Assistant of Superstar
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Très poétique mais inabouti
Très poétique.Film agréable à regarder, enlevé, amusant, pas trop stressant. Le début est presque déroutant avec ses personnages présentés presque façon manga. Mais au bout de quelques épisodes on découvre la personnalité riche, profonde, bien construite et adulte.
Puis forcément, à la fin, les opposants au héros méditent toutes sortes d’attaques lâches, frappant dans le dos. Vers la fin, tout s’arrange, on se dit que on s’achemine vers une fin heureuse grâce à l’amitié et l’entraide des protagonistes.
Puis tout à coup on ne comprend plus. Tout déraille. En deux ou trois épisodes les antagonistes qui avaient tout perdu piègent tout le monde, en cinq minutes on nous présente les protagonistes jouant aux enquêteurs chevronnés type James Bond, puis tout à coup ils viennent dénoncer toutes les manigances des méchants avec des preuves sortis d’on ne sait où, le méchant de l’histoire matraque la tête de l’héroïne, puis un an après on la voit donnant des cours gratuit on ne sait où, la musique principale du film sert de base aux souvenirs du héros qui vient chercher sa belle…et ça fini comme ça.
Le dernier épisode est légèrement plus long que les autres épisodes et on a l’impression qu’il y avait peut être un dernier épisode qui a été copié collé…on se demande si c’est parce que le metteur en scène a changé, si la l’enquête d’espionne a déplu et qu’ils ont écourté la série…dommage.
Mais on passe un bon moment et le jeu des acteur et top. La musique est belle aussi.
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La lune s'illumine pour vous
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Poupée de chiffon, poupée de cire, poupée de porcelaine impériale.
Pendant au moins une quinzaine d’épisodes, c’est un beau drama, agréable à suivre avec des moments de fou rires. Le scénario est bien construit, logique et ne saute pas du coq à l’âne.Les personnages ont de la profondeur, sont bien interprétés…
Mais…
Dès le départ, la poupée de cire, Monsieur Wen, nobliau assez conséquent de son état, bousille son karma en disant à sa sœur que le beau général dont elle est amoureuse n’est qu’un roturier qui n’aura jamais le plébiscite des parents. Qu’elle tourne donc son regard vers un Egal, de son rang.
Mais cette poupée de cire, qui s’amuse chez les épéistes qui courent le monde et bravent le destin, a déjà son cœur chaviré par la belle poupée de chiffon, la roturière fée des nuages. Là nous avons le cœur pincé : eh bien, quoi ? C’est un homme, il peut s’amuser avec la femme de son cœur, qui aura pour destin de devenir une servante-concubine. Tout le monde se pose la question autour de lui : lorsque son père lui imposera une poupée de cire, aura-t-il le cran de dire non ?
Pas besoin de papa pour ça ! La poupée en biscuit, la porcelaine impériale a déjà jeté son dévolu sur sa petite marionnette de cire, le pantin inarticulé en plomb qui la désennuyait dans son enfance.
La poupée biscuit en kaolin est de ces personnage qu’on voudrait voir explosé façon grosse boule-feu d’artifice, « éparpillé façon puzzle » comme dirait Audiard. Rien que d’y penser ça fait rêver. Vive la catharsis, comme dirait Aristote.
Le monde de « la biscuit » est composé de deux être humains : elle, et son grand-père (parce qu’il la sert). Son regard dépité et convoiteur n’a d’égal que sa bouche méprisante et haineuse. Dame biscuit trouvera un défouloir de ses frustrations chez la poupée de chiffon et son entourage. Jusque là, c’est juste un cliché, mais ça devient rageant et insupportable et ça enlève par moment l’envie de continuer de regarder la série parce que son envie de destruction des autres est sans limites et n’est jamais suivie par un retour de bâton de son karma. Pire, il est récompensé. Et encore pire, on essaye de nous la présenter capable de repentance et de changement : « ze ssuis une pôvre petite princessse qui a grandi toute sseule dans z’un palais où il y avait zuste des sservante à maltraiter et mon petit Wen en plomb qui venait zouer (certainement sur ordre de papa) avec moi ».
Si on me balance une histoire d’amour à la fin entre ces deux-là, je vous le dis tout de go, je serai incapable de revoir cette série. Parce que déjà, quand sa bouche de nauséeuse qui ne supporte pas le goût du genre humain vient polluer mon champ de vision, j’ai juste une envie irrépressible de zapper (ce qui serait bien dommage, parce que la série est excellente), luttant contre l’envie d’aller plus loin, histoire de connaître la fin.
Il n’y a pas à dire, l’actrice sait faire les mimiques de l’emploi.
Quant à la poupée de cire Wen, sa seule chance de redevenir un chevalier-gentilhomme digne des romans épique, c'est de la jouer à la Lorenzaccio, pas vrai, hein, Musset? A la surprise du pot des scénaristes.
Good tidings 4 you. Sayonara et à plus.
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Le goût de la trahison
Autour de l'épisode 15, nous goûtons la saveur amère-acide de la trahison à son apogée. La cime, le sommet, l'apothéose. Pan-pan-pan! La Cinquième de Beethoven au rythme de la salsa. Elle a la silhouette d'un gentil personnage aux allures infantiles et qui possède trois expressions:- celle d'un élève de maternelle, dans la cour de récré, qui aime exprimer à tour de rôle "je suis innocente", "c'est pas moi" en zézayant
- celle d'un enfant fâché qui fait la moue
- celle qui se dit "oups, ça ne marche pas...et bien je suis désolé ge-ge"
Les trois pour obtenir ce qu'elle désire le plus au monde: imposer sa volonté.
Le goût de la trahison, ça marque à vie, ça engendre du stress post-traumatique, ça enlève l'envie de faire confiance en créant des misanthropes. C'est pourtant l'héroïne! Dont on nous demande d'effacer toutes les aspérités, pardonner tous les caprices parce qu'il faudra qu'elle grandisse n'est-ce pas? On a envie de dire au héros: éloigne-toi de ça. Eloigne-toi des égocentriques qui t'entraîneront dans le précipice. Je suppose que les scénaristes trouvent que c'est aisé de nous sortir des personnages à une seule facette qui finissent par plomber l'envie d'accorder davantage d’intérêt à leurs intrigues.
Le problème c'est qu'en France, la légèreté d'être de ce personnage, nous rappelle la Montespan de l'affaire des poisons (XVIIe siècle), qui entre deux minauderies, a entraîné la Cour de Louis XIV dans la tourmente, le peuple de Paris dans les assassinats Louis XIV dans la honte et a laissé dans l'Histoire la trace de l'ignominie. Alors on a un peu de mal à supporter les "femmes-enfants".
Certainement que ce personnage, comme dans beaucoup de drama asiatique saura revenir de ce comportement pour devenir quelqu'un d'empathique.
N. B: Comme toujours, l'acteur principal masculin parvient à donner à son personnage une véritable consistance psychologique qui tient l'ensemble du scénario. Sayonara.
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