple TulXMax qui incarne le couple de héros principaux BanXTan à une affinité de fou ! Ces deux là, juste quand ils se regardent, ils pourraient faire fondre le permafrost en plein hiver tellement c'est chaud entre eux.
Après, mon objectivité vole loin de moi car on parle ici d'un de mes chouchou dans l'industrie des lakorn thaï avec l'acteur Max. Non, mais, regardez le ! Il a un visage, un sourire, et des yeux ! Mais ces yeux ! Ça doit être illégal de transpirer la sensualité comme ça !

Dans l'ensemble, le jeu d'acteur est bon et l'action de la série n'en est que meilleure. La performance ici de Tul m'a paru un peut moindre que dans Together With Me mais, avec le temps, il rattrape ses petits défauts et ça roule.
Les personnages des « gentils » savent tous se rendre attachants et même si la romance n'est développée que pour le couple principal, on voit quand même des petits rapprochements entre d'autres couples possibles, malheureusement on rentre ici dans un clichés propres au BL : tous les hommes sont gays, enfin tous ceux auxquels on s'intéresse dans la série du moins.

La réalisation :

L'enquête et l'action sont bien menées, il y a des twists qui surprennent, des suppositions, des complots des pièges... Bref, pas le temps de s'ennuyer. Les scènes de combat sont assez réalistes mais les personnages qui se font tabasser ou qui prennent une balle vont trop rapidement mieux ou ne conservent pas de marques au delà de 12h de temps donc, sur ce point, la réalité fout le camp.

Ensuite, il y a des ficelles ou résolutions qui sont un peu grosses et là, attention, partie SPOIL vous êtes prévenus !
Tout d'abord, au début quand on retrouve le corps de Jane sur la scène de crime et que la police conclut très vite à un suicide,

ATTENTION SPOIL
elle est ASSISE ! D'où tu t'assois après t'être pendu ?! Et on le voie avec la vidéo du meurtre à la fin, le corps de Jane et bien mis en position assise APRÈS sa mort.
messieurs les policiers faudrait revoir vos cours sur la capacité d'action d'un cadavre...
FIN DU SPOIL

Il y a aussi le moment où le couple principal est avec l'ami informaticien du professeur Tan.

ATTENTION SPOIL
Ils sont encerclés par la police, l'informaticien balance les vidéos sur le net, et les policiers, EN PLEINE INTERVENTION, regardent leurs portables !
FIN DU SPOIL

Juste, non, dans la réalité c'est impossible que ça se passe comme ça et même d'un point de vue fictionnel, c'est particulièrement capillotracté (= tiré par les cheveux, si vous préférez). Là, ma suspension d'incrédulité m'a remercié pour toutes ces années, m'a fait un petit signe de la main et m'a quitté pour vivre d'autres aventures plus vraisemblables tout de même parce qu'il ne faut pas pousser.

Bilan :

Pour résumer, malgré quelques fausses notes, cette série m'a beaucoup plu surtout pour avoir le plaisir et l'avantage de retrouver ce couple d'acteur qui joue si bien (surtout Max !) et cette histoire qui sort des sentiers battus du milieu scolaire donne une grande bouffée d'air frais au BL traditionnels.

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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Un BL fantastique dans tous les sens du terme.

De base j'ai A-DO-RÉ ce drama donc je ne vais pas faire une liste de points négatifs et positifs mais tourner ma critique un peu différemment.

Les personnages :

J'ai personnellement trouvé que les acteurs Singto (Met) et Ohm (Than) avaient une superbe alchimie ensemble, ils sont juste trop mignons ! Et leurs scènes d'émotions arracheraient des larmes à un monolithe. Ils s'aiment, sont déchirés, veulent nier la vérité ou juste la ranger dans un coin pour profiter du temps qu'il leur reste, c'est beau et tragique à la fois.

Heureusement, le lakorn à également beaucoup d'humour pour relever du niveau émotion, sinon on se dessécherai plus vite que le Sahel à midi à force de pleurer. Les rôles secondaires comme les amis fantômes de Met ou la bande de copains de Than aident beaucoup les leads à faire en sorte de détendre l'atmosphère. D'ailleurs j'ai beaucoup aimé voir la franche camaraderie qui les anime, c'est très réel et ça m'a donné un sentiment de nostalgie agréable de quand je faisais des sorties avec mes meilleures amis de l'époque de l'université.

Les acteurs jouent bien, ils jouent justes, ce qui changent d'autres productions que j'ai pu voir et c'est un réel bonheur de le voir, du coup j'ai littéralement bouffé la série en deux jours !

La réalisation :

Le lakorn aborde des sujets habituels des BL : recherche d'identité sexuelle, coming-out, réactions des proches. Mais ! Avec une patte de fantastique, ce qui change des séries scolaires, là, oui, ils sont à la fac mais c'est pas le lieu principal où on les voit, loin de là et c'est très rafraîchissant. Et pas seulement ! Parce que c'est aussi une histoire d'investigation, presque policière, avec des twists qui vous tombent dessus sans prévenir et qui vous accroche encore plus à visionner la suite.

Deuxième chose qui change, on a ici un BL qui présente des personnages qui ne sont pas TOUS homosexuels ( et les BL de ce type ne sont pas nombreux ), ce que je trouve vraiment bien, parce que la vie réelle est faite de diversités, il ne faut pas l'oublier.

Concernant la musique, bon je ne suis pas vraiment au top, mais je sais dire quand ce me plait. J'ai beaucoup aimé les morceaux qui accompagnaient les scènes d'émotions, ça faisait vraiment vivre ces moments de façon encore plus intense, mais alors là préparez les mouchoirs au niveau du quintal parce que vous êtes pas prêts les gars ! Par contre, les musiques qui étaient jouées pendant les scènes « d'actions » ou de suspens m'ont paru un poil trop « speed » si je peux m'exprimer ainsi, en fait, j'avais l'impression que j'allais assister au combat final entre un Jaëger et un Kaiju de Pacific Rim. J'avais envie de dire : « on se calme les gars, il ouvre une porte le mec, il va pas dans une dimension infernale » mais bon c'est pas non plus ce qui m'a gâché le plaisir et c'est tout personnel.

Enfin, si on veut parler de la fin, sans aucun spoil, ne vous inquiétez pas, je dirais qu'au début je me suis dit : Mouais ! Jaurais peut-être pas gardé la scène toute finale entre les héros... mais ensuite, j'ai réfléchi et je vois pas comment la série aurait pu finir mieux.

