Je viens de me prendre une claque et quelle claque !
J'ai eu envie de voir ce film car les productions en format long métrage sur le thème de l'homosexualité coréenne sont encore assez rare mais j'ai toujours vu qu'elles avaient un sacré potentiel.Ce film est douloureusement touchant mais ce n'est pas non plus un film qui est fait pour nous faire pleurer ou nous apitoyer, il nous montre la réalité dure et brute pour nous lancer au visage : "voilà, ça arrive encore, ça arrive toujours, c'est la réalité et ça fait mal." C'est un film qui dénonce, qui expose les faits, qui nous montre les traitements réservés aux adolescents homosexuels, même si, à mon sens, on aurait pu reprendre le même scénario avec des adultes, des hétéro, un autre pays ou une temporalité plus proche de la notre car, partout encore, certains préjugés ne tombent pas, certains se croient les "défenseurs" de la bonne marche à suivre.
Ce film n'est pas un conte pour jeune ados, c'est un éveilleur de conscience et il le fait de manière dure (mais tragiquement réelle) pour essayer que ces situations ne se reproduisent pas à l'avenir. Ce film parvient à montrer une réalité honnête, avec des scènes frappantes et une intrigue solide.
Le film nous montre une amitié qui s'est effilochée avec le temps, une sorte d'amitié amère et unilatérale qui manque de proximité et de mots jusqu'à ce qu'on découvre les sentiments qu'entretient Yong Joo pour Gi Wook. Mais ne vous attendez pas à de la romance ou de la douceur, il n'y en a pas. Les émotions ne peuvent être perçues qu'à travers les gestes, la façon dont ils se regardent, la façon dont ils ne se regardent pas quand ils ne peuvent pas se voir mais qu'ils s'interrogent sur l'autre, et les mots qu'ils semblent toujours partager sans parler. Des mots cruels et gentils à la fois. Ainsi, les moments où ils parlent, le dialogue est en fait complexe, derrière des mots simples.
La personnalité des deux protagonistes est pure, simple mais si seule. Ils ont tous les deux une histoire personnelle lourde mais l’appréhendent de différente façon : Yong Joo assume complètement ce qu'il est mais sait ne pas se dévoiler autrement que devant les personnes en qui il a pleinement confiance, il est courageux et sincère, plein de rêves. Quant à Gi Wook, il est calme, voire même trop silencieux car ne sachant comment s'exprimer, il est violent mais toujours pour des raisons ciblées, il développe le caractère brut du film.
Le jeu des acteurs, qui s'intéressent davantage au langage corporel qu'aux mots, était intense et étonnamment bon. Je pouvais sentir leur douleur grandir au fond de moi et certaines scènes me restent encore gravées en mémoire. Petite note pour le déchainement de violence de Gi Wook (vous voyez duquel je parle, bien sûr) : je sais que la violence n'est pas une solution mais j'ai trouvé particulièrement jouissif cet événement où Gi Wook a été mes poings et mes pieds, accomplissant la vengeance que je rêvais d'avoir sur les crétins congénitaux (pour rester poli.e) qui sont juste bons à abattre dans le film.
C'est un film triste et réaliste, avec des adolescents tristes et amoureux. Trop jeunes pour être aussi abîmés, chamboulés par la vie. Et ici, les acteurs ne ressemblent pas à des top models, leur peau n'est pas divine et marmoréenne. Ils ont l'air humains et ils se battent pour être reconnu comme humains, dans un monde rempli de silhouettes sans émotions et nuisibles.
Chose rare, je vais parler de la musique : quand on l'entend, elle nous parle d'émotions, par petites touches, juste ce qu'il faut pour rendre une scène touchante au bon moment, tel le battement du cœur du film qui accompagne la douleur de ses personnages.
L'émotion se retrouve également dans la photographie du film : des couleurs lumineuses, fourmillantes de détails et dégradées, vraiment artistiques, nous parlent d'amour. Tandis que la réalité cruelle ressort par des teintes brutes et monotones. Le réalisateur a su instiller de la créativité dans ses prises de vue.
