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  • Genre: Femme
  • Lieu: Villers sous saint leu
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achuland

Villers sous saint leu

achuland

Villers sous saint leu
Complété
Mouse
2 personnes ont trouvé cette critique utile
oct. 27, 2021
20 épisodes vus sur 20
Complété 0
Globalement 8.0
Histoire 9.0
Acting/Cast 8.0
Musique 6.0
Degrés de Re-visionnage 6.0

Un thriller qui tient en haleine jusqu'à la toute fin.

Un thriller qui pose la question éthique "et s'il était possible d'établir le profil du tueur grâce à la détection de l'ADN du foetus, irions nous jusqu'à l'étouffer afin de ne pas lui laisser l'opportunité de tuer une fois né?". Serions-nous capable d'admettre que le foetus peut potentiellement devenir un psychopathe et donc d'avorter?
C'est un drama au suspense haletant et passionnant que je viens de finir. Drama aux multiples visages et rebondissements, j'écrirai juste une petite critique afin d'éviter tout spoil qui pourrait vous gâcher cette série.
Le scénario est bien ficelé et mené habilement, nous menant par le bout du nez sans nous donner l'impression frustrante que rien n'a de logique. Ici, du premier au dernier épisode, tout est clairement expliqué au fur et à mesure de l'avancée, tout s'imbrique parfaitement, mais avec juste cette petite (grande) pincée de suspense qui sème vicieusement le doute et nous oblige à nous poser les questions "Qui", "Comment" et "Pourquoi", en passant par cette exclamation qui ne nous quittera guère " What the heck!!!".
Ce drama a réussi le tour de force de nous faire croire et ensuite à détricoter ce que nous croyons pour ensuite nous faire douter à nouveau....peu de film ou de série aura réussi cet exploit (chez nous du moins, je pense à "*God's hand*" le film américain qui m'avait bien bluffé à l'époque). L'intrigue a donc été méticuleusement pensée et la mise en scène astucieusement faite. Sur ce point de vue, je n'ai rien à re-dire.
Hum....Alors pourquoi "seulement" une bonne note? En effet, avec la qualité du scénario, ce drama aurait pu être excellent.
Je suis une fan de première heure de Lee Sung Gi, que j'ai suivi depuis son tout premier rôle principal. Inutile de dire que j'aime tous ses dramas, avec une préférence pour "My girl friend is a gumiho", "Gu family book", " korean Odyssey" et "vagabond". Son jeu est toujours aussi excellent, mais je pense que son personnage manquait peut-être de charisme. Jung Ba Reum est un personnage complexe et bien construit, mais il m'a été difficile d'avoir de l'empathie, avec le dernier épisode par exemple ou ses tourments. Ce fut la même chose avec tous les autres personnages. Le jeu des acteurs n'est pas ce que je reprocherai. Park Joo Hyun est une très bonne actrice, je l'avais adoré dans "Zombie Detective" où je trouve que le rôle lui allait mieux. Mais ici, son personnage est un peu fade et j'ai eu peu de compassion à ce qu'il lui arrivait (ce qui est plutôt horrible il faut l'admettre). Même impression avec Lee Hee Joon que j'avais pourtant totalement adoré dans "My husband got a family". Bien que ce personnage ait un très lourd passé, j'ai eu peu de peine envers ses malheurs. Ne parlons même pas de Choi Hong Joo, impossible de ressentir la sincérité de son amour pour Sung Yoo Han...
Je ne saurai dire pour quelle raison... Pour "Taxi driver", mon coeur avait saigné pour tous les protagonistes, et plus spécialement Kim Do Gi et Ahn Go Eun...Et leur passé n'était pas plus horrible que ce qu'ont vécus les protagonistes de "Mousse".
Il m'a été donc difficile de ressentir leur peine et d'adhérer à leur vengeance ou à leur désir de punir le coupable.
La relation entre chaque personnage était un lien fragile selon moi. Jung Ba Reum et Ko Mo Chi aurait pu avoir cette bromance nous menant à une finalité insoutenable. Ou une romance torturée à l'image "des fleurs du mal".
Peu de complicité, peu de confiance les uns envers les autres. Peu de place pour ces moments qui auraient pu nous broyer les entrailles. Et c'est le principal défaut que j'ai relevé. La désagréable impression que les personnages et leurs malheurs n'étaient ici que pour souligner l'horreur des crimes.
La deuxième chose qui m'a un peu embêtée est le final. La réaction des protagonistes face au criminel....sans absoudre ses crimes (difficile d'éviter d'expliquer clairement sans avoir à dévoiler les ficelles du scénario...), j'aurai peut-être aimé tout simplement, une morale qui soit un peu comme "Kenshin"...ceux qui l'auront vus me comprendront peut-être.
Je vais m'arrêter, ici, il serait dommage de vous dévoiler à cause de ma maladresse les tenants de l'histoire.
C'est donc un excellent thriller que je recommande, malgré des défauts propre à ma sensibilité.

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Complété
Romantic Doctor, Teacher Kim 2
2 personnes ont trouvé cette critique utile
janv. 11, 2021
16 épisodes vus sur 16
Complété 0
Globalement 9.0
Histoire 10
Acting/Cast 10
Musique 9.0
Degrés de Re-visionnage 9.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Meilleure que la saison 1, une surprise de taille

Je ne m'attendais pas à voir une saison 2 et cela fut donc une double surprise : une saison inattendue (j'avoue que je ne suis pas de près les actualités du monde des dramas...j'ai un peu honte) et une saison qui est meilleure selon moi que la saison 1.

C'est avec plaisir que l'on retrouve toute l'équipe du professeur Kim. Mais avec plus d'intensité, de rire et de larme. Car, ici je dois l'avouer, je me suis de suite attachée aux petits nouveaux : [b]Seo Woo Jin[/b], [b]Cha Eun Jae[/b], [b]Yoong Ah Reum[/b] et [b]Bae Moon Jung[/b].
Alors que j'ai mis plus de temps dans la saison 1 (l'un des personnages avait tendance à me taper sur les nerfs au début de la saison 1 et j'ai mis beaucoup de temps à l'apprécier), je me suis de suite prise d'affection pour les histoires de chacun dans cette saison, leur passé, leur douleur et leur propre combat à mener.
La relation met moins de temps à se mettre en place car ici, ils se connaissent déjà plus plus ou moins et on entre plutôt rapidement dans le vif du sujet.

Les romances sont adorables, sans être extraordinaires, on y suit avec grand plaisir nos 2 couples(Nan!!! Min Jae Oppa ne devrait pas, absolument pas se mettre en couple!!!) et naturelles.

Mais surtout! Surtout! La relation qui tourne autour du professeur Kim est magnifique. Ici les relations sont à la limite du sublime! Oui, oui j'y vais fort avec ces mots, mais combien de fois ai-je eu les larmes aux yeux, émerveillée par la force et la solidité des sentiments entre [b]Oh Myung Shim[/b] et [b]le professeur Kim[/b] ou avec [b]Jang Gi Tae[/b], [b]Nam Do Il[/b], [b]Yeo Woon Young[/b], leur interactions les uns les autres, leur loyauté envers le professeur Kim, le directeur, leur attachement envers l'hôpital.
D'ailleurs, c'est [b]Oh Myung Shim[/b] qui m'aura tiré le plus de larme et de rire. Cette femme (l'actrice et le personnage) est tout bonnement incroyable de sincérité et d'amour.

Et ne parlons pas de la sagesse du professeur Kim, tout ce qu'il dit devrait être gravé dans la pierre. Comme dirait mon ado de 14 ans, il aurait adoré avoir un prof comme cela, il aurait surement aimé plus étudier...Et mon mari de dire "cela donne envie d'étudier la médecine, juste pour être dans leur équipe" (oui, mon mari qui se cachait les yeux à chaque opération hahaha).

Bien sur, la tension lors des opérations est toujours aussi intense.
Bien sur, on a toujours envie de taper sur les vilains (et pas qu'un peu).
Bien sur, on fangirlise sur les beaux gosses du drama (oups, cela n'engage que moi).
Bien sur, on pleure (une fontaine, hein? épisode final et avec la secouriste, vous savez de quoi je parle).
Une OST très agréable et dynamique. Un guest de la saison 1 à la fin (on aurait aimé les voir tous revenir!).
Et avec tout cela, vous avez un drama qui est une petite perle d'émotion pour cette fin d'année 2020 ^^

Il n'est pas nécessaire de regarder la saison 1 pour comprendre la saison 2. Mais si vous voulez mon avis, regarder la saison 1 avant la saison 2 serait un plus. On apprend à découvrir le professeur Kim et son équipe dans la saison 1, le passé de certains d'entre eux, ce qui permet de comprendre un peu mieux les anciens personnages comme Eun Tak (oppa!) ou Do in Bum. Et puis de retrouver avec plaisir les policiers ou le gang ou Mr Goo...

Ah, ai-je déjà dit que le professeur Kim était génial?? Ah mon coeur....Docteur Kim ou Docteur John??? quel dilemme.

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Complété
The King’s Avatar
2 personnes ont trouvé cette critique utile
sept. 5, 2020
40 épisodes vus sur 40
Complété 0
Globalement 9.5
Histoire 10
Acting/Cast 10
Musique 9.0
Degrés de Re-visionnage 9.0

Un coup de coeur immédiat

Je ne connaissais pas du tout. Et un jour, en regardant sur WeTV le prochain drama à voir, je tombe sur le trailer de "King's avatar" et mon ado de 13 ans, se trouvant dans le coin s'est exclamé "Whoa, King's avatar, j'adore cet animé!!!" Nous nous sommes retrouvés à regarder ce drama, avec mon mari, pour faire plaisir à mon fils. Et nous l'avons remercié car grâce à lui nous avons pu découvrir une petite perle. Nous sommes une famille de gamer, du plus jeune au plus vieux. Et les MMORPG font partis de ce qu'on préfère. Nous nous sommes donc retrouvé immergés avec plaisir dans ce monde. L'histoire est passionnante et même si Yang Yang incarne Ye Xiu (à la perfection d'ailleurs) héros typique quasi parfait à la haute moralité, ce qui peut rebuter certains qui aimeraient peut-être un personnage plus atypique, nous avons adoré voir Yang Yang " mettre la pâté" à ses adversaires, cela était j'avoue honteusement jouissif. Les scènes de jeu sont excellentes, fluides et dynamique. Les relations entre personnages sont intéressantes et sympathiques. C'est loin d'être aussi intenses que dans "Cross Fire" mais cela reste une belle amitié. J'avoue avoir une nette préférence pour les adversaires/amis de Ye Xiu comme Shao Tian ou les capitaines des autres équipes qui soutiennent Ye Xiu jusqu'au bout. J'avoue par contre ne pas avoir eu de coup de coeur pour les personnages féminins. Elles ne sont pas mauvais loin de là mais je ne les ai pas trouvés exceptionnelle. Je regrette le manque de romance ou de relation familiale, comme dans "Cross Fire" qui aurait apporté une petite touche de vie privé aux joueurs, ce qui nous aurait permis de les comprendre mieux et de nous y attacher.
C'est donc un coup de coeur et un très bon drama qui fait passer un excellent moment .