Bilan :

Comme je l'ai hurlé au début de ma critique, ce lakorn m'a énormément plu et il rentre d'office dans mon top BL, je pense que j'aimerai même à le revoir encore, tel le petit bonbon sucré qu'on se garde pour les soirées où ont veut s'enrouler dans la couette à regarder la télé parce qu'il neige à pierre fendre dehors, mais, encore une fois, N'OUBLIEZ PAS LES MOUCHOIRS ! Ça va pleurer dans les chaumières.

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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Toujours plus de sickness

ADDENDUM : J'ai appris par la suite de cette critique que cette série était LE premier BL Thaïlandais, sans lui, aucun autre n'aurait vu le jour. Ce qui explique beaucoup de choses que j'ai trouvées contraignantes et ma critique me paraît, du coup, trop dure.

Comme promis dans la critique de la saison 1, je fait la critique de la saison 2.

J'ai eu tout d'abord très peur de ne pas réussir à finir la saison 2 quand j'ai vu le nombre d'épisodes, j'ai cru mourir au vu de l'ennui que m'a procuré la première saison.

On voit tout de suite que l'équipe de réalisation, se disant qu'ils avaient 36 épisodes, se sont dit qu'il serait bien de rajouter plein de personnages à ceux présentés dans la première saison. On aborde du coup l'histoire de plein de couples secondaires, tellement que la tête m'en tourne. Malheureusement, on oublie les premiers comme l'histoire entre Mo, Moan et Golf qui se finit sans vraiment se finir car on entend plus parler d'eux si ce n'est qu'en « sous-texte », ils sont là pour appuyer les actions des leads sinon ils sont absents.

Le rythme est lent à mourir, j'ai passé presque l'entièreté de la saison en vitesse rapide, ce qui m'a au moins permis d'apprendre à lire les sous-titres plus vite qu'avant. Et les flashbacks sont si présents que si on les enlevait, la série conterait moins de 15 épisodes. Ils réussissent à faire des flashbacks du début de l'épisode a la moitié de celui-ci, c'est ahurissant !

Dans le couple NohPhun, l'acteur qui joue Phun a vraiment de quoi être remercié car il porte le jeu d'acteur a bout de bras, littéralement ! Son jeu, ses émotions sont toujours justes tandis que Captain, qui interprète Noh, continue son jeu de mimiques et réactions de rejet tout au long de la saison. Il dit qu'il est lent dans ses sentiments mais là c'est plus possible... Je trouve que son jeu d'acteur est bien gâché car il est très bon dans Great Men Academy.

Bon ma note ne sera pas aussi désastreuse que pour la première saison car j'ai tout de même apprécié certaines choses comme certains thèmes sur l'acceptation de l'homosexualité au sein du cadre familial mais aussi la camaraderie qui lie les membres du club de musique. J'ai aussi aimé les parties où on les voit jouer ou chanter, chose que j'ai oublié de préciser concernant la première partie aussi. Malheureusement ça ne rattrape pas tout et l'ensemble reste bien fade par rapport à d'autres productions que j'ai déjà pu voir.

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Lakorn Sickness

ADDENDUM : J'ai appris par la suite de cette critique que cette série était LE premier BL Thaïlandais, sans lui, aucun autre n'aurait vu le jour. Ce qui explique beaucoup de choses que j'ai trouvées contraignantes et ma critique me paraît, du coup, trop dure.

Je viens (enfin) de finir de voir les deux saisons pour écrire la critique de cette série mais je ne parlerai ici, bien sûr, que de la première saison.

Alors, il ne faut pas s'arrêter au premier épisode car celui-ci est tellement nul au niveau de la réalisation, de la caméra qui est vraisemblablement tenue par quelqu'un qui doit se tenir sur un skateboard ou qui a abusé de boisson alcoolisé qu'il en devient dur de voir ce qu'il se passe à l'écran. Le jeu d'acteur est particulièrement mal dirigé, tout le monde parle en même temps de tout et n'importe quoi qu'on ne peut pas traduire tout ce qui est dit et quand il sont seuls ou à deux, les répliques sont poussives et mal jouées.

La romance des leads principaux, le ship Phun Noh reste au ras des pâquerettes sur une sorte de jeu, « je t'aime moi non plus » auquel on pourrait rajouter « dégage ! » quand il est question des réactions de Noh face aux avances de Phun. Les mimiques que fait Noh sont rigolotes au premier abord mais, au bout de 10 épisodes, le personnage n'évolue que trop peu pour que ça reste mignon. Il est refoulé au possible et ça en devient navrant.

Concernant les autres histoires, elles sont abordées mais je trouve que c'est de façon trop anecdotiques pour que ça prenne de l'importance et, à la fin, on passe en mode « on a plus le temps » donc on nous montre des conclusions rapides, trop rapides car on a bien souvent pas eu le temps de s'attacher aux personnages.
J'ai aimé voir l'évolution du personnage de Jeed, joué par l'actrice Gale.
Dans le couple principal, je trouve que Phun, interprété par Nawat joue de manière très juste à la différence de beaucoup d'autres acteurs de la série.

Si on aborde la question des personnages, toutes les représentations féminines en prennent un sacré coup. Les filles sont montrées comme des gamines caractérielles et/ou superficielles. À faire des crises pour des choses sans intérêt, qui ne pensent qu'à se faire payer tout et n'importe quoi par les garçons et sans s'inquiéter une seule seconde des autres, en bref des quiches de toute beauté quoi. Seule quelques-unes sortent un peu du lot mais pas trop quand même, c'est très décevant.

J'avoue également m'être particulièrement ennuyé.e tant l'action est absente. Les moments de silence ou contemplatifs sont trop longs et mal amenés. Pour finir, on parle de la censure ? Sans parler des baisers qui sont, déjà bien rares, mais aussi systématiquement switchés pour passer hors caméra. Mais surtout la censure de langage, les jeunes parlent comme des jeunes, donc avec un langage parfois grossier ou argotique et on nous coupe à chaque fois, soit en coupant simplement le son quand c'est au début ou à la fin de la phrase, soit en mettant des « bip » ou des bruits de canard, à tel point que j'ai cru m'être égaré.e au milieu d'une basse-cour.

J'ai déjà pas mal de BL et de séries asiatiques à mon actif et je dois avouer qu'il m'a été difficile de finir cette saison. J'espère que la deuxième sera meilleure.
ADDENDUM : J'ai appris par la suite de cette critique que cette série était LE premier BL Thaïlandais, sans lui, aucun autre n'aurait vu le jour. Ce qui explique beaucoup de choses que j'ai trouvées contraignantes et ma critique me paraît, su coup, trop dure.

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L'amour au temps du Covid

Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas vu un drama aussi bien réalisé!
Par le biais de cette critique je tiens vraiment à remercier le réalisateur Petersen Vargas mais également Patrick Valencia, le scénariste, pour nous avoir avoir offert ce petit bijou!