Mon bilan : je reverrai très certainement ce film (même si je sais qu'il fera aussi mal, même sûrement plus, bien plus) mais pas tout de suite, il faut le laisser s'imprégner, il faut le voir le soir, quand le cerveau, un peu fatigué, n'analyse plus trop, laissant la place aux sentiments qui sont plus affutés et, là, on peut détecter la douceur qui s'y cache, car en fait elle est là, camouflée au milieu de cette histoire douloureusement tragique qui est une piqure de rappel sur la bêtise humaine et sur tout ce que peut supporter l'amour, même interdit, même difficile.
Regardez ce film, ne le jugez pas avant de l'avoir vu.
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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La formule du BL
Bon, tout d'abord, vous me pardonnerez si jamais je fais beaucoup référence au format des séries BL ou aux séries en elles-mêmes mais je dois avouer avoir vu plus de dramas ou de lakorn que de films et donc je ne suis pas en master class à ce niveau.Les points positifs :
Le film m'a bien plu dans l'ensemble, on y voit beaucoup d'humour qui est pour le moins bien dosé et qui sait vous prendre au moment où vous vous y attendez le moins, il m'est effectivement arrivé assez souvent de pouffer devant une situation ou un trait d'humour envoyé par les personnages, les plus drôles sont bien sûr le coloc de notre lead masculin : Yu, joué par Jin Qin ou encore ses deux comparses qui l'accompagnent dans ses folles équipées.
À ce propos, je n'entendrais plus jamais l'expression « faire un tour » sans rigoler depuis le visionnage de ce film ! ( comprendrons ceux qu'ils l'ont vu ). De plus Tien incarné par Tony Yang m'a bien fait rigoler aussi avec sa dégaine de touristes campagnard dans les premières minutes du film, tellement que c'est écrit « bouseux » sur son front avec un néon rose fluo.
Je parle de l'humour, mais il y a aussi des scènes émotions qui, et c'est pas souvent et ça fait du bien, ne tombent pas dans le mélodrame affreux ou on mouille l'intégralité de sa réserve mouchoirs des grands jours.
Le jeu des acteurs est bon dans l'ensemble, parfois un peu poussé à l'extrême, mais ça participe à la touche humoristique de l'ensemble donc c'est très pardonnable.
Les points négatifs :
J'ai malheureusement trouvé que parfois les scènes manquaient de rythme et j'avais également l'impression que les acteurs n'étaient pas constants dans leurs prestations et c'est quelque chose qui vous fait sortir de l'ambiance instaurée pendant le visionnage.
Ensuite, certaines situations me paraissaient mal amenées, mal expliquées, alors je m'explique sans spoiler : je sais que c'est pour créer du quiproquo et qu'après on explique les non-dits et qu'on finit par tout comprendre au final mais sur le coup, j'ai trouvé que c'était évident que c'était pour induire le personnage en erreur et qu'on aurait pu tourner la scène d'une autre façon pour que ça apparaisse moins téléphoné.
Enfin, on se retrouve encore dans un univers où absolument tout le staff est gay et il n'y a que des mecs ! Alors, OK c'est un BoysLove mais quand même ! J'aurai apprécié un peut moins de « Gaywashing », mais c'est peut-être dû à l'époque où le film a été créé, qui d'ailleurs commence à dater au vue des habits que portent les personnages, mais on ne peut pas être intemporel partout.
Bilan : c'est, malgré les quelques points négatifs que je vient de citer, un film qui m'a plu pour son humour et sa fin qui, vous le verrez, sort un peu des sentiers battus habituels où on a la larme à l'œil jusqu'au générique, ici tout est amour et « All you need is Love », non?
Maintenant à vous de vous faire votre avis !
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Buenos Aires Zero Degree: The Making of Happy Together
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Un bon Wong Kar Wai.
Happy Together, titre bien ironique au vu de ce qui se passe dans le film, nous plonge dans la relation toxique qu'entretiennent, presque malgré eux, Lai Yiu-Fai et Ho Po-Wing.La façon qu'a Wong Kar Wai, grand réalisateur, de tourner des scènes en noir et blanc, nous montre l'histoire comme quelque chose de distant, voire de nostalgique, tout en insistant de par ce fait sur la beauté des paysages argentins.
Le film nous parle d'exil, d'errance, thèmes chers aux yeux de notre réalisateur qu'il réussit à intégrer autant dans l'histoire générale que dans la relation houleuse et émiettée qui unit malheureusement nos deux héros.
