Un conte de fée moderne et transcendant, une OST magnifique, une perle à voir !
Il était une fois, une petite fille, future Sikawasay, se voyant attribuer un ange gardien, Orad, le dieu de la pluie....
Dès les premières images, j'ai été aspiré dans un monde méconnu, un conte baignant dans l'univers d'une tribu à Taiwan, les Amis (阿美). Un monde magique où Kawas (dieux) et être humain se côtoient, aromatisé d'une romance adorable, d'un scénario complexe et riche en folklore. Une perle. N'attendez plus, endormez-vous au plus vite, et venez rejoindre ce magnifique rêve.
Pour commencer, un petit de culture, cela ne fait jamais de mal, sur cette tribu. Il y a 16 tribus indigènes à Taiwan, reconnus officiellement. Les Amis (阿美族), prononcé Āměizú, en font partie. Ce nom a été popularisé sous l'occupation japonaise entre 1895 et 1945. Leur véritable nom est Pangcah (邦查) signifiant "les nôtres". Les Amis forment la tribu d'aborigène la plus nombreuse reconnu par Taiwan. Ils parlent un langage spécifique, Caciyaw no Pangcah.
Le drama tourne donc autour de leur folklore, leur Dieu suprême Kakarayan, les dieux Kawas, les êtres humains et la nature.
Le scénario parait simple de prime abord : les kawas doivent quitter la Terre et abandonner les êtres humains, responsable de catastrophique écologique. Le résultat de ce départ est la disparition de la pluie, l'essence même de la vie. Au fur et à mesure de l'avancé des épisodes, le spectateur découvre que le départ des Kawas cachent une vérité dérangeante, une vérité différente. Chaque épisode apporte son lot de questionnement, d'étonnement. La réponse finale est surprenante et, je ne vous le cache pas, m'a bien surprise. Je m'attendais à tout, sauf à cela. C'est donc de surprise en surprise que nous découvrons le secret des Kawas. On en devient certes confus, se demandant qui est qui, qui fait quoi. Pourtant c'est avec plaisir que l'on suit les indices, les doutes des protagonistes, les retournements de situation. Le final apportera des réponses claires prenant tout leur sens. C'est avec satisfaction que l'on finit le dernier épisode. Avec un sourire émerveillé. Un conte de fée, vous dis-je.
Qui n'a jamais souhaité avoir un ange gardien? Un puissant protecteur, qui plus est possédant un physique d'Apollon?
Orad, dieu de la pluie se voit confier sous ses augustes ailes une petite fille, Xi TianTi. Leur lien entre Orad et TianTi nous sera conté à travers des flashback et des petites scènes à la fin des épisodes.
Un lien qui se nouera très intimement et c'est avec bonheur que l'on suit leur adorable romance à travers leur interaction. Chaque petite attention d'Orad, chaque geste de sa part, chaque regard était une merveille, un ode à l'amour. Il est à noter que la romance occupe une place importante dans la première partie, et qu'elle cède sa place à l'intrigue dans la seconde partie, mais tout en continuant à en être le moteur de l'histoire. Je regrette un peu que la romance n'ait pas plus de place et que l'intensité des émotions ne soit réellement présente qu'à travers le passé de nos protagonistes. Un parti pris mais qui ne permet pas l'exploitation à son maximum de la romance selon moi.
Le casting a été parfait, réunissant encore une équipe gagnante comme le scénariste et acteurs d'"Attention Love".
Le scénariste Chi Feng Chien de "Someday or One Day" et "Attention Love" signe un drama intriguant mêlant habilement la complexité d'une histoire unique agrémentée de révélation inhabituelle et d'une romance soignée.
Fu Meng Bo a été superbe dans ce rôle. Ce n'est pas un acteur qui m'avait marqué dans ses précédents rôle, ici, il m'a bluffé. Le rôle d'Orad lui va à la perfection et ses rares sourires ont illuminé le petit écran ^^
J'étais pourtant loin de trouver Fu Meng Bo séduisant. Il me prouvera par la suite que le rôle d'Orad lui colle à la peau, sexy et juste whaou.
Johanne Tseng est par contre une actrice que j'aime beaucoup. Je l'avais découverte dans "Attention Love!" avec Prince Chiu (Argh, un de mes chouchous taïwanais), Prince Jiu qui fait une petite apparition d'ailleurs ici. Elle campe ici un personnage sympathique dont la sensibilité exacerbée la prédestine à devenir une Sikawasay, un médium servant d'intermédiaire entre les Kawas et les humains.
Les personnages secondaires ont été pour certain comme le dieu de la sagesse un coup de coeur.
Li Pu Hui, ami de toujours d'Orad, apporte dans son sillage la petite (grande) touche d'humour qui pour tout dire s'éloigne joyeusement de la sagesse ?