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En cours 12/16
Tomorrow
2 personnes ont trouvé cette critique utile
nov. 1, 2022
12 épisodes vus sur 16
En cours 0
Globalement 6.0
Histoire 6.0
Acting/Cast 6.5
Musique 5.0
Degrés de Re-visionnage 1.0

Si vous avez une longue liste en attente, vous pouvez sans hésiter zapper celui-là.

Je devrais pouvoir arrêter ce drama et passer à autre chose. J'ai eu la mauvaise idée de le commencer avec chéri et mes deux ados. Ce qui, moralement, me ferait passer pour une mauvaise personne si je les laissais seuls face à ce ........
Je le pense très fort, mais afin d'éviter de froisser la susceptibilité de ceux qui ont aimé, je me contenterais de dire ce que je n'ai pas du tout aimé.

- Faucheuse! La mort = La Faucheuse. C'est une personnification de la mort. Le mot faucheur n'existe pas pour les FAUCHEUSES d'apparences masculines. Le faucheur est une personne qui fauche des végétaux. Alors, oui la FAUCHEUSE est représentée avec une faux, l'outil qui sert en effet à faucher les végétaux. Mais le faucheur n'a rien à voir avec la Mort, la Faucheuse. Sincèrement, j'ai tellement l'habitude de lire de mauvais sous-titres qu'un de plus ou de moins ne changerait rien à ma vie, mais quand mes ados commencent à dire "Ah ouais, lui c'est le faucheur....", hé bien cela me fait bondir hors de ma zone de "je m'en fous"! Mon 16 ans va passer son épreuve de français cette année, j'aimerais éviter au possible de lui faire écrire des c**** sur un texte de Victor Hugo ou de Lamartine....C'est donc sur état d'esprit un peu énervée que je commence ma petite critique (petite, car au final, il n'y a pas grand chose à dire).

- L'histoire est banale. Si je voulais une petite dose d'adrénaline, ce n'est pas ici que je le trouverais. Des défunts devenant des faucheuses avec pour mission d'empêcher le suicide chez les morts, pourquoi pas. Mais le scénariste n'a pas su développer un monde unique et riche, que cela soit visuellement ou dans le fond. Si je prend l'exemple de "Rainless Love in a Godless Land" où la richesse de ce monde de déité était intéressant et subtil, ici c'est tout le contraire. Au lieu de nous créer un monde à part, quelque chose qui parlerait à notre imagination, tout n'est que cliché dans la représentation de l'au-delà (ou plutôt ce qui est entre les mortels et l'au-delà). Et lorsque le scénariste (ils sont en fait 3) décide de vouloir faire un truc qui sortirait de l'ordinaire, il préfère nous transformer l'empereur de Jade en une figure féminine. Alors, je sais que dans le monde où nous vivons actuellement, c'est tendance de mettre des femmes à la place des hommes, des femmes partout, des femmes à l'égal de l'homme, etc.... Je suis moi même une femme qui gère son monde de gars d'une main de fer (dans un gant de velours), et pourtant, rien ne m'horripile plus que de vouloir absolument mettre la figure féminine à la place de l'homme partout, sans aucune raison. Je bondirais tout autant si demain Athéna devenait un homme sous prétexte qu'elle est la déesse de la guerre et de la sagesse....
Le scénariste nous pond donc des clichés à tour de bras sans aucune consistance. Je le redis, les clichés, s'ils sont bien faits, ne sont pas un problème. J'ai eu du mal à adhérer à leur monde, tout de blanc et de noir vêtu ( quel originalité, n'est ce pas? Si seulement cela avait été moitié aussi bien fait que "Along with the Gods: The Last 49 Days ....) ". Et puis zute quoi, des faucheuses qui se disputent comme des mortels, se battant comme des chiffonniers (c'est à dire sans aucune classe), agissant de manière aussi infantiles avec des défauts typiquement humains, cela fait peur, n'est-ce pas? Et le téléphone? c'est un peu drôle de se dire qu'avec les super pouvoirs des dieux et tout le tralala, ils doivent utiliser des smartphones, subir l'attaque d'un virus informatique, et j'en passe. Le monde des faucheuses ne serait qu'au final l'image du nôtre, avec des petits pouvoirs en plus? Rien de très glamour au final et qui ferait rêver.

- Le thème du suicide est un thème sensible. Que cela soit au niveau de la violence que subissent les victimes comme le harcèlement ou le viol....Je n'ai pas réussi à ressentir de la peine ou ne serait-ce qu'un chouilla de compassion. Je peux pleurer comme une madeleine dans "Sometimes when we touch" mais ici, rien, absolument rien. Je pense que cela vient du fait que les victimes ne semblent pas avoir de vie, de famille, d'amis en dehors de ce qu'ils subissent. Nous ne vivons que l'instant T de leur malheur, et tout est centré sur eux, leurs désarrois et leurs épreuves. Mais rien de ce qui les entoure ne semble exister, ces personnages n'ont donc pas de réel profondeur. C'est bien dommage.

- Les protagonistes.....sans être mauvais, aucun ne sort du lot et nous n'arrivons pas à nous attacher aux héros. Pire, nous n'arrivons pas à avoir de l'empathie pour ce qu'ils ont vécu. De manière inconsistant, ils passent de cas à cas sans pour autant développer entre eux une solide relation qui aurait pu compenser un scénario bancal (comme "taxi driver" par exemple). C'est donc un trio fade et dont les répliques et traits d'humour tombent souvent à plat qui nous est offert ici. (Ah, pourquoi Ro Woon a-t-il donc joué dedans).

Sincèrement, je ne trouve que peu, pour ne pas dire aucune, de qualité dans ce drama. Cela semble être le premier scénario des scénaristes, espérons qu'ils feront mieux la prochaine fois.

Mes ados ne semblent pas réclamer la suite du visionnage. Avec un peu de chance, ils vont l'oublier et je n'aurais pas besoin de le finir.

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Abandonné 30/36
Everyone Wants To Meet You
1 personnes ont trouvé cette critique utile
avril 13, 2021
30 épisodes vus sur 36
Abandonné 0
Globalement 5.0
Histoire 5.0
Acting/Cast 7.0
Musique 6.0
Degrés de Re-visionnage 1.0

Une déception

J'ai commencé ce drama avec une note de 7 qui a très vite dégringolé à 5 (voire moins si je devais être plus honnête)...Le début était sympathique et l'alchimie entre les protagonistes, n'était pas mauvaise. Mais j'en suis venue à saturation très vite. Les scénarios où la vengeance tient une place importante doit être faite avec beaucoup de soin et ici, j'ai presque détesté tout le monde. C'est incompréhensible pour ma part que l'on puisse sacrifier sur l'autel un enfant, devenu adulte, pour servir les intérêts des autres. Surtout que ces autres se révèlent être les plus proches du personnage masculin. Quelle pitié de voir Zhan Min se débattre contre ceux qui sont censé le protéger, le comprendre et l'aimer...sa mère biologique, son père, sa petite amie....la quasi totalité du drama n'est qu'épreuve sur épreuve. Je n'ai pu finir le drama, cela devenait pénible de voir le protagoniste lutter, seul, et être si souvent incompris, si souvent abandonné...

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Complété
Zombie Detective
2 personnes ont trouvé cette critique utile
nov. 29, 2020
24 épisodes vus sur 24
Complété 0
Globalement 8.0
Histoire 9.0
Acting/Cast 10
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 8.5
Cette critique peut contenir des spoilers

Le mythe du zombie réinventé, oui ils l'ont fait

Le mythe du zombie réinventé, oui ils l'ont fait. Je n'en avais pas spécialement rêvé, mais il faut l'avouer, c'est réussi, alors ne boudons pas notre plaisir de voir un zombie accro aux BB crèmes.

Après le vampire et le loup garou, voici le zombie, classe, beau, sensuel et tellement drôle. Je ne m'attendais pas à rire autant. Ni à autant apprécier l'actrice que j'ai trouvé drôle et attachante. Un scénario comique, des personnages ultra attachants, une relation adorable et nous voilà partis pour 24 épisodes de délire.

Des monologues et dialogues savoureux, percutants et tellement drôles que les épisodes suivants se sont enchainés naturellement.

Le premier épisode efface toute ambiguïté à venir. Le héros est mort, bel et bien enterré.

L'énigme à résoudre sera donc pour Kim Moon Young : "qui m'a tué".

Kim Moo Young est le mort-vivant le plus drôle qui soit. Bien loin de s'offusquer de son état, une fois le choc passé, le voilà à essayer tant bien que mal à cacher ce défaut plus que visible. Le premier épisode est tellement hilarant que j'en ri encore. Ses pensées affolées sur sa lenteur et son apparence sont à mourir de rire.

Le fait de vouloir ne manger que des poulets morts ou de demander à Sun Ji de ne pas hésiter à le mettre KO si jamais une petite faim lui en prenait envie était drôle et rafraichissant. De mémoire, la scène avec les poêles qui amène Kim Moon Young a sortir une répartie offusquée me fait encore rire. Ou le coup des BB crèmes. Ou l'entrainement intensif au début pour ne pas "paraitre zombie". Pour ne rien gâcher, Kim Moon Young est bel homme. Ca serait moins drôle sinon.

Tout comme pour les vampires, ici le zombie est représenté sous les traits d'un humain avec ses pensées, sa mémoire, sa conscience humaine. Refrénant ses envies de manger de la chair fraîche, le défi était aussi de passer inaperçu. ce qui vous le comprendrez très vite difficile à mettre en oeuvre.

Sun Ji est au départ un personnage que je n'aimais pas. Et au fur et à mesure de l'avancé des épisodes, son attachement et son affection envers Moon Young nous oblige à la voir sous un autre jour. Elle devient adorable, fidèle et loyale. Ses attentions envers Moon Young malgré sa crainte (qui disparaît assez vite) d'être mangée la rendent très vite incontournable. De nature joyeuse et combattive, décidée à aider Moon Young, Sun Ji s'investira corps et âme dans sa relation avec Moon Young, à tel point qu'on croise fortement les doigts pour un happy ending pour ce couple atypique.

L'alchimie entre Kim Moo Young et Sun Ji est addictive, leur "couple" (pas de romance flagrante mais une petite pointe indéniable) pétille. Que Sun Ji apprenne rapidement que Moo Young soit un zombie, cela évite les sempiternels quiproquos.

Les personnages secondaires sont attachants, et j'ai adoré que les deux détectives deviennent par la suite des alliés. On se surprend à souhaiter que Moo Young redevienne un humain ^^ ( que Sun Ji puisse devenir plus qu'une partenaire et amie).

Un drama avec beaucoup de bonne humeur, un humour noir et décapant, un couple qui fonctionne dès le début, des personnages secondaires attachants et drôles, une histoire prenante, bref, n'hésitez pas, cela fait du bien de rire autant!

( la scène du premier épisode où Moo Young essai de jeter le caillou sur le nid dans l'arbre, j'ai ri pendant 5 bonnes minutes...)