On ressent fortement le sentiment de perte qu'éprouve Yiu-Fai après sa rupture, abandonné dans un pays étranger sans pouvoir revenir dans le sien, ni savoir quoi faire de sa propre vie. Puis, ils se retrouvent, et retour de la couleur dans le bouillonnement de leurs disputes, teintées des dernières miettes de sentiments qu'ils éprouvent l'un pour l'autre. Sentiments qui auraient pu les faire retomber dans cette relation toxique si Yiu-Fai, que je commençais à trouver trop pathétique, n'avait rencontré Chang qui lui ouvrira les yeux sur sa relation.
Par la suite, on prend conscience, tout comme Yiu-Fai, du désir de revenir chez soi et de tout faire et tout laisser pour y arriver. En définitive, le film nous montre des personnes voulant partir de leur pays pour aller dans un endroit qui sera diamétralement opposé a celui-ci mais, au bout du compte, ils veulent y revenir après avoir changé et grandi.
Seule ombre au tableau : j'aurai aimé un développement plus abouti de la relation entre Yiu-Fai et Chang, mais celle-ci ne sera que dans mon imagination avec la scène de fin ouverte que nous offre le film.
Bilan : ce film est très intéressant à voir et on y retrouve bien la patte artistique de Wong Kar Wai pour ceux qui apprécient son travail. Je recommande assurément.
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Takumi-kun Series 2: Rainbow Colored Glass
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Takumi a grandi
Le premier Takumi-Kun était particulièrement mignon, tout choupi avec son début de romance, ici, le deuxième opus devient plus mature, mais aussi plus sombre avec cette histoire vraiment très belle mais tragique.Il y a beaucoup de poésie dans la réalisation et la symbolique présentée tout au long du film, symbolique en rapport avec le titre de ce deuxième volet ( Nijiro no Glass = verre irisé ). On est transporté mais certains événements touchent en plein cœur et ça fait mal.
Les acteurs principaux ont été changés ce qui déstabilise pas mal je dois avouer. Du coup, je ne parviens pas à trancher si le personnage de Gii est devenu froid et distant à cause du scénario ou si c'est parce que ce sont des acteurs différents du premier. J'ai eu l'impression de ressentir une alchimie bien plus faible que dans le premier. Takumi est toujours un peu "mollasse" et c'est Gii qui doit toujours tout prendre en main.
En ce sens, on se focalise plus sur la deuxième histoire dont Takumi et Gii deviennent les simples spectateurs, ils sont bien moins le centre d'attention que dans le premier opus de la série.
Le film accuse parfois certaines longueurs mais, dans les scènes où le suspens monte on est facilement happé par le rythme bien mené et on s'immerge complètement dans l'action.
Je ressors tout de même du film avec un sentiment de trop peu, je voulais en voir plus et passer plus de temps avec Takumi et ses amis, à voir avec les opus suivants.
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Takumi-kun Series 1: And The Spring Breeze Whispers
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Takumi et les 7 mâles
Alors, j'ai pu voir écrit un peu partout que c'était un film culte du BL japonais, bon je l'ai vu et je ne dirai pas que je n'ai pas aimé mais plusieurs choses sont un peu négatives sans être totalement rédhibitoires non plus.Tout d'abord, le film a très mal vieilli, c'est blindé de clichés et absolument tous les acteurs ont une coupe comme si on leur avait claqué une porte au nez et que le vent avait fait voler leurs cheveux qui sont restés ainsi grâce à la masse de laque qui doit être si importante qu'à elle seule est responsable de la moitié du trou dans la couche d'ozone.
Je dit tous les acteurs car il y en a BEAUCOUP et ils sortent tous vraisemblablement de l'usine Justin Bieber tant ils se ressemblent capillairement parlant, ce qui m'a un peu perdu.e au début, je dois bien l'avouer.
La romance est mignonne même si Takumi apparaît comme l'archétype de la demoiselle en détresse dès le début et que Giichi, lui, incarne le chevalier sans peur et sans reproches. Concernant Takumi, l'effet est amoindri quand on commence à prendre conscience du trouble dont il est atteint.
Je n'ai pas lu la version papier dont est tirée l'œuvre mais les ficelles du scénario, même portées à l'écran, transpirent l'idéologie contenue dans les pages d'un manga.
