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  • Genre: Femme
  • Lieu: Villers sous saint leu
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achuland

Villers sous saint leu

achuland

Villers sous saint leu
Complété
Promise Cinderella
1 personnes ont trouvé cette critique utile
janv. 28, 2022
10 épisodes vus sur 10
Complété 0
Globalement 9.5
Histoire 8.0
Acting/Cast 10
Musique 9.0
Degrés de Re-visionnage 10
Cette critique peut contenir des spoilers

La parfaite histoire de Cendrillon, attachant et ultra adorable!

Il était une fois Katsuragi Hayame, une jeune femme de 27 ans au bord du désespoir. Trompée par son mari, la voilà fuyant le domicile conjugal et se retrouvant du jour au lendemain à la rue et sans un sous. S’en vient un prince, arrogant et méprisant, un jeune prince de 17 ans. Par jeu, par vengeance, par ennui, voilà notre joli prince, Kataoka Issei s’en menant notre belle en sa demeure et lui proposant de gagner sa pitance sous forme de jeu, pas très sympathique au demeurant. De fil en aiguille, le prince perdant de sa superbe se retrouve bien marri : Hélas, le voilà bel et bien amoureux de sa belle divorcée.

Voilà, un résumé qui en dit long. Un classique que l’on retrouve souvent chez les japonais. Plus par ennui, j’ai appuyé un peu par dépit sur le bouton play. 8 épisodes de pur bonheur. 8 épisodes de franche rigolade. 8 épisodes de battement insensé d’un petit coeur qui pensait avoir tout vu. 8 tout petit épisodes!!
Ce que j’ai adoré? La relation super « kawai » et ultra adorable de nos deux protagonistes!!! Sincèrement, je me suis retrouvée 30 ans en arrière (je sais, je suis vieille mais chut…) lorsque je courais dès la sonnerie de l’école afin de ne pas rater les épisodes de « Maison Ikokku » ou encore «Ranma 1/2» .

Les chamailleries d’Issei et d’Hayame ne sont pas sans rappeler ceux d’Akane et de Ranma ou encore de Kagome et d’Inuyasha. Un pur délice pour l’adolescente que je n’ai cessé d’être. A l’instar des mangas de Takahashi, la relation explosive des deux fortes têtes progresse rapidement vers un lien plus intime.
Les situations, comme le retour de l’ex-mari ou de Seigo mettent alors en évidence la force de leur sentiment qui petit à petit finissent par éclater aux yeux de tous, sauf bien sûr d’eux-même (c’est bien plus drôle ainsi). L’entourage de nos deux tourtereaux comme la sémillante grand-mère et son « plus que « majordome ou le délirant et ô combien génial Koya a ce doux parfum de cupidon tirant sa flèche à la moindre occasion, ô combien cliché mais si étrangement imprévisible et drôle, ajoutant encore plus de piment dans leur histoire. L’alchimie est incroyable entre Issei et Hayame. Chacune de leur interaction est drôle et tellement évidente à nos yeux. Les répliques fusent comme des bulles de champagne, le couple brille par une complicité intense faite de réthorique et de respect mutuel. Et contrairement à « Hajimete Koi wo Shita Hi ni Yomu Hanashi» , le baiser (le seul d’ailleurs entre nos protagonistes) arrive plus tôt. Bondissant comme une petite fille recevant une barbe à papa, à travers toute la salle à séjour et hululant à qui mieux mieux avec un chéri en délire, nous avons dû faire peur à toute notre tribu de môme.
La progression romantique d’Issei et d’Hayame est naturelle malgré leur nombreuses disputes, disputes qui s’apparentent plus à des querelles d’enfants amoureux. Point donc de frustration, nous adorons les voir se lancer des piques taquines avec toute la tendresse du monde dans les yeux. Il est difficile de ne pas les voir en tant que couple pratiquement dès le départ. Et cela bien que 10 ans les séparent.
Hayame, bien que clamant à qui mieux mieux ne voir qu’en Issei qu’un petit frère, nous délivre une complicité sans faille envers Issei, et je n’ai pas eu cette mauvaise impression de voir une relation de femme plus âgée/d’homme plus jeune comme dans
«The rational life» , où cette impression désagréable de décalage au niveau de l’âge était omniprésent.
Ici, Issei et Hayame sont dans le même délire et sur la même longueur d’onde. L’un n’hésite pas à user de stratagème foireux à l’aide d’un dé et de challenge plus que douteux et l’autre acceptant ce type de duplicité avec une facilité déconcertante. Cela aurait pu être malsain et graveleux, et pourtant, on s’amuse presqu’autant qu’eux.
Au-delà de leur relation adorable et ultra « cute », le côté sain et naturel rend cette romance addictive au plus haut point. La franchise que nos deux héros avaient l’un pour l’autre ne permettait pas au doute de s’immiscer entre eux. Cette confiance qu’ils avaient l’un pour l’autre était géniale, parler à coeur ouvert et sans tabou….Pour exemple, lorsque Hayame apprend de la part de son ex-mari qu’il s’est obligé pendant des années à manger sa cuisine bizarre sans broncher pour lui faire plaisir, j’ai adoré ce grommellement baragouiné par Issei, lorsqu’il a l’honneur de goûter un peu plus tard à la cuisine d’Hayame. Sans s’embarrasser de délicatesse, Issei ordonnant à Hayame d’arrêter de cuisiner était hilarant et en même temps touchant. C’est ainsi que je conçois une relation. Peut-être un peu souvent abrupte de la part d’Issei mais cela a le mérite de ne pas induire Hayame dans l’illusion d’un bonheur qu’elle est peut-être la seule à ressentir. Leur relation fonctionne donc en grande partie à 200% grâce à leur complicité et à leur communication franche et honnête.

L’écriture des personnages et le jeu des acteurs ont été le gros plus, ce qui a fait toute la différence, surtout lorsque le scénario ne casse pas 3 pattes à un canard.

Je commencerais par Kataoka Issei ! Mon méga gros coup de ce début 2022! Pour tout vous avouer, lorsque j’étais adolescente, j’en pinçais pour un personnage de manga, de mon auteur favori, Rumiko Takahashi : Ranma. Ici, Issei me rappelle Ranma, version live. Bourru avec un coeur immense.
Toujours à lancer des piques, arrogant, parfois méprisant, et avare en compliment (je dois être maso, en fait…), le personnage n’en est que plus attachant durant ses moments maladroits, ses moments de bravoure (lorsqu’il accoure sans hésiter au secours d’Hayame face à la furie de la VIP), ses moments enfantins (lorsque dans les escaliers, il fuit le film d’horreur à la télé, hilarant!), ses moments de jalousie, d’incertitude…
L’évolution de ce personnage se fait progressivement et naturellement. Nous le voyons grandir et mûrir, essayer tant bien que mal à ne plus être l’adolescent à problème et devenir l’adulte sur qui Hayame pourra se reposer si besoin. Son comportement vis à vis de ses amis et ancien « jouet » témoigne de sa maturité. J’ai beaucoup apprécié la surprenante amitié et loyauté de Kensuke, Momoka, Chaisato et Kazuki. Surprenant, car tout pointait vers un « je traine avec toi car tu es riche » et j’ai été agréablement surprise d’apprendre que le paraitre ici ne correspondait pas à la profondeur réel de leur sentiment. Une fois révélé, on prend facilement goût à leur amitié, bien que peu présente à l’écran.
Le jeu d’interprétation de Maeda Gordon m’a grandement impressionnée. Peu séduite au départ, j’ai un peu de mal avec les acteurs et actrices japonais, j’ai très vite été séduite, sans vraiment m’en rendre compte. Sa voix grave et sa prestance font oublier qu’il est un lycéen de 17 ans. Rappelons, que l’acteur avait 20/21 ans au moment du tournage ce qui ne l’éloigne pas trop de l’âge d’Issei.
Son jeu est naturel, ses expressions mi-figue mi-raisin envers Hayame ou ses répliques arrogantes m’ont souvent fait sourire voire rire. D’ailleurs, sa façon d’interpeller sa grand-mère « old crazy woman » m’a fortement rappelée celle que Ranma avait envers son père .

Hayame est définitivement le type d’héroïne que je recherche. Non seulement, elle est jolie à croquer mais en plus de sa douceur et de sa joie de vivre, elle reste une femme de tête qui s’en tient rigoureusement à ses principes! Quel plaisir de la voir relever la tête quoiqu’il arrive et d’avancer avec ce mélange de fierté et d’humilité qui très vite vont la caractériser.
Bien qu’Hayame vive « au crochet » d’Issei et de sa grand-mère, Hayame ne s’en plaint pas, ni ne s’en offusque. Elle préfère au contraire montrer sa reconnaissance en travaillant, ce qui je l’avoue me semblait fort logique. Pas une seule fois, elle ne se montrera méprisante envers Issei pour sa richesse, sans pour autant vouloir en profiter ou le rejeter. L’argent n’est donc pas un tabou pour elle. Hayama sait qu’elle est dans une situation délicate et ne refuse aucunement les mains tendues, bien au contraire. Ce qui évite les conflits classiques pauvre/riche qui sont parfois étouffants au point de me faire fuir.
Sa joie de vivre et sa volonté de vouloir bien faire les choses la rendent extrêmement attachante. Assumant ses parts de responsabilités, elle ne rejette pas la faute sur les tiers et préfère se remettre en question. Ce qui n’est pas à la portée de tout le monde. C’est donc un personnage féminin qui incarne une féminité attendrissante et douce combinée à une force de caractère (et physique) exceptionnelle (la gifle du premier épisode restera inoubliable!). Ses sentiments envers Issei sont adorables. La complicité qu’elle partage avec lui est quasi immédiate, bien que tumultueuse. Elle est à l’aise à 100% avec lui, se confiant sans aucune hésitation sur ses pensées, notamment lorsqu’elle parle de son divorce. Je dis merci mille fois au scénariste, car il n’y a rien de plus frustrant que des quiproquos dû à un manque de communication !