Malusakadat, l'épouse de Li Pu Hui, n'a pas un grand rôle à jouer, mais j'ai adoré leur couple, malgré le peu de présence à l'écran qui leur a été donné. Et puis Guo Shu Yao a été inoubliable dans "Attention Love", j'ai été plus que ravie de la retrouver ici.
Toem aura été celle qui m'a le plus intrigué. Ce personnage interroge dès le départ. Les raisons de ses actions m'ont profondément touché, l'ambiguïté de ses gestes et paroles, tout comme Fali, ont contribué à mystifier ce drama, apportant cette dimension du "ni tout noir, ni tout blanc".
La réalisation de ce drama est l'exemple même du "avec 3 fois rien, créons du grandiose". Ici, point de CGI époustouflant. Point d'action défrisante. Que nenni, quelques petites lumières par-ci, de petits effets par-là apportant son lot de surnaturel et le tour est joué ! Cela fonctionne et deux fois plus qu'une ! La réalisation est soignée et les images parlantes. Le spectateur est émotionnellement impliqué dès les premières images. C'est du grand art.
La qualité de la réalisation se ressent aussi à travers le respect et la dévotion de la culture des Amis! Jusque dans leur quotidien, leur costume, leur langage, leur façon de penser... Le réalisme de tout cela m'a réellement donné envie d'en apprendre un peu plus sur ces indigènes.
J'ai aussi adoré la simplicité de la représentation des Kawas. On s'éloigne des costumes que l'on a coutume de voir dans un drama chinois, blanc ou noir ici, et c'est tout. Simple et tellement redoutable.
Le folklore des Amis est un des points d'intérêt du drama. J'ai adoré découvrir leur légende, telle une petite fille à qui on lirait une histoire chaque soir. En effet, chaque début d'épisode nous est conté la légende des kawas et de Kakarayan sous forme de petit dessin animé, dans la langue des Amis. C'est non seulement passionnant mais ludique et instructif. Nous apprenons ainsi l'histoire de leur tradition, de leur dieux et de leur peuple. Cela permettra aussi de bien comprendre l'épisode qui suit. Et entendre les kawas parler la langue des Amis, une immersion totale ! Sincèrement, on apprécie cet effort que font les acteur à parler cette langue avec un tel naturel.
L'OST! La bande son est un petit bijoux musical ! Un des rares CD que je m'empresserai d'acheter, sans une once d'hésitation. Les paroles autant que les notes de musiques collent parfaitement à l'ambiance surnaturelle du drama. La chanson des Amis, "讓我聽見你" (Be yours) est sublime ! Que cela soit la version de Astro Bunny ou la version de Men Envy Children, elles sont toutes deux magnifiques, transcendant le chant en langage Amis, apportant une émotion intense. La version A cappella, introuvable malheureusement, lorsque TienTi fait son rituel de prière, est d'une beauté à couper le souffle, d'une douceur et d'une pureté incroyable. C'est d'ailleurs la chanson qui m'a dès le départ arrimé au drama, la dernière fois qu'une chanson m'avait fait un tel effet, doit remonter à "Beauty and The Beast" de Disney...
L'opening "最後一秒鐘" (The last second) interprété par 九澤CP est tout aussi superbe, m'obligeant à ne pas "skipper" l'opening à chaque épisode, ce qui arrive rarement, voire jamais. Je n'ai pas beaucoup d'information sur 九澤CP, ce qui est dommage, car j'ai tout particulièrement apprécié leur chanson (je me fait fort d'écouter et d'enquêter, foi de Sammy). Ce qui n'est pas le cas de Mayday, groupe taïwanais ultra-connu et adoré en Asie. Avec ce drama, j'ai pu découvrir avec bonheur "知足" (contentment), une chanson qui étrangement rend heureux. Ne me demandez pas pourquoi....Il est vrai, que toute la bande-son rend heureux.
Il y a aussi la chanson "煙雨" (Misty Rain) de Nine Chen, magnifique (me donnant presque envie de pleurer) ou "想對你說" (Too Much to Say) d'Astro Bunny ou encore "抱著你" de A-Yue. Si vous n'avez pas encore compris, oui, l'OST restera en tête longtemps après la fin d'une série, continuant à me rendre heureuse à l'écoute.
La fin. Peu de dama m'aura donné autant de satisfaction avec une fin aussi simple et heureux. La toute dernière image m'aura fait sourire pour une bonne semaine entière.
Un drama mêlant habilement le folklore d'une tribu avec des dieux des demi-dieux, des démons et des esprits perdus, un conte de fée, un ange gardien diablement sexy, un dieu de la sagesse drôlement immoral, une romance adorable...Ne passez pas à côté ce ce merveilleux drama taïwanais ! Si, bien sûr, lire les sous-titres en anglais ne vous fait pas fuir...
