Lorsque Ling Jiu Shi, concepteur de jeux de réalité virtuelle, quitte son emploi, il trouve un peu de réconfort dans un jeu en version bêta qu'il a récemment reçu de l'étranger. S'immergeant dans un nouveau monde étrange, Jiu Shi pénètre dans un couloir comportant douze portes en fer. Aidé par un personnage mystérieux, Jiu Shi commence à explorer les mondes au-delà des portes, avant de découvrir que le danger qui se cache derrière les portes peut avoir un impact inattendu sur le monde réel. Trouvera-t-il un moyen de traverser ce monde perfide et de rentrer chez lui indemne ? (Source: Viki) ~~ Adapté du roman en ligne « Kaleidoscope of Death » (死亡万花筒) de Xi Zi Xu (西子绪). ~~ Deux versions : 78 eps/20 min (diffusion originale) || 38 eps/42 min (re-diffusion). Modifier la traduction
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- Titre original: 致命游戏
- Aussi connu sous le nom de: Si Wang Wan Hua Tong , Le royaume espion , Death Kaleidoscope
- Réalisateur: Pang Danny
- Genres: Mystère, Horreur, Comédie, Fantastique
Où regarder The Spirealm
Distribution et équipes
- Xia Zhi GuangRuan Lan ZhuRôle principal
- Huang Jun JieLing Jiu ShiRôle principal
- Liu Ruo GuCheng Yi Xie | Cheng Qian LiRôle principal
- Liu Xiao BeiLi Dong YuanRôle principal
- Lu Meng LinTan Zao ZaoRôle Secondaire
- Yan Zi XianChen FeiRôle Secondaire
Critiques
A beauty should eat litchis!
Ouvrir une porte, ce n’est pas difficile. C’est un geste automatique et sans incidence. À l’inverse, dans le monde de The Spirealm, les portes ont un tout autre sens, si bien qu’elles en deviennent mortelles si vous n’y prenez pas garde. Si les joueurs ne peuvent rejeter les portes, c’est également le cas du spectateur. Lorsqu’une porte s’ouvre, vous ne pouvez pas l'ignorer et encore moins ignorer les suivantes.J'ai lancé le premier épisode sans trop savoir à quoi m'attendre. Je connaissais les grandes lignes de l'histoire, pas davantage. Et puis les portes m'ont envoûtées. Résister à l'envie de regarder l'épisode suivant s'approchait presque d'une torture. Les portes étaient mon obsession. Les personnages ne pouvaient pas les rejeter ? Très bien, je ne le pouvais pas non plus. Je n'arrêtais pas de penser à elles. Même maintenant, je n'ai qu'une envie, relancer le premier épisode et replonger dans cet univers qui fait s'éparpiller mes pensées alors que cela fait quasiment deux semaines que je l'ai terminé. Il y a tant de choses à dire sur cette adaptation, je n'ai pas envie d'en faire toute une histoire. Et en même temps, The Spirealm m'a vraiment fasciné.
Chaque portes se distinguent par leurs scénarios et thèmes uniques, regroupées en quatre catégories avec des degrés de difficultés variés. Inspirées par les quatre animaux (le Dragon Azur, le Tigre Blanc, l’Oiseau Vermillon et la Tortue Noire), les portes renferment un mystère qu’il faut résoudre pour espérer trouver la clé et ouvrir la porte pour en sortir. Dans un rythme soutenu et immersif, l’histoire mêle l’horreur aux mystères et déborde de sources d’inspiration. Contes (les frères Grimm), légendes (Teru teru bozu), lieux emblématiques hantés (Waverly Hills Sanatorium), musiques (Satchan) ou encore peintures (Lady in the Rain). Les portes dissimulent des univers dangereux et captivants où les personnages évoluent.