Je pense qu’il est, bizarrement, plus difficile d’écrire des personnages secondaires. Trop souvent, ces personnages ne sont que des objets parsemant le décor et permettant aux personnages de vivre leur aventures pleinement. Ils sont donc basiques et peu étoffés. Ce qui est dommage. Ici, les personnages secondaires ne sont pas du tout des outils mal écrits. Ils vivent pleinement leur vie comme nous pouvons le voir avec Kurose Koya et Sakamura Mahiro, les alliés de nos tourtereaux dans le ryokan. Kurose Koya maniant l’ironie et les remarques impertinentes est le playboy toujours prêt à s’imposer là où il n’est pas invité. Sa bromance avec Issei est subtile et pleine de drôlerie. Nous avons pensé très fort que ce personnage mériterait un drama à lui seul. Je ne vous raconte pas mon cri de victoire lorsque j’ai su que « Cinderella Complex » mettait justement en scène Kurose Koya et Sakamura Mahiro. Quelques petits détails amusants entre ces deux personnages nous avaient mis la puce à l’oreille et c’est une très bonne nouvelle de savoir qu’ils auront leur propre drama.
Mes deux personnages secondaires favoris ont été Kataoka Etsuko, la grand-mère, et Yoshitora Eiji , le majordome! L’essence de ce couple est la « kawai attitude ». La pertinence des remarques de la grand-mère et l’attitude obséquieuse du majordome ont réellement apporté un très grand plus. Le spectateur comprend rapidement que Kataoka Etsuko a décidé de jouer à cupidon, sans aucune subtilité d’ailleurs, rendant les situations embarrassantes et sans aucune ambiguïté aux protagonistes, pour notre bonheur.

Les autres personnages secondaires comme Kataoka Seigo ou Kagami Akira ne sont pas mauvais mais je pense ici qu’ils sont peut-être les moins bien écrits. Kataoka Seigo hérite du rôle du frère/rival malheureux et se révèle un chouilla ennuyeux et peut-être un peu trop passif. Tant mieux me dira-t-on, cela m’évite le syndrome du second lead. Mais c’est dommage car n’étant pas de poids face à Issei, pas une seule fois je n’ai senti un danger quelconque pour le couple. Vous me direz, Hayame ne le cherchera pas une seule fois, gardant toujours une distance bien délimitée.
Kagami Akira était loin d’être inintéressante. Souvent, l’antagoniste qui est bien écrit, intrigue et procure des émotions intenses comme la haine. Pour tout dire, Akira ne nous donne pas envie de la détester ou d’avoir de la compassion. Pour comprendre, il suffit de penser à Kim Min Jung dans « The Devil Judge » qui nous avait délivré une superbe interprétation. C’est donc surement la faiblesse de ce drama, ce qui reste minime.

En résumé, ce drama, qui peut ne pas plaire à tout le monde, trouvera surement une petite place auprès des nostalgiques de manga ou d’animé des années 80. Ou toi le lecteur passant par hasard.

Drôle et stéréotypé, le drama pourtant a su finement jouer la carte d’une romance pétillante entre deux personnages adorables et des personnages secondaires loufoques mais extrêmement attachants. Si cela n’est pas un masterpiece, il n’en reste pas moins qu’à mes yeux, il a peu de défauts. M’ayant fait rêver et rire, le but de ce drama a été pleinement atteint.

Le drama est basé sur le manga, publié en 2018, du même nom et dont l’auteur, Tachibana Oreco, n’a écrit pour l’instant qu’une seule oeuvre. Il m’est impossible de passer à côté de ce manga maintenant. Je reviendrais sûrement pour venir ajouter ma critique du manga, et peut-être un manga versus drama.

Si vous n’avez pas d’apriori sur une romance de noona avec un homme plus jeune (voire mineur).
Si un drama old school ne vous fait pas peur.
Si des BGM obsolètes ne vous rebute pas, allez-y le coeur haut et fort.
Vous ne le regretterez pas.

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Complété
Some Day Or One Day?
1 personnes ont trouvé cette critique utile
janv. 26, 2022
13 épisodes vus sur 13
Complété 0
Globalement 6.5
Histoire 6.0
Acting/Cast 6.0
Musique 5.0
Degrés de Re-visionnage 1.0

...hum, j'en attendais tellement....

Après "Rainless Love in Godless Land", je n'ai pas hésité une seule seconde à lancer la lecture de ce drama.
Ayant tout autant apprécié "Attention Love", j'en attendais donc beaucoup. J'ai évité de lire les avis, positifs ou négatifs afin d'éviter les spoils. Avant toute chose, je n'était pas une fan de ce type de scénario car j'ai très souvent du mal à y adhérer et surtout à comprendre le concept. Et puis, sont arrivés des coups de coeur comme "Tunnel" ou "Signal", "Nine nine time travel", ou récemment "I don't wanna be friends with you", voire même le drama qui a changé ma vie " Joy Of Life". Bien qu'ayant encore du mal à saisir les subtilités de ce type de scénario, je ne rechigne plus à les regarder. Bien au contraire.

Mais, ici....je dois avouer que j'ai eu du mal à comprendre...pourquoi, comment....L'idée est loin d'être mauvaise, le plot était intéressant et le scénario semblait complexe. Mais au fil des épisodes nous perdons le fil conducteur....Tout tourne, ou presque autour de l'héroïne, Huang Yu Xuan et de son histoire avec Li Zi Wei /Wang Quan Sheng.
Beaucoup de questions restent sans réponse, et c'est frustrant de rester ainsi sur faim... Je veux éviter de trop en dévoiler, je dirais juste, on n'apprend rien sur ce time travel, les questions comme "pourquoi, comment" restent sans réponse claire. Quel est cet endroit où se trouve Yun Ru? Pourquoi Yu Xuan y atterrit?? Qui a envoyé la K7 et le baladeur? Pourquoi *** peut aussi voyager dans le passé? Quel est l'élément déclencheur? Quel est le but de ce voyage dans le temps?
Dans "I don't wanna be friend with you", nous n'avons pas une réponse claire non plus, mais il a été possible de faire des suppositions et bien que nous restions sur des interrogations, les relations entre les protagonistes avaient été une bénédiction, rendant le drama magique. Cela ne serait donc pas un gros inconvénient si le couple principal faisait péter les chaumières....mais rien ne s'est passé. Je me suis terriblement ennuyée. L'alchimie entre Yu Xuan et Zi Wei est bien fade. Je n'ai pas eu une once d'intérêt dans leur histoire, de peine ou autre. Emotions zéro si je puis dire.
Et je dois avouer, que ce jeu multiple de personnalité, bien qu'intéressant, n'était pas exploité de manière ingénieuse, rendant les situations non seulement confus pour nous, mais aussi pour les protagonistes.
J'ai lu un commentaire qui disait que le scénariste ne s'était pas vraiment mouillé. En prenant le parti de ne rien expliquer, il s'est octroyé une marge de manoeuvre illimité. En gros, sans avoir à donner de réponse ou d'explication, il peut ainsi tout se permettre, tout écrire et tout nous faire gober avec panache. J'avoue que je suis un peu de cet avis...

L'écriture des personnages n'est pas extraordinaire et le jeu des acteurs, bien que correct ne sauve pas le scénario.
Huang Yu Xuan pleurniche une bonne partie du drama, c'est affreux, j'avais presque envie de la secouer. Ne parlons même pas de son autre elle, c'est encore pire. Même à la toute fin, elle ne réalise pas que ce n'est pas les autres le problème mais son attitude, sa façon d'appréhender la vie. J'aurai donc aimé une protagoniste plus combattive, plus passionnée et peut-être plus lumineuse.
Les deux protagonistes masculins??? Tout étant une question de ressenti... je n'ai rien ressenti. L'amitié entre Li Zi Wei et Mo Jun Jie était presque banale....Banale n'est pas un défaut, sauf quand cela concerne un drama! On doit avoir envie de croire en leur amitié, rire avec eux, pleurer avec eux, vouloir les consoler...Nous devons voir éclater leur complicité à travers l'écran, et comprendre leur déchirement, leur choix....Ce qui bien sur fut loin d'être le cas.
Le vilain de l'histoire? J'ai eu un regain d'intérêt lorsque son identité fut dévoilée. Mais, pas assez pour trouver le twist imprévisible et fabuleux. A ce moment-là, c'était déjà un peu trop tard.
Les personnages secondaires? ils me semblaient plus des faire-valoir, voire des outils afin de faire avancer Huang Yu Xuan. Je dirais même qu'ils n'ont pas servi à grand-chose, si ce n'est de décoration.