J'ai parfois trouvé que le rythme était un poil trop rapide et qu'on passait trop rapidement à autre chose dans certaines situations ce qui est un peu dommage mais, en même temps, il est difficile de résumer plusieurs chapitres d'un livre en un seul film.
En définitive, je dirai que j'ai apprécié de regarder ce film mais il faut pour cela se mettre dans certaines conditions : débranchez votre cerveau, ouvrez-vous aux clichés qui jaillissent de l'intrigue et vous passerez un bon moment. Il ne faut surtout pas prendre cette œuvre en mode prise de tête et ne pas oublier non plus qu'elle a un certain âge par rapport à d'autres production plus jeunes.
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Oh, la bonne surprise !
C'est par hasard que j'ai trouvé cette petite série, ma foi fort sympathique et c'est avec surprise que j'ai pu constater qu'en seulement 6 petits épisodes ont pouvait raconter autant de choses.Le rythme n'est ni trop lent, ni trop rapide, juste comme il faut et les épisodes s'avalent à la vitesse où on enfournerait des marshmallows sucrés dans sa bouche, c'est dire la vitesse avec laquelle j'ai dévoré la série.
Ce que j'ai vraiment aimé dans cette série c'est que ça forme un tout avec de nombreuses choses : il y a du fantastique avec la vision onirique des acteurs, du comique avec les situations mises en scène, de l'émotion avec les histoires de triangle amoureux et d'amour qui se déchire et surtout de l'amour, de l'amour, de l'amour ! Des petites scénettes qui se développent sur un fond de prise de positions pour la lutte en faveur de l'égalité des droits de la communauté LGBTQ+.
En bref, cette petite série qui ne ressemblent pas à grand chose au premier abord, je pense que chacun peut y trouver un trésor d’intérêt car elle nous touche tous sur un point ou un autre.
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J'avoue également avoir passé les derniers épisodes en vitesse augmentée sinon je piquais du nez devant mon écran.
J'ai eu énormément de mal à développer une réelle empathie pour le couple Pok/Tong au vue de la relation toxique qui avait commencé entre eux et le peu de communications qu'ils entretenaient.
La relation Phai/Thanu avait pour moi un beau potentiel mais ce ne fut qu'un pétard mouillé qui promettait du rêve (au sens propre du terme). J'ai d'ailleurs mis longtemps à me convaincre du couple principal Wayu/Thanu (2 saisons et c'est encore tout juste pour moi...).
L'histoire avec P'Pha je l'ai vue arriver à des kilomètres, donc aucune surprise sur ce plan là...
Le seul couple qui ressort est encore celui de Mark/Kit mais, là aussi, le rythme est désespérément lent et en plus, le scénario de la saison 2 nous le détruit avec son histoire de séparation pas crédible pour un sou qui n'est là que pour créer du drama.
La bande de copains est sympathique mais je n'ai pas retrouvé de moments forts de groupe comme on peut en voir dans d'autres productions comme par exemple Make It Right.
Après certains moments / personnages ont réussi à me faire tenir comme le couple Jack/Koh qui m'a bien fait rigoler et qui crèvent l'écran à deux. Ainsi que les scènes un peu plus chaudes entre nos couples principaux, scènes que j'aurai voulu voir un peu plus souvent et un peu plus tôt (vous avez 20 ans B****L !)
En résumé, une série qui ne restera pas bien longtemps dans ma mémoire mais que je n'ai entièrement détestée non plus.
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Ossan’s Love: LOVE or DEAD
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Haruta à la sauce explosive
Gros gros coup de cœur pour "Ossan's Love : Love or Dead" !On retrouve ici toute la petite bande de la première saison avec de l'action en plus du comique déjà instillé dans la série du début.
Nous avions quitté Haruta dans la saison 1 avec une relation débutante mais également un départ pour l'étranger. Ici, Haruta revient mais se rend rapidement compte que les choses ont changées et on voit les difficultés et les écueils qu'il va devoir gérer non seulement dans l'entreprise mais aussi dans sa relation.
Tout cela traité avec une sous-intrigue mystérieuse, avec des relents de films d'action, qui va devenir de plus en plus dominante.
Transporter la série romantique sur le plan du film d'action est, selon moi, une très bonne idée car on part avec une base solide, connue par les téléspectateurs et on donne un élan de plus au film qui est particulièrement rafraichissant et redonne de l’intérêt a l'histoire qui aurait pu verser dans le banal sans cela.
