Jealousy Incarnate (2016)

Une grande déception....

Après un début prometteur, le drama devient ennuyant et tourne rapidement en rond.
La première moitié, le drama est drôle et frais. On rit de bon coeur.
La deuxième partie est beaucoup moins drôle et est axée sur le triangle amoureux avec ses sempiternelles scènes de grosses larmes et de va-et-vient entre les deux leads.

Le sujet sur le cancer du sein chez l'homme était intéressant, je n'avais jamais entendu parler de ce type de cancer aux hommes (après une petite recherche sur la toile).
Je n'ai pas par contre accroché à l'univers des journalistes, moins que dans "Pinocchio".

Au départ, j'aimais bien le personnage de Pyo Na ri et son amour à sens unique pour Hwa Shin était touchant...c'était sans compter le syndrome du second lead .
Go Jung Won incarne à mes yeux un amoureux parfait : sexy, drôle, riche ( oui amour peut rimer avec argent hahaha), sincère, intelligent, bref, je l'avoue, j'ai pour une fois, ce qui n'arrive pas souvent, le syndrome du second lead. J'ai réellement souhaité jusqu'au bout que pour une fois, l'héroïne choisisse notre malheureux second. Alors quand elle finit par tromper Jung Won, cela n'était plus possible pour moi de continuer à regarder le drama avec le même état d'esprit.
Je suis mal à l'aise avec l'infidélité dans les dramas (question de principe pour ma part), je n'ai jamais compris ce besoin de le montrer et de le valoriser comme dans les séries US (encore une fois, question de principe pour moi), ce qui me m'incite encore à me montrer encore moins impartiale dans les dramas. Certains dramas pourtant comme "On the way to the airport" ou "before we get married" par exemple ont su me toucher malgré le thème de l'infidélité.

Alors oui, Hwa Shin a été son béguin pendant 3 ans. Mais. Qu'elle sorte avec son ami ensuite tout en "poursuivant", sous couvert de sa préoccupation pour son cancer, Hwa Shin, est absurde.
Elle m'a donné l'impression d'avoir utilisé Jung Won. Il ne faut pas se leurrer, Hwa Shin commence pratiquement par tomber amoureux d'elle à l'instant où son ami lui même la courtise. J'ai donc cette désagréable impression que Jung Won a été seulement mis ici pour déclencher les sentiments du héros. Encore une fois, habituellement, j'aime les personnages qui font avancer le couple principal (la jalousie étant un très bon moteur), mais pas ici.

Ce qui m'a encore plus rendue en colère (oui, oui certains dramas peuvent nous mettre en colère), pourquoi continue-t-elle (Pyo Na Ri) à tanguer entre ces deux-là jusqu'à la toute fin? Je ne pouvais pas concevoir qu'on puisse faire autant de mal à une personne. Bref, c'est peut-être ringard et vieux jeu de ma part, mais je ne peux pas, je peux pas comprendre ce jeu du chat et de la souris entre 2 hommes. Alors des dramas comme "on the way to the airport" qui traite de l'infidélité avec beaucoup de sensibilité ou " before we get married" où on voit pertinemment l'héroïne resister de toute ses forces sont tellement plus interessants que cette hésitation malsaine de Pyo Na ri.

Que dire de Hwa Shin? C'est typiquement le héros que l'on veut nous faire aimer, grognon avec un mauvais caractère. J'aime en général ce type de personnage mais pas ici. Il est trop. Ses mots envers Pyo na Ri sont acerbes, cyniques, et sexistes. Il la prenait souvent de haut et la rabaissant assez souvent, j'avoue ne pas avoir adhérer. Je riais au début. Je n'ai plus ri ensuite.
Et son amitié avec Go Jung Won? WTH? On ne touche pas à la petite amie de son pote. C'est la limite, selon moi à ne pas dépasser. Pyo Na Ri n'est pas maltraitée, n'est pas trompée, n'est pas malheureuse avec Go Jung Won. Je ne voyais aucune justification, si ce n'est qu'il est son amour à sens unique depuis 3 ans, de quitter Go Jung Won.

Un drama avec un très bon début et qui finit insidieusement par décevoir.

Lire davantage

À la poursuite d'octobre rose

Vous m'excuserez l'analogie mais je n'ai pas pu m'en empêcher... j'ai trouvé ce drama vraiment très sympathique et bien qu'il présente beaucoup de schémas hyper connus, vous verrez qu'il a su sortir des sentiers battus.

L'histoire :

Pyo Na Ri est une présentatrice météo sur la chaîne SBC, elle travaille en tant que contractuelle et doit se battre pour garder son emploi, elle vie seule avec son jeune bachelier de frère, Pyo Chi Yeol mais bien entourée par ses voisins qui sont tout comme sa famille. Notre héroïne est amoureuse depuis plusieurs années de l'arrogant et macho présentateur vedette Lee Hwa Sin qui, lui, ne lui accorde pas la moindre attention.
Pyo Na Ri retrouve ce dernier en Thaïlande, où il se trouve détaché depuis trois ans, pour les besoins d'un tournage et, dans des circonstances particulières, elle décèle un potentiel problème au niveau de la poitrine de celui-ci. Dans le même temps, elle fait la connaissance du meilleur ami de Lee Hwa Sin : Go Jeong Won, un séduisant chef d'entreprise pour lequel elle va vite craquer.