J'ai entendu dire que l'OST était superbe. Sans aller jusque là, l'OST était agréable à écouter comme la chanson de Shi Shi "Someday or One day" ....MAIS, La chanson principale "The last dance" de Wu Bai était mise à CHAQUE épisode, toutes les 5 minutes. Cela en devenait pesant, un peu comme une chanson qu'on tente de vous faire aimer à tout prix! Manger du chocolat, oui, mais trop en manger, jusqu'à en vomir peut très vite devenir traumatisant.

J'aurai aimé aimer ce drama. Ne serait-ce par ce que Johanna Tseng et Prince Chiu font une apparition au début, le seul moment du drama où j'ai été ravie et excitée comme une puce....
Je suis d'autant plus surprise par l'engouement pour ce drama. Serais-je devenue plus exigeante? Blasée? Ou une overdose de drama?
Nan, je viens de voir "Promise Cinderella 2021" (critique à venir) et qui a fait battre mon coeur à 100 à l'heure. Je ne suis pas encore un cas désespéré.

Ce drama avait un très bon potentiel et qui s'avère au final mal exploité. Une adaptation doit être faite par les chinois et les coréens, je serais donc curieuse de leur version. Qui sait....

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Complété
Rainless In A Godless Land
1 personnes ont trouvé cette critique utile
janv. 15, 2022
13 épisodes vus sur 13
Complété 0
Globalement 9.5
Histoire 10
Acting/Cast 10
Musique 10
Degrés de Re-visionnage 10

Un conte de fée moderne et transcendant, une OST magnifique, une perle à voir !

Il était une fois, une petite fille, future Sikawasay, se voyant attribuer un ange gardien, Orad, le dieu de la pluie....

Dès les premières images, j'ai été aspiré dans un monde méconnu, un conte baignant dans l'univers d'une tribu à Taiwan, les Amis (阿美). Un monde magique où Kawas (dieux) et être humain se côtoient, aromatisé d'une romance adorable, d'un scénario complexe et riche en folklore. Une perle. N'attendez plus, endormez-vous au plus vite, et venez rejoindre ce magnifique rêve.

Pour commencer, un petit de culture, cela ne fait jamais de mal, sur cette tribu. Il y a 16 tribus indigènes à Taiwan, reconnus officiellement. Les Amis (阿美族), prononcé Āměizú, en font partie. Ce nom a été popularisé sous l'occupation japonaise entre 1895 et 1945. Leur véritable nom est Pangcah (邦查) signifiant "les nôtres". Les Amis forment la tribu d'aborigène la plus nombreuse reconnu par Taiwan. Ils parlent un langage spécifique, Caciyaw no Pangcah.
Le drama tourne donc autour de leur folklore, leur Dieu suprême Kakarayan, les dieux Kawas, les êtres humains et la nature.

Le scénario parait simple de prime abord : les kawas doivent quitter la Terre et abandonner les êtres humains, responsable de catastrophique écologique. Le résultat de ce départ est la disparition de la pluie, l'essence même de la vie. Au fur et à mesure de l'avancé des épisodes, le spectateur découvre que le départ des Kawas cachent une vérité dérangeante, une vérité différente. Chaque épisode apporte son lot de questionnement, d'étonnement. La réponse finale est surprenante et, je ne vous le cache pas, m'a bien surprise. Je m'attendais à tout, sauf à cela. C'est donc de surprise en surprise que nous découvrons le secret des Kawas. On en devient certes confus, se demandant qui est qui, qui fait quoi. Pourtant c'est avec plaisir que l'on suit les indices, les doutes des protagonistes, les retournements de situation. Le final apportera des réponses claires prenant tout leur sens. C'est avec satisfaction que l'on finit le dernier épisode. Avec un sourire émerveillé. Un conte de fée, vous dis-je.

Qui n'a jamais souhaité avoir un ange gardien? Un puissant protecteur, qui plus est possédant un physique d'Apollon?
Orad, dieu de la pluie se voit confier sous ses augustes ailes une petite fille, Xi TianTi. Leur lien entre Orad et TianTi nous sera conté à travers des flashback et des petites scènes à la fin des épisodes.
Un lien qui se nouera très intimement et c'est avec bonheur que l'on suit leur adorable romance à travers leur interaction. Chaque petite attention d'Orad, chaque geste de sa part, chaque regard était une merveille, un ode à l'amour. Il est à noter que la romance occupe une place importante dans la première partie, et qu'elle cède sa place à l'intrigue dans la seconde partie, mais tout en continuant à en être le moteur de l'histoire. Je regrette un peu que la romance n'ait pas plus de place et que l'intensité des émotions ne soit réellement présente qu'à travers le passé de nos protagonistes. Un parti pris mais qui ne permet pas l'exploitation à son maximum de la romance selon moi.

Le casting a été parfait, réunissant encore une équipe gagnante comme le scénariste et acteurs d'"Attention Love".
Le scénariste Chi Feng Chien de "Someday or One Day" et "Attention Love" signe un drama intriguant mêlant habilement la complexité d'une histoire unique agrémentée de révélation inhabituelle et d'une romance soignée.
Fu Meng Bo a été superbe dans ce rôle. Ce n'est pas un acteur qui m'avait marqué dans ses précédents rôle, ici, il m'a bluffé. Le rôle d'Orad lui va à la perfection et ses rares sourires ont illuminé le petit écran ^^
J'étais pourtant loin de trouver Fu Meng Bo séduisant. Il me prouvera par la suite que le rôle d'Orad lui colle à la peau, sexy et juste whaou.
Johanne Tseng est par contre une actrice que j'aime beaucoup. Je l'avais découverte dans "Attention Love!" avec Prince Chiu (Argh, un de mes chouchous taïwanais), Prince Jiu qui fait une petite apparition d'ailleurs ici. Elle campe ici un personnage sympathique dont la sensibilité exacerbée la prédestine à devenir une Sikawasay, un médium servant d'intermédiaire entre les Kawas et les humains.
Les personnages secondaires ont été pour certain comme le dieu de la sagesse un coup de coeur.
Li Pu Hui, ami de toujours d'Orad, apporte dans son sillage la petite (grande) touche d'humour qui pour tout dire s'éloigne joyeusement de la sagesse 😂
Malusakadat, l'épouse de Li Pu Hui, n'a pas un grand rôle à jouer, mais j'ai adoré leur couple, malgré le peu de présence à l'écran qui leur a été donné. Et puis Guo Shu Yao a été inoubliable dans "Attention Love", j'ai été plus que ravie de la retrouver ici.
Toem aura été celle qui m'a le plus intrigué. Ce personnage interroge dès le départ. Les raisons de ses actions m'ont profondément touché, l'ambiguïté de ses gestes et paroles, tout comme Fali, ont contribué à mystifier ce drama, apportant cette dimension du "ni tout noir, ni tout blanc".

La réalisation de ce drama est l'exemple même du "avec 3 fois rien, créons du grandiose". Ici, point de CGI époustouflant. Point d'action défrisante. Que nenni, quelques petites lumières par-ci, de petits effets par-là apportant son lot de surnaturel et le tour est joué ! Cela fonctionne et deux fois plus qu'une ! La réalisation est soignée et les images parlantes. Le spectateur est émotionnellement impliqué dès les premières images. C'est du grand art.
La qualité de la réalisation se ressent aussi à travers le respect et la dévotion de la culture des Amis! Jusque dans leur quotidien, leur costume, leur langage, leur façon de penser... Le réalisme de tout cela m'a réellement donné envie d'en apprendre un peu plus sur ces indigènes.
J'ai aussi adoré la simplicité de la représentation des Kawas. On s'éloigne des costumes que l'on a coutume de voir dans un drama chinois, blanc ou noir ici, et c'est tout. Simple et tellement redoutable.

Le folklore des Amis est un des points d'intérêt du drama. J'ai adoré découvrir leur légende, telle une petite fille à qui on lirait une histoire chaque soir. En effet, chaque début d'épisode nous est conté la légende des kawas et de Kakarayan sous forme de petit dessin animé, dans la langue des Amis. C'est non seulement passionnant mais ludique et instructif. Nous apprenons ainsi l'histoire de leur tradition, de leur dieux et de leur peuple. Cela permettra aussi de bien comprendre l'épisode qui suit. Et entendre les kawas parler la langue des Amis, une immersion totale ! Sincèrement, on apprécie cet effort que font les acteur à parler cette langue avec un tel naturel.