J'avoue qu'au départ j'étais un peu réfractaire à me mettre à ce drama pour plusieurs raisons. Tout d'abord les quelques expériences des dramas philippins que j'ai eu ne m'avaient pas convaincu.e et d'autre part, à ce jour, nous sommes encore environnés pas la crise du Covid et je n'avais vraiment pas envie de devoir y replonger, qui plus est, dans le contexte d'un drama car, d'habitude, quand on se plonge dans une œuvre de fiction, que ce soit un livre, un film ou une série, à mon sens, c'est plutôt pour s'évader un peu de la réalité et des problèmes qui nous entourent plutôt que d'y faire face.

Finalement, j'ai vraiment bien fait d'aller contre mon inclination première car ce drama, malgré quelques petits débuts difficiles m'a énormément touché et m'a montré que malgré une réalité difficile sous-jacente dans l'histoire, il peut se passer des histoires touchantes et merveilleuses.

Les acteurs :

Tous les acteurs qui apparaissent dans ce drama ont un jeu qui est juste et intéressant, malgré, pour certains, un peu de surjeu sur les tous premiers épisodes. Chacun nous montre sa propre personnalité et incarne très bien des personnages de leur âge (pas comme ce que l'on peut souvent voir dans d'autres productions comme des caricatures absolues ou encore des ado / jeunes adultes qui ont des réactions et un parlé sans aucun rapport avec leur époque).

Ainsi, Gillian Vincencio incarnant ici Cristal Santos, la petite amie de Xavier ne nous est pas présentée comme la traditionnelle petite copine du héros sportif, hyper superficielle, rien dans la cervelle et hyper jalouse. On voit très vite qu'il y a au-delà de ça, elle raisonne, elle sait se poser aussi et de ce fait elle casse les clichés qu'on a toujours pu avoir sur ce type de personnage.

Ensuite, concernant la bande de potes de Mico, on voit bien la synergie ainsi que l'amitié qui les lient les uns aux autres, on voit les béguins qui naissent entre les uns et les autres, on pourrait croire que le drama va s'accrocher aux clichés habituels car, dès le début, on s'aperçoit de qui aime qui et du triangle amoureux préexistant, mais là encore, la réalisation fait tout en finesse en cassant les habitudes et en révélant les émotions et les difficultés que chaque personne peut rencontrer pour se déclarer à l'autre ou pour voir une personne aimée en aimer une autre que soi.

Concernant Junjun Sandico (joué par Miguel Almendras), encore une fois, j'ai bêtement cru qu'on aurait droit au personnage type du rigolo de service qui amuse les autres mais pour qui il ne se passe rien. Mais non! Il s'impose de façon naturelle comme le pilier du groupe, il apaise les dissensions, révèle les secrets, aide les autres protagonistes à s'interroger sur eux-mêmes. Il est le ciment des intrigues et nous montre qu'on peut toujours prendre la vie du bon côté.

Enfin, si on parle de notre couple principal, leur histoire est certes bateau (le beau gosse sportif et l'intello introverti), le trait n'est pas non plus trop appuyé et chacun montre une vulnérabilité touchante. Ils savent, l'un comme l'autre véhiculer leurs sentiments et émotions, tout autant que leurs doutes et interrogations, que ce soit concernant leur orientation sexuelle que sur la grande question : va-t-il m'aimer? Au bout d'un moment, même le fait qu'il s'agisse d'une histoire d'amour entre hommes ne compte plus. Il s'agit seulement du rapprochement de deux êtres qui s'aiment et qui rencontrent les mêmes obstacles que tous les premiers amours.

La réalisation :

Le fait que les personnages soient éloignés, confinés augmente l'émotion et la pression : ils crèvent d'envie de se voir, de se toucher, de se réconforter. C'est impossible (ou presque). En voyant les images, les situations, on remet en parallèle avec notre propre vie, à nos propres réactions dans ces mêmes situations.
L'effet est d'autant plus important sur le personnage de Xavier qui vit tout seul depuis plusieurs semaines!

Les têtes à têtes que se font le couple principal sont, du coup d'autant plus important, très intimistes. La réalisation a su gérer ça de main de maître car j'ai pu voir des plans aussi bien réalisés que dans des films à gros budget. Je preux prendre pour exemple l'épisode de la chanson de Xavier, on sait que les deux personnages sont séparés, qu'ils ne vivent pas au même endroit. Le décor qui les entourent tous les deux est différent et le plan le montre bien, d'un côté, la chambre de Xavier en blanc et de l'autre, on voit bien la cassure avec une sorte de paravent en bois sombre. Il y a bien une cassure. Mais! Tout au fond, entre les deux personnages qui se font face et sont séparés par le clavier de Xavier ( et par leurs écrans d'ordinateur respectifs qui n'apparaissent pas), on peut apercevoir une plante verte, toute bête, mais qui traverse les deux espaces et qui réunit ces deux scènes pour montrer les deux personnages dans la même pièce, à quelques centimètres l'un de l'autre. C'est juste génial!... ce n'est pas le seul plan comme celui-ci et je pense à revoir à nouveau le drama pour les dénicher.

Bilan :

Je dois avouer qu'à part les petits couacs dans le jeu des acteurs des premiers épisodes, je n'ai pas trouvé vraiment de points négatifs, ou peut-être que je n'ai pas trop cherché entant donné que j'ai vraiment tout apprécié dans le drama. Il m'a réconcilié avec les dramas philippins et je pense voir si d'autres méritent également le détour. Un film faisant suite à l'histoire de Hello Stanger à été réalisé et je vais le voir car, même si la fin m'a également beaucoup plu, il me manque quelque chose.

ATTENTION SPOIL
Même pas un petit bisou? Vraiment?
FIN DU SPOIL

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Un bonbon tendre.

Une série très attachante que je viens de regarder pour la seconde fois, pas parce que j'avais oublié des choses mais parce que je voulais me replonger dans cette atmosphère sympathique de la station balnéaire de Fujisawa et retrouver Shun et Nagisa à leur première rencontre. Cette histoire est toute douce et toute tendre comme un mochi qui fondrait en bouche.

Le message qui nous est transmis n'en est pas moins fort et clair. La série nous parle de sentiments, d'attachements, de ne pas réprimer l'attraction qu"on peut ressentir pour une personne, même du même sexe que soi. Elle nous montre aussi que ce qu'on peut penser comme étant de l'amour ne peut être qu'un fort lien amical mais qu'on peut aussi, à travers cette relation, découvrir les trésors de la vie de quelqu'un d'autre et les partager avec les siens propres.