Des moments à mourir de rire, des instants émouvants, un scénario qui tient la route, que demander de plus ?
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Le maestro du surjeu en action
je dois reconnaître que j'ai beaucoup ri en regardant Ossan's Love, on pourrait penser que l'attitude de Haruta pourrait devenir fatigante à la longue, mais son personnage de "grand maitre incontesté du surjeu" m'a fait chialer de rire ! Je pense maintenant qu'il est possible de se faire tout un appartement en se tortillant sur le dos !les acteurs jouent vraiment bien et c'est pas tous les jours qu'on a droit à un BL japonais, alors il faut foncer !
J'ai trouvé Hayashi Kento trop mignon et adorable, je le veux bien chez moi pour faire les taches ménagères !
Le personnage du Boss : Kurosawa Musashi m'a un peu ennuyé.e sur la fin, il lâche jamais l'affaire, lui !
Je me dis que le pauvre Haruta a bien du mérite à le voir se débattre entre toutes ces personnes amoureuses de lui et la confusion qui l'habite sur ses propres sentiments.
En définitive, une belle tranche de rire, je plussoie à 1000%!
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Call It What You Want 2
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Une bonne critique du monde du BL et ses débordements
Étant donné que la saison 1 et 2 sont indissociables, je vais écrire ma critique ici plutôt que sur la première fiche.Malgré de gros défauts dans la série, j'ai aimé le sujet traité même si certains passages ont été durs à regarder, selon moi, il faut les voir pour apprécier le thème dans sa globalité. Le thème des débordements dans le traitements des acteurs et personnels de l'industrie du BL n'est pas quelque chose de beaucoup traité et ici on prend une sacrée claque !
J'ai trouvé que les acteurs jouaient bien et montraient une belle palette d'émotions. Les sentiments de gêne ou de désespoir sont super bien transmis par le personnage de Bas notamment.
La série ne s'arrête pas seulement à nous montrer la difficulté pour des acteurs de concilier vie privée et fan service et j'aimerais citer Ait en disant : "Les fans doivent savoir qu'il y a une différence entre la série et la vie réelle". Si déjà, cette phrase était respectée, l'industrie, et surtout les acteurs, auraient bien moins de problèmes. Mais comme je le disais, le lakorn creuse davantage en nous montrant les débordements que peuvent subir les gens travaillant dans ce milieu. Tout cela s'ajoutant à la pression sociale ou celle des parents pour les plus jeunes d'entre eux. En résumé : dur, dur de vivre et survivre dans cette ambiance !
Comme évoqué plus haut, il y a plusieurs points négatifs que j'ai relevé dans le drama. Tout d'abord, le thème principal abordé n'est, à mon sens, qu'en partie résolu à la fin de la série et j'ai trouvé dommage de ne pas mettre un point final à cette histoire. Ensuite, c'est surtout sur la mise en scène ou la façon de filmer que se portent les point négatifs comme les scènes en voiture qui sont juste horribles ! On voit tellement que les acteurs dialoguent avec un fond de route filmé derrière eux, c'est d'un moche ! Enfin, certaines mise en scènes sont pas mal bancales comme quand James et Ait essayent de retarder Tee, là, même le jeu d'acteur part en cacahuète je trouve.
Juste au passage, mention spéciale pour le personnage de Marco qui, heureusement, est très mignon car son humour est tellement nul qu'au moins on peut le regarder pour oublier ses blagues pourries et comme le dit Bas : "La blague était si mauvaise que je devais rire".
Également, veillez à bien regarder l'épisode final de la saison 1 jusqu'après le générique, il y a une petite scène qui fait le lien avec la saison 2.
Finalement, je dirais que ce n'est pas la série de l'année mais qu'elle mérite d'être vue simplement pour les thèmes qu'elle a eu le courage d'aborder.
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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Cette critique peut contenir des spoilers
Une bonne petite série qui cache bien son "jeu"
Je ne m'attendais pas à grand chose et en réalité cette mini série est bien surprenante, le jeu du roi n'est pas à conseiller aux amis qui sont déjà en couple ou s'ils n'ont pas une ouverture d'esprit suffisante au risque de voir voler en éclat leur amitié.Comme on peut le voir au fil des épisodes, le jeu les oblige à révéler leurs secrets et il y en a un paquet ! En même temps, c'est quand même une sacré coïncidence que sur le groupe d'amis aucun ne soit hétéro (ou alors il y a une sacré concentration homosexuelle dans leur école ^^).