L'OST! La bande son est un petit bijoux musical ! Un des rares CD que je m'empresserai d'acheter, sans une once d'hésitation. Les paroles autant que les notes de musiques collent parfaitement à l'ambiance surnaturelle du drama. La chanson des Amis, "讓我聽見你" (Be yours) est sublime ! Que cela soit la version de Astro Bunny ou la version de Men Envy Children, elles sont toutes deux magnifiques, transcendant le chant en langage Amis, apportant une émotion intense. La version A cappella, introuvable malheureusement, lorsque TienTi fait son rituel de prière, est d'une beauté à couper le souffle, d'une douceur et d'une pureté incroyable. C'est d'ailleurs la chanson qui m'a dès le départ arrimé au drama, la dernière fois qu'une chanson m'avait fait un tel effet, doit remonter à "Beauty and The Beast" de Disney...
L'opening "最後一秒鐘" (The last second) interprété par 九澤CP est tout aussi superbe, m'obligeant à ne pas "skipper" l'opening à chaque épisode, ce qui arrive rarement, voire jamais. Je n'ai pas beaucoup d'information sur 九澤CP, ce qui est dommage, car j'ai tout particulièrement apprécié leur chanson (je me fait fort d'écouter et d'enquêter, foi de Sammy). Ce qui n'est pas le cas de Mayday, groupe taïwanais ultra-connu et adoré en Asie. Avec ce drama, j'ai pu découvrir avec bonheur "知足" (contentment), une chanson qui étrangement rend heureux. Ne me demandez pas pourquoi....Il est vrai, que toute la bande-son rend heureux.
Il y a aussi la chanson "煙雨" (Misty Rain) de Nine Chen, magnifique (me donnant presque envie de pleurer) ou "想對你說" (Too Much to Say) d'Astro Bunny ou encore "抱著你" de A-Yue. Si vous n'avez pas encore compris, oui, l'OST restera en tête longtemps après la fin d'une série, continuant à me rendre heureuse à l'écoute.

La fin. Peu de dama m'aura donné autant de satisfaction avec une fin aussi simple et heureux. La toute dernière image m'aura fait sourire pour une bonne semaine entière.

Un drama mêlant habilement le folklore d'une tribu avec des dieux des demi-dieux, des démons et des esprits perdus, un conte de fée, un ange gardien diablement sexy, un dieu de la sagesse drôlement immoral, une romance adorable...Ne passez pas à côté ce ce merveilleux drama taïwanais ! Si, bien sûr, lire les sous-titres en anglais ne vous fait pas fuir...

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Complété
Convenience Store Venus
1 personnes ont trouvé cette critique utile
avril 30, 2021
16 épisodes vus sur 16
Complété 0
Globalement 8.0
Histoire 8.0
Acting/Cast 9.0
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 5.0

Une comédie rafraichissante et burlesque

En ces temps maussades et un tant peu soit peu déprimants, une jolie comédie, qui en plus d'être mimi, a le bonus d'être drôle, voire très drôle n'est pas un luxe que l'on refuserait.
Drôle? Je dirais même burlesque. On rit de bon coeur. Alors oui, les personnages sont caricaturés à l'extrême. Oui, cela frise parfois avec le ridicule. Si la snob que je suis a pu, sans complexe, apprécier l'humour explosif de ce drama, allez-y les yeux fermés, vous rirez surement.
Le drama nous conte donc les tribulations de Choi Dae Hyun, gérant d'une supérette et de son employée, totalement folle amoureuse de lui, Jung Saet Byul. La drôlerie de leur relation est soulignée par les personnages secondaires que sont leur meilleurs amis respectifs, Han Dal Shik l'auteur de webtoon érotique et la riche et loufoque Hwang Geum Bi.
Pour tout vous avouer, j'ai une préférence pour le couple secondaire qui est hilarant! Mais pas seulement en tant que couple, mais aussi en tant que personnage à eux-seuls! Dal Sik m'aura fait mourrir de rire plus d'une fois! Ce personnage cocasse, attachant et frôlant parfois la bêtise ultime aura été peut-être mon personnage préféré. Les nombreuses références à son précédent rôle dans "The fiery priest" étaient réellement jouissives. La scène avec Ahn Chang Hwan en référence à leur combat dans "The fiery priest" était excellente! D'ailleurs, ce drama regorge de guest star comme Jung Eun Ji (que j'adore!) ou Jung Joon Ho, des idols comme Kim Min Kyu ou Lee Jun Young, un jeux de "qui est qui" a ainsi rythmé notre visionnage, rendant ces moments encore plus sympa.
Hwang Geum Bi est explosive, passionnée et d'une loyauté sans faille. J'ai aimé ce personnage secondaire qui était entier et passionné. Sa romance avec Dal Sik était tellement drôle que j'attendais avec impatience leur interaction. Mon dieu, j'en ri encore lorsque je repense à la scène ou plutôt aux scènes de danse sur le tapis de jeux, à leur dialogue savoureux et plein de hargne et de vanne bien pourri. A la chanson de "Bob Marley". Et j'en passe, par ce que ma mémoire est plutôt courte.
Il est rare, en ce qui me concerne d'aimer les personnages secondaires, je les trouve souvent inutile à l'histoire et bien souvent à mes yeux des rôles de faire-valoir. Ce qui n'a pas été le cas ici. J'ai adoré les personnages secondaires, même la famille casse-pieds de Choi Dae Hyun.
Alors oui, la famille parait pitoyable et pathétique. Oui, cela crie de partout. Oui, le père a ce rôle de dominé peureux. Oui, la mère fait peur. Alors oui n'importe qui aurait envie de fuir.
Mais pas Saet Byul, Sa relation naturelle avec la mère de Dae Hyun, Bon Hee, était émouvante. Une relation de mère/fille en toute simplicité.
Bon Hee, qui pour sa famille, a tant donné et qui pensait avoir raté sa vie. Elle représente à mes yeux la mère sacrifiant toute sa jeunesse, sa beauté pour remplir son rôle au mieux. On compatit parfois. Et parfois pas. Et au final, on finit par la comprendre. J'ai eu sincèrement la gorge nouée lorsque Dae Hyun répond à sa mère (qui lui avait dit :"Je veux que tu aies une bonne vie, que tu ne vives pas comme nous"), "En quoi votre vie est-elle mauvaise? Je ne veux pas d'une vie meilleure. Par ce que la vie que tu as avec papa est à mes yeux le bonheur. Je veux vivre comme vous."
J'ai vraiment trouvé touchante cette situation, la définition du bonheur n'est pas forcément, en tant que parent pour nos enfants, ce que l'on pense. Et souvent, ce sont nos enfants qui nous le rappellerons.
La romance principale est adorable. Elle met un certain temps avant de réellement commencer. Peut-être le défaut majeur à mes yeux. Mais lorsqu'elle démarre vraiment, j'ai trouvé les interactions entre nos deux tourtereaux vraiment mignonnes.
Ji Chang Wook est un acteur qui joue la comédie à la perfection! Ses maladresses jointes à ses sourires dévastateurs font leur effets à 100%. Je le préfère d'ailleurs ici que dans "melty me soflty", peut-être dû à son alchimie avec Kim Yoo Jung.
Kim Yoo Jung, qui joue notamment dans l'excellent "Angry mom", est jolie comme un coeur. Dans ce drama, elle rayonne réellement et sa douce folie amoureuse pour Choi Dae Hyun est vraiment communicative. On adore la voir totalement "in love", aveuglément.
N'hésitez donc pas, une petite cure d'humour et de "'kawai attitude" sont des ingrédients importants en ce moment, plus que jamais.

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Beautiful Time With You
1 personnes ont trouvé cette critique utile
avril 26, 2021
32 épisodes vus sur 32
Complété 0
Globalement 7.0
Histoire 7.0
Acting/Cast 7.0
Musique 5.0
Degrés de Re-visionnage 1.0

Une déception

J'attendais beaucoup de ce drama. Peut-être un peu trop. Sans être un mauvais drama, il souffre de la comparaison avec d'autres dramas de ce type comme "When we were young" ou "Lovely Us" ou plus récemment "Love Forever" et " I don't want to be friend with you", dramas d'exception et qui m'ont fait vibrer (encore aujourd'hui!).
C'est le drama classique avec des profils de protagoniste que l'on connait bien : le lead masculin froid et surdoué. L'héroïne, gentille, douce, ni mauvaise élève, ni bonne élève. Des personnages secondaires un peu fade et qui ne sont là que pour faire avancer l'histoire des deux protagonistes. Un passé en commun des deux protagonistes.
La réalisation, ce qui est dommage, est inégale. Certains épisodes sont soignés, d'autres sont mauvais.
La romance est mignonne mais n'a pas réussi à me captiver, du moins pas assez suffisamment pour me donner envie de regarder encore et encore ce drama avec des étoiles dans les yeux. Je pense que les relations ne sont pas assez poussées et développés, ce qui donne une impression d'inachevé.
Le drama pourra tout de même faire des émules car il reste simple, il n'y a pas de frustration qui pourrait nuire à l'histoire et cela avance plutôt rapidement.

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Je Ne Veux Pas être Amie avec Toi
1 personnes ont trouvé cette critique utile
avril 1, 2021
24 épisodes vus sur 24
Complété 0
Globalement 9.0
Histoire 10
Acting/Cast 10
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 9.5
Cette critique peut contenir des spoilers

Un magnifique conte de fée.

