Cette critique peut contenir des spoilers
Le goût de la trahison
Autour de l'épisode 15, nous goûtons la saveur amère-acide de la trahison à son apogée. La cime, le sommet, l'apothéose. Pan-pan-pan! La Cinquième de Beethoven au rythme de la salsa. Elle a la silhouette d'un gentil personnage aux allures infantiles et qui possède trois expressions:
- celle d'un élève de maternelle, dans la cour de récré, qui aime exprimer à tour de rôle "je suis innocente", "c'est pas moi" en zézayant
- celle d'un enfant fâché qui fait la moue
- celle qui se dit "oups, ça ne marche pas...et bien je suis désolé ge-ge"
Les trois pour obtenir ce qu'elle désire le plus au monde: imposer sa volonté.
Le goût de la trahison, ça marque à vie, ça engendre du stress post-traumatique, ça enlève l'envie de faire confiance en créant des misanthropes. C'est pourtant l'héroïne! Dont on nous demande d'effacer toutes les aspérités, pardonner tous les caprices parce qu'il faudra qu'elle grandisse n'est-ce pas? On a envie de dire au héros: éloigne-toi de ça. Eloigne-toi des égocentriques qui t'entraîneront dans le précipice. Je suppose que les scénaristes trouvent que c'est aisé de nous sortir des personnages à une seule facette qui finissent par plomber l'envie d'accorder davantage d’intérêt à leurs intrigues.
Le problème c'est qu'en France, la légèreté d'être de ce personnage, nous rappelle la Montespan de l'affaire des poisons (XVIIe siècle), qui entre deux minauderies, a entraîné la Cour de Louis XIV dans la tourmente, le peuple de Paris dans les assassinats Louis XIV dans la honte et a laissé dans l'Histoire la trace de l'ignominie. Alors on a un peu de mal à supporter les "femmes-enfants".
Certainement que ce personnage, comme dans beaucoup de drama asiatique saura revenir de ce comportement pour devenir quelqu'un d'empathique.
N. B: Comme toujours, l'acteur principal masculin parvient à donner à son personnage une véritable consistance psychologique qui tient l'ensemble du scénario. Sayonara.
- celle d'un élève de maternelle, dans la cour de récré, qui aime exprimer à tour de rôle "je suis innocente", "c'est pas moi" en zézayant
- celle d'un enfant fâché qui fait la moue
- celle qui se dit "oups, ça ne marche pas...et bien je suis désolé ge-ge"
Les trois pour obtenir ce qu'elle désire le plus au monde: imposer sa volonté.
Le goût de la trahison, ça marque à vie, ça engendre du stress post-traumatique, ça enlève l'envie de faire confiance en créant des misanthropes. C'est pourtant l'héroïne! Dont on nous demande d'effacer toutes les aspérités, pardonner tous les caprices parce qu'il faudra qu'elle grandisse n'est-ce pas? On a envie de dire au héros: éloigne-toi de ça. Eloigne-toi des égocentriques qui t'entraîneront dans le précipice. Je suppose que les scénaristes trouvent que c'est aisé de nous sortir des personnages à une seule facette qui finissent par plomber l'envie d'accorder davantage d’intérêt à leurs intrigues.
Le problème c'est qu'en France, la légèreté d'être de ce personnage, nous rappelle la Montespan de l'affaire des poisons (XVIIe siècle), qui entre deux minauderies, a entraîné la Cour de Louis XIV dans la tourmente, le peuple de Paris dans les assassinats Louis XIV dans la honte et a laissé dans l'Histoire la trace de l'ignominie. Alors on a un peu de mal à supporter les "femmes-enfants".
Certainement que ce personnage, comme dans beaucoup de drama asiatique saura revenir de ce comportement pour devenir quelqu'un d'empathique.
N. B: Comme toujours, l'acteur principal masculin parvient à donner à son personnage une véritable consistance psychologique qui tient l'ensemble du scénario. Sayonara.
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