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Complété
Lost Romance
2 personnes ont trouvé cette critique utile
nov. 19, 2020
20 épisodes vus sur 20
Complété 0
Globalement 7.0
Histoire 6.5
Acting/Cast 7.0
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 4.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Une romance décevante

Je ne ferais pas partie des fans de ce drama. Il n'est pas mauvais. Mais il n'est pas bon non plus. Je dirais moyen. Pas une seule fois mon coeur n'aura eu des fluctuations avec leur couple. J'étais ravie de trouver un autre drama de ce style après " the romance of Tiger and Rose " et "Extraordinary you". Mais là où "the romance of tiger and rose" transcende le genre et nous fait éclater de rire du début à la fin, où "Extraordinary you" nous emmène dans un grand huit magique avec des personnages de BD secondaire (et non des être humains transportés dans un manga), je trouve que "Lost Romance" n'arrive pas à décoller. L'héroïne est ennuyeuse. Elle a bien sur les qualités d'une héroïne, droite, intègre, qui se doit donc de se démarquer de la fausse héroïne. Mais je n'arrive vraiment pas à la trouver pétillante, "jolie" (car la beauté est subjective) ou même drôle. Il m'est alors difficile de comprendre comment les deux "Lead masculin" puissent avoir des sentiments pour elle. C'est bien sur, un avis personnel qui n'engage que mes goûts et ma perception des choses. Mais elle n'est typiquement pas le genre d'héroïne qui me fait sourire. Je la trouve au contraire frustrante et un chouia " lourde" ([spoil]cette façon qu'elle a de poursuivre Marcus est un peu lourd[/spoil]).
Marcus Chang est diablement séduisant, cela ne fait aucun doute dans mon esprit. Mais je ne le trouve pas attachant, plutôt froid et avec peu d'émotion sur ses expressions. peut-être -suis-je influencée par "love is sweet" que je regardais en même temps et qui ont des personnages attachants, drôles, dont le couple a une alchimie incroyable. "Lost romance" parait alors bien fade. Même leur scène de baiser (pourtant passionné et qui plaira à ceux qui trouve que les scènes de baiser ressemblent habituellement plus des smacks) et de "lit" n'arrive pas du tout à faire battre mon coeur. Je trouve que cela va trop vite, et que leur relation a pris une tournure trop rapide et dénuée de romantisme.
J'aime beaucoup Simon Liang et j'étais ravie de le retrouver ici après "Youth"...Mais quelle déception. Ils lui ont donné un rôle presque inutile. Un rôle de faire-valoir. Il n'y a aucune étincelle d'amitié, de bromance entre lui et Marcus, pas de peps, rien, si ce n'est des dialogues insipides...
Les histoires d'amitiés entre les personnages féminins n'ont pas de consistance non plus. Les amies de Xiao En ne sont là non plus que pour ajouter de la popularité au Lead Féminin, du soutien.
J'ai donc été plutôt déçue.

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Complété
Lost You Forever
1 personnes ont trouvé cette critique utile
sept. 25, 2023
39 épisodes vus sur 39
Complété 0
Globalement 9.0
Histoire 9.5
Acting/Cast 10
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 8.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Un presque sans faute

Parfois la curiosité a du bon. Avec la rentrée et tous les aléas qui l'accompagnent, il est parfois délicat de se trouver du temps pour se poser et surtout pour trouver une bonne série à se mettre sous la dent.
Ce drama réunit des qualités exceptionnelles et assez uniques, du moins depuis mes 14 ans de visionnage effréné, pour vous le dire sans l'ombre d'un doute.

L'histoire. Je débute souvent par vous dire que le l'histoire n'est pas originale mais que cela m'importe peu. C'est un peu différent ici. L'histoire débute avec quelque chose de familier. Une guerre entre royaume amenant désolation, rendant 2 enfants orphelins, 2 enfants se jurant de rester près de l'un et de l'autre, pour toujours...
Et la suite, va me démontrer que l'on peut écrire une histoire originale sur quelque chose que nous avons tous plus ou moins déjà vu.
Sans avoir à trop vous en dévoiler, le scénario est palpitant et intéressant, réussissant plus d’une fois à nous surprendre. Nos deux enfants ayant grandis, nous en apprenons seulement peu à peu, sans jamais tomber dans le sensationnel, leur passé et leur vécu intriguent nous obligeant ainsi à faire nos propres déductions.
Cette question taraude " que diable s'est-il donc passé ?".
Lorsqu'enfin nous est dévoilé le pourquoi et le comment, nous suivons toujours avec un intérêt grandissant ce jeu d'alliance et de stratégie de Can Xuan et de Xiao Yao. Nous ne sommes pas certes au niveau de "Nirvana in Fire" ou de "Joy of Life", mais cela reste de très bonne facture, le spectateur que nous sommes n'a jamais cette désagréable et familière impression d'être pris pour des pigeons stupides et prêts à avaler n'importe quelle couleuvre. Bien au contraire, les actions, les décisions sont intelligentes, logiques et surtout, correspondent du début à la fin à chaque trait de caractère des personnages. Pas une seule fois, je ne me suis sentie lésée et trahie par un des protagonistes (même celui que je ne peux pas piffrer…).
C'est donc une intrigue mêlant habilement une histoire de guerre de succession sans jamais tomber dans une complexité ennuyante à des romances d'une intensité rarement atteint (surtout ces dernières années). Ce qui m'amène donc au deuxième point fort de ce drama, si ce n'est le point le plus fort du drama : Les relations entre les protagonistes.

…. Je vais commencer par la relation la plus insignifiante à mes yeux pour finir par celle qui a le plus d’importance. Je tiens à préciser que c’est personnel et que je comprends bien sûr que l’on ne puisse être de mon avis. Si je commence ainsi, c’est que celui qui vient est pourtant un des chouchous de la communauté, il est à mes yeux le plus insignifiant, soufflant tel l’air du désert, une intensité proche de zéro. Je parle de Tushan Jing. Cela dit, il a été un de mes préférés au départ. Le mystère entourant sa présence et son passé me le rendait hyper intriguant. Qui plus est, sa prestance combinée à une attitude d’un calme olympien me l’ont rendu durant la première partie un poil attendrissant. Je me disais « ouais un badass ! » Et puis, vint la deuxième partie. Non seulement, Jing ne me faisait plus du tout pitié, et le peu d’admiration que j’ai pu avoir s’est envolé comme neige au soleil…Alors, je ne nie pas toute sa gentillesse profonde, son humanité extraordinaire, son amour loyal et sincère…Mais flûte, est-ce que cela devait-t-il le rendre aussi ennuyant ?????? Limite, je m’endormais à chacune de leur interaction, de leur œillade classique et larmoyant ! Je mentirais si je devais dire que Xiao Yao a bien tort de l’aimer, car oui, nous aimons les gars gentils, romantiques, sans histoire réelle, sans complication, fidèles et aimants…bref, je viens de vous dessiner la romance de tous les jours, celle qui au final que nous aimons avoir et qui finit par pourtant nous ennuyer à l’écran. C’est des bisous à tout bout de champs, des regards énamourés et un semblant de jalousie qui n’arrive même pas à pimenter leurs fausses escarmouches aussi bruyantes que le vol d’une mouche. Oui, j’ai détesté leur histoire, je ne m’en cacherais pas…Et puis, c’est quoi ce gars qui proclame son amour dans le silence de leur rencontre, pour ensuite se taire aux yeux du monde ?? Can Xuan le dit superbement «se débarrasser de Yi Ying n’est pas facile, mais s’il le veut vraiment, il est tout à fait possible de le faire ». Mais ouaich (je parle comme une ado…), l’amoureux transi n’est pas capable de se montrer ferme et de prendre les mesures nécessaires. Nan, il préfère jouer les jaloux et les amoureux transis et ensuite, au lieu de se triturer les méninges à sauver sa belle, il préfère mourir avec elle. A la bonne heure, cela va sûrement faire avancer les choses ! Je me pourléchais les babines à l’idée de voir un chevalier à l’armure blanche, fort de ses pouvoirs…que dalle, un mec, qui ne sert à rien (nan, mais sérieux, vraiment à rien ! même niveau pouvoir, je cherche encore…), qui PLEURNICHE tout le temps, soupire TOUT LE TEMPS après sa belle, le regard dans le vide et qui la suit comme un toutou pour au final lui tourner le dos, au lieu de trouver une solution. Pardonnez-moi, mais un mec qui me dit « je t’aime, tu es tout pour moi » pour ensuite préférer me poignarder plutôt que poignarder les autres, ce n’est pas exactement ce que je dirais « aimer plus que tout… ». Bref je ne l’aime pas.

Mon deuxième. Feng Long. Il a sûrement moins d’importance que les autres (il mérite pourtant plus d’attention que Jing), mais j’ai vraiment apprécié sa franchise. C’est un personnage qui parle sans détour et qui prône l’amitié et la loyauté avant tout. C’est fort appréciable. J'espère qu'il prendre de l'importance dans la prochaine saison.

Mon troisième. Can Xuan. Alors lui………… Après une première partie où j’avais peu d’intérêt pour ce personnage, limite, je me demandais « heu, c’est lui le protagoniste ???? mais WHY ??? ». En effet, je n’étais pas spécialement attirée par son personnage. Ni par son histoire, ni par sa relation avec Xiao Yao. Je me moquais intérieurement de son aveuglement et me réjouissais d’avance de la claque bien méritée lorsque bien sur l’identité de Xiao Yao exploserait en plein jour. « Bien fait » pensais-je.
Il m’arrive d’avoir tort. Heureusement, cela prouve que le scénariste et le réalisateur savent y faire.
Mon cœur. J’en ai pleuré, la minute même où Can Xuan apprend la vérité. Ce fut le tournant de l’histoire. Ce moment précis, où mon cœur s’est ému pour la première fois dans ce drama. Ce regard où toute la douleur se joue fut incroyable ! Cette scène où il s’avance, sans rien dire vers elle, et s’agenouillant, la soignant, avec cette expression horrible sur le visage. Cette phrase, unique, phrase banale somme toute « Est-ce que tu as mal ? » m’a littéralement brisé le cœur !!!! Et Gosh, l’expression de Xiao Yao à ce moment-là, ses larmes, ce soulagement mêlé à un chagrin…punaise, je suis presque tombée amoureuse.
Leur relation est LA relation de ce drama, et cela sans aucun doute à mes yeux. J’ai rarement vu une relation aussi forte et aussi intense que celle qui lie Can Xuan et Xiao Yao…
Nous savons qu’une romance entre deux est impossible. Et pourtant, ce qui les unit va au-delà des mots, dépasse la simple romance (je vous jure, à côté Jing fait tellement pâle figure…). Il y a une telle confiance entre eux qui exclue tous les autres.
« Où que tu sois, je serais », c’est aussi simple que cela. La scène la plus intense du drama, de tout dramaland d’ailleurs, a explosé l’écran et mon cœur n’en est pas ressorti indemne : la tentative d’assassinat de Can Xuan ! God, cette scène a été fabuleuse et toute l’émotion qu’ont su dégager les deux acteurs a été phénoménal ! J’ai oublié de respirer tout le long où Xiao Yao et Can Xuan se sont mutuellement protégés. Rien que d’y penser, j’en ai encore des frissons et des larmes aux yeux. Sincèrement, je ne les vois pas finir ensemble, mais peu m’importe car comme je l’ai dit, leur lien va au-delà d’une simple romance. Et c’est bien la première fois que je fantasme autant sur une relation qui ne finira pas en happy ending !