I don't want to be friends with you.

Quand une adolescente de 17 ans voyage dans le temps et se retrouve face à sa mère de 17 ans....

C'est fini. Un voyage étonnant fait d'amour et d'amitié. Si je devais résumer ce drama d'un mot : magique.
Préparez vos mouchoirs, certains épisodes m'ont fait pleurer comme une enfant (en même temps, je ne suis pas une référence...).
Si vous le pouvez, installez-vous chaudement, que vous soyez père, mère ou juste l'enfant que vous êtes.
Si le coeur vous en dit, et cela serait d'autant mieux, partagez ce drama avec votre enfant ou votre parent, ou votre aimé, vous n'en pleurerez que d'autant plus ^^ promis.

Encore un school drama? un time travelling? c'est un peu plus, en fait. Un conte de fée sans dragon à abattre mais une montagne à gravir. A gravir avec sa bande d'amis. A gravir avec sa famille.
Un conte de fée avec 2 princes. 2 princesses. Où le quotidien devient le merveilleux.
Je venais de finir "18 again" et me voilà parti sur celui-ci. A vrai dire, le titre ne m'attirait pas follement. Un titre pourtant révélateur et qui résume parfaitement le concept de cette jolie histoire.
Bien que moins intense émotionnellement que "18 Again" sur la durée, il n'en est pas moins bon. Bien au contraire.

Ici-dans, nous avons Li Jin Bu, une adolescente de 17 ans en conflit permanent avec sa mère Li Qing Tong. Li Jin Bu, ayant grandi sans père, se cabre à la moindre remarque de sa mère. Une dispute de trop et là voilà qui fuit, qui se cache dans un sauna pour se retrouver (par magie) 20 ans plus tôt dans la ville natale de sa mère.
Li Jin Bu fera ainsi la connaissance de sa mère adolescente et de ses amis. De ses grands-parents qui ne sont plus. De l'univers scolaire de sa mère. Il est donc intéressant de suivre ce regard, celui d'une adolescente de 17 qui ne connait de sa mère que ces côtés un peu mauvais, un peu maladroits que nous avons tous (une fâcheuse) tendance à montrer à la chair de nos chairs.
Les question se poseront naturellement tout le long "qui est donc le père de Li Jin Bu" et "pourquoi sa mère finit-elle seule".
Au-delà de ces doutes intelligemment semés, ce drama tourne essentiellement autour d'une chose : comprendre sa mère. Comprendre pourquoi. Comprendre comment. Ce qu'elle a vécu. Ce qu'elle a traversé. Ce qu'elle est aujourd'hui.
Et c'est.... beau. Juste.
Ici point de "je dois changer les choses afin que ma mère (et de facto moi) vive mieux" (quoique cela fut un petit peu le cas lors des premiers épisodes) mais ici, être témoin et vivre un peu" sa mère".
Quand dans certains films (pour ne pas les nommer) ou certains dramas, le personnage principal se retrouve à vouloir ou devoir changer le passé afin d'améliorer le futur, ici Li Jin Bu finit par y renoncer et dira " Peu importe que je naisse ou pas. Si la vie de ma mère devient meilleure et qu'elle est heureuse, venir au monde n'est pas important". Elle prendra alors le parti de ne plus intervenir dans les choix de sa mère adolescente et de lui laisser le libre arbitre de sa vie. Peu importe les conséquences. Peu importe son existence ou pas.
C'est ce don de soi qui m'a touché. Cette particularité que l'on retrouve naturellement chez ceux qui souhaitent le bonheur de la personne avant tout. Avant eux.
L'évolution de Jin Bu est contante. Elle apprend à connaitre sa mère, à devenir sa meilleure amie jusqu'à la soutenir quelque soient ses décisions. Pour enfin redevenir sa fille.
Si le rire est omniprésent tout le long du drama, la relation mère/fille évoluant doucement jusqu'à son apogée vous fera sortir les mouchoirs. Et pas qu'un peu. J'ai littéralement fondu en larme (et je ne suis pas la seule, hein chéri?) lors des retrouvailles entre Li Jin Bu et sa mère au dernier épisode. D'ailleurs, soyez averti que le dernier épisode est un des épisodes les plus émotionnellement intenses que j'ai pu voir jusqu'à présent...Un peu plus et je courrais dans la chambre de ma fille pour la serrer dans mes bras, c'est pour dire.

Li Qing Tong est un personnage extravagant et rempli de joie de vivre (le genre de personnage que j'adore). Elle crie un (peu) beaucoup, n'est pas très studieuse mais motivée et tenace. Personnage au un grand coeur, elle est ultra attachante et sa loyauté envers Jin Bu sans borne. J'ai particulièrement aimé le passage de la "chaussure" avec Chen Ju He lorsqu'elle décide de protéger Jin Bu. Comment Chen Ju He aurait pu ne pas tomber amoureux de suite? Hein, comment?
Le drama tourne autour d'elle, de ses choix et de ses décisions qui déterminent peu à peu le futur de Jin Bu.
J'ai trouvé extraordinaire que les actrices interprétant Qing Tong adolescente et Qing Tong adulte soient aussi similaires au niveau des expressions, de la façon de parler et d'agir. Cela fut de même avec Chen Ju He adolescent et adulte, nous les reconnaissons parfaitement à travers leur mimique, leur attitude et le ton de leur voix. Quel délice, lors du dernier épisode de les retrouver adultes, l'impression de retrouver de vieux potes d'écoles étaient limite dérangeante car bien vive.

En parlant de Chen Ju He...Si je devais être une pompom girl (nan, ce n'est pas un rêve d'enfant), j'aurais sans l'ombre d'une hésitation, avec ma petite pancarte et mes pompoms, dansé et crié derrière Chen Ju He à l'image d'une fangirl!
Chen Ju He!!!! Je ne vais pas mentir, il a été le personnage inattendu de ce drama, il a été le rayon de soleil, chacune de ses taquineries et de ses actions envers Li Qing Tong ont été tellement "kawai" que j'aurais pu quitter mon mari sur le champs (hahaha espérons que mon mari adoré ne vienne pas lire ici).
Plus sérieusement, Chen Ju He est typiquement le second personnage qu'on adore adorer dès le début au point d'en éclipser presque (oui par ce que ce drama a 2 leads masculins totalement sexy et géniaux) le premier lead masculin et qui nous fait nous exclamer à tire larigot "rhôôôô" la bouche en coeur.
Chaleureux, vaurien au grand coeur, maladroit et bourru, Chen Ju He est l'amoureux transi par excellence. Il ne voit et ne jure que par Li Qing Tong. C'est un crève-cœur que de le voir être supplanter par Wu Zhi Xun! Comment au nom de Totoro,! Comment Li Qing Tong peut-elle ne serait-ce qu'une demi millième de seconde hésiter entre en Ju He et Wu Zhi Xun...cela reste pour moi un grand mystère (un peu comme la disparition des chaussettes dans la machine à laver...).
La rencontre entre Li Qing Tong et Chen Ju He dans le dernier épisode a été un pur moment de bonheur, faite de drôlerie et d'émotion. Leur romance, bien que tardive et lente, a bel et bien transcendé mon petit écran de leur incroyable alchimie et de leur tendresse réciproque.

Puisqu'il faut bien que je touche un petit mot sur le couple Qing Tong/Zhi Xun : L'atmosphère entre Li Qing Tong et Wu Zhi Xun ressemble plus à la calotte glaciaire qu'à une explosion d'étoiles. Je ne fais donc définitivement pas partie du fan club de Wu Zhi Xun. Trop fade. Trop silencieux. Pas assez de caractère. Après son rapprochement avec Li Qing Tong , j'avais espoir de le voir s'amender de ses liens toxiques avec ses parents, mais peine perdue.
Petit spoil (fermez les yeux et passez au paragraphe suivant), le fait que ce rat de bibliothèque puisse être le père de Li Jin Bu m'a beaucoup fait grincer des dents....j'ai croisé furieusement les doigts en priant tous les dieux de l'Olympe que Qing Tong ne finisse pas avec ce truc qui ne savait même pas sourire (je suis un peu méchante, mais j'assume).