Ling Jiu Shi (Huang Jun Jie) est un développeur qui vient de quitter son emploi et se retrouve propulsé dans le monde de The Spirealm. Je n’avais pas revu Huang Jun Jie depuis Truth or Dare. C’est agréable de voir que son jeu s’est amélioré depuis. Sans être parfait, Huang Jun Jie incarne un personnage qui projette différentes émotions. Confusion, surprise, maturité, confiance et charisme sont quelques-unes d’entre elles. De plus, Ling Jiu Shi connaît une belle évolution au fil de l’histoire, tout comme son acteur, qui affine son jey au fur et à mesure des épisodes.
À ses côtés, Ruan Lan Zhi (Xia Zhi Guang) qui dirige l’organisation Obsidian. Toujours tiré à quatre épingles, personne n’est préparé à la perfection de cet homme. Xia Zhi Guang dépeint un personnage aux multiples facettes. Il apparaît comme un joueur sérieux et fiable, parfois indifférent ou dangereux. En dehors des portes, il garde ce charisme propre à Ruan Lan Zhi, tout en dévoilant un côté plus doux et affectueux (particulièrement envers Ling Jiu Shi). Dans ses tenues toutes aussi élégantes les unes que les autres, Xia Zhi Guang séduit ses adversaires, mais aussi ses alliés et les téléspectateurs.
Le reste du casting est tout aussi riche. Que ce soit les alliés, les PNJ ou les antagonistes. Liu Ruo Gu, qui incarne un duo de jumeaux (Cheng Yi Xie & Cheng Qian Li). Liu Xiao Bei (Li Dong Yuan) qui devient un allié qui nous brise le cœur, tout comme Lu Meng Lin (Tan Zao Zao) qui apparaît comme un boulet, mais à laquelle on s’attache sincèrement. Natas Akosa (Zhang Wei) en tant que savant fou ou encore Zhang Ji Nan que j’ai détesté jusqu’au bout.
Encore une fois, la Chine démontre son talent pour broder des romances qui n’en sont officiellement pas. Des bromances aux multiples nuances encore plus frappantes que des relations assumées. Il n’est pas rare qu’un BL censuré chinois provoque une envolée de papillons : Word of Honor, Killer and Healer ou encore Guardian pour ne citer qu’eux. La subtilité est souvent plus foudroyante que l’explicite. Cela montre aussi la créativité d’une production afin de contourner la censure. Toute cette subtilité et ces jeux de regards font illusion.
Le final du drama est différent de l’œuvre originale. Pour ma part, j'ai décidé de connaître la fin du roman avant d'avoir terminé mon visionnage. Celle du drame est douce-amère, mais cohérente. De ce fait, connaître celle du livre peut aussi adoucir l'amertume de celle du drama. Cependant, comme le traitement des deux œuvres est différent, j'accepte sans aucun problème les deux. Elles sont bonnes et intéressantes, même si celle du drama m'a donné envie de ramper sous ma couette et sangloter.
Bien que le doublage ne soit pas exempt de défauts, il reste néanmoins satisfaisant. Malgré un budget limité, la production a accompli un excellent travail dans son ensemble. Les visuels étaient captivants et agréables, avec des effets de bonne facture, ainsi qu’une bande originale efficace. Cela dit, si les scènes horrifiques et la vue du sang n'est pas votre tasse de thé, peut-être que vous aurez du mal avec un bon nombre de scènes.
En bref, The Spirealm a malmené mon cœur pendant des heures, mais j'étais toujours là pour en redemander. C'était à la fois terrifiant et grisant d'être autant fascinée et désespérée de connaître la suite. Parfois, j'oublie à quel point certains univers chinois ont une force d'attraction unique. Coup de cœur !
This series left me with an emptiness and sad feeling after watching the last episode … I already started missing the characters :( I wish it didn’t end.
The actors acted so well and the production was also so good.
I hope the hard work of the cast and the production crew in creating this masterpiece doesn’t go to waste. Thanks a lot guys!
I watched half of the series without subtitles cause I couldn’t stop myself from watching. Even If I couldn’t understand everything at least I could feel it. Lot’s of Thanks to the people who managed to download it before this masterpiece was deleted and people uploaded it for us to watch and also to the people who added subtitles. Thanks to everyone who was involved.