Je vais finir par le dernier, mon chouchou, mon préféré. Xiang Liu. Alors oui, oui il n’est pas très gentil. Oui, il est un peu psychopathe sur les bords. Certes, un ton caustique, des mots cassants et une attitude frisant la violence gratuite. Bref, tout pour déplaire. Et pourtant !
J’ai un faible certain pour ce type de personnage, « the wolf », ou Terrence (Ah Candy), je l’admets.
Xiang Liu possède tout ce que j’aime : la classe, la force brute, la volonté de ne pas faiblir, la sexy attitude (avec un tel sourire, difficile de n’en pas tomber amoureuse), et surtout, celui de protéger en silence, d’aimer en silence, de ne jamais rien attendre en retour (tout le contraire de Jin grgrgr). Ah mais quelle frustration de le voir en silence sauver sa belle, d’attendre dans l’ombre et ne jamais le clamer.
Et leur relation ? Mêlant habilement une intensité remarquable à une complicité sans faille, ce couple se complète à merveille. Il n’y a aucun doute pour moi que Xiang Liu est l’âme sœur de Xiao Yao et c’est d’autant plus rageant de le voir rester volontairement dans l’ombre.
Est-ce que Xiao Yao l’aime ? définitivement…Ces larmes laissés dans le coquillage après que Xiao Yao parte, ce miroir qu’elle garde en secret et surtout ses paroles au sujet de ne pas laisser entrer n’importe qui dans ses rêves face à Xiang Liu, c’est plié, aucun doute à ce sujet, je sais vers qui vont réellement ses sentiments. Connaissant la loyauté sans faille de Xiao Yao, il n’est pas étonnant de la voir tourner le dos à l’ennemi de Can Xuan.
Alors oui, oui, comme beaucoup d’entre vous, la curiosité étant un vilain défaut, je n’ai pu m’empêcher de me pourrir la vie en allant lire les « on dit » de ceux qui ont la chance d'avoir lu le livre, afin de savoir quelle tournure prenait les relations de Xiao Yao. Alors autant vous dire que je viens de me spoiler en beauté et que bien avant le début de la deuxième saison, je connais déjà la réponse. Malgré tout, c’est avec impatience que j’attends la saison 2…

J’oubliais…et Xiao Yao ? Un personnage féminin tout simplement INCROYABLE. Yan Zi joue ici son rôle le plus complexe et le plus important jusqu’à présent. Xiao Yao est un personnage féminin d’une force surprenante ! Sans posséder aucun atout physique, Xiao Yao use de sa verve afin d’imposer sa présence. Tantôt mutine, tantôt ironique, elle joue tour à tour de la douceur et de la fermeté, nous apprécions son intelligence et la finesse de ses réparties. Franche et honnête, elle ne sait mentir et affronte ses adversaires (c’est-à-dire de Can Xuan) sans jamais faiblir. Il faut la voir affronter ses assassins d’une manière remarquable, toute fragile et faible usant de sa volonté de survie afin de ne pas mourir aussi facilement.
C’est donc un personnage que j’ai adoré de A à Z, qui mérite amplement d’être aimé par les 4 protagonistes masculins et dont les décisions ne m’ont jamais déçue (même celui de Jing….). Et puis le jeux d e l'actrice est extraordinaire....;rien que la scène où elle pense avoir retrouvé sa mère est à applaudir à tout rompre! Ou la scène où elle tente de protéger Can Xuan lors de la tentative d'assassinat, ce hurlement déchirant et cette expression de terreur vont me poursuivre longtemps....Bref, Yan Zi a été fabuleuse!

En ajoutant la superbe réalisation, une bande son agréable et des personnages secondaire attendrissants et attachants ( le grand-père ou A Nian), ce drama aurait eu un quasi sans faute à mes yeux, si seulement Jing n’avait pas eu autant d’importance (oui, car il est tout de même là tout le temps….).

Vivement la saison 2 !

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Weak Hero Class 1
1 personnes ont trouvé cette critique utile
avril 5, 2023
8 épisodes vus sur 8
Complété 0
Globalement 8.5
Histoire 10
Acting/Cast 10
Musique 7.0
Degrés de Re-visionnage 8.0

Méfiez vous de l'eau qui dort....

Après "The glory", je n'avais pas envie de replonger dans un univers fait de violence et revanche. Et pourtant me voilà, ici, après avoir vu les 8 épisodes de "Weak Hero Class 1" à vitesse grand V. Si "The glory" a engendré une certaine gêne niveau moralité, j'avais peur d'avoir à subir la même chose. J'évite les dramas où la violence règne et où les victimes doivent péniblement survivre, faisant face à la pire des cruautés. Le quotidien est assez angoissant et pesant, inutile, selon moi, d'en rajouter une couche. C'est donc avec une certaine appréhension que je lance le premier épisode, accompagnée de l'Ado de 16 ans et de Chéri. Résultat, nous avons adoré.

Un sujet que l'on retrouve bien souvent chez les coréens, le harcèlement scolaire. Mais ici, au lieu de la victime ou du super bad ass classique, nous avons un profil atypique. Et c'est ce qui fera la différence dans ce drama. Shi Eun se démarque dès les premières secondes du drama. Un regard indifférent, une dégaine de gamin un peu joufflu et une posture d'étudiant/geek, c'est ce qui en ressort au premier abord. Et. Là, la magie s'opère. Shi Eun impressionne par sa répartie, un mix d'arrogance et de tranquillité indifférent. Imperturbable jusqu'au « je m'en foutisme » le plus total, ce personnage ne laisse jamais transparaitre ses émotions, que cela soit la peur, l'angoisse ou la colère. Sauf à la fin. C'est ce calme olympien et ses répliques nonchalantes qui pertubent, non seulement son opposant, mais nous aussi. Et lorsqu’enfin, il passe à l'action, plus d'une fois nous nous exclamerons de surprise "Whoa" ou "Oh My Gosh!" .
Mais c'est avant tout, une histoire d'amitié. Shi Eun apparait comme un élève qui porte un regard indifférent à ce qui l'entoure. Sa rencontre avec Soo Ho et Beom Seok va changer ce regard. D’indifférent, il deviendra plus investit dans ses relations, apportant ainsi une importance capitale à la loyauté de ses amis. La violence des images est donc fortement adoucit par cette amitié adorable, fraîche et bourrée d’humour. C’est donc d’autant plus difficile pour nous d’encaisser la suite des événements. En effets, l’escalade de la violence est progressive mais aussi plus violente. Et si cautionner les actes de Shi Eun ou de Soo Ho appartiendra à chacun, j’avoue avoir trouvé jouissif le dernier épisode avec la réaction en chaine de Shi Eun. Une seule chose me venait en tête « bien fait pour vous! ». Soo Ho, quant à lui, il est bien sur le bad ass du groupe. Mais quel bad ass. Emouvant, drôle et attachant, il a le profil du super pote qu'on aimerait tous avoir. Je ne dirais rien sur Beom Seok. je risquerais d'être méchante....

Les relations sont très bien construites, autour d’une amitié improbable et qui pourtant se révélera bien plus forte que ce que l’on en pense. Juste quelques épisodes, et c’est un peu « ami pour la vie ».

C’est donc un drama violent mais qui se regarde d’une traite (contrairement à « The Glory » où l’ambiance malsaine nous permettait de regarder qu’un épisode par jour) et dont l’adrénaline des scènes a le mérite de nous scotcher jusqu’à la fin. La réalisation des-dites scènes sont bien filmés, les angles sont dynamiques et nous permettent de nous faire vivre tout cela d’une manière réaliste.
Les petites touches d’humour, la psychologie saine de nos deux chouchous permettent aussi de savourer ce drama sans tomber dans la dépression.

une saison 2, on y croit!

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The Glory
1 personnes ont trouvé cette critique utile
févr. 17, 2023
8 épisodes vus sur 8
Complété 0
Globalement 9.0
Histoire 10
Acting/Cast 9.0
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 5.0

Intense et brillant.

Après "Missing, the other side", je ne pensais pas trouver de si tôt, une petite perle chez les coréens. Inutile de vous répéter toutes les déceptions vues ces derniers mois, j'avais perdu grand espoir de retrouver ce quelque chose qui rendait les Kdramas inoubliables.
Je ne suis pas une fan de dramas violents. J'ai le coeur un peu sensible.
Je n'aime pas les dramas où le thème principal est le "harcèlement" à l'école. Trop déprimant.
Je ne vibre pas spécialement devant le jeu de Song Hye Kyo ( A vrais dire, je ne l'ai pas trouvé exceptionnelle ici non plus).
Mais.
J'adore Kim Eun Sook, j'ai regardé et aimé la plupart de ses oeuvres et "Mr Sunshine" est de mes dramas préférés (même s'il y a eu des ratés, comme "The King : Eternal Monarch"). J'ai eu une frayeur car après avoir détesté le dernier des soeurs Hong, j'avais cette petite voix qui me tannait "hahaha, tu verras, c'est nul à c*!". Quel soulagement de voir que la scénariste n'a pas cédé à la tentation de la facilité scénaristique (hein, les soeur Hong?).
Malgré des scènes difficiles à voir, un langage tout sauf châtié cela fut un moment fort et addictif.

Inutile de vous dire que visuellement, le drama est bien réalisé et que l'équilibre des couleurs est maitrisé, passant habilement d'une magnifique scène chatoyante d'automne orangée à la laideur sombre d'une chambre renfermant les pires cauchemars d'une étudiante.
C'est donc un thème qui a déjà été vu et revu mais la dimension prise ici l'est moins. La protagoniste est magistralement écrite. Nous en avons le coeur serré et tout au long des épisodes, nous n'attendons qu'une seule chose, qu'elle les punisse impitoyablement... Son intelligence est habilement exploitée et c'est avec un plaisir immense que nous la voyons déployer petit à petit sa toile gluante. Point de frustration, point d'exclamation, l'héroïne mène son petit monde à la baguette.
Si l'écriture de Moon Dong Eun est brillante, car elle arrive à nous associer à ses idées de vengeance sans nous obliger à nous sentir honteux, les autres personnages ne sont pas en reste. Si dans "Reborn Rich", j'avais trouvé les antagonistes pitoyables et pathétiques, ici, cela ne fut pas le cas. Ce sentiment nauséabond et cette envie de leur taper dessus nous prend à la gorge à chaque fois qu'ils apparaissent. C'est magistralement joués par des acteurs qui ne lésinent pas afin de nous remplir de dégoût et d'effroi.
Mais si Dong Eun apporte ce sentiment de désolation, les antagonistes, du dégout, d'autres personnages contrebalancent tout ceci en illuminant l'écran de leur émouvante maladresse et gentillesse (Kang Hyun Nam), d'un sourire éclatant et d'un humour frais (Joo Yeo Jung) ou encore (mon petit coup de coeur) d'une beauté sobre alliée à une attitude qui en jette (Ha Do Young). Ces personnages équilibrent le drama, qui sans eux serait sûrement trop sombre, trop malsain. Certes, ils ne sont pas tout blanc, cachent des choses ou vivent des choses pas super réjouissantes, mais de par leur attitude, l'ambiance s'en trouve parfois allégée.
Les relations entre tout ce petit monde sont amenées de manière logique et la mise en place ainsi que la progression des liens sont lentes mais naturelles avec une alchimie certaine. J'ai adoré ces petits moments où Dong Eun sourit grâce à eux, se confiant ou se mettant à nue.