Je finirai avec Duan Xiao. Ma première impression n'a pas été mémorable. C'est souvent comme cela d'ailleurs. Et puis, au fur et à mesure des épisodes, comme Jin Bu, on s'attache à Duan Xiao sans s'en rendre compte. Ses petites attentions, ses sourires francs et sincères, sa dévotion totale envers Jin Bu nous le font progressivement aimer de tout coeur. Il aime Jin Bu et ne s'en cache nullement. Bien au contraire. J'ai trouvé adorable sa réplique à Jin Bu " nous serons ensemble de toute façon. Ce n'est pas possible autrement, autant être ensemble maintenant". Cela aurait paru arrogant et déplacé venant de n'importe qui. Mais pas de Duan Xiao. Il a su donner une telle sincérité, une telle vérité à sa déclaration que Jin Bu (et nous) n'a pu que sourire. Impossible de lui dire non. Impossible de jouer ne serait-ce qu'un tantinet sa difficile. Impossible de ne pas l'aimer. La sagesse de Duan Xiao était parfois étonnante, surtout pour un garçon aussi jeune.
Le couple Duan Xiao-Jin Bu est un couple qui démarre pratiquement dès le départ. Complice à 100%, ils sont restés main dans la main quasiment tout le temps. Cela devenait une évidence qu'ils devaient être ensemble. Et je dois avouer que leur séparation à la fin fut douloureuse même pour la blasée de romance que je suis. C'est la première fois (et dernière, promis!) que j'ai pleuré à une rupture fictive. Je soupire souvent (mais pourquoi se séparent-ils?), je râle beaucoup ( mais nan, ne lui fais pas cela!!), j'approuve parfois (mouais, vous n'alliez pas bien ensemble de toute façon), mais je ne pleure jamais. Jusqu'à ce que Jin Bu décide d'en finir avec Duan Xiao.
Duan Xiao qui ne retient pas Jin Bu, Duan Xiao qui répondra à Ju He " si elle veut partir, pourquoi devrais-je l'obliger à rester avec moi? A s'expliquer?". Autant de mot chevaleresque, d'attitude de grand seigneur m'auront bien fait verser de larmes. Il ne la retiendra pas, respectant son choix. Il ne lui en voudra pas, ne cherchant pas à connaître ses raisons. Il partira, sans jamais lui tourner le dos.

Je rejoins désormais les éplorés scandant une saison 2 (non, je n'ai pas honte ^^). Prions qu'une mini série puisse voir le jour avec Duan Xiao et Jin Bu....ou Chen Ju He et Qing Tong adultes...

C'est donc une histoire joliment contée, une histoire qui encore une fois mets à l'honneur les liens familiaux. Un thème qui m'est cher, et lorsque c'est bien fait, on en redemande. Pour les amateurs (et même les non-amateurs), n'hésitez pas à plonger dans cet univers fait de tendresse et d'amour. Profitez-en, c'est confinement!

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Mystic Pop-up Bar
1 personnes ont trouvé cette critique utile
mars 9, 2021
12 épisodes vus sur 12
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Globalement 8.0
Histoire 8.5
Acting/Cast 9.0
Musique 6.0
Degrés de Re-visionnage 6.0

Un très bon moment de fou rire

Si je devais donner autant d'étoiles, cela serait surtout grâce à Hwang Jung Eum et Choi Won Young ! Ils ont été magnifiques et tellement drôle.
Hwang Jung Eum est une actrice que j'aime beaucoup et elle prouve encore ici tout son talent. Son débit de paroles est toujours aussi impressionnant, si ce n'est plus. En mode bad ass, elle en jette. Elle n'a pas été autant sexy et méchante que IU dans "Hotel Del Luna" mais, suffisamment pour nous scotcher pendant toute la durée du visionnage.

J'ai été encore plus impressionnée par Choi Won Young qui nous avait habitué à des rôles de vilain et de psychopathe pas très sympathique. Ici, on adhère totalement à son personnage. Drôle, émouvant avec cette petite touche de bad boy quand il sort son épée (trop stylée ! s'est exclamé mon fils). Un personnage qui nous aura donc beaucoup touché.
Je trouve peut-être dommage que les couples formés ne soient pas à la hauteur du drama. Les couples ne sont pas fades mais ils sont loin d'être "effets papillons dans le ventre".

Kang Bae est un personnage attachant et un peu maladroit mais j'avoue que je ne l'ai pas trouvé exceptionnel. Et c'est un peu dommage qu'on ait pu voir un tout petit peu de son pouvoir (à la fin). Pourquoi nous mettre des personnages qui ont un pouvoir qui déchire si ce n'est pour "l'activer" que pendant 30 secondes sur un seul épisode...(Hum, cela me fait penser à Novoland Eagles Flag...). Sa douce moitié Yeo Rin est un peu à son image. Attachante. Mais je ne me suis pas prise au jeu. Ce fut d'ailleurs le cas avec tous les autres personnages secondaires. Sympathiques mais pas inoubliables. Et je trouve que c'est le défaut de ce drama. Les deux personnages principaux, Wol Joo et Chef Gwi, sont vraiment fantastiques mais pas le reste de l'équipe. Cela n'empêche nullement de regarder le drama avec plaisir bien sur, de rire et de se poser des questions sur la trame principale. N'hésitez pas à vous lancer dans cette série, un scénario alléchant, des personnages attachants et un happy ending (suivez mon regard "Hotel Del Luna" !) vous permettra de passer un bon moment.

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Catch the Ghost
1 personnes ont trouvé cette critique utile
janv. 22, 2021
16 épisodes vus sur 16
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Globalement 6.5
Histoire 6.0
Acting/Cast 6.0
Musique 5.0
Degrés de Re-visionnage 1.0

Un drama sans prétention

Hum...Le titre m'avait induite en erreur, je l'avoue. Je m'attendais à du surnaturel (je n'avais pas encore lu le résumé) et j'ai été au départ un peu déçue et puis, j'ai fini par tout regarder. Je trouvais que le début était intéressant mais très vite la frustration a pris le pas. Le drama n'est pas mauvais en soi et peut plaire à un très grand nombre : l'histoire n'est pas inintéressante et les personnages ne sont pas mauvais. Mais je n'ai pas réussi à accrocher.

J'ai apprécié le lead masculin, sans le trouver incroyable, il était un personnage sympathique très procédurier et qui évolue au fur et à mesure. C'est d'ailleurs, le seul point positif que je trouve à ce drama : l'évolution de Ji Suk, son regard et ses actions changent à force de côtoyer Yoo Ryung.
Je n'ai, par contre, pas du tout aimé Yoo Ryung. Lorsqu'on a du mal à sympathiser avec les personnages ou à se reconnaitre en eux, cela devient difficile de les aimer. Je n'ai pas aimé sa façon d'imposer envers et contre tous ses idées. Je ne nie pas qu'elle avait souvent raison, et que les cas rencontrés méritaient en effet de sortir de la procédure (et d'aller vite), mais je pense que c'est plutôt sa façon de faire qui me gênait. Elle ne tenait pas du tout compte des autres, des conséquences de ses actes. Elle était irréfléchie et fonçait tête baissée. Le drama avançant, on comprend très vite que c'est à Ji Suk de nettoyer derrière elle, en récoltant blâme et punition sans broncher. Yoo Ruyng, rien du tout. Son passé peut nous aider à comprendre bien sur ses actions mais je ne pense pas que cela puisse tout pardonner. Quoiqu'il en soit, je n'ai pas aimé le personnage féminin. Et ses yeux de chiens battus étaient pénibles, elle agissait selon son bon vouloir et ne faisait que pleurer par la suite.

les vilains de l'histoire ne sont pas passionnants, ni effrayants. J'ai, par contre, eu un pincement de cœur en apprenant l'histoire du fantôme du métro. Je comprenais ses raisons. De détruire. C'est forcément immoral. Mais tellement humain.

les personnages secondaires n'ont malheureusement pas d'attrait spécifique. J'avoue qu'ils étaient eux-même des fantômes à mes yeux. Inexistants.

La romance est simple, mais il est vrai que n'ayant pas d'affinité avec l'héroïne, il me serait difficile d'avoir des étoiles dans les yeux. l'alchimie n'explose pas et bien que l'évolution de leur relation est bien présente, il n'y a pas d'étincelles.

Je pense tout de même que le drama trouvera son public car il est facile à suivre et les rebondissements assez intéressant pour vouloir aller jusqu'à la fin.

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Doctor John
1 personnes ont trouvé cette critique utile
oct. 20, 2020
32 épisodes vus sur 32
Complété 0
Globalement 9.0
Histoire 10
Acting/Cast 10
Musique 9.0
Degrés de Re-visionnage 8.0

Le meilleur drama-médical à ce jour.