On a ici une série avec des moments assez chauds qui émoustilleront les plus coquinous d'entre nous à la différence de beaucoup de séries qui n'osent pas montrer ne serait-ce qu'un bisou sur les lèvres.
Au passage, je décerne une mention spéciale au personnage de Alin, la petite-amie de Matt, que j'ai trouvé particulièrement manipulatrice et que j'ai profondément détesté.
La réalisation, sous ses dehors gentillets et bon enfant, prends un tournant particulièrement coquins au vu de nombre de bisous, même si certains me restent rédhibitoires
ATTENTION SPOIL
(sérieux, juste après avoir vomi ?!)
FIN DU SPOIL
J'aurai apprécié de voir un épilogue tout de même, car là, on reste sur sa faim sachant que la saison 2 ne raconte pas la suite de la série même si elle y est liée.
En résumé, une mini série bien sympathique que je vous conseille, ça se regarde vite et ce n'est pas (trop) prise de tête.
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Make It Live: On The Beach
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La fin de Make It Right
Bon je n'attendais pas grand chose de cette 3ème et dernière saison et j'ai eu des propos peut-être assez durs concernant la 2ème, mais ici, cette mini-série de conclusion de la série entière de Make It Right, je dois avouer que je l'ai dévoré tout en me bouffant les doigts d'anxiété.Ça commence fort avec les petites annonces de l'heure et du jour, là je me suis dit : "Non, ils vont pas nous faire un plan à la Grey Rainbow quand même !" (comprendrons ceux qui l'ont vu).
Bon j'ai contacté l'usine de mouchoirs au cas où et j'ai bien fait car le suspens va vous tuer jusqu'à la toute fin je vous assure ! On en ressort le cœur à plat !
J'ai aimé retrouver le couple principal même si je trouve qu'en trois ans, ils n'ont pas beaucoup évolué dans leur intimité et leurs sentiments, j'ai également beaucoup apprécié les clins d'œil des personnages de la série qui donnent un sentiment de nostalgie rafraichissant à l'ensemble.
Bon, on voit bien que la série a manqué de budget mais ils ont fait ce qu'ils ont pu avec moins et je préfère voir cette dernière partie plus comme un hommage à la série, un dernier salut à toute cette bande de copains qui auront vécus des dizaines de choses heureuses comme difficiles ensemble, qui se sont forgés, ont grandi, ont ri et pleuré, mais qui sont devenus ce qu'ils voulaient être, qui vivent comme ils le veulent et s'acceptent comme ils sont.
Je remercie la série elle-même _ qu'il faut prendre, je pense, dans sa globalité _ pour nous montrer à quel point la vie adolescente est un chantier pour construire notre monde adulte et qu'il faut dès ce jeune âge savoir s'entourer pour se développer et vivre le plus librement possible. Merci MIR.
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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Make It Right 2: The Series
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La suite des romances lycéennes
Une deuxième saison en demi teinte pour ma part.On retrouve notre couple principal mais ça n'évolue que très peu car Fuse a eu raison de ma patience avec son indécision chronique ET maladive ! C'est pas possible d'être comme ça, si ? Et Tee est bien gentil de toujours tout accepter ( mais à ce niveau on se demande si ça n'en devient pas de la bêtise ). Heureusement qu'à la fin
ATTENTION SPOIL
Fuse reconnait ses torts et avoue de lui-même qu'il en a fait baver à Tee, sinon je le faisais directement monter sur le podium des abrutis finis.
FIN DU SPOIL
En réalité, heureusement qu'il y a la relation Book/Frame pour porter la série car, sans ça, cette suite serait sans saveur. Ils sont adorables tous les deux. L'arc narratif avec le passé de Book est très touchant et Frame est juste parfait à ses côtés.
Quant au couple Yok/(Luk)Mo, je l'ai trouvé bien fade alors qu'ils essayent de les présenter comme délurés, ce n'est pas du tout le ressenti qui en découle et loin de là ! J'ai eu l'impression d'assister à une colloc de maternelle... Le seul intérêt est dans l'évolution du personnage de la mère de Yok.