Résultat, une première saison réussie! C'est donc avec impatience que j'attend la deuxième partie. Croisons les doigts afin que la qualité soit toujours au rendez-vous.

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Love According to Law
1 personnes ont trouvé cette critique utile
nov. 6, 2022
16 épisodes vus sur 16
Complété 0
Globalement 5.0
Histoire 6.0
Acting/Cast 8.0
Musique 5.0
Degrés de Re-visionnage 1.0

si peu d'atout pour autant d'épisodes.

Décidément, si cela continue, cela sera une mauvaise année en ce qui concerne les Kdramas.....

Si le drama commence bien, très bien même..... Le concept de ce law café était vraiment intéressant et j'en attendais beaucoup. Tout comme l'équipe qui se forme au fur et à mesure autour de Kim Yu Ri. J'adore ce type d'histoire, botter le c*** des méchants avec intelligence et style. Et jusqu'à présent, je n'ai trouvé mon bonheur que chez les coréens avec notamment "Chief Kim", "Vincenzo" ou "Taxi driver". Alors quand je vois ce genre de synopsis, je saute à pieds joints sans hésitation.

Si l'héroïne détonne dès les premiers épisodes grâce à un caractère pétillant et atypique.... Drôle et flirtant outrageusement avec Jeong Ho, on rit aves bonheur. Ses mimiques et grain de folie sont un régal et on applaudit en croisant frénétiquement les doigts "pourvu que cela soit comme cela jusqu'au bout".

Et....c'est tout. Car il faut l'avouer, le seul atout de ce drama est elle. Rien d'autre. Et le pire? c'est que son caractère atypique, loufoque, pro-active et flirtant sans aucune honte disparait brutalement quelques épisodes plus tard pour nous délivrer, le genre de personnage plus classique et donc plus ennuyant. Son côté déjanté fait donc place à un personnage doutant de tout, se renfermant dans ses principes morales sans vraiment prendre en compte ceux des autres, se disputant comme une gamine de 16 ans avec son aimé, et n'en faisant qu'au final qu'à sa tête pour le bien de l'humanité. Alors, je n'ai rien contre cela, je vous rappelle que j'adore ce type d'histoire, mais ici, c'est tellement mal écrit, mal mise en scène que cela en est risible. Les cas n'ont de rapport que de mettre les mettre le plus souvent en lien avec le vilain de l'histoire. Alors je veux bien croire qu'il est méchant et blabla, mais je doute très fort que toute la Corée tourne autour de lui...Dans "Doctor Prisoner" le vilain est un médecin et le héros aussi, donc il fut logique que tout tourne autour. Dans "Falsify" c'est un journaliste contre un vilain à la tête des reporters. Logique donc que cela tourne autour de cela.... Bref, vous l'aurez compris, le scénario est pauvre et les scénaristes ont utilisés les subterfuges vu et revus un milliers de fois (Ah le fameux "hit and run" ou la violence scolaire). Une écriture facile et paresseuse donc. Par exemple, lorsque le psychiatre se retrouve confronté à une folle. Le passage où Jeong Ho a le temps d'aller, au même moment où le psy se retrouve devant la folle, au poste de police en taxi, d'engueuler Yu Ri, de se battre avec son oncle, pour se rendre compte après que le psy doit être en danger, de repartir en voiture vers la clinique, pour arriver juste à temps, celui de sauver le psy qui commençait tout juste à se battre lui aussi, après bien sûr 5 petites minutes de discussion....Ou bien cet épisode risible où Yu Ri se fait voler une preuve. On ne sait par quel miracle, on ne prend pas la peine de nous l'expliquer d'ailleurs, ils savent où se trouve la preuve, bidouille afin de la récupérer et "botter le c*" des méchants....mouais, j'en pleurerais presque. Car c'est comme cela jusqu'au bout.

Bref, une histoire bancale, mal écrite et surtout mal réalisée...

Et les méchants??? Ridicule, vénal, vicieux, obsédé sexuel, violents, bref, rien de nouveau. Mais sans aucun charme, d'intelligence ou de prestance.

Le deuxième défaut majeur de ce drama : les personnages. TOUT tourne autour de Yu Ri. C'est son histoire que l'on voit. Tous les autres, Jeong Ho y compris, ne servent que de faire-valoir. Jeong Ho qui ne sert à rien d'ailleurs.... Ses préoccupations ne tournent qu'autour d'elle : la sauver, la protéger, l'aider patati et patata. Il n'a aucune ambition, aucune envie particulière. Ses compétences ne sont pas exploiter et il n'est que le rabat joie du groupe. Lee Seung Gi, pourquoi?????

La romance??? Si, elle avait bien commencé, elle tourne très vite autour de chamailleries puérils, de dialogue fade, de romance mielleuse et maladroite. Leurs scènes de baiser et sensuel n'ont rien de transcendant et aucune alchimie n'en ressort. C'est juste des bisous pour nous montrer que ce sont deux adultes consentants dans un monde moderne et patati patata.... bref, zéro battement de coeur....

Le tout petit point positif? les petites animations rigolotes.

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Complété
Cang Lan Jue
1 personnes ont trouvé cette critique utile
nov. 3, 2022
36 épisodes vus sur 36
Complété 0
Globalement 8.0
Histoire 8.0
Acting/Cast 9.0
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 8.0

visuellement jolie, un drama qui réconforte le coeur

L'automne s'installe durablement, le froid envahit peu à peu nos humbles chaumières et une envie subite de chocolat chaud sous le plaid nous oblige à envoyer le petit dernier à la machine à café régulièrement (et sans honte...). C'est donc le moment de dégainer ce drama de votre liste "to watch" à " currently watching".

Dès l'introduction graphique, nous sommes plongés dans un univers prometteur. L'opening reste très longtemps en tête avec la chanson "burning love" d'Aria. Il est tellement rare de tomber amoureux d'un opening aussi rapidement. C'est ce qui m'est arrivé, dès les premières notes, mon attention était déjà accroché, oubliant peu à peu le bruit du quotidien. La magnifique animation y a joué un rôle non négligeable. J'adore ce genre d'illustration, l'aquarelle des dessins est "feutré" et donne le ton sur l'ambiance du drama.

L'univers féerique de ce xianxia est magnifique. Le visuel graphique est coloré et soigné. La représentation des royaumes est sublimée par une palette de couleur propre à chaque univers et il faut l'avouer que c'est tellement bien fait que l'impression de se retrouver devant une peinture nous prend à la gorge. J'ai été particulière touchée par la représentation graphique du royaume de la lune, de ses diverses lumières à travers l'élégance sombre du palais. Cette élégance que l'on retrouve avec fascination sur Dongfang Qing Cang. Cette touche de lumière à travers la noirceur du royaume que l'on retrouve à travers les différents temps et moments (jour ou nuit) était sublime. Je l'ai préféré, et de loin, à la représentation du royaume des fées malgré sa blancheur immaculée. La "maison" d'Orchidée respirait réellement une douceur et un havre de paix et étrangement nous rappelait notre héroïne.
Les costumes ne sont pas en reste. Les robes d'Orchidées sont superbes, fluides, elles suivent les mouvements spontanées de la jeune femme et nous donne cette impression de légèreté si caractéristique de la protagoniste. Le pastel des tissus souligne la fraicheur mais aussi la fragilité de la jeune femme. J'en bavais (pas très glamour comme terme mais qui reflète assez bien l'mage que je devais avoir face à la multitude des robes d'Orchidée) d'admiration et d'envie. Et que dire des tenues de Qing Cang? Sombres et d'une élégance raffinée, ses tenues mettent en valeur la prestance magnétique du jeune homme. J'a adoré sa tenue de guerre, créative et impressionnante, elle transcende ce côté sensuel et noble de notre seigneur de la Lune.
La mise en scène fut d'un lyrisme magique. La première scène de rencontre entre Orchidée et Qing Cang est sublime! Les couleurs, l'animation, la musique. Et j'ai rarement eu un tel frisson de plaisir face à une première rencontre telle que celle-ci. D'autres scènes sont magistralement mises en place donnant un souffle épique parfois inattendu, comme le voyage à dos du dragon que j'ai particulièrement apprécié ou lorsque Qing Cang débarque tel un dieu vengeur et sauve Orchidée face à l'assemblée des fées.
Nous pourrions louer le budget alloué qui a dû permettre cette profusion visuelle, mais j'aime à penser que le talent et l'imaginaire créatif de l'équipe y soient majoritairement à l'origine de cet univers riche et soigné.

Bien que beaucoup de personnage ne soient pas écrits d'une manière profonde et travaillés avec minutie, à l'image de "Joy of Life" ou plus récemment mon coup de coeur de l'année " Love Like the Galaxy", les protagonistes principaux réussissent toutefois le pari de nous émouvoir et de faire battre nos petits coeurs assoiffés de jolie romance.
Mon coup de coeur fut indéniablement et sans conteste Qing Cang. A l'image de Zi Sheng dans "Love Like the Galaxy", ce type de personnage, maniant avec virtuose la limite du bien et du mal, me fait fondre. Je suis ravie de voir de plus en plus de protagonistes étiquetés "antagoniste" comme Prince Bo de "The wolf" ou encore Qiu Yue de "Love Better Than Immortality" apparaitrent, j'avoue avoir un faible pour les "bad boy" (et cela depuis Terrence G Grandchester....)
Qinq Cang est tout ce que j'adore. "Mauvais" et pourtant un coeur profondément bon qui n'a pas eu d'autres choix que de disparaitre afin de survivre, afin de faire survivre son peuple. Cette dualité du bien et du mal fut intéressante car contrairement à ce que l'on peut voir habituellement, Qing Cang ne fut pas originalement une personne dont l'once du mal rongerait au fur et à mesure sa personnalité. Si je prend pour exemple Yuan Qi dans "Nirvana in Fire 2" dont la gentillesse cachait en réalité une âme fragile, prête à exploser et à devenir mauvaise dès l'étincelle nécessaire, Qing Cang fut tout le contraire. Sa bonté, son empathie furent très vite étouffées par des obligations "politiques", enfouissant ainsi sa véritable nature. Certains se sont plaints de son changement d'attitude après sa rencontre avec Orchidée. Je trouve bien au contraire, que ce changement fut sensé et logique, correspondant à son lui réel. Orchidée ne faisant que réveiller ce qui dormait profondément, sa réplique ferme face à l'âme de son père témoigne de sa volonté de vouloir à nouveau ressentir des émotions oubliées, de porter sur ses épaules ces sentiments, culpabilités et souffrances, sans fuir, ni se défausser. Et c'est là, le véritable courage. Combien d'entre nous souhaiterait oublier la douleur. La perte d'un proche? La culpabilité d'en être l'instrument? Le poids des responsabilités d'un souverain. Combien d'entre nous ne souhaiterions pas vivre juste une vie d'insouciance? Qing Cang a le mérite donc de regarder tout cela avec assurance, d'englober tout cela dans son lui sans aucune fausse pudeur. Et c'est une des raisons dont j'en suis tombée (presque) amoureuse. Un peu comme Zi Sheng (lui totalement). Qing Cang, une fois conscient de son amour ne tournera jamais autour du pot, proclamant d'une manière tellement simple mais sincère son amour.
J'ai adoré l'attitude détachée et froide du protagoniste, sa prestance qui en impose. Je dois donc saluer la magnifique prestation de Wang He Di! Je n'était pas très fan de son travail, ayant eu une mauvaise impression notamment, de manière subjective de j'avoue, à cause de son rôle de Ning Que dans "Ever Night2" (l'adoration que j'avais pour Chen Fei Yu dans la saison 1 fut en la raison principale), et ses rôles dans "Meteor Garden" ou "the Rational Life" n'avaient pas réussi à me réconcilier avec lui. C'est chose faite. La maturité de son jeu en tant que seigneur suprême de la Lune m'a presque coupé le souffle (au sens propre). He Di transcende son personnage à l'extrême, le rendant émouvant et sensuel à la fois. Je ne vous dirais pas le nombre de fois où j'aurais aimé être à la place d'Orchidée. Le jeu de He Di a énormément progressé, nous le voyons lors du changement de corps. Sa tenue corporelle en étant Orchidée dans un corps dégingandé trop grand, trop lourd pour Orchidée était parfaitement interprétée. He Di nous a donné l'illusion d'une femme dans un corps d'homme. L'expression faciale illuminée et juvénile nous rappelait sans une once de doute Orchidée. Toute la gesture a été minutieusement travaillée, rendant le personnage d'une crédibilité redoutable, que cela soit au niveau du jeu de corps comme lorsqu'Orchidée, dans le corps de Qing Cang court ou trébuche, ou que cela soit au niveau du langage et de l'intonation vocale féminisée. C'est ce que j'appelle savoir jouer (pas comme Jung So Min dans "Alchemy of Soul, où son double jeu, voire triple jeu est horriblement mal joué ou réalisé, à voire....). Cela m'a fortement rappelé ces rôles d'échange de corps parfaitement réussi comme "Secret Garden" ou encore "Kill Me, Heal Me" avec Ji Sung. Savoir que He Di n'a que 24 ans est prometteur. Je n'hésiterai donc plus à voir ses prochaines oeuvres!