Non, je n'ai pas mis cette note à cause de Ji Sung...quoique il y contribue beaucoup!
Ce drama est une perle. J'ai vu beaucoup de drama dans le monde médical, et celui-là est mon préféré. Par ce que :
- Ji Sung ( laissons de côté son côté sexy et beau gosse...) est magnifique ( comme d'habitude) et son interprétation est touchante. Nous aimerions tous (toutes) avoir un médecin comme lui, humain, tenace et intelligent. Je m'attendais plus ou moins à un médecin/génie type "black jack" ou "D-day", mais j'ai été agréablement surprise de voir un médecin qui n'a pas une seule fois tourné le dos à ses patients, qui a su les soigner sans être dans la phase rebelle et anti-hiérarchie. Un médecin avec un GRAND coeur. Plus d'une fois, j'en ai eu la gorge nouée, la larme à l'oeil et le sourire béat devant tant de sagesse dans ses paroles, tant d'intelligence, tant de gentillesse....vraiment, le scénariste nous a pondu un grand personnage, un grand docteur.
- La trame. Une trame qui tourne essentiellement autour de l'humain. Ici pas de guerre contre l'hôpital. Pas de rivalité amoureuse. Pas de supérieur arrogant avec des plans diaboliques ( bien sur, nous avons des docteurs qui ne croient pas en Cha Yo Han, prêt à le virer à la moindre faute, mais au final rien de frustrant et d'angoissant). Un lien qui au fur et à mesure se dessine et devient sincère (le procureur par exemple...). Un sujet sensible auquel il est difficile de rester indifférent : L'euthanasie. Un message d'amour. ici donc un sans faute pour le l'histoire.
- La romance. Ce n'est pas la romance la plus extraordinaire ni la plus intense que j'ai pu voir. Mais. Nous avons une romance forte, un lien qui au fur et à mesure se tisse. L'alchimie entre nos amoureux est très belle. j'ai vraiment aimé cette confiance que Kang Shi Young avait en Cha Yo han. Il est pénible de voir dans les dramas ce manque de confiance qui vient souvent ternir la relation amoureuse. ici, non. Pas de cela, elle aime, elle croit en lui. Et c'est juste beau.
- l'OST. Une OST minutieusement travaillée, des BGM qui augment l'effet voulu dans les scènes touchantes. Une très belle chanson de fin qui aura eu l'effet vicieux de m'obliger à vouloir voir la suite sans attendre.
- Des personnages secondaires adorables. J'ai eu peur lorsque j'ai vu la petite soeur et Lee Joo Yoon. peur de les voir s'attaquer aux leads et de voir tout cela devenir un ring de pugilat. Et ce fut donc avec surprise et surtout avec bonheur que l'on découvre au fil des épisodes la force que les personnages secondaires vont apporter, leur soutien indéfectible, leur loyauté et leur solidarité incroyable.
En conclusion, un drama passionnant, bouleversant et intense, un must-see selon moi.

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Lawless Attorney
1 personnes ont trouvé cette critique utile
août 26, 2020
16 épisodes vus sur 16
Complété 0
Globalement 6.0
Histoire 5.0
Acting/Cast 7.0
Musique 5.0
Degrés de Re-visionnage 3.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Une déception...

Le début était vraiment prometteur, j'adore ce genre de drama où le lead prépare minutieusement sa revanche, je pense notamment à des dramas comme falsify avec Nam Gong Im. Mais ce drama qui avait bien commencé est devenu de plus en plus ennuyant, avec beaucoup trop de scènes incohérentes ( comme la mort du sois-disant gangster qui était au top 3 de Séoul...), des méchants qui sont juste mauvais et sans consistance psychologique, une romance qui survient trop facilement et rapidement alors qu'aucune scène romantique au préalable ne nous avaient réellement préparé, une romance sans aucune alchimie et qui devient en plus larmoyante ! Yuk...Bref, je n'ai pas du tout aimé...

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Youth
1 personnes ont trouvé cette critique utile
août 13, 2020
24 épisodes vus sur 24
Complété 0
Globalement 9.0
Histoire 8.0
Acting/Cast 10
Musique 9.0
Degrés de Re-visionnage 9.0
Cette critique peut contenir des spoilers
Je ne vais pas du tout être objective. Ce drama n'est pas parfait loin de là, il n'y a pas de réel suspense, le scénario est du déjà-vu. En tant normal, je n'aurais peut-être mis que 7, mais j'ai tout bonnement aimé cette série. Si je n'étais pas en train de regarder en même temps l'excellent, magique et extraordinaire drama "Lovely Us" (qui lui vaut 20/10), j'aurais même donné 10/10 à ce drama.
L'histoire ne révolutionne en rien le genre. Et pourtant l'alchimie entre nos deux tourtereaux a réussi à me tenir scotché pendant 2 jours. Allons, avouons-le, j'ai totalement craqué pour Du Ya Xiu. Il est juste sexy et beau à damner un saint. Habituellement, cela me fait sourire de voir celui qu'on appelle "beau gosse" à l'école, car je trouve rarement que cela se mérite. Mais là, rendons lui justice : sa froideur, sa cool attitude, ses rares sourires, sa prestance font de lui un réel "beau gosse" . Mais au-delà de son physique, j'ai surtout aimé sa façon d'aimer Yong Xin, aimer autant une personne pendant 12 ans, lui consacrer chaque minute de ses pensées et des ses actions m'ont totalement fait fangirliser.
Je n'ai pas trouvé que les histoires secondaires soient passionnantes mais cela ne m'a pas non plus dérangé au point de faire avancer rapidement les épisodes.
Alors oui, il y a des moments bancales, parfois ennuyantes, des interrogations sur "mais pourquoi ne sont-ils toujours pas ensemble 12 ans plus tard" ....
Mais au final, cela reste un bon drama, une belle romance et puis, rien que pour Simon Lian, ce drama ne m'a pas du tout déçue ^^ et pour la déclaration et la confession de Simon Lian, moi je vote oui :)

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Tsuiraku JK to Haijin Kyoshi
0 personnes ont trouvé cette critique utile
juil. 30, 2024
9 épisodes vus sur 9
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Globalement 8.0
Histoire 8.0
Acting/Cast 8.0
Musique 6.0
Degrés de Re-visionnage 5.0

Une vision édulcorée mais qui atteint son but

C'est un drama que j'ai choisi afin de me permettre de souffler après "Joy of Life 2". J'avais juste besoin de quelque chose de simple et de rapide. Ce fut ma foi un excellent choix, le hasard m'ayant juste pousser à appuyer sur "start".
Le thème aurait dû me faire fuir, n'ayant aucune affinité avec les histoires de ce genre. J'avoue que le format court m'a incité à y jeter un coup d'oeil.
L'intrigue n'apporte rien de neuf, une lycéenne, le coeur brisé se décidant à sauter du toit de l'école. Ce qui change par contre, c'est :
- la réalisation. Toute l'intrigue tourne essentiellement autour de nos deux protagonistes, occultant tout ce qui n'est pas eux. C'est assez perturbant, car nous avons l'impression que rien n'existe réellement si ce n'est eux. Il y a bien évident des scènes avec parfois des personnages extérieur, mais l'importance qui leur est donnée est si insignifiant que notre attention est à 100% portée vers Mikoto et Haiba.
- l'humour omniprésent et qui apporte une touche de folie et d'absurdité dans ce tourbillon " d'immoralité" et de "suicide". Cette façon de tourner en dérision la mort, la solitude, la relation professeur/élève nous permet de sourire à tout bout de champs et de ne pas ressentir l'habituel inconfort face à ce genre de thème (du moins en ce qui me concerne). C'est très drôle et intelligent.
- une façon intelligente de dénoncer la solitude et le désarroi des adolescents. Les dialogues pointent sur la façon que chacun d'entre nous a de concevoir la mort et la vie, et j'ai trouvé brillant leur dialogue, leur réflexion qui ont rendu ce drama assez unique.
- la relation interdite entre le professeur et l'élève. Ce n'est pas moi qui vous dira "oh, c'est pas bien!". J'aime ce qui est interdit. Si c'était banal, je ne viendrais pas chercher à me divertir avec un drama, je n'aurais qu'à lire les infos sur FB ou sur le net...(ou pas, vu la qualité des infos). La relation est drôle, intelligente avec une pointe de sensualité. La limite n'est d'ailleurs pas franchi, la morale est sauve ( sauf, une certaine scène haha).
- Les personnages. Les répliques entre ces deux là étaient tellement hilarantes que je me suis retrouvée plusieurs fois à rire. J'ai adoré les regards choqués de Mikoto et ses expressions à la limite de l'exaspération ainsi que les pitreries de Haiba., cachant par ailleurs une intelligence aiguisée!

C'est donc un drama court qui réussit son pari de nous apporter un petit vent de fraicheur, et nous en avons besoin avec ces 37° qui plombe la région en ce moment. Ne boudons pas ce petit plaisir !

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Crazy Little Thing Called Love
0 personnes ont trouvé cette critique utile
oct. 12, 2023
Complété 0
Globalement 8.5
Histoire 9.0
Acting/Cast 9.0
Musique 8.0
Degrés de Re-visionnage 8.0
Cette critique peut contenir des spoilers

Une jolie romance intemporelle...

C'est un film dont s'est inspiré "A little thing called first love", le cdrama avec Lai Kuan Lin et Zhao Jin Mai. Ce drama a été un de mes premiers cdrama et comme souvent possède le goût unique de la première fois. J'étais donc curieuse de sa grande soeur, plus âgée.
Bien que j'avoue que le drama a ma préférence, pour les raisons que je vais développer en même temps que ma critique, le film a des points positifs et surtout a réussi à me surprendre ce que n'a pas fait le drama.