Dès les premières images, j'ai été aspiré dans un monde méconnu, un conte baignant dans l'univers d'une tribu à Taiwan, les Amis (阿美). Un monde magique où Kawas (dieux) et être humain se côtoient, aromatisé d'une romance adorable, d'un scénario complexe et riche en folklore. Une perle. N'attendez plus, endormez-vous au plus vite, et venez rejoindre ce magnifique rêve.
Pour commencer, un petit de culture, cela ne fait jamais de mal, sur cette tribu. Il y a 16 tribus indigènes à Taiwan, reconnus officiellement. Les Amis (阿美族), prononcé Āměizú, en font partie. Ce nom a été popularisé sous l'occupation japonaise entre 1895 et 1945. Leur véritable nom est Pangcah (邦查) signifiant "les nôtres". Les Amis forment la tribu d'aborigène la plus nombreuse reconnu par Taiwan. Ils parlent un langage spécifique, Caciyaw no Pangcah.
Le drama tourne donc autour de leur folklore, leur Dieu suprême Kakarayan, les dieux Kawas, les êtres humains et la nature.
Le scénario parait simple de prime abord : les kawas doivent quitter la Terre et abandonner les êtres humains, responsable de catastrophique écologique. Le résultat de ce départ est la disparition de la pluie, l'essence même de la vie. Au fur et à mesure de l'avancé des épisodes, le spectateur découvre que le départ des Kawas cachent une vérité dérangeante, une vérité différente. Chaque épisode apporte son lot de questionnement, d'étonnement. La réponse finale est surprenante et, je ne vous le cache pas, m'a bien surprise. Je m'attendais à tout, sauf à cela. C'est donc de surprise en surprise que nous découvrons le secret des Kawas. On en devient certes confus, se demandant qui est qui, qui fait quoi. Pourtant c'est avec plaisir que l'on suit les indices, les doutes des protagonistes, les retournements de situation. Le final apportera des réponses claires prenant tout leur sens. C'est avec satisfaction que l'on finit le dernier épisode. Avec un sourire émerveillé. Un conte de fée, vous dis-je.
Qui n'a jamais souhaité avoir un ange gardien? Un puissant protecteur, qui plus est possédant un physique d'Apollon?
Orad, dieu de la pluie se voit confier sous ses augustes ailes une petite fille, Xi TianTi. Leur lien entre Orad et TianTi nous sera conté à travers des flashback et des petites scènes à la fin des épisodes.
Un lien qui se nouera très intimement et c'est avec bonheur que l'on suit leur adorable romance à travers leur interaction. Chaque petite attention d'Orad, chaque geste de sa part, chaque regard était une merveille, un ode à l'amour. Il est à noter que la romance occupe une place importante dans la première partie, et qu'elle cède sa place à l'intrigue dans la seconde partie, mais tout en continuant à en être le moteur de l'histoire. Je regrette un peu que la romance n'ait pas plus de place et que l'intensité des émotions ne soit réellement présente qu'à travers le passé de nos protagonistes. Un parti pris mais qui ne permet pas l'exploitation à son maximum de la romance selon moi.
Le casting a été parfait, réunissant encore une équipe gagnante comme le scénariste et acteurs d'"Attention Love".
Le scénariste Chi Feng Chien de "Someday or One Day" et "Attention Love" signe un drama intriguant mêlant habilement la complexité d'une histoire unique agrémentée de révélation inhabituelle et d'une romance soignée.
Fu Meng Bo a été superbe dans ce rôle. Ce n'est pas un acteur qui m'avait marqué dans ses précédents rôle, ici, il m'a bluffé. Le rôle d'Orad lui va à la perfection et ses rares sourires ont illuminé le petit écran ^^
J'étais pourtant loin de trouver Fu Meng Bo séduisant. Il me prouvera par la suite que le rôle d'Orad lui colle à la peau, sexy et juste whaou.
Johanne Tseng est par contre une actrice que j'aime beaucoup. Je l'avais découverte dans "Attention Love!" avec Prince Chiu (Argh, un de mes chouchous taïwanais), Prince Jiu qui fait une petite apparition d'ailleurs ici. Elle campe ici un personnage sympathique dont la sensibilité exacerbée la prédestine à devenir une Sikawasay, un médium servant d'intermédiaire entre les Kawas et les humains.
Les personnages secondaires ont été pour certain comme le dieu de la sagesse un coup de coeur.
Li Pu Hui, ami de toujours d'Orad, apporte dans son sillage la petite (grande) touche d'humour qui pour tout dire s'éloigne joyeusement de la sagesse ?
