Night Flight (2014) poster
7.7
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Notes: 7.7/10 par 6,456 utilisateurs
# de Spectateurs: 17,423
Critiques: 40 utilisateurs
Classé #4115
Popularité #909
Téléspectateurs 6,456

Yong Ju semble mener une vie tranquille. Jusqu’à présent, il a bien supporté ses années lycée, une période difficile pour tous les jeunes coréens. Il vit avec sa mère célibataire, étudie, aime la photo. Il aimerait cacher son homosexualité, mais son attachement à Gi Woong, une petite frappe du lycée qui fut jadis son meilleur ami, se manifeste malgré lui. (Source: Cineserie) Modifier la traduction

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  • magyar / magyar nyelv
  • Pays: South Korea
  • Catégorie: Movie
  • Date de sortie: févr. 7, 2014
  • Durée: 2 hr. 14 min.
  • Score: 7.7 (scored by 6,456 utilisateurs)
  • Classé: #4115
  • Popularité: #909
  • Classification du contenu: 18+ Restricted (violence & profanity)

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AsianCrush
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Distribution et équipes

Critiques

Complété
Aliotis
0 personnes ont trouvé cette critique utile
avril 1, 2022
Complété 0
Globalement 9.0
Histoire 9.5
Acting/Cast 9.5
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 8.0

Je viens de me prendre une claque et quelle claque !

J'ai eu envie de voir ce film car les productions en format long métrage sur le thème de l'homosexualité coréenne sont encore assez rare mais j'ai toujours vu qu'elles avaient un sacré potentiel.

Ce film est douloureusement touchant mais ce n'est pas non plus un film qui est fait pour nous faire pleurer ou nous apitoyer, il nous montre la réalité dure et brute pour nous lancer au visage : "voilà, ça arrive encore, ça arrive toujours, c'est la réalité et ça fait mal." C'est un film qui dénonce, qui expose les faits, qui nous montre les traitements réservés aux adolescents homosexuels, même si, à mon sens, on aurait pu reprendre le même scénario avec des adultes, des hétéro, un autre pays ou une temporalité plus proche de la notre car, partout encore, certains préjugés ne tombent pas, certains se croient les "défenseurs" de la bonne marche à suivre.

Ce film n'est pas un conte pour jeune ados, c'est un éveilleur de conscience et il le fait de manière dure (mais tragiquement réelle) pour essayer que ces situations ne se reproduisent pas à l'avenir. Ce film parvient à montrer une réalité honnête, avec des scènes frappantes et une intrigue solide.

Le film nous montre une amitié qui s'est effilochée avec le temps, une sorte d'amitié amère et unilatérale qui manque de proximité et de mots jusqu'à ce qu'on découvre les sentiments qu'entretient Yong Joo pour Gi Wook. Mais ne vous attendez pas à de la romance ou de la douceur, il n'y en a pas. Les émotions ne peuvent être perçues qu'à travers les gestes, la façon dont ils se regardent, la façon dont ils ne se regardent pas quand ils ne peuvent pas se voir mais qu'ils s'interrogent sur l'autre, et les mots qu'ils semblent toujours partager sans parler. Des mots cruels et gentils à la fois. Ainsi, les moments où ils parlent, le dialogue est en fait complexe, derrière des mots simples.

La personnalité des deux protagonistes est pure, simple mais si seule. Ils ont tous les deux une histoire personnelle lourde mais l’appréhendent de différente façon : Yong Joo assume complètement ce qu'il est mais sait ne pas se dévoiler autrement que devant les personnes en qui il a pleinement confiance, il est courageux et sincère, plein de rêves. Quant à Gi Wook, il est calme, voire même trop silencieux car ne sachant comment s'exprimer, il est violent mais toujours pour des raisons ciblées, il développe le caractère brut du film.

Le jeu des acteurs, qui s'intéressent davantage au langage corporel qu'aux mots, était intense et étonnamment bon. Je pouvais sentir leur douleur grandir au fond de moi et certaines scènes me restent encore gravées en mémoire. Petite note pour le déchainement de violence de Gi Wook (vous voyez duquel je parle, bien sûr) : je sais que la violence n'est pas une solution mais j'ai trouvé particulièrement jouissif cet événement où Gi Wook a été mes poings et mes pieds, accomplissant la vengeance que je rêvais d'avoir sur les crétins congénitaux (pour rester poli.e) qui sont juste bons à abattre dans le film.

C'est un film triste et réaliste, avec des adolescents tristes et amoureux. Trop jeunes pour être aussi abîmés, chamboulés par la vie. Et ici, les acteurs ne ressemblent pas à des top models, leur peau n'est pas divine et marmoréenne. Ils ont l'air humains et ils se battent pour être reconnu comme humains, dans un monde rempli de silhouettes sans émotions et nuisibles.

Chose rare, je vais parler de la musique : quand on l'entend, elle nous parle d'émotions, par petites touches, juste ce qu'il faut pour rendre une scène touchante au bon moment, tel le battement du cœur du film qui accompagne la douleur de ses personnages.