Les acteurs jouent très bien et savent transmettre leurs émotions avec brio. On découvre ici les sentiments adolescents qui naissent et qui chamboulent les jeunes esprits, les faisant parfois hésiter sur la conduite à avoir, sur la peur de la réaction de l'autre, sur la crainte de la perte de l'être aimé. Des émotions qui sont, bien souvent, les mêmes à agiter le monde des adultes.

Le drama n'en est pas moins rempli de petite touches d'humour avec la présence des parents de Chika que j'ai trouvé très drôles et rafraichissants. La série est aussi remplie de moments contemplatifs quand les différents personnages, s'interrogent, méditent et tergiversent sur les différentes situations qui se présentent à eux et le téléspectateur ne peut que se laisser aller, lui aussi, à sa propre rêverie en regardant les paysages que nous montre la caméra.

La fin se conclut également de façon tendre et paraît si simple mais belle à la fois, on voudrait en voir plus, mais que raconter encore ? On peut laisser cela à notre imagination tout en attendant de voir le film qui en fait une suite.

Pour dresser le bilan, j'ai beaucoup aimé la série His et elle restera longtemps dans ma mémoire comme un petit bonbon de nostalgie que j'aime à revisiter.

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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Un drama qui manque de "piquant"

Au vu de la note qui avait été donnée sur le site, je me suis dit : "enfin un drama comportant une partie historique qui va me plaire". En fait, mon bilan est mitigé car je suis vraiment très partagé.e au niveau global, je m'explique,

L'histoire :

Il s'agit ici de voyage temporel entre l'époque Joseon, et plus particulièrement vers la fin du XVIe - début du XVIIe siècle durant la guerre d'Imjin et des invasions japonaises.

j'ai beaucoup apprécié le fait que le drama mêle intimement la fiction, les scènes qui se passent en 2017 principalement, et l'histoire réelle comme les personnages de Heo Im et Heo Jun (pour ne citer qu'eux) ou encore les invasions japonaises de l'époque. Tout cela m'a permis d'en apprendre plus sur l'histoire de la Corée et sur la médecine traditionnelle orientale également.

Les personnages :

Ce drama signe le grand retour de Kim Nam Gil au petit écran après plus de 3 ans d'absence. Pour ma part, je l'ai découvert avec le rôle ici de Heo Im, qu'il interprète d'après moi à la perfection. Il nous offre un personnage capable de développer une grande palette d'émotions, on rit avec lui quand il se montre espiègle et on souffre comme lui dans les scènes poignantes qu'il interprète. Il sait nous montrer avec justesse l'envolée de son amour comme la profondeur de son désespoir et, à mon sens, il porte à lui seul la romance du drama.

Effectivement, ici, le rôle du lead féminin, la Docteure Choi Yeon Gyeong incarnée par l'actrice Kim Ah Jung ne m'a absolument pas paru convaincant. Je l'ai trouvé rigide et presque sans émotions pendant les scènes de romance, ses larmes ne me font pas d'effet non plus. Pourtant il s'agit d'une bonne actrice car, dans le reste du drama elle sait se montrer attachante avec ses interactions avec ses collègues ou ses patients par exemple. Finalement, je pense qu'il n'y a pas d'alchimie entre les deux leads, voilà tout, mais c'est bien dommage.

Second problème, les rôles secondaires. Un des gros problèmes de ce drama c'est que les rôles secondaires ou même les autres plus petits rôles ne sont pas suffisamment développés selon moi. En effet, on ne sait quasiment rien du passé de l'ami d'enfance de la lead féminine, le Docteur Jae Ha, du coup, on peine à s'intéresser à lui. Comme pour les autres collègues de la clinique, j'aurai aimé en savoir un peu plus sur eux, la synergie entre les leads et eux n'en aurait été que meilleure.

Enfin, même l'arc narratif du "méchant" de l'histoire n'est pas bien ouf, il ne se révèle déjà pas très charismatique au début et les conséquences de ses actes vers la fin, et bien, sans spoiler, ce n'est pas vraiment ce qu'on aurait pu attendre. Pour ceux qui ont vu le drama je m'explique en partie SPOIL :

ATTENTION SPOIL
Il est juste à la retraite et redevient ami avec tout le monde, prodigieusement décevant
FIN DU SPOIL

La réalisation :

Alors, tout d'abord, j'ai adoré le fait que le réalisateur ait tourné les séances d'acupuncture comme s'il s'agissait de scènes d'action, on s'y croit, on se prend au jeu, c'est génial.

Par contre les scènes à caractère médical comme les opérations ou les actes médicaux, sont juste à peine réalistes, je dois avouer que j'attendais mieux du réalisateur de Doctor Stranger. Pour prendre un exemple, quand la docteure Choi Yeon Gyeong fait une intra-musculaire, l'injection doit se faire directement dans l'os vu comment elle enfonce l'aiguille.

Ensuite, j'avoue avoir beaucoup aimé la confrontation de Heo Im avec le monde moderne, ça ressemblait à Rooftop Prince mais sous un angle encore différent, et quand la situation s'inverse, les scènes avec Choi Yeon Gyeong sont tout aussi amusantes.

Enfin, et là je vais aborder le gros point noir du drama à mon sens, la morale.
le Dr Heo Im est présenté comme quelqu'un d'avide de pouvoir et de reconnaissance et d'ailleurs la Dre Choi Yeon Gyeong le qualifie de "docteur pourri" car à Joseon il traitait des pauvres dans sa clinique le jour mais passait ses nuits à soigner des gens riches, se désintéressant des autres.
Vous allez me dire que les médecins actuels, surtout travaillant dans les grands hôpitaux, traitent en priorité les patients pauvres?
Même si on prend l'exemple de l'apparente vertueuse Dre Choi Yeon Gyeong, elle dit qu'elle voit les gens comme quelqu'un à sauver mais elle n'opère jamais gratuitement et ne fait pas d'actes médicaux gratuits jusqu'à l'intervention de notre héros donc ici aussi c'est hypocrite de sa part.
Ne parlons même pas des scènes où les médecins soignent des SDF puis se sauvent avec eux quand la police arrive... Juste, pourquoi ? Je me suis renseigné.e et il n'est pas interdit de faire des soins gratuit en Corée
En résumé, la morale du drama est bien bancale et ça m'a beaucoup gêné.e, pour ne pas dire plus, dans mon visionnage.

Je dirai donc en conclusion que j'ai beaucoup aimé certaines parties de ce drama et j'ai eu énormément de mal avec d'autres, c'est une série avec un gros potentiel qui n'a pas, à mon sens, été exploité comme il aurait dû l'être, je crois devoir encore attendre pour enfin voir un drama mêlant romance et historique qui me plaise vraiment.
Si je lui mets une note honorable c'est grâce au très bon jeu de Kim Nam Gil que j'espère revoir dans d'autres productions.