J'aurais moins à dire sur Orchidée et l'actrice Yu Shu Xin. Je n'ai pas vraiment accroché à son personnage, bien qu'elle soit plutôt jolie et adorable. Sa voix ne m'a pas vraiment dérangé, un tantinet criard mais lorsqu'elle devenait Qing Cang, l'actrice n'était pas trop mauvaise. Je dirais juste qu'elle ne m'a pas impressionné avec son jeu. Le personnage n'est pas typiquement l'héroïne que j'aime habituellement suivre, de par sa maladresse et son côté pleurnicheuse. Je n'ai pas de problème réel à la regarder évoluer mais je n'irais pas vers ce type de personnage, aussi jolie soit-elle. Malgré tout, elle évolue et gagne en maturité tout au long des épisodes et c'est ce qui rend aussi son personnage plus supportable à regarder.

Les personnages secondaires ne resteront pas dans ma mémoire. Je n'ai pas grand chose à dire à leur encontre, je ne les ai trouvé ni mauvais, ni bons. Ils sont plutôt classiques et interprétés de manière correcte, sans briller d'éclats particuliers.

La romance n'est pas à proprement parlé intense et exceptionnelle. Elle est agréable et à suivre et l'alchimie est bonne. Je pense que si Orchidée avait été un peu plus comme Niao Niao ou Shi Yi (One and Only) ou encore Kim Yu Ri (Law Café), j'aurais sûrement plus apprécié la romance. C'est donc une question de goût personnel.

Je finirai sur l'OST qui est très agréable à écouter, avec des BGM qui donnent parfois un frisson d'émotion lorsqu'ils sont couplés à une scène grandiose. Les chansons mettent en valeur les scènes d'émotions et je prend beaucoup de plaisir à les réécouter en boucle.

Mon verdict sur ce drama qui a su m'attacher à mon fauteuil pendant quelques jours : Visuellement magnifique, un univers coloré et riche, un protagoniste dont on tombe facilement amoureuse, une jolie bande-son, n'hésitez pas à lancer le premier épisode, si xianxia vous êtes. Si vous ne l'êtes pas, cela serait un bon début.

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Promise Cinderella
1 personnes ont trouvé cette critique utile
janv. 28, 2022
10 épisodes vus sur 10
Complété 0
Globalement 9.5
Histoire 8.0
Acting/Cast 10
Musique 9.0
Degrés de Re-visionnage 10
Cette critique peut contenir des spoilers

La parfaite histoire de Cendrillon, attachant et ultra adorable!

Il était une fois Katsuragi Hayame, une jeune femme de 27 ans au bord du désespoir. Trompée par son mari, la voilà fuyant le domicile conjugal et se retrouvant du jour au lendemain à la rue et sans un sous. S’en vient un prince, arrogant et méprisant, un jeune prince de 17 ans. Par jeu, par vengeance, par ennui, voilà notre joli prince, Kataoka Issei s’en menant notre belle en sa demeure et lui proposant de gagner sa pitance sous forme de jeu, pas très sympathique au demeurant. De fil en aiguille, le prince perdant de sa superbe se retrouve bien marri : Hélas, le voilà bel et bien amoureux de sa belle divorcée.

Voilà, un résumé qui en dit long. Un classique que l’on retrouve souvent chez les japonais. Plus par ennui, j’ai appuyé un peu par dépit sur le bouton play. 8 épisodes de pur bonheur. 8 épisodes de franche rigolade. 8 épisodes de battement insensé d’un petit coeur qui pensait avoir tout vu. 8 tout petit épisodes!!
Ce que j’ai adoré? La relation super « kawai » et ultra adorable de nos deux protagonistes!!! Sincèrement, je me suis retrouvée 30 ans en arrière (je sais, je suis vieille mais chut…) lorsque je courais dès la sonnerie de l’école afin de ne pas rater les épisodes de « Maison Ikokku » ou encore «Ranma 1/2» .

Les chamailleries d’Issei et d’Hayame ne sont pas sans rappeler ceux d’Akane et de Ranma ou encore de Kagome et d’Inuyasha. Un pur délice pour l’adolescente que je n’ai cessé d’être. A l’instar des mangas de Takahashi, la relation explosive des deux fortes têtes progresse rapidement vers un lien plus intime.
Les situations, comme le retour de l’ex-mari ou de Seigo mettent alors en évidence la force de leur sentiment qui petit à petit finissent par éclater aux yeux de tous, sauf bien sûr d’eux-même (c’est bien plus drôle ainsi). L’entourage de nos deux tourtereaux comme la sémillante grand-mère et son « plus que « majordome ou le délirant et ô combien génial Koya a ce doux parfum de cupidon tirant sa flèche à la moindre occasion, ô combien cliché mais si étrangement imprévisible et drôle, ajoutant encore plus de piment dans leur histoire. L’alchimie est incroyable entre Issei et Hayame. Chacune de leur interaction est drôle et tellement évidente à nos yeux. Les répliques fusent comme des bulles de champagne, le couple brille par une complicité intense faite de réthorique et de respect mutuel. Et contrairement à « Hajimete Koi wo Shita Hi ni Yomu Hanashi» , le baiser (le seul d’ailleurs entre nos protagonistes) arrive plus tôt. Bondissant comme une petite fille recevant une barbe à papa, à travers toute la salle à séjour et hululant à qui mieux mieux avec un chéri en délire, nous avons dû faire peur à toute notre tribu de môme.
La progression romantique d’Issei et d’Hayame est naturelle malgré leur nombreuses disputes, disputes qui s’apparentent plus à des querelles d’enfants amoureux. Point donc de frustration, nous adorons les voir se lancer des piques taquines avec toute la tendresse du monde dans les yeux. Il est difficile de ne pas les voir en tant que couple pratiquement dès le départ. Et cela bien que 10 ans les séparent.
Hayame, bien que clamant à qui mieux mieux ne voir qu’en Issei qu’un petit frère, nous délivre une complicité sans faille envers Issei, et je n’ai pas eu cette mauvaise impression de voir une relation de femme plus âgée/d’homme plus jeune comme dans
«The rational life» , où cette impression désagréable de décalage au niveau de l’âge était omniprésent.
Ici, Issei et Hayame sont dans le même délire et sur la même longueur d’onde. L’un n’hésite pas à user de stratagème foireux à l’aide d’un dé et de challenge plus que douteux et l’autre acceptant ce type de duplicité avec une facilité déconcertante. Cela aurait pu être malsain et graveleux, et pourtant, on s’amuse presqu’autant qu’eux.
Au-delà de leur relation adorable et ultra « cute », le côté sain et naturel rend cette romance addictive au plus haut point. La franchise que nos deux héros avaient l’un pour l’autre ne permettait pas au doute de s’immiscer entre eux. Cette confiance qu’ils avaient l’un pour l’autre était géniale, parler à coeur ouvert et sans tabou….Pour exemple, lorsque Hayame apprend de la part de son ex-mari qu’il s’est obligé pendant des années à manger sa cuisine bizarre sans broncher pour lui faire plaisir, j’ai adoré ce grommellement baragouiné par Issei, lorsqu’il a l’honneur de goûter un peu plus tard à la cuisine d’Hayame. Sans s’embarrasser de délicatesse, Issei ordonnant à Hayame d’arrêter de cuisiner était hilarant et en même temps touchant. C’est ainsi que je conçois une relation. Peut-être un peu souvent abrupte de la part d’Issei mais cela a le mérite de ne pas induire Hayame dans l’illusion d’un bonheur qu’elle est peut-être la seule à ressentir. Leur relation fonctionne donc en grande partie à 200% grâce à leur complicité et à leur communication franche et honnête.

L’écriture des personnages et le jeu des acteurs ont été le gros plus, ce qui a fait toute la différence, surtout lorsque le scénario ne casse pas 3 pattes à un canard.