L'histoire reste inchangée dans les deux versions, et le film commence de la même façon. J'avais des doutes quant à l'évolution de Nam. En effet, dans la version chinoise, la transformation et l'évolution de Miao Miao est progressive et prend du temps à se mettre en place. Qui plus, le format des épisodes a permis une meilleure compréhension des protagonistes et nous voyons leur relation progresser, grandir au fur et à mesure que le temps passe. Le drama ne fait pas l'impasse sur les années de lycée ou universitaire et nous prenons plaisir à suivre leur parcours. C'est pourquoi, un film de 1H58 me paraissait dérisoire et difficile à nous pouvoir nous faire ressentir tout cette évolution. Que nenni!
Malgré le peu de temps dû au format par rapport à la version chinoise, la version originale s'en tire plus que bien! L'évolution et la transformation de Nam a été progressive et d'un tel naturel que je me suis retrouvée à penser bêtement "heu, à quel moment a-t-elle autant changée??" Alors, oui, nous voyons le processus mais contrairement à "my calories boy" par exemple où la transformation est soudaine, ou encore dans "my Gnangnam beauty" où nous ne voyons pas du tout la transformation, ici nous participons à la naissance du papillon, non seulement physiquement mais aussi mentalement. C'est extraordinaire, limite, nous la voyons grandir et mûrir en 1h et des brouettes. C'est donc un point que je salue tout particulièrement.
La deuxième chose parfaitement réussi est la romance entre Nam et Shon. Sincèrement, lorsque la scène de la déclaration arrive, je me suis dit "heu..... ils ne finissent pas ensemble???" par ce qu'à aucun moment du film nous ne voyons une relation entre deux, une étincelle ou un semblant d'intensité qui aurait pu me donner des papillons au coeur. Rien. Nada. Je me suis dit "heu, c'est une histoire à sens unique ce truc..." ou bien ils vont nous faire une fin pourrie, genre il se rend compte qu'il l'aime et blabla, le truc classique pour expédier une fin en 2 minutes chrono...Et puis vint, cette déclaration ratée, et l'après déclaration. Et là, je le dis carrément, ils ont réussi à m'avoir. A tel point qu'en ai pleuré d'émotions. Ouais, faut le faire, une blasée de la vie qui a tout vue ( du moins qui le pense) s'est faite avoir en beauté. Je n'en dirai pas plus, mais la fin m'a vraiment vraiment vraiment touché!!!!

C'est un film qui m'a sincèrement plus surprise que le drama chinois. Et qui m'a rappelé le moi de mes 15 ans. 15 ans et tellement amoureuse du plus joli garçon du collège. Sur son skate, toutes les filles se pavoisaient à son passage. Et la gamine que j'étais, maladroite, avec ses lunettes et sa coupe au bol, n'en faisait pas moins....Un premier amour, totalement fou, et qui aura duré 6 ans. Une histoire digne d'un drama entre une gamine insignifiante et le plus joli garçon du collège, une histoire qui m'aura aussi permis de me transformer, de devenir aussi un papillon....Que l'ayez vécu ou pas, peu importe, si vous aimez les jolies romances, n'hésitez pas à donner la chance à ce film touchant.

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The Wandering Earth 2
0 personnes ont trouvé cette critique utile
oct. 9, 2023
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Globalement 9.0
Histoire 10
Acting/Cast 10
Musique 6.0
Degrés de Re-visionnage 8.0

Une cascade d'adrénaline où l'émotion n'a pas été oubliée.

C'était avec une certaine impatience que j'attendais la suite de cette saga, bien que le 1 n'est pas été dans mes coups de coeur de ces dernières années. Et il faut l'avouer, c'est un sacré bond en avant! Un film de science fiction mêlant habilement de la science fiction à un thème qui se fait plus rare, celui de "catastrophe".
Je vais le dire de suite, j'ai tout simplement adoré.

La réalisation est époustouflante et n'a rien à rougir face à des blockbusters américains ou coréens. Les effets spéciaux nous immergent réellement dans ce monde futuriste, avec un graphique classique mais maîtrisés. Les couleurs loin d'être froides (ce que je reproche souvent à la science fiction) jonglent entre le métal propre à ce thème et des couleurs plus chaudes comme les scènes avec Yaya, ce qui permet d'éviter l'overdose de sensation de quelque chose d'impersonnel.
Les scènes d'actions sont excellentes, la première scène d'attaque est grandiose, où tout part dans tous les sens mais sans pour autant avoir une sensation de brouillon désorganisée. C'est rapide, fulgurant et l'intensité de l'urgence se fait sentir tout au long du film avec une intensité grandissante.

Le scénario est intéressant et bien que n'étant pas fan de science fiction, j'ai pris un grand plaisir à suivre, voire à comprendre, les tenants de cette histoire. C'est prenant et je n'ai pas décroché une seule fois.
Au-delà de cette histoire de sauver le monde face à une catastrophe qui apparaît comme inéluctable, c'est avant tout une histoire d'être humain. La dimension de l'Humanité est donc transcendé au maximum! Le message, que j'ai trouvé sublime, ici n'est pas de savoir qui sauvera le monde, mais tout simplement de faire de son mieux, de son sacrifice, et surtout de le faire TOUS ensemble!
C'est remarquable. Il faut saluer l'initiative de l'auteur et du réalisateur de nous montrer un monde où chaque pays travaillent main dans la main. Exit les rivalités, les préjugés, les agressivités et arrogances des pays. Ici, tous sont concernés par cette catastrophe et tous s'écoutent et s'alignent ensemble. Ne serait-ce que ce détail où chacun parle librement sa propre langue, traduit directement par une oreillette, est un détail qui a son importance. C'est un délice que d'entendre conjointement du chinois, de l'anglais, du russe, du français, du coréen, du japonais etc....
Le souffle épique du film apporte une émotion qui m'a bien arraché plusieurs larmes. Une des dernières scènes, celle où le choix des sacrifiés doit être fait m'a fait vibrer, et c'est le coeur en miettes que nous voyons "les escadrons des pays" faire le choix de laisser la jeune génération porter le flambeau de la continuité, du combat futur. C'est une scène forte, car, personne ne cherche à passer l'un devant l'autre ou à s'attribuer une gloire éphémère, c'est une scène qui permet de comprendre cette force de l'Homme, celle de se dépasser, celle de s'écouter et d'agir avec humilité. J'ai juste adoré.....

Un fait rarissime à souligner. Il n'y AUCUN méchant, antagoniste à baffer ou à haïr, agissant stupidement ou égoïstement contre les protagonistes. Ici, chacun à un devoir à remplir, une responsabilités sur les épaules et , chacun porte sa croix sans jamais se plaindre.

C'est donc un film grandiose par le message véhiculé, par des scènes d'actions trépidantes et intenses, par une multitude palettes d'émotions. Je ne sais si un 3 est programmé, mais je ne dirai pas non à une conclusion de cette histoire....

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You Are the Apple of My Eye
0 personnes ont trouvé cette critique utile
sept. 21, 2023
Complété 0
Globalement 6.0
Histoire 6.0
Acting/Cast 7.0
Musique 9.0
Degrés de Re-visionnage 1.0

Zéro affinité

Je ne dirai pas que c'est mauvais. Ce n'est juste pas ma tasse de thé.
La réalisation est plutôt bonne, avec un dynamisme certain. Mais.

1. Je ne suis pas du tout fan de cette ambiance crue et provocatrice. Le délire du type "american pie" ne me fait pas sourire. La fameuse et délirante scène dans la classe (ceux qui l'auront vu, sauront de quoi je parle) est plutôt originale et je peux comprendre que cela puisse plaire. Je la trouve pour ma part assez choquante... Le film est donc parsemé de ces scènes qui sans tomber dans le voyeurisme n'en sont pas moins "lourdes". Cela me dérange cette image de ces futurs adultes, qui vivent dans la crasse, à poil, se m***** à longueur de journée ou qui s'en donnent à coeur joie sous la douche. Je ne suis pas pour ma normalité. Mais pour la diversité. Oubliez ici l'homme timide, l'homme viril, l'homme blasé, l'homme intelligent, l'homme droit, l'homme violent, l'homme fidèle....non, ils sont tous pareil, ne pensant tous qu'à une chose. Assez dégradant, n'est-ce pas?
2. et les femmes dans tout cela? Elles n'ont surement pas le beau rôle. Un rôle extra secondaire comme les mères. secondaire comme la copine qui ne sert à rien. Ou comme l'héroïne, pure comme la neige et qui selon moi n'a au final aucun caractère. Je pense encore friendzone où j'ai trouvé Palm tellement marrante, délirante et adorable, en comparaison, Chia Yi est fade. C'est dommage, je la trouvais jolie avec un magnifique sourire...
3. La romance....La fin ne me dérange pas. Mais il faut avouer que l'alchimie n'est pas ce qui brille dans ce film, même si elle n'est pas non plus mauvaise. Mais je n'ai pu à aucun moment ressentir leur amour l'un pour l'autre. Leur intérêt oui. Mais, je dirais que c'est tout.

Je n'ai donc pas su trouver quelque chose à m'accrocher, et bien que cela ne soit pas un mauvais film, c'est loin d'être un truc qui me fasse rêver ou rire pendant 1h40...et la version japonaise, sans être autant provocante, ne fait que reprendre les même ficelles, ce qui me laisse penser que c'est donc l'histoire qui n'a pas su me toucher.

Ah...j'ai oublié, la seule chose qui a su me toucher, et je dois l'admettre, c'est aussi ce qui m'a fait venir vers ce film : la chanson....Je trouve la chanson juste magnifique!

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