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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À la poursuite d'octobre rose

Vous m'excuserez l'analogie mais je n'ai pas pu m'en empêcher... j'ai trouvé ce drama vraiment très sympathique et bien qu'il présente beaucoup de schémas hyper connus, vous verrez qu'il a su sortir des sentiers battus.

L'histoire :

Pyo Na Ri est une présentatrice météo sur la chaîne SBC, elle travaille en tant que contractuelle et doit se battre pour garder son emploi, elle vie seule avec son jeune bachelier de frère, Pyo Chi Yeol mais bien entourée par ses voisins qui sont tout comme sa famille. Notre héroïne est amoureuse depuis plusieurs années de l'arrogant et macho présentateur vedette Lee Hwa Sin qui, lui, ne lui accorde pas la moindre attention.
Pyo Na Ri retrouve ce dernier en Thaïlande, où il se trouve détaché depuis trois ans, pour les besoins d'un tournage et, dans des circonstances particulières, elle décèle un potentiel problème au niveau de la poitrine de celui-ci. Dans le même temps, elle fait la connaissance du meilleur ami de Lee Hwa Sin : Go Jeong Won, un séduisant chef d'entreprise pour lequel elle va vite craquer.

Avec ce résumé, on voit tout de suite le triangle amoureux se profiler mais vous n'aurez pas droit à un, ni deux, mais trois triangles amoureux dans ce drama! Ainsi qu'un triangle que je qualifierais d' « amour familial ». Toutes ces intrigues sont bien menées même si le triangle principal est plus développé que les autres bien sûr, mais on n'oublie personne dans ce drama et c'est ce qui m'a beaucoup plu.

Les personnages :

Alors ici, non seulement il y a beaucoup de personnages qui comptent dans l'histoire, hors les personnages principaux, mais en plus on a droit à un casting de ouf selon moi. On commence tout d'abord avec Pyo Na Ri qui est jouée par l'excellente Kong Hyo Jin que j'avais déjà adorée dans It's Okay, It's Love puis que j'avais aussi croisée dans Master's Sun. J'ai été très heureuse de revoir son jeu qu'elle sait assumer, elle présente un personnage qui a ses faiblesses, qui relève ses épreuves, pas comme une super héroïne mais comme une femme qui sait être déterminée quand il le faut même si elle est également vulnérable.

Ensuite, j'étais également très content.e de revoir Cho Jung Seok qui joue le rôle de Lee Hwa Sin, il sait toujours aussi bien jouer les rôles de mecs hautains et arrogants qui deviennent adorables par la suite (enfin dès qu'il se met à sourire, quoi) et en plus, avec lui, vous êtes sûrs d'avoir droit à des scènes de baisers mémorables, et j'avoue que je n'ai pas été déçu.e!!!

Il faut aussi parler de notre dernier côté du triangle amoureux avec Ko Kyoung Pyo que je connaissais avec Strongest Deliveryman. Ici, ce qui m'a le plus surpris c'est de voir que les deux dramas que j'ai vu n'ont qu'un an d'écart et celui dont nous parlons s'est fait avant Strongest Deliveryman et pourtant j'ai eu l'impression qu'il avait 5 ans de plus. Comme quoi, il sait aussi bien jouer le jeune coursier un peu déluré que le grand businessman sûr de lui. Mais toujours charmeur dans les deux cas.

Enfin, énormément de seconds rôles sont très importants dans l'histoire, car vous le verrez, plein d'histoires s'entremêlent autour de nos héros et si je devais écrire sur chacun d'entre eux ça prendrait des pages. Mais je n'ai pas vu de rôles mal joués ni complètement inutiles et c'est vraiment un point très positif.

La réalisation :

Tout d'abord, je veux appuyer ici le fait qu'on a droit à un vrai triangle amoureux et ce n'est pas souvent le cas, les deux hommes sont meilleurs amis et sont vraiment des amoureux éperdus de l'héroïne qui elle les aime en retour TOUS les 2! C'est vraiment comme dans la définition du triangle amoureux et en cela déjà le drama sort des sentiers battus car habituellement, il y a toujours un des critères qui est manquants ou un tant soit peu différent.

De plus, il y a beaucoup de scènes drôles mais aussi déchirantes avec tour à tour les romances ou la bromance de nos héros. Ils se hurlent dessus en colère mais ils continuent à se dire qu'ils s'aiment et c'est à la fois déstabilisant, drôle et poignant ( voir « l'épisode des poulpes », c'est ultime d'après moi) et là également j'avoue ne jamais avoir vu pareille mise en scène ailleurs.

Enfin, le drama traite de thèmes sérieux, douloureux et même tabous que ce soit dans la société coréenne comme ailleurs. L'histoire aborde un sujet difficilement exprimé et exprimable autour du cancer et va jusqu'à discuter sur la condition de l'homme, pas en tant qu'espèce mais en tant que sexe. Il débat sur qui fait d'un homme, un homme. Mais également, qu'est-ce qui fait d'une mère, une mère ou encore comment se définit une famille.
Toutes ces thématiques sont incluses également dans le monde de la représentation télévisuelle où chaque identité est décortiquée sous toutes les coutures et où il faut savoir rentrer dans le moule et ne pas faire de vagues sous peine de s'en faire évacuer vitesse grand V.

En définitive, j'avais peur que 24 épisodes me paraissent long mais les réalisateurs et scénaristes ont réussi à nous faire passer d'une scène, d'une problématique à l'autre avec une facilité telle, et bien sûr aidés par un très bon casting, que je n'ai pas vu le temps passer. Jamais je ne me suis ennuyé.e ni n'ai trouvé qu'il y avait des longueurs.
Petit bonus pour les scènettes animées en fin d'épisodes qui sont rigolotes.

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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Si Joseon m'était contée...

Avec déjà plusieurs dramas historiques à mon actif, je peux dire que peu rentrent dans mes bonnes grâces à part peut-être Hwarang : the beginning et ... celui-ci. Effectivement, j'ai beaucoup aimé ce drama et pour de nombreuses raisons que je vais expliquer ci-après, mais bien sûr il y a des points négatifs que je relèverais en fin de critique.

Par contre, j'espère que vous m'excuserez par avance, j'ai un problème pour retenir les noms de beaucoup de personnages quand il s'agit de dramas historiques, donc, il m'arrivera de ne pas mentionner les noms des personnages ou des acteurs mais je ferai tout pour qu'ils vous soient reconnaissables.

L'histoire :

Le récit nous plonge dans le Joseon du XIXe siècle (donc approximativement les années 1800), et dans l'intimité et le quotidien de la famille royale du moment via l'intronisation d'historiennes - une première pour l'époque! - au sein du bureau des enregistrements royaux.