L'émotion se retrouve également dans la photographie du film : des couleurs lumineuses, fourmillantes de détails et dégradées, vraiment artistiques, nous parlent d'amour. Tandis que la réalité cruelle ressort par des teintes brutes et monotones. Le réalisateur a su instiller de la créativité dans ses prises de vue.

Mon bilan : je reverrai très certainement ce film (même si je sais qu'il fera aussi mal, même sûrement plus, bien plus) mais pas tout de suite, il faut le laisser s'imprégner, il faut le voir le soir, quand le cerveau, un peu fatigué, n'analyse plus trop, laissant la place aux sentiments qui sont plus affutés et, là, on peut détecter la douceur qui s'y cache, car en fait elle est là, camouflée au milieu de cette histoire douloureusement tragique qui est une piqure de rappel sur la bêtise humaine et sur tout ce que peut supporter l'amour, même interdit, même difficile.

Regardez ce film, ne le jugez pas avant de l'avoir vu.

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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Complété
rei
195 personnes ont trouvé cette critique utile
août 2, 2015
Complété 4
Globalement 9.0
Histoire 7.5
Acting/Cast 9.0
Musique 10
Degrés de Re-visionnage 8.5
An oasis in this wasteland, as Lucien Carr may say, and I'm willing to say it twice. I wasn't even going to write a review, since I'm still overwhelmed and my words may lack the power to describe how painfully touching this movie is. But shall we?

What a sweet poster! ... Fooled me. Well, I didn't even watch the trailer. I couldn't anticipate the plot, the atmosphere; nothing. Koreans have this unhealthy habit of using same-gender romance as fanservice, and personally, I'm so sick of it. They bring the sweet part of it and forget how unrealistic that is, especially in Korea, but it's trendy. So, coming from such a harsh society, it's rare to see a realistic and brave movie regarding this matter. Lately, not only in cinematography, but also music, I've noticed more support and attention in this country. Night Flight is nothing about fetishizing homosexuality and avoiding the truth. This movie manages to show a honest reality, with striking scenes and a solid plot.

It explores the relationship between three childhood friends — Yong Joo, Gi Wook and Gi Taek. Yong Joo and Gi Wook own the plot, while Gi Taek holds a meaningful role through the story. The two of them have a complicated relationship, a kind of bitter, one-sided friendship which lacks closeness and words. This already confusing relationship they have takes a new turn when Yong Joo realizes the feelings he has for Gi Wook have been romantic for a very long time. So he walks further. And everything crashes, in a very beautiful, aching way. Don't expect sweetness, there's no such thing. At least, not how it usually looks like. Let go of your affectionate dramaland and learn to see differently. The emotions can be seen only through gestures, the way the look at each other, the way they don't when they can't see each other (but they wonder about the other) and the words they always seem to share without speaking. Both cruel and kind words. Thus, the moments they speak, the dialogue is actually complex, behind its simple words. So, it's intense and much honest. I found they personalities very pure, pained and so lonely, bearing their own heavy stories, but they choose to cope with their feelings in completely opposite ways — Yong Joo is the bright, brave and sincere one, while Gi Wook is quieter, violent and doesn't know how to express himself. I thought for a moment, given their situations, it's more expected for their personalities to have been reversed, but this way it's actually more interesting, I really like that.
The acting, with more interest in the body language rather than words, was intense and surprisingly good. I could feel their pain growing under my skin, and all it took was looking into their eyes and their messy gestures. Some scenes are still haunting me.
Given how quiet and raw the movie feels, when the music starts, it speaks emotions. Not too much, really, just the right amount of sounds to make it more touching, at the right time. Visually, there are many important details; sometimes it's bright, but mostly dark. Some shoots are serene, colorful and truly artistic, matching the emotions (love), while some are simply raw, monotone and cruel, matching the reality (pain). A very creative contrast.
Do I plan on rewatching it? Of course, probably many times. I'm typing and I can feel the urge to go back and watch some parts, but I'll stay away for a while and let it sink in. Not long, though. I can't wait to see if it's going to hurt more or less (most likely, more). Profound movies always touch deeper the second time.

Yes, it's a sad, realistic movie, with sad teenagers in love. Too young to be so damaged, yet very common. And no, the actors don't look like models, their skin isn't godlike. They look human and, also, they fight for being humans, in a world full of emotionless and harmful silhouettes. This movie shouldn't be overlooked or judged before watching. Let go of any previous disappointing experience with gay-themed movies and dwell in Night Flight. It's the kind of movie that should be watched late at night, when the mind is a little tired to analyze, and the feelings are more perceptive. Because it stains, yet it doesn't feel only painful — it's also very sweet. Beautifully tragic.

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Renseignements

  • Movie: Night Flight
  • Pays: Corée du Sud
  • Date de sortie: févr. 7, 2014
  • Durée: 2 hr. 14 min.
  • Classification du contenu: Pour + de 18 ans (violence et vulgarité)

Statistiques

  • Score: 7.7 (marqué par 6,456 utilisateurs)
  • Classé: #4115
  • Popularité: #909
  • Téléspectateurs: 17,423

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