J'ai trouvé bien dommage la sous-exploitation du personnage de Lili qui paraissait si prometteur au début puis, rien. On la voit de façon épisodique et c'est tout, pas de développement plus profond, elle ne serait pas là, ça ne changerait rien du tout à l'histoire globale.
Avec le départ du réalisateur de Lovesick et l'arrivée de celui de Love By Chance, je me suis dit qu'il y aurait des moments un peu plus intimes mais, encore là, non ! On couche le premier soir mais ensuite se tenir la main est le paroxysme de la luxure, attention, pas toucher ! Alors, oui, je le répète, je sais bien que ce sont de jeunes acteurs mais je pense aussi qu'il existe un juste milieu entre les deux extrêmes que nous impose la série.
Un bon point, tout de même, les OST sont toujours aussi bons et collent parfaitement aux scènes.
Il ne me reste plus qu'à regarder le final : Make It Live on the Beach mais je ne m'attends pas à grand chose de sa part.
Maintenant à vous de vous faire votre avis.
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Make It Right: The Series
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Des romances lycéennes
Je viens de finir de voir la série et voici donc mon ressenti.J'ai regardé il y a quelque temps la série Lovesick dont j'avais eu un très mauvais ressenti et je l'avais considéré très durement. Par la suite, on m'a expliqué de nombreuses choses sur la série en question et les séries BL thaïlandaises en général, comme par exemple que Lovesicks avait reçu beaucoup de censure car elle était à elle seule fondatrice du BL en Thaïlande et que sans elle, les autres n'existeraient pas. J'ai donc regardé Make It Right avec toutes ses connaissances nouvelles à l'appui et j'ai aussi fait d'autres recherches pour appuyer mon propos.
La série a cela de bien qu'elle emploie de vrais étudiants qui ont réellement l'âge qu'ils jouent et cela apporte d'avantage de réalisme à la réalisation. Par contre, je m'étonne aussi, comme beaucoup d'après ce que j'ai pu lire comme commentaires, du décalage entre les scènes : on couche ensemble dès le premier moment mais jamais on ne s'embrasse autrement que sur la joue et encore, on s'effleure à peine. Encore une fois, il s'agit de lycéens, donc bon, et puis on ne voit pas non plus les scènes de galipettes, c'est juste que je trouve assez rigolo de passer d'un extrême à l'autre de cette façon.
Je parlais de la série Lovesick au début de mon avis car, même si Make It Right me parait plus "rentre dedans" ( sans mauvais jeu de mot ), on sent le fantôme de Lovesick planer sur toute l'œuvre, mais dans le bon sens du terme ! On retrouve les thèmes identiques de la difficulté d'admettre une sexualité différente de celle imposée par les normes sociales, de la découverte de l'amour sans oublier la vie avec sa bande de copains et les interactions des uns avec les autres.
J'ai trouvé qu'il y avait peut-être moins de moments hyper forts ou de punchlines inoubliables comme il y en avait dans Lovesick d'ailleurs mais la série m'a bien plus tout de même et j'avoue avoir regardé l'entièreté des épisodes assez vite.
Une fois n'est pas coutume, je vais parler de musique, je dois avouer, qu'à part quelques OST, je ne prête pas beaucoup attention aux musiques, du moment qu'elles accompagnent joliment les œuvres. Mais là, pardon ! Chaque chanson colle parfaitement à la situation, c'est extraordinaire et ça n'a fait que faire grimper la série dans mon estime.
J'aimerai également parler des couples qui forment l'histoire de la série : le couple principal, ou plutôt je devrais dire le "trouple" car, clairement, Jean fait bien partie de l'équation avec Fuse et Tee. J'ai trouvé cette intrigue intéressante bien que je doive avouer que je n'apprécie pas du tout le personnage de Fuse dans le sens où, il ne sait pas choisir entre Tee et Jean, sauf quand il est seul avec Tee bien sûr. Il le fait clairement passer après Jean et ensuite se vexe parce que Tee prend un peu de distance pendant UN jour, UNE seule fois. Il devrait réaliser qu'il n'est pas le seul à éprouver des sentiments, je le trouve particulièrement égoïste.