Malusakadat, l'épouse de Li Pu Hui, n'a pas un grand rôle à jouer, mais j'ai adoré leur couple, malgré le peu de présence à l'écran qui leur a été donné. Et puis Guo Shu Yao a été inoubliable dans "Attention Love", j'ai été plus que ravie de la retrouver ici.
Toem aura été celle qui m'a le plus intrigué. Ce personnage interroge dès le départ. Les raisons de ses actions m'ont profondément touché, l'ambiguïté de ses gestes et paroles, tout comme Fali, ont contribué à mystifier ce drama, apportant cette dimension du "ni tout noir, ni tout blanc".
La réalisation de ce drama est l'exemple même du "avec 3 fois rien, créons du grandiose". Ici, point de CGI époustouflant. Point d'action défrisante. Que nenni, quelques petites lumières par-ci, de petits effets par-là apportant son lot de surnaturel et le tour est joué ! Cela fonctionne et deux fois plus qu'une ! La réalisation est soignée et les images parlantes. Le spectateur est émotionnellement impliqué dès les premières images. C'est du grand art.
La qualité de la réalisation se ressent aussi à travers le respect et la dévotion de la culture des Amis! Jusque dans leur quotidien, leur costume, leur langage, leur façon de penser... Le réalisme de tout cela m'a réellement donné envie d'en apprendre un peu plus sur ces indigènes.
J'ai aussi adoré la simplicité de la représentation des Kawas. On s'éloigne des costumes que l'on a coutume de voir dans un drama chinois, blanc ou noir ici, et c'est tout. Simple et tellement redoutable.
Le folklore des Amis est un des points d'intérêt du drama. J'ai adoré découvrir leur légende, telle une petite fille à qui on lirait une histoire chaque soir. En effet, chaque début d'épisode nous est conté la légende des kawas et de Kakarayan sous forme de petit dessin animé, dans la langue des Amis. C'est non seulement passionnant mais ludique et instructif. Nous apprenons ainsi l'histoire de leur tradition, de leur dieux et de leur peuple. Cela permettra aussi de bien comprendre l'épisode qui suit. Et entendre les kawas parler la langue des Amis, une immersion totale ! Sincèrement, on apprécie cet effort que font les acteur à parler cette langue avec un tel naturel.
L'OST! La bande son est un petit bijoux musical ! Un des rares CD que je m'empresserai d'acheter, sans une once d'hésitation. Les paroles autant que les notes de musiques collent parfaitement à l'ambiance surnaturelle du drama. La chanson des Amis, "讓我聽見你" (Be yours) est sublime ! Que cela soit la version de Astro Bunny ou la version de Men Envy Children, elles sont toutes deux magnifiques, transcendant le chant en langage Amis, apportant une émotion intense. La version A cappella, introuvable malheureusement, lorsque TienTi fait son rituel de prière, est d'une beauté à couper le souffle, d'une douceur et d'une pureté incroyable. C'est d'ailleurs la chanson qui m'a dès le départ arrimé au drama, la dernière fois qu'une chanson m'avait fait un tel effet, doit remonter à "Beauty and The Beast" de Disney...
L'opening "最後一秒鐘" (The last second) interprété par 九澤CP est tout aussi superbe, m'obligeant à ne pas "skipper" l'opening à chaque épisode, ce qui arrive rarement, voire jamais. Je n'ai pas beaucoup d'information sur 九澤CP, ce qui est dommage, car j'ai tout particulièrement apprécié leur chanson (je me fait fort d'écouter et d'enquêter, foi de Sammy). Ce qui n'est pas le cas de Mayday, groupe taïwanais ultra-connu et adoré en Asie. Avec ce drama, j'ai pu découvrir avec bonheur "知足" (contentment), une chanson qui étrangement rend heureux. Ne me demandez pas pourquoi....Il est vrai, que toute la bande-son rend heureux.
Il y a aussi la chanson "煙雨" (Misty Rain) de Nine Chen, magnifique (me donnant presque envie de pleurer) ou "想對你說" (Too Much to Say) d'Astro Bunny ou encore "抱著你" de A-Yue. Si vous n'avez pas encore compris, oui, l'OST restera en tête longtemps après la fin d'une série, continuant à me rendre heureuse à l'écoute.
La fin. Peu de dama m'aura donné autant de satisfaction avec une fin aussi simple et heureux. La toute dernière image m'aura fait sourire pour une bonne semaine entière.
Un drama mêlant habilement le folklore d'une tribu avec des dieux des demi-dieux, des démons et des esprits perdus, un conte de fée, un ange gardien diablement sexy, un dieu de la sagesse drôlement immoral, une romance adorable...Ne passez pas à côté ce ce merveilleux drama taïwanais ! Si, bien sûr, lire les sous-titres en anglais ne vous fait pas fuir...
Cet avis était-il utile?