Je commencerais par Kataoka Issei ! Mon méga gros coup de ce début 2022! Pour tout vous avouer, lorsque j’étais adolescente, j’en pinçais pour un personnage de manga, de mon auteur favori, Rumiko Takahashi : Ranma. Ici, Issei me rappelle Ranma, version live. Bourru avec un coeur immense.
Toujours à lancer des piques, arrogant, parfois méprisant, et avare en compliment (je dois être maso, en fait…), le personnage n’en est que plus attachant durant ses moments maladroits, ses moments de bravoure (lorsqu’il accoure sans hésiter au secours d’Hayame face à la furie de la VIP), ses moments enfantins (lorsque dans les escaliers, il fuit le film d’horreur à la télé, hilarant!), ses moments de jalousie, d’incertitude…
L’évolution de ce personnage se fait progressivement et naturellement. Nous le voyons grandir et mûrir, essayer tant bien que mal à ne plus être l’adolescent à problème et devenir l’adulte sur qui Hayame pourra se reposer si besoin. Son comportement vis à vis de ses amis et ancien « jouet » témoigne de sa maturité. J’ai beaucoup apprécié la surprenante amitié et loyauté de Kensuke, Momoka, Chaisato et Kazuki. Surprenant, car tout pointait vers un « je traine avec toi car tu es riche » et j’ai été agréablement surprise d’apprendre que le paraitre ici ne correspondait pas à la profondeur réel de leur sentiment. Une fois révélé, on prend facilement goût à leur amitié, bien que peu présente à l’écran.
Le jeu d’interprétation de Maeda Gordon m’a grandement impressionnée. Peu séduite au départ, j’ai un peu de mal avec les acteurs et actrices japonais, j’ai très vite été séduite, sans vraiment m’en rendre compte. Sa voix grave et sa prestance font oublier qu’il est un lycéen de 17 ans. Rappelons, que l’acteur avait 20/21 ans au moment du tournage ce qui ne l’éloigne pas trop de l’âge d’Issei.
Son jeu est naturel, ses expressions mi-figue mi-raisin envers Hayame ou ses répliques arrogantes m’ont souvent fait sourire voire rire. D’ailleurs, sa façon d’interpeller sa grand-mère « old crazy woman » m’a fortement rappelée celle que Ranma avait envers son père .

Hayame est définitivement le type d’héroïne que je recherche. Non seulement, elle est jolie à croquer mais en plus de sa douceur et de sa joie de vivre, elle reste une femme de tête qui s’en tient rigoureusement à ses principes! Quel plaisir de la voir relever la tête quoiqu’il arrive et d’avancer avec ce mélange de fierté et d’humilité qui très vite vont la caractériser.
Bien qu’Hayame vive « au crochet » d’Issei et de sa grand-mère, Hayame ne s’en plaint pas, ni ne s’en offusque. Elle préfère au contraire montrer sa reconnaissance en travaillant, ce qui je l’avoue me semblait fort logique. Pas une seule fois, elle ne se montrera méprisante envers Issei pour sa richesse, sans pour autant vouloir en profiter ou le rejeter. L’argent n’est donc pas un tabou pour elle. Hayama sait qu’elle est dans une situation délicate et ne refuse aucunement les mains tendues, bien au contraire. Ce qui évite les conflits classiques pauvre/riche qui sont parfois étouffants au point de me faire fuir.
Sa joie de vivre et sa volonté de vouloir bien faire les choses la rendent extrêmement attachante. Assumant ses parts de responsabilités, elle ne rejette pas la faute sur les tiers et préfère se remettre en question. Ce qui n’est pas à la portée de tout le monde. C’est donc un personnage féminin qui incarne une féminité attendrissante et douce combinée à une force de caractère (et physique) exceptionnelle (la gifle du premier épisode restera inoubliable!). Ses sentiments envers Issei sont adorables. La complicité qu’elle partage avec lui est quasi immédiate, bien que tumultueuse. Elle est à l’aise à 100% avec lui, se confiant sans aucune hésitation sur ses pensées, notamment lorsqu’elle parle de son divorce. Je dis merci mille fois au scénariste, car il n’y a rien de plus frustrant que des quiproquos dû à un manque de communication !

Je pense qu’il est, bizarrement, plus difficile d’écrire des personnages secondaires. Trop souvent, ces personnages ne sont que des objets parsemant le décor et permettant aux personnages de vivre leur aventures pleinement. Ils sont donc basiques et peu étoffés. Ce qui est dommage. Ici, les personnages secondaires ne sont pas du tout des outils mal écrits. Ils vivent pleinement leur vie comme nous pouvons le voir avec Kurose Koya et Sakamura Mahiro, les alliés de nos tourtereaux dans le ryokan. Kurose Koya maniant l’ironie et les remarques impertinentes est le playboy toujours prêt à s’imposer là où il n’est pas invité. Sa bromance avec Issei est subtile et pleine de drôlerie. Nous avons pensé très fort que ce personnage mériterait un drama à lui seul. Je ne vous raconte pas mon cri de victoire lorsque j’ai su que « Cinderella Complex » mettait justement en scène Kurose Koya et Sakamura Mahiro. Quelques petits détails amusants entre ces deux personnages nous avaient mis la puce à l’oreille et c’est une très bonne nouvelle de savoir qu’ils auront leur propre drama.
Mes deux personnages secondaires favoris ont été Kataoka Etsuko, la grand-mère, et Yoshitora Eiji , le majordome! L’essence de ce couple est la « kawai attitude ». La pertinence des remarques de la grand-mère et l’attitude obséquieuse du majordome ont réellement apporté un très grand plus. Le spectateur comprend rapidement que Kataoka Etsuko a décidé de jouer à cupidon, sans aucune subtilité d’ailleurs, rendant les situations embarrassantes et sans aucune ambiguïté aux protagonistes, pour notre bonheur.

Les autres personnages secondaires comme Kataoka Seigo ou Kagami Akira ne sont pas mauvais mais je pense ici qu’ils sont peut-être les moins bien écrits. Kataoka Seigo hérite du rôle du frère/rival malheureux et se révèle un chouilla ennuyeux et peut-être un peu trop passif. Tant mieux me dira-t-on, cela m’évite le syndrome du second lead. Mais c’est dommage car n’étant pas de poids face à Issei, pas une seule fois je n’ai senti un danger quelconque pour le couple. Vous me direz, Hayame ne le cherchera pas une seule fois, gardant toujours une distance bien délimitée.
Kagami Akira était loin d’être inintéressante. Souvent, l’antagoniste qui est bien écrit, intrigue et procure des émotions intenses comme la haine. Pour tout dire, Akira ne nous donne pas envie de la détester ou d’avoir de la compassion. Pour comprendre, il suffit de penser à Kim Min Jung dans « The Devil Judge » qui nous avait délivré une superbe interprétation. C’est donc surement la faiblesse de ce drama, ce qui reste minime.

En résumé, ce drama, qui peut ne pas plaire à tout le monde, trouvera surement une petite place auprès des nostalgiques de manga ou d’animé des années 80. Ou toi le lecteur passant par hasard.

Drôle et stéréotypé, le drama pourtant a su finement jouer la carte d’une romance pétillante entre deux personnages adorables et des personnages secondaires loufoques mais extrêmement attachants. Si cela n’est pas un masterpiece, il n’en reste pas moins qu’à mes yeux, il a peu de défauts. M’ayant fait rêver et rire, le but de ce drama a été pleinement atteint.

Le drama est basé sur le manga, publié en 2018, du même nom et dont l’auteur, Tachibana Oreco, n’a écrit pour l’instant qu’une seule oeuvre. Il m’est impossible de passer à côté de ce manga maintenant. Je reviendrais sûrement pour venir ajouter ma critique du manga, et peut-être un manga versus drama.

Si vous n’avez pas d’apriori sur une romance de noona avec un homme plus jeune (voire mineur).
Si un drama old school ne vous fait pas peur.
Si des BGM obsolètes ne vous rebute pas, allez-y le coeur haut et fort.
Vous ne le regretterez pas.

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Complété
Some Day Or One Day?
1 personnes ont trouvé cette critique utile
janv. 26, 2022
13 épisodes vus sur 13
Complété 0
Globalement 6.5
Histoire 6.0
Acting/Cast 6.0
Musique 5.0
Degrés de Re-visionnage 1.0

...hum, j'en attendais tellement....

Après "Rainless Love in Godless Land", je n'ai pas hésité une seule seconde à lancer la lecture de ce drama.
Ayant tout autant apprécié "Attention Love", j'en attendais donc beaucoup. J'ai évité de lire les avis, positifs ou négatifs afin d'éviter les spoils. Avant toute chose, je n'était pas une fan de ce type de scénario car j'ai très souvent du mal à y adhérer et surtout à comprendre le concept. Et puis, sont arrivés des coups de coeur comme "Tunnel" ou "Signal", "Nine nine time travel", ou récemment "I don't wanna be friends with you", voire même le drama qui a changé ma vie " Joy Of Life". Bien qu'ayant encore du mal à saisir les subtilités de ce type de scénario, je ne rechigne plus à les regarder. Bien au contraire.

Mais, ici....je dois avouer que j'ai eu du mal à comprendre...pourquoi, comment....L'idée est loin d'être mauvaise, le plot était intéressant et le scénario semblait complexe. Mais au fil des épisodes nous perdons le fil conducteur....Tout tourne, ou presque autour de l'héroïne, Huang Yu Xuan et de son histoire avec Li Zi Wei /Wang Quan Sheng.
Beaucoup de questions restent sans réponse, et c'est frustrant de rester ainsi sur faim... Je veux éviter de trop en dévoiler, je dirais juste, on n'apprend rien sur ce time travel, les questions comme "pourquoi, comment" restent sans réponse claire. Quel est cet endroit où se trouve Yun Ru? Pourquoi Yu Xuan y atterrit?? Qui a envoyé la K7 et le baladeur? Pourquoi *** peut aussi voyager dans le passé? Quel est l'élément déclencheur? Quel est le but de ce voyage dans le temps?
Dans "I don't wanna be friend with you", nous n'avons pas une réponse claire non plus, mais il a été possible de faire des suppositions et bien que nous restions sur des interrogations, les relations entre les protagonistes avaient été une bénédiction, rendant le drama magique. Cela ne serait donc pas un gros inconvénient si le couple principal faisait péter les chaumières....mais rien ne s'est passé. Je me suis terriblement ennuyée. L'alchimie entre Yu Xuan et Zi Wei est bien fade. Je n'ai pas eu une once d'intérêt dans leur histoire, de peine ou autre. Emotions zéro si je puis dire.
Et je dois avouer, que ce jeu multiple de personnalité, bien qu'intéressant, n'était pas exploité de manière ingénieuse, rendant les situations non seulement confus pour nous, mais aussi pour les protagonistes.
J'ai lu un commentaire qui disait que le scénariste ne s'était pas vraiment mouillé. En prenant le parti de ne rien expliquer, il s'est octroyé une marge de manoeuvre illimité. En gros, sans avoir à donner de réponse ou d'explication, il peut ainsi tout se permettre, tout écrire et tout nous faire gober avec panache. J'avoue que je suis un peu de cet avis...

L'écriture des personnages n'est pas extraordinaire et le jeu des acteurs, bien que correct ne sauve pas le scénario.
Huang Yu Xuan pleurniche une bonne partie du drama, c'est affreux, j'avais presque envie de la secouer. Ne parlons même pas de son autre elle, c'est encore pire. Même à la toute fin, elle ne réalise pas que ce n'est pas les autres le problème mais son attitude, sa façon d'appréhender la vie. J'aurai donc aimé une protagoniste plus combattive, plus passionnée et peut-être plus lumineuse.
Les deux protagonistes masculins??? Tout étant une question de ressenti... je n'ai rien ressenti. L'amitié entre Li Zi Wei et Mo Jun Jie était presque banale....Banale n'est pas un défaut, sauf quand cela concerne un drama! On doit avoir envie de croire en leur amitié, rire avec eux, pleurer avec eux, vouloir les consoler...Nous devons voir éclater leur complicité à travers l'écran, et comprendre leur déchirement, leur choix....Ce qui bien sur fut loin d'être le cas.
Le vilain de l'histoire? J'ai eu un regain d'intérêt lorsque son identité fut dévoilée. Mais, pas assez pour trouver le twist imprévisible et fabuleux. A ce moment-là, c'était déjà un peu trop tard.
Les personnages secondaires? ils me semblaient plus des faire-valoir, voire des outils afin de faire avancer Huang Yu Xuan. Je dirais même qu'ils n'ont pas servi à grand-chose, si ce n'est de décoration.