Ce drama aborde, sur fond de romance, de nombreux thèmes encore importants de nos jours comme, en premier lieu, le féminisme et l'inégalité des droits hommes-femmes mais également le manque de parité entre différents niveaux de la société. L'histoire nous parle également de recherche de vérité, de désir de liberté face aux responsabilités de chacun mais aussi de la notion d'abnégation et d'honneur dans son travail et enfin de l'importance cruciale des écrits historiques face à la littérature populaire.
Pour développer tout ça, il a été choisi comme toile de fond une époque qui commence à changer face au progrès venu d'occident. Une histoire bien chargée déjà, à laquelle il faut rajouter des secrets de cour et sur fond de romance bien évidemment au vu des deux personnages principaux qui ne peuvent que s'aimer.

Les personnages :

Concernant notre couple lead, nous avons donc en premier lieu, Shin Se Gyeong qui joue le rôle de Gu Hae Ryeong, une jeune femme de 26 ans qui apparaît comme quelqu'un de déterminé et qui n'a pas l'habitude de se laisser faire. Elle nous montre qu'elle fera tout pour réussir la voie qu'elle s'est elle-même choisie, elle veut être là pour raconter l'histoire et ce sera son sacerdoce tout au long de l'histoire. De plus, c'est aussi une femme qui a de la répartie et, bien qu'elle respecte la plupart des règles et lois, elle est souvent considérée comme impertinente car elle ne se laisse pas faire, mais c'est ce qui lui a permis de réussir à devenir historienne en définitive. J'avais déjà rencontré Shin Se Gyeong dans le rôle de So Ah dans le drama Bride of the Water God et je l'avais déjà beaucoup appréciée mais ici c'est incomparable! Son caractère déterminé, sa dévotion dans son travail et également son humour dans ses blagues et ses réparties m'ont tout de suite conquis.e.
Ensuite, passons à Cha Eun Woo qui incarne le prince Lee Rim. Il est vrai que je lui ai tout de suite trouvé une belle tête de naïf et également assez « difficile de la comprenette ». Dès l'épisode 5, je l'avait catégorisé comme le gamin naïf sous des ressorts de « demoiselle en détresse », mais, au contact de notre lead féminine, celui-ci va commencer à changer subtilement et aussi à cause de (ou grâce à) plusieurs situations assez difficiles qui vont s'imposer à lui. Il vérifie ici l'adage qui dit que les épreuves nous font grandir et le gamin naïf se change peu à peu en homme et, quel homme! Il développera des trésors de bravoure tout en sachant rester fidèle à ses convictions et ses désirs.

À propos du personnage de Min Wu Won, joué par Lee Ji Hoon que j'ai apparemment croisé dans Hymn of Death (je n'en ai aucun souvenir, désolé Jee Hoon ssi !), il développe ici un historien plein de droiture au passé douloureux. Il m'a beaucoup touché dans sa façon de faire comme l'a fait également le frère de Lee Rim, le prince héritier donc, qui se montre très protecteur et très présent auprès de son petit frère malgré les responsabilités énormes qui pèsent sur ses épaules.

Enfin, beaucoup de seconds, voire troisièmes rôles m'ont beaucoup plu surtout parce qu'ils m'ont fait énormément rire comme les historiens du bureau (big up pour l'historien en chef, au passage) et également le personnage de l'eunuque du jeune prince ou ses suivantes que j'ai surnommée « Tic et Tac les potiches du Prince » car il est vrai qu'au début, elle ne servent clairement à rien, puis, par la suite apportent un peu de fraîcheur par leur rôle comique.

Seul le rôle du roi en place ne m'a pas entièrement convaincu.e mais c'était quelque chose d'assez court dans le déroulement des épisodes, le reste du temps il collait bien à son rôle alors, je ne lui en tient pas rigueur.

Et, mention spéciale pour l'acteur Fabien Yoon qui joue le rôle de Jean-Baptiste Barthélemy, enfin un acteur français qui joue bien dans une production coréenne! Ah! Ça fait du bien! Parce que, je sais pas vous, mais moi j'en ai croisé dans d'autres dramas, au secours! S'ils représentent la France de cette façon et ben on est pas sortis des ronces! S'il vous faut une preuve, regardez donc le premier épisode de Shopping King Louis, quand le héros se rend dans une boutique de luxe, je vous mets au défi de ne pas ressentir un frisson de honte pour notre beau pays.

La réalisation :

Le drama nous plonge dans la trame dès le début avec des images particulièrement fortes parce qu'on assiste d'entrée de jeu à... un autodafé, rien que ça.
L'histoire veut nous montrer qu'il est important de relater les faits réels de l'Histoire avec un grand H pour les générations futures et qu'il faut le faire envers et contre tout mais sans vouloir non plus ajouter ou retirer quelque chose à ce qu'il s'est passé et rien de mieux, à mon sens, ne peut illustrer ce que le drama défend que la citation tirée de l'épisode 8 : « Dès qu'on décide de changer l'opinion de quelqu'un (...) on devient un romancier décrivant l'histoire à sa guise »
Le sujet est on ne peut plus sérieux et grave mais le drama sait instiller des scènes très drôles malgré les difficultés que les personnages pourront rencontrer. (Petit clin d'œil, d'ailleurs, à l'épisode 11 en mode « Règlement de comptes à OK Corral »)

Si on parle de la romance, celle-ci apparaît tout d'abord comme un simple aparté par rapport au reste de l'histoire puis elle prend une place prépondérante dès le dernier quart du drama. Bon, y'a pas de quoi grimper au rideau, c'est un drama historique donc ça reste tout mignon, genre amourette de cour d'école. SAUF la dernière scène de romance à la toute fin du drama, elle est juste ABSOLUT priceless!!!!! Mais je vous laisse découvrir...
Et certaines mises en scènes autour de la romance sont très rigolotes ( voir l'épisode 9 avec la baignade, je vous en dit pas plus, mais amateurs/trices de jolis pecs, foncez!)

Ensuite, certains pourraient dire qu'il y a des lenteurs, ( notamment dans l'épisode 12) mais celles-ci sont faites à dessein donc, dès qu'on a compris ça, ça passe nickel. Enfin, concernant, l'OST, rien d'exceptionnel mais il accompagne toujours idéalement les scènes.

