Renseignements

  • Dernière connexion: Il y a 16 heures
  • Genre: Femme
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  • Contribution Points: 0 LV0
  • Rôles:
  • Date d'inscription: septembre 29, 2019
Nirvana in Fire chinese drama review
Complété
Nirvana in Fire
1 personnes ont trouvé cette critique utile
by clinchamps
mars 13, 2022
54 épisodes vus sur 54
Complété
Globalement 9.5
Histoire 9.5
Jeu d'acteur/Casting 10.0
Musique 9.5
Degrés de Re-visionnage 7.0

Il est malade et faible mais il les tient tous dans sa main...

Alors là, dites vous bien que j’ai adoré !!! 

Je me suis laissée embarquer sur ce fleuve tumultueux, foisonnant de personnages  variés et cachant plus ou moins d’obscures intentions, ou de sourdes ambitions, mais sans en oublier l’humanité pour autant et la recherche persévérante et ardue de la justice éclatante. 
Les 54 épisodes (45 mn chacun) passaient à toute vitesse à chaque fin je disais « Déjà ! » et j’enchaînais sur le suivant ! 
Les personnages sont d’une richesse incroyable : intelligents ou retors, ou les deux, généreux ou ambitieux, ou les deux, empathiques ou antipathiques, ou les deux !  La cour impériale foisonne d’intrigues, de jalousies larvées (plus ou moins)  où chacun essaye de tirer au mieux son épingle du jeu, par des moyens plus ou moins clairs. 
Mais le pivot de l’histoire, le personnage qui tient en main tous les fils de la tapisserie, c’est le génial Mei Chang Su interprété par le non moins génial Hu Ge qui sait parfaitement rendre le fond mystérieux du stratège, homme de l’ombre dont on découvrira peu à peu la réelle identité, puis le but principal et secret de ses actes. 
En face, l’empereur, à la méfiance aiguisée, à l’orgueil immense, mais pourtant d’une intelligence lucide assez remarquable pour un homme devant qui tous tremblent ! 
Le prince Jing, soldat d’une droiture sans faille, se trouve par là même tenu à l’écart, mais il n’échappe pas au regard aigu de Mei Chang Su.
Autour d’eux se déploie le ballet des Généraux, des princes et princesse, de l’impératrice et des consorts (concubines) avec leurs différents rangs, plus les eunuques, les soldats , la garde impériale, les sociétés secrètes et les autres… 
Tout cela peut sembler bien confus, mais pas du tout, je m’y suis tout de suite retrouvée, Mei Chang Su est le fil directeur de l’histoire, et de plus il est dune classe et d'une beauté incroyables ! . 
Il y a la politique, la gouvernance, l’ambition, la corruption, l’amour mais sublimé par le Destin qui se joue des personnes, (très belle romance discrète mais prenante entre la princesse et le stratège)la trahison, puis l’accomplissement mais à quel prix...
Le drama est historique, mais il porte aussi une atmosphère de légende, avec la secte des Arts Martiaux et ses hommes aux gestes d'une techniques stupéfiants, qui peuvent voler, de bizarres poisons aux noms étranges et aux effets inattendus, et des plantes aux pouvoirs presque magiques… 
Comme nous sommes à la cour impériale, tout est géré par une étiquette rigide qui contrôle toutes les attitudes et le comportement des personnages. Cette apparente raideur non seulement ne gêne pas mais renforce les émotions qui sont contenues et que les acteurs savent très bien transmettre par leurs regards, ou la tension corporelle que l’on peut sentir. 

Les acteurs sont tous excellents, les effets spéciaux très bien (on remercie l’invention de l’usage des câbles)il n’y en a que ce qu’il faut pour créer ce climat particulier.  De même les combats (pas si nombreux non plus), sont remarquablement bien filmés et ce n’est vraiment pas plus sanglant que nécessaire, le principal de l’histoire se passe dans la tête.
Et que dire de la beauté somptueuse des décors et des costumes ? Grandiose, éblouissant, magnifique sont les mots qui viennent à l’esprit. Le tout servi par une sublime musique à la fois de goût classique, ou typique (j’adore la flûte de bambou et le gémissant violon chinois) . Les quelques chansons sont très belles (l’une d’elles chantée par Hu Ge lui-même) et pour une fois j’ai apprécié les paroles surtout celle à la fin du dernier épisode, elle en souligne parfaitement l’émotion, racontant la vie de Lin Shu telle une chanson de geste (c’est le prince Jing, Wang Kaï qui la chante!). 

Alors, moi, je vous le conseille, JE VOUS LE CONSEILLE, MAIS JE VOUS LE CON-SEIL-LE !!!

 
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