J'ai entendu dire que l'OST était superbe. Sans aller jusque là, l'OST était agréable à écouter comme la chanson de Shi Shi "Someday or One day" ....MAIS, La chanson principale "The last dance" de Wu Bai était mise à CHAQUE épisode, toutes les 5 minutes. Cela en devenait pesant, un peu comme une chanson qu'on tente de vous faire aimer à tout prix! Manger du chocolat, oui, mais trop en manger, jusqu'à en vomir peut très vite devenir traumatisant.

J'aurai aimé aimer ce drama. Ne serait-ce par ce que Johanna Tseng et Prince Chiu font une apparition au début, le seul moment du drama où j'ai été ravie et excitée comme une puce....
Je suis d'autant plus surprise par l'engouement pour ce drama. Serais-je devenue plus exigeante? Blasée? Ou une overdose de drama?
Nan, je viens de voir "Promise Cinderella 2021" (critique à venir) et qui a fait battre mon coeur à 100 à l'heure. Je ne suis pas encore un cas désespéré.

Ce drama avait un très bon potentiel et qui s'avère au final mal exploité. Une adaptation doit être faite par les chinois et les coréens, je serais donc curieuse de leur version. Qui sait....

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Complété
Rainless In A Godless Land
1 personnes ont trouvé cette critique utile
janv. 15, 2022
13 épisodes vus sur 13
Complété 0
Globalement 9.5
Histoire 10
Acting/Cast 10
Musique 10
Degrés de Re-visionnage 10

Un conte de fée moderne et transcendant, une OST magnifique, une perle à voir !

Il était une fois, une petite fille, future Sikawasay, se voyant attribuer un ange gardien, Orad, le dieu de la pluie....

Dès les premières images, j'ai été aspiré dans un monde méconnu, un conte baignant dans l'univers d'une tribu à Taiwan, les Amis (阿美). Un monde magique où Kawas (dieux) et être humain se côtoient, aromatisé d'une romance adorable, d'un scénario complexe et riche en folklore. Une perle. N'attendez plus, endormez-vous au plus vite, et venez rejoindre ce magnifique rêve.

Pour commencer, un petit de culture, cela ne fait jamais de mal, sur cette tribu. Il y a 16 tribus indigènes à Taiwan, reconnus officiellement. Les Amis (阿美族), prononcé Āměizú, en font partie. Ce nom a été popularisé sous l'occupation japonaise entre 1895 et 1945. Leur véritable nom est Pangcah (邦查) signifiant "les nôtres". Les Amis forment la tribu d'aborigène la plus nombreuse reconnu par Taiwan. Ils parlent un langage spécifique, Caciyaw no Pangcah.
Le drama tourne donc autour de leur folklore, leur Dieu suprême Kakarayan, les dieux Kawas, les êtres humains et la nature.

Le scénario parait simple de prime abord : les kawas doivent quitter la Terre et abandonner les êtres humains, responsable de catastrophique écologique. Le résultat de ce départ est la disparition de la pluie, l'essence même de la vie. Au fur et à mesure de l'avancé des épisodes, le spectateur découvre que le départ des Kawas cachent une vérité dérangeante, une vérité différente. Chaque épisode apporte son lot de questionnement, d'étonnement. La réponse finale est surprenante et, je ne vous le cache pas, m'a bien surprise. Je m'attendais à tout, sauf à cela. C'est donc de surprise en surprise que nous découvrons le secret des Kawas. On en devient certes confus, se demandant qui est qui, qui fait quoi. Pourtant c'est avec plaisir que l'on suit les indices, les doutes des protagonistes, les retournements de situation. Le final apportera des réponses claires prenant tout leur sens. C'est avec satisfaction que l'on finit le dernier épisode. Avec un sourire émerveillé. Un conte de fée, vous dis-je.

Qui n'a jamais souhaité avoir un ange gardien? Un puissant protecteur, qui plus est possédant un physique d'Apollon?
Orad, dieu de la pluie se voit confier sous ses augustes ailes une petite fille, Xi TianTi. Leur lien entre Orad et TianTi nous sera conté à travers des flashback et des petites scènes à la fin des épisodes.
Un lien qui se nouera très intimement et c'est avec bonheur que l'on suit leur adorable romance à travers leur interaction. Chaque petite attention d'Orad, chaque geste de sa part, chaque regard était une merveille, un ode à l'amour. Il est à noter que la romance occupe une place importante dans la première partie, et qu'elle cède sa place à l'intrigue dans la seconde partie, mais tout en continuant à en être le moteur de l'histoire. Je regrette un peu que la romance n'ait pas plus de place et que l'intensité des émotions ne soit réellement présente qu'à travers le passé de nos protagonistes. Un parti pris mais qui ne permet pas l'exploitation à son maximum de la romance selon moi.

Le casting a été parfait, réunissant encore une équipe gagnante comme le scénariste et acteurs d'"Attention Love".
Le scénariste Chi Feng Chien de "Someday or One Day" et "Attention Love" signe un drama intriguant mêlant habilement la complexité d'une histoire unique agrémentée de révélation inhabituelle et d'une romance soignée.
Fu Meng Bo a été superbe dans ce rôle. Ce n'est pas un acteur qui m'avait marqué dans ses précédents rôle, ici, il m'a bluffé. Le rôle d'Orad lui va à la perfection et ses rares sourires ont illuminé le petit écran ^^
J'étais pourtant loin de trouver Fu Meng Bo séduisant. Il me prouvera par la suite que le rôle d'Orad lui colle à la peau, sexy et juste whaou.
Johanne Tseng est par contre une actrice que j'aime beaucoup. Je l'avais découverte dans "Attention Love!" avec Prince Chiu (Argh, un de mes chouchous taïwanais), Prince Jiu qui fait une petite apparition d'ailleurs ici. Elle campe ici un personnage sympathique dont la sensibilité exacerbée la prédestine à devenir une Sikawasay, un médium servant d'intermédiaire entre les Kawas et les humains.
Les personnages secondaires ont été pour certain comme le dieu de la sagesse un coup de coeur.
Li Pu Hui, ami de toujours d'Orad, apporte dans son sillage la petite (grande) touche d'humour qui pour tout dire s'éloigne joyeusement de la sagesse ?
Malusakadat, l'épouse de Li Pu Hui, n'a pas un grand rôle à jouer, mais j'ai adoré leur couple, malgré le peu de présence à l'écran qui leur a été donné. Et puis Guo Shu Yao a été inoubliable dans "Attention Love", j'ai été plus que ravie de la retrouver ici.
Toem aura été celle qui m'a le plus intrigué. Ce personnage interroge dès le départ. Les raisons de ses actions m'ont profondément touché, l'ambiguïté de ses gestes et paroles, tout comme Fali, ont contribué à mystifier ce drama, apportant cette dimension du "ni tout noir, ni tout blanc".

La réalisation de ce drama est l'exemple même du "avec 3 fois rien, créons du grandiose". Ici, point de CGI époustouflant. Point d'action défrisante. Que nenni, quelques petites lumières par-ci, de petits effets par-là apportant son lot de surnaturel et le tour est joué ! Cela fonctionne et deux fois plus qu'une ! La réalisation est soignée et les images parlantes. Le spectateur est émotionnellement impliqué dès les premières images. C'est du grand art.
La qualité de la réalisation se ressent aussi à travers le respect et la dévotion de la culture des Amis! Jusque dans leur quotidien, leur costume, leur langage, leur façon de penser... Le réalisme de tout cela m'a réellement donné envie d'en apprendre un peu plus sur ces indigènes.
J'ai aussi adoré la simplicité de la représentation des Kawas. On s'éloigne des costumes que l'on a coutume de voir dans un drama chinois, blanc ou noir ici, et c'est tout. Simple et tellement redoutable.

Le folklore des Amis est un des points d'intérêt du drama. J'ai adoré découvrir leur légende, telle une petite fille à qui on lirait une histoire chaque soir. En effet, chaque début d'épisode nous est conté la légende des kawas et de Kakarayan sous forme de petit dessin animé, dans la langue des Amis. C'est non seulement passionnant mais ludique et instructif. Nous apprenons ainsi l'histoire de leur tradition, de leur dieux et de leur peuple. Cela permettra aussi de bien comprendre l'épisode qui suit. Et entendre les kawas parler la langue des Amis, une immersion totale ! Sincèrement, on apprécie cet effort que font les acteur à parler cette langue avec un tel naturel.

L'OST! La bande son est un petit bijoux musical ! Un des rares CD que je m'empresserai d'acheter, sans une once d'hésitation. Les paroles autant que les notes de musiques collent parfaitement à l'ambiance surnaturelle du drama. La chanson des Amis, "讓我聽見你" (Be yours) est sublime ! Que cela soit la version de Astro Bunny ou la version de Men Envy Children, elles sont toutes deux magnifiques, transcendant le chant en langage Amis, apportant une émotion intense. La version A cappella, introuvable malheureusement, lorsque TienTi fait son rituel de prière, est d'une beauté à couper le souffle, d'une douceur et d'une pureté incroyable. C'est d'ailleurs la chanson qui m'a dès le départ arrimé au drama, la dernière fois qu'une chanson m'avait fait un tel effet, doit remonter à "Beauty and The Beast" de Disney...
L'opening "最後一秒鐘" (The last second) interprété par 九澤CP est tout aussi superbe, m'obligeant à ne pas "skipper" l'opening à chaque épisode, ce qui arrive rarement, voire jamais. Je n'ai pas beaucoup d'information sur 九澤CP, ce qui est dommage, car j'ai tout particulièrement apprécié leur chanson (je me fait fort d'écouter et d'enquêter, foi de Sammy). Ce qui n'est pas le cas de Mayday, groupe taïwanais ultra-connu et adoré en Asie. Avec ce drama, j'ai pu découvrir avec bonheur "知足" (contentment), une chanson qui étrangement rend heureux. Ne me demandez pas pourquoi....Il est vrai, que toute la bande-son rend heureux.
Il y a aussi la chanson "煙雨" (Misty Rain) de Nine Chen, magnifique (me donnant presque envie de pleurer) ou "想對你說" (Too Much to Say) d'Astro Bunny ou encore "抱著你" de A-Yue. Si vous n'avez pas encore compris, oui, l'OST restera en tête longtemps après la fin d'une série, continuant à me rendre heureuse à l'écoute.

La fin. Peu de dama m'aura donné autant de satisfaction avec une fin aussi simple et heureux. La toute dernière image m'aura fait sourire pour une bonne semaine entière.

Un drama mêlant habilement le folklore d'une tribu avec des dieux des demi-dieux, des démons et des esprits perdus, un conte de fée, un ange gardien diablement sexy, un dieu de la sagesse drôlement immoral, une romance adorable...Ne passez pas à côté ce ce merveilleux drama taïwanais ! Si, bien sûr, lire les sous-titres en anglais ne vous fait pas fuir...

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