Coup de gueule mis à part, passons au couple préféré de tous, moi y compris : Book et Frame. Ils sont adorables et trop mignons, j'ai adoré voir leur évolution tout au long des épisodes et comprendre ce qui les a modelé dans leur vie pour qu'ils soient ainsi. Par contre, petite note au passage :
alors, je ne m'inclus pas du tout dans ce groupe car je sais que les mœurs thaïlandaises ( voire asiatiques ), et surtout celles de cette époque pas si lointaine, ne voient pas les choses comme nous : je parle ici de consentement. Ce que j'ai pu remarquer c'est que pour des séries comme TharnType, ou plus récemment mais taiwanaise, HISTory 4 : Close to You, tout le monde hurlait au viol dans les commentaires, menant la série, voir même les gens qui ont pu travailler dessus, au pugilat. Et là, pour Make It Right, c'est partout : "Oooooh, il sont tous mignons", "ils sont adoraaaables" ( et croyez moi, j'en ai lu des commentaires, un paquet ! ).
Donc ça passe crème ?
Expliquez moi les gens s'il vous plaît !
ATTENTION léger SPOIL
Pourtant, on est bien d'accord, à aucun moment durant la nuit où il couchent ensemble on n'entend Book dire "oui", c'est même grandement le contraire ! Après, je les trouve tout aussi mignons et c'est pas ça qui a coupé mon plaisir de voir l'évolution de ce couple.
FIN DU SPOIL
En définitive, je dirai que j'ai hâte de voir la saison 2 et 3 pour suivre la suite des aventures de tous ces personnages et surtout voir comment évoluent leurs relations mais également si la façon de filmer et de réaliser changera selon un environnement différent.
Maintenant, à vous de vous faire votre avis
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Sombre romance
Je venais juste de finir Ingrédients, et je me suis dit : "chouette, je vais revoir le couple JeffGameplay !", j'avais beaucoup aimé leur alchimie dans la précédente série. Mais là, changement radical d'ambiance !J'ai été un peu perplexe en visionnant les épisodes et je me suis demandé.e s'il y avait une façon de les regarder dans un autre ordre, mais en fait, la chronologie n'est pas suivie, non seulement entre les épisodes mais aussi à l'intérieur de ceux-ci. Ce qu'il faut faire c'est tout simplement les regarder dans l'ordre où ils sont sortis car on voit très vite qu'il se complètent et s'expliquent les uns les autres suivant les éléments révélés.
Pour une meilleure compréhension de l'œuvre, une théorie développée sur YouTube, que je mets en partie SPOIL dit que :
ATTENTION SPOIL
Dans « He » quand Peem a été sorti de la piscine par Mike, celui-ci a demandé s'il jouait la comédie et Peem lui a fait croire qu'il faisait semblant de se noyer. Quand Mike l'a poussé dans "She" alors qu'il était en colère, il pensait que Peem jouait à nouveau et c'est pour ça qu'il est parti. Il aimait Peem et bien qu'il ne soit pas prêt à sortir avec, il ne voulait pas le tuer. Il ignorait donc que Peem était un fantôme quand il est arrivé dans la classe d'acting. C'est pour ça qu'il a eu cette réaction au baiser. Peem lui a fait ressentir ce que c'était que de se noyer et puis il a su que Peem était mort et qu'il l'avait tué.
FIN DU SPOIL
cette théorie est la plus plausible effectivement et c'est aussi le constat que je m'étais fait de l'intrigue. Bien que je ne m'explique pas complètement la réaction du professeur, j'ai tout de même quelques théories
ATTENTION SPOIL
comme, par exemple, que c'est un fantôme "vengeur" elle aussi mais dont on ne connaitrais pas les buts réels.
FIN DU SPOIL
L'ambiance est sombre mais surtout triste, la tristesse de Peem, sa rancœur envers Mike qui n'a pas le courage d'accepter ses sentiments. Je dois d'ailleurs avouer que je n'ai vraiment pas aimé le personnage de Mike, ce dernier est lâche, égoïste et emporté, il s'énerve et part directement dans la violence, il aime réellement Peem, mais n'a pas le courage d'accepter leur relation et il se sert de lui comme de Pear, sa petite-amie, pour préserver sa petite bulle de bonheur personnelle sans se préoccuper de la douleur qu'il inflige autour de lui. En cela, l'acteur Jeff Satur a magnifiquement joué son rôle.
Je conseille vraiment cette série à tous.
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