Avec ce résumé, on voit tout de suite le triangle amoureux se profiler mais vous n'aurez pas droit à un, ni deux, mais trois triangles amoureux dans ce drama! Ainsi qu'un triangle que je qualifierais d' « amour familial ». Toutes ces intrigues sont bien menées même si le triangle principal est plus développé que les autres bien sûr, mais on n'oublie personne dans ce drama et c'est ce qui m'a beaucoup plu.

Les personnages :

Alors ici, non seulement il y a beaucoup de personnages qui comptent dans l'histoire, hors les personnages principaux, mais en plus on a droit à un casting de ouf selon moi. On commence tout d'abord avec Pyo Na Ri qui est jouée par l'excellente Kong Hyo Jin que j'avais déjà adorée dans It's Okay, It's Love puis que j'avais aussi croisée dans Master's Sun. J'ai été très heureuse de revoir son jeu qu'elle sait assumer, elle présente un personnage qui a ses faiblesses, qui relève ses épreuves, pas comme une super héroïne mais comme une femme qui sait être déterminée quand il le faut même si elle est également vulnérable.

Ensuite, j'étais également très content.e de revoir Cho Jung Seok qui joue le rôle de Lee Hwa Sin, il sait toujours aussi bien jouer les rôles de mecs hautains et arrogants qui deviennent adorables par la suite (enfin dès qu'il se met à sourire, quoi) et en plus, avec lui, vous êtes sûrs d'avoir droit à des scènes de baisers mémorables, et j'avoue que je n'ai pas été déçu.e!!!

Il faut aussi parler de notre dernier côté du triangle amoureux avec Ko Kyoung Pyo que je connaissais avec Strongest Deliveryman. Ici, ce qui m'a le plus surpris c'est de voir que les deux dramas que j'ai vu n'ont qu'un an d'écart et celui dont nous parlons s'est fait avant Strongest Deliveryman et pourtant j'ai eu l'impression qu'il avait 5 ans de plus. Comme quoi, il sait aussi bien jouer le jeune coursier un peu déluré que le grand businessman sûr de lui. Mais toujours charmeur dans les deux cas.

Enfin, énormément de seconds rôles sont très importants dans l'histoire, car vous le verrez, plein d'histoires s'entremêlent autour de nos héros et si je devais écrire sur chacun d'entre eux ça prendrait des pages. Mais je n'ai pas vu de rôles mal joués ni complètement inutiles et c'est vraiment un point très positif.

La réalisation :

Tout d'abord, je veux appuyer ici le fait qu'on a droit à un vrai triangle amoureux et ce n'est pas souvent le cas, les deux hommes sont meilleurs amis et sont vraiment des amoureux éperdus de l'héroïne qui elle les aime en retour TOUS les 2! C'est vraiment comme dans la définition du triangle amoureux et en cela déjà le drama sort des sentiers battus car habituellement, il y a toujours un des critères qui est manquants ou un tant soit peu différent.

De plus, il y a beaucoup de scènes drôles mais aussi déchirantes avec tour à tour les romances ou la bromance de nos héros. Ils se hurlent dessus en colère mais ils continuent à se dire qu'ils s'aiment et c'est à la fois déstabilisant, drôle et poignant ( voir « l'épisode des poulpes », c'est ultime d'après moi) et là également j'avoue ne jamais avoir vu pareille mise en scène ailleurs.

Enfin, le drama traite de thèmes sérieux, douloureux et même tabous que ce soit dans la société coréenne comme ailleurs. L'histoire aborde un sujet difficilement exprimé et exprimable autour du cancer et va jusqu'à discuter sur la condition de l'homme, pas en tant qu'espèce mais en tant que sexe. Il débat sur qui fait d'un homme, un homme. Mais également, qu'est-ce qui fait d'une mère, une mère ou encore comment se définit une famille.
Toutes ces thématiques sont incluses également dans le monde de la représentation télévisuelle où chaque identité est décortiquée sous toutes les coutures et où il faut savoir rentrer dans le moule et ne pas faire de vagues sous peine de s'en faire évacuer vitesse grand V.

En définitive, j'avais peur que 24 épisodes me paraissent long mais les réalisateurs et scénaristes ont réussi à nous faire passer d'une scène, d'une problématique à l'autre avec une facilité telle, et bien sûr aidés par un très bon casting, que je n'ai pas vu le temps passer. Jamais je ne me suis ennuyé.e ni n'ai trouvé qu'il y avait des longueurs.
Petit bonus pour les scènettes animées en fin d'épisodes qui sont rigolotes.

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

Lire davantage