Cette critique peut contenir des spoilers
Poupée de chiffon, poupée de cire, poupée de porcelaine impériale.
Pendant au moins une quinzaine d’épisodes, c’est un beau drama, agréable à suivre avec des moments de fou rires. Le scénario est bien construit, logique et ne saute pas du coq à l’âne.
Les personnages ont de la profondeur, sont bien interprétés…
Mais…
Dès le départ, la poupée de cire, Monsieur Wen, nobliau assez conséquent de son état, bousille son karma en disant à sa sœur que le beau général dont elle est amoureuse n’est qu’un roturier qui n’aura jamais le plébiscite des parents. Qu’elle tourne donc son regard vers un Egal, de son rang.
Mais cette poupée de cire, qui s’amuse chez les épéistes qui courent le monde et bravent le destin, a déjà son cœur chaviré par la belle poupée de chiffon, la roturière fée des nuages. Là nous avons le cœur pincé : eh bien, quoi ? C’est un homme, il peut s’amuser avec la femme de son cœur, qui aura pour destin de devenir une servante-concubine. Tout le monde se pose la question autour de lui : lorsque son père lui imposera une poupée de cire, aura-t-il le cran de dire non ?
Pas besoin de papa pour ça ! La poupée en biscuit, la porcelaine impériale a déjà jeté son dévolu sur sa petite marionnette de cire, le pantin inarticulé en plomb qui la désennuyait dans son enfance.
La poupée biscuit en kaolin est de ces personnage qu’on voudrait voir explosé façon grosse boule-feu d’artifice, « éparpillé façon puzzle » comme dirait Audiard. Rien que d’y penser ça fait rêver. Vive la catharsis, comme dirait Aristote.
Le monde de « la biscuit » est composé de deux être humains : elle, et son grand-père (parce qu’il la sert). Son regard dépité et convoiteur n’a d’égal que sa bouche méprisante et haineuse. Dame biscuit trouvera un défouloir de ses frustrations chez la poupée de chiffon et son entourage. Jusque là, c’est juste un cliché, mais ça devient rageant et insupportable et ça enlève par moment l’envie de continuer de regarder la série parce que son envie de destruction des autres est sans limites et n’est jamais suivie par un retour de bâton de son karma. Pire, il est récompensé. Et encore pire, on essaye de nous la présenter capable de repentance et de changement : « ze ssuis une pôvre petite princessse qui a grandi toute sseule dans z’un palais où il y avait zuste des sservante à maltraiter et mon petit Wen en plomb qui venait zouer (certainement sur ordre de papa) avec moi ».
Si on me balance une histoire d’amour à la fin entre ces deux-là, je vous le dis tout de go, je serai incapable de revoir cette série. Parce que déjà, quand sa bouche de nauséeuse qui ne supporte pas le goût du genre humain vient polluer mon champ de vision, j’ai juste une envie irrépressible de zapper (ce qui serait bien dommage, parce que la série est excellente), luttant contre l’envie d’aller plus loin, histoire de connaître la fin.
Il n’y a pas à dire, l’actrice sait faire les mimiques de l’emploi.
Quant à la poupée de cire Wen, sa seule chance de redevenir un chevalier-gentilhomme digne des romans épique, c'est de la jouer à la Lorenzaccio, pas vrai, hein, Musset? A la surprise du pot des scénaristes.
Good tidings 4 you. Sayonara et à plus.
Les personnages ont de la profondeur, sont bien interprétés…
Mais…
Dès le départ, la poupée de cire, Monsieur Wen, nobliau assez conséquent de son état, bousille son karma en disant à sa sœur que le beau général dont elle est amoureuse n’est qu’un roturier qui n’aura jamais le plébiscite des parents. Qu’elle tourne donc son regard vers un Egal, de son rang.
Mais cette poupée de cire, qui s’amuse chez les épéistes qui courent le monde et bravent le destin, a déjà son cœur chaviré par la belle poupée de chiffon, la roturière fée des nuages. Là nous avons le cœur pincé : eh bien, quoi ? C’est un homme, il peut s’amuser avec la femme de son cœur, qui aura pour destin de devenir une servante-concubine. Tout le monde se pose la question autour de lui : lorsque son père lui imposera une poupée de cire, aura-t-il le cran de dire non ?
Pas besoin de papa pour ça ! La poupée en biscuit, la porcelaine impériale a déjà jeté son dévolu sur sa petite marionnette de cire, le pantin inarticulé en plomb qui la désennuyait dans son enfance.
La poupée biscuit en kaolin est de ces personnage qu’on voudrait voir explosé façon grosse boule-feu d’artifice, « éparpillé façon puzzle » comme dirait Audiard. Rien que d’y penser ça fait rêver. Vive la catharsis, comme dirait Aristote.
Le monde de « la biscuit » est composé de deux être humains : elle, et son grand-père (parce qu’il la sert). Son regard dépité et convoiteur n’a d’égal que sa bouche méprisante et haineuse. Dame biscuit trouvera un défouloir de ses frustrations chez la poupée de chiffon et son entourage. Jusque là, c’est juste un cliché, mais ça devient rageant et insupportable et ça enlève par moment l’envie de continuer de regarder la série parce que son envie de destruction des autres est sans limites et n’est jamais suivie par un retour de bâton de son karma. Pire, il est récompensé. Et encore pire, on essaye de nous la présenter capable de repentance et de changement : « ze ssuis une pôvre petite princessse qui a grandi toute sseule dans z’un palais où il y avait zuste des sservante à maltraiter et mon petit Wen en plomb qui venait zouer (certainement sur ordre de papa) avec moi ».
Si on me balance une histoire d’amour à la fin entre ces deux-là, je vous le dis tout de go, je serai incapable de revoir cette série. Parce que déjà, quand sa bouche de nauséeuse qui ne supporte pas le goût du genre humain vient polluer mon champ de vision, j’ai juste une envie irrépressible de zapper (ce qui serait bien dommage, parce que la série est excellente), luttant contre l’envie d’aller plus loin, histoire de connaître la fin.
Il n’y a pas à dire, l’actrice sait faire les mimiques de l’emploi.
Quant à la poupée de cire Wen, sa seule chance de redevenir un chevalier-gentilhomme digne des romans épique, c'est de la jouer à la Lorenzaccio, pas vrai, hein, Musset? A la surprise du pot des scénaristes.
Good tidings 4 you. Sayonara et à plus.
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