Voilà pour tout ce qui m'a plu dans ce drama est ça fait beaucoup mais effectivement, certaines choses m'ont déplues.
Tout d'abord, on aborde la religion et plus particulièrement le catholicisme qui, par moment est dépeint comme une religion où tous sont considérés comme égaux aux yeux de Dieu, alors, aux yeux de Dieu, je dis d'accord mais dans les faits et la réalité (surtout celle de l'époque), je dis... C'TE BLAGUE!
Ensuite et pour finir, on prend comme exemple venant de l'occident, un personnage venant de France et un personnage qui est instruit mais là il se conduit de manière ahurissante comme un gros barbare, du coup, ses détracteurs ont un peu raison de le traiter de la sorte. Pour ceux qui le veulent, je m'explique davantage en zone SPOIL.

ATTENTION SPOIL
Il se met « cul nu » devant tout le monde pour pisser sur les fleurs devant la maison du prince, mais QUI FAIT ÇA?? Même à cette époque et en plus si on est quelqu'un de lettré donc d'une échelle sociale un peu élevée.
FIN DU SPOIL

Voilà, j'ai beaucoup apprécié ce drama tout de même car j'ai souvent été déçu.e, comme je l'ai dit, par les œuvres se passant à l'époque Joseon. Je n'ai pas abordé la photo réalisation car comme d'habitude c'est magnifique et toujours très bien travaillé.

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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« Oh » plat du jour : ghost !

J'avais envie de voir un drama avec un thème fantastique et comme j'en ai déjà pas mal « bouffé », j'ai fait une rapide recherche et au vu des notes, mon choix s'est tout naturellement porté sur le présent drama. Et me voilà pour vous donner (ou pas) envie de le voir. Commençons donc par le menu!

L'histoire :

L'histoire plante son décor dans le restaurant d'un chef renommé et particulièrement imbu de lui-même qui mène sa petite équipe composée de 4 hommes et 2 femmes dont une seule est en cuisine. Cette dernière est une jeune introvertie particulièrement renfermée car elle possède le don (voire la malédiction) de voir les fantômes.
Donc ici, on a notre couple de base de comédie romantique mais à celui-ci vient s'ajouter une jeune fantôme au caractère complètement opposé à notre héroïne qui, elle, cherche à avoir des relations intimes avec tous les hommes possibles en possédant des jeunes femmes.
Et nous voilà donc avec un triangle amoureux qui se profil d'un genre particulier, mais vous apprendrez vite qu'il ne s'agit pas simplement d'une comédie romantique parce qu'à cela va s'ajouter une intrigue policière qui nous ficelle tout ce petit monde ensemble d'une façon que j'ai trouvé fort ingénieuse.

Les personnages :

Tout d'abord, notre héroïne, Park Bo Young dans le rôle de Na Bong Seon, que je connaissais déjà dans le drama éponyme Strong Woman Do Bong Soon et d'ailleurs, on peut se rendre compte de l'étendue de ses capacités d'acting car effectivement elle joue ici un rôle complètement à l'opposé et elle s'en sort magistralement bien, de plus, quand elle se fait posséder, elle doit changer complètement sa façon de jouer et là aussi sa prestation est plus que convaincante, à aucun moment on ne se trompe sur la « personnalité » qui habite son corps.

Ensuite, le lead masculin en la personne de Cho Jung Seok qui incarne le chef Kang Seon Wu. Je ne connaissais pas du tout l'acteur ne l'ayant pas encore vu dans un drama, j'en ressorts avec une impression en demi teinte car, d'un côté je trouve qu'il incarne à la perfection son rôle de chef de cuisine arrogant mais qui sait être proche de ses employés également. Mais, de l'autre, quand on le voit avec la lead féminine, j'avoue... j'ai pas compris. Si on regarde attentivement, il ne la regarde jamais dans les yeux pendant quasiment tout le drama, à tel point que j'ai fait une recherche pour savoir s'il était atteint d'autisme mais en fait il agit différemment avec les autres. En résumé c'est une attitude qui m'a quelque peu gêné.e car quand quelqu'un fait une déclaration amoureuse en regardant dans le vide alors que sa compagne est à côté, ben, ça dérape. L'émotion est moins là.

Concernant notre « fantomette » (Sin Sun Ae) jouée par Kim Seul Gi, je l'avais fugacement aperçue dans différents dramas où elle avait fait quelques passages éclairs et même si je ne me souviens pas de ses rôles ou prestations, son visage était bien ancré dans ma mémoire et je me souvenais d'une jeune fille avec un sourire éclatant toujours accroché au visage et là non plus elle ne m'a pas déçue. Elle joue bien dans son rôle et j'espère la voir dans un prochain drama où elle serait lead, je pense qu'elle en a la carrure.

Pour finir, je voudrais parler de quelques rôles secondaires comme les garçons de l'équipe de cuisine qui m'ont beaucoup fait rire et que je retrouvais chaque fois avec bonheur et tendresse dans chacune de leurs scènes avec donc : Oh Eui Sik (Choi Ji Wong) et son indémodable coupe en pétard, Choi Min Cheol (Jo Dong Cheol) avec sa tête de boxeur Thaïlandais et ses airs de baroudeur au grand cœur, Kwak Si Yang (Seo Jun / Cordon) ce grand échalas de presque 1m90 qui m'a fait fondre mon petit cœur (Aaaaw il est trop beau!!!!) et enfin the last but not the least, Kang Ki Young ( le sous chef Heo Min Su) que je vois partout et notamment dans Let's Fight Ghost (à croire qu'il est abonné aux histoires de fantômes). Ce dernier est toujours dans le même genre de rôle comique mais je trouve que cela lui va bien, on sait qu'avec lui on va rigoler.

Et une mention spéciale pour Lee Jeong Eun (la voyante Seo Bing Go Bodhisattva) que j'ai croisé également a de nombreuses reprises ( et aussi dans Let's Fight Ghost !) que j'avais catégorisé, au début, comme la petite mémé un peu empâtée mais, quand elle se met à taper un sprint, ça décoiffe! Tout au long du drama elle saura s'imposer, et pas qu'un peu, dans l'intrigue. En résumé, elle m'a beaucoup plu et on reconnaît la comédienne de théâtre.

Je ne parle pas des autres rôles mais dans l'ensemble, tous jouent juste et ils forment un bel ensemble.

La réalisation :

Bon, de base il s'agit d'une comédie romantique donc romance et effectivement, le drama sacrifie aux clichés habituels de la comédie romantique et là, pas vraiment de surprise excepté si on compte avec les assauts incessants et particulièrement osés de notre petite fantomette sur les hommes.
Ensuite la comédie. Celle-ci est bien présente et j'avoue avoir bien rigolé déjà, comme je l'ai dit plus haut, avec les pitreries de la brigade de cuisine mais également avec notre héros quand il doit se débattre avec sa mère particulièrement envahissante. J'ai notamment en tête une scène de petit-déjeuner / course poursuite que j'ai trouvé excellente, pas à cause des deux personnages précédemment cités mais grâce au personnage joué par Lim Ju Hwan (Choi Seong Jae), le beau frère du héros qui reste stoïque est continue son action quotidienne en évitant le couple de cinglés qui retourne la maison. Rien que pour cette scène, le drama vaut le détour!

Si on parle des effets spéciaux, je peux dire que j'ai beaucoup aimé l'utilisation de ceux-ci ainsi que le maquillage pour montrer la « dégénérescence » de notre fantomette avec le temps qui passe mais parfois il on été trop peu utilisés, je précise en SPOIL.

ATTENTION SPOIL
La représentation de l'esprit maléfique à la fin est très bien réalisée mais on ne le voit que quelques secondes et c'est fort dommage je trouve.
FIN DU SPOIL

Vous verrez également que le drama est comme découpé en plusieurs parties qui sont plus ou moins imbriquées ensemble : tout d'abord on plante le décor, on passe à l'intrigue amoureuse, puis policière et on arrive au dénouement qui lui m'a surpris dans le bon sens du terme, je ne m'attendais pas à une fin comme celle-ci et j'ai beaucoup apprécié mais je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler.

Enfin, je finis sur quelques points un peu négatifs, parce que oui, il y en a, à mon sens.
Tout d'abord, le rythme. Je l'ai trouvé un peu lent, je ne me suis pas ennuyé.e mais je pense que le drama aurait gagné à être un peu plus dynamique par moment.
Ensuite, la romance. Alors autant le premier baiser entre les leads m'a particulièrement mis le feu (j'étais en mode TOTAL REPLAY je vous assure!), autant le manque de réactivité du lead masculin m'a quelque peu refroidi.e par la suite comme je l'ai expliqué il y a peu.
Enfin il y a un objet qui, à mon sens, nous est présenté comme un « fusil de Tchekhov » ( un objet qui nous est présenté au début de l'œuvre va forcément servir par la suite, à une importance pour l'histoire) qui se révèle être un simple fusil à bouchon et j'ai trouvé ça dommage car, toujours d'après moi, il y a avait moyen de l'utiliser dans l'histoire (et notamment vers le dénouement). Je précise de quoi je parle en partie SPOIL.

ATTENTION SPOIL
Je parle ici de la lance que possède Na Bong Seon qui ne sert qu'une seule fois avec un fantôme de passage alors qu'on aurait pu l'utiliser avec l'esprit maléfique de l'histoire.
FIN DU SPOIL

En résumé, j'ai aimé ce drama. Au début j'ai eu un peu peur d'avoir un ersatz de Let's Fight Ghost mais en définitive l'histoire prend bien ses marques et garde son originalité propre. J'ai ri, j'ai réfléchi, j'ai conjecturé et j'ai même été plusieurs fois agréablement surpris.e.

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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Un bon feeling good

Ce drama en version courte (12 épisodes au lieu de 16 à 20 généralement) est passé en un éclair car j'ai avalé les épisodes.

L'histoire :

Le drama Mystic pop-up bar est comme l'enfant illégitime de Hotel del Luna et de Let's Fight Ghost, j'ai beaucoup apprécié de planter le décor dans un pojangmacha et les épisodes traitent de sujets durs et sérieux comme la douleur du deuil, les difficultés que l'on rencontre dans diverses situations professionnelles, les désirs de famille non aboutis ou encore la nécessité de prendre soin de ses aînés. Le tout est solutionné avec une vision optimiste et/ou idéaliste mais pas dans le sens péjoratif, on nous montre qu'on peut toujours se sortir de situations difficiles avec de la volonté et parfois avec l'aide de proches. Le tout emballé dans un monde de mystères et de fantômes.

Les personnages :

Nous avons ici affaire à un trio qui fonctionne super bien, il sont drôles et résolvent les affaires avec compassion et courage. L'actrice Hwang Jung Eum (Wol Ju) nous montre un personnage, comme à son habitude, qui a son caractère propre mais qui, pour une fois, ne m'a pas agacée a hurler d'une voix stridente comme elle le fait dans le drama Kill Me, Heal Me. C'est une très grande actrice avec beaucoup de compétences mais j'avoue que quand elle joue l'hystérique, j'ai des envies de meurtre.

Quant à Choi Won Yeong (le chef Gwi), acteur au palmarès impressionnant, il nous montre ici une palette d'émotions très intéressante tout en gardant une partie de mystère par devers lui, ce qui le rend d'autant plus intéressant et ses scènes d'actions, même s'il y en a trop peu à mon goût, le rendent hyper badass!!

Enfin, le petit dernier (en âge) : Sung Bae (Hang Kang Bae), que j'avais, pour ma part, déjà croisé dans le drama Goblin (Guardian : the Lonely and Great God) où j'avais déjà pu apprécier son jeu d'acteur. Il n'a pas beaucoup de films/dramas à son actif mais il nous a déjà montré et nous le montre à nouveau : il sait jouer! Ici, comme Choi Won Yeong, il déballe une sacrée palette d'émotions diverses, en plus il est super craquant, ce qui ne gâche rien!

La réalisation :

J'avoue que j'avais un peu peur au début du format court mais, finalement, c'est juste ce qu'il faut! Le drama prend le temps de planter le décor et l'intrigue suit son cours jusqu'au dénouement sans temps mort mais sans se presser non plus.
Côté effets spéciaux, ça se pose là, on a un bon rendu et ce ne sont pas des effets kitch ni qui vous en jette plein les yeux pour pas grand chose. On est bluffé et on profite.
La romance (oui oui il y en a quand même une), reste toute mignonne et n'est pas le point central de l'histoire mais c'est très bien, ce n'est pas ce qu'on lui demande.
Question comédie, on ne rit pas aux éclats mais certaines scènes et situations font sourire et ce sont des moments rafraîchissants.

Pour finir, et bien justement, la fin. Personnellement je ne vois pas trop comment ils auraient pu finir d'une autre manière même si par un aspect elle peut apparaître comme bâclée, en fait, seule une chose m'a gêné.e attention spoiler!

ATTENTION SPOIL
Le fait que Wol Ju se sorte comme par magie de l'escalier en colimaçon réputé pour être fatal pour les âmes qui y tombent
FIN DU SPOIL

Mais j'ai rapidement passé outre finalement car j'étais trop pris.e par l'histoire pour me questionner longtemps.

En conclusion je dirais que Mystic Pop-up bar est un très bon feel good / comfort à regarder un jour de pluie, au chaud dans son canapé sous son plaid moelleux avec un thé bien chaud (ou tout autre boisson réconfortante, je suis pas regardant.e) et des petits gâteaux. Il invite à la détente totale même s'il n'est pas un drama primé ou hyper prenant, vous allez kiffer et c'est déjà pas mal, non?

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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