Le problème dramatique et malheureusement si véridique du harcèlement scolaire...
Beaucoup aimé, vraiment très bon drama !
L’histoire part d’un fait-divers trop banal, le suicide éventuel d’un adolescent. Puis le drama se déroule sur deux lignes entrecroisées : le séisme qu’un tel évènement provoque dans la famille et l’entourage, et la recherche acharnée de la vérité par les parents du jeune garçon.
Ceux-ci refusent absolument la thèse du suicide causé par le stress des notes, mais cette thèse arrange beaucoup de monde : l’école qui ne cherche qu’une seule chose : pas de vague ! (on connaît tous bien ce phénomène ! ) et les autres parents qui trouvent cela plus simple que de courir le risque d’impliquer leurs propres enfants.
La peinture du désespoir indicible de la famille est profondément juste, la sidération, les larmes, et le refus, la colère… La lâcheté de l’organisation de l’école et des autres parents, l’impuissance du professeur principal, les mains liées de la police, tout cela est parfaitement mis en scène. C’est la volonté acharnée des parents de vouloir comprendre qui sera la plus forte.
Au fur et à mesure de l’avancée de l’enquête des voiles se déchirent, des vérités affreuses sont révélées. Cet évènement va obliger certains à revoir leur vie, d’autres à remettre en question leur profession d’enseignants, et va amener à des prises de conscience : « il voulait me parler, je ne l’ai pas rappelé..; » « Il allait mal et ne m’a rien dit, et je croyais qu’il me faisait confiance… » « je n’ai rien su voir… » Pourtant on aimerait tous avoir (ou avoir été) des parents comme ceux de Seon Ho !
En face, le Directeur, sa femme et son fils opposent la vision d’une famille où seuls comptent les notes, la réussite, le rang social. Les deux mères se trouvent toutes deux en face d’un drame impliquant leur fils, toutes les deux prêtes tout pour le sauver, mais la différence réside en la façon d’appréhender le problème. Comme le dit le père de Seon Ho à un de ses élèves « nous faisons tous des bêtises, ce qui compte c’est ce qui se passe après, et comment on y fait face » . Le drama fait la démonstration de ce que la peur et les préjugés peuvent entraîner comme terribles évènements, sans vrai manichéisme, pourtant, on n’oublie pas qu’on a affaire à de simples humains…
La réalisation est très soignée et étudiée : la maison qui sert de décor à la famille du directeur est très vastes, sur plusieurs niveaux, avec beaucoup de cloisons percées de verrières de différentes formes. Les personnages évoluent dans cet aquarium toujours derrière des vitres biseautées qui dédoublent l’image, ou derrières des encadrements de vitres qui les mettent constamment comme en prison derrière des barreaux… Très souvent les acteurs se trouvent dans des pièces très vastes, au plafond bas, avec une profondeur de champ qui les écrase… Les personnages sont souvent filmés de loin… Cette mise en scène accentue la sensation de prise dans un labyrinthe . Il y a peu d’extérieurs, ou ce sont des scènes de rues avec beaucoup de monde, ou enfermés dans une voiture qui roule vite…
La fin, on ne l’aurait pas voulue autre, même si, à strictement parler, elle n’est pas très vraisemblable… l’évolution est trop rapide… mais je veux pas la spoiler !
Au total j’ai été passionnée par ce drama, que je n’ai pas lâché. Les acteurs sont très bons, particulièrement le père (Park Hee Soon)et la mère de Seon Ho(Choo Ja Hyung), et aussi sa sœur (j’avais remarquée la jeune actrice Kim Hwan Hee dans « when the weather is fine » !) Nam Da reum, déjà une longue filmographie pour son jeune âge, est excellent, comme toujours ! Les parents adverses (si je puis dire !) sont aussi parfaits. On reconnaîtra l’épouse bourgeoise de « Parasite » Cho Yeo Jeong, et Oh Man Seok est glaçant de certitudes d’impunité et de supériorité sociale.
Un mot pour la très belle OST, un peu répétitive, mais on est en Corée ! La belle chanson revient souvent, mais rarement en entier, juste une bout de mélodie, et comme il n’y a pas les paroles sur mon téléchargement, c’est parfait !
L’histoire part d’un fait-divers trop banal, le suicide éventuel d’un adolescent. Puis le drama se déroule sur deux lignes entrecroisées : le séisme qu’un tel évènement provoque dans la famille et l’entourage, et la recherche acharnée de la vérité par les parents du jeune garçon.
Ceux-ci refusent absolument la thèse du suicide causé par le stress des notes, mais cette thèse arrange beaucoup de monde : l’école qui ne cherche qu’une seule chose : pas de vague ! (on connaît tous bien ce phénomène ! ) et les autres parents qui trouvent cela plus simple que de courir le risque d’impliquer leurs propres enfants.
La peinture du désespoir indicible de la famille est profondément juste, la sidération, les larmes, et le refus, la colère… La lâcheté de l’organisation de l’école et des autres parents, l’impuissance du professeur principal, les mains liées de la police, tout cela est parfaitement mis en scène. C’est la volonté acharnée des parents de vouloir comprendre qui sera la plus forte.
Au fur et à mesure de l’avancée de l’enquête des voiles se déchirent, des vérités affreuses sont révélées. Cet évènement va obliger certains à revoir leur vie, d’autres à remettre en question leur profession d’enseignants, et va amener à des prises de conscience : « il voulait me parler, je ne l’ai pas rappelé..; » « Il allait mal et ne m’a rien dit, et je croyais qu’il me faisait confiance… » « je n’ai rien su voir… » Pourtant on aimerait tous avoir (ou avoir été) des parents comme ceux de Seon Ho !
En face, le Directeur, sa femme et son fils opposent la vision d’une famille où seuls comptent les notes, la réussite, le rang social. Les deux mères se trouvent toutes deux en face d’un drame impliquant leur fils, toutes les deux prêtes tout pour le sauver, mais la différence réside en la façon d’appréhender le problème. Comme le dit le père de Seon Ho à un de ses élèves « nous faisons tous des bêtises, ce qui compte c’est ce qui se passe après, et comment on y fait face » . Le drama fait la démonstration de ce que la peur et les préjugés peuvent entraîner comme terribles évènements, sans vrai manichéisme, pourtant, on n’oublie pas qu’on a affaire à de simples humains…
La réalisation est très soignée et étudiée : la maison qui sert de décor à la famille du directeur est très vastes, sur plusieurs niveaux, avec beaucoup de cloisons percées de verrières de différentes formes. Les personnages évoluent dans cet aquarium toujours derrière des vitres biseautées qui dédoublent l’image, ou derrières des encadrements de vitres qui les mettent constamment comme en prison derrière des barreaux… Très souvent les acteurs se trouvent dans des pièces très vastes, au plafond bas, avec une profondeur de champ qui les écrase… Les personnages sont souvent filmés de loin… Cette mise en scène accentue la sensation de prise dans un labyrinthe . Il y a peu d’extérieurs, ou ce sont des scènes de rues avec beaucoup de monde, ou enfermés dans une voiture qui roule vite…
La fin, on ne l’aurait pas voulue autre, même si, à strictement parler, elle n’est pas très vraisemblable… l’évolution est trop rapide… mais je veux pas la spoiler !
Au total j’ai été passionnée par ce drama, que je n’ai pas lâché. Les acteurs sont très bons, particulièrement le père (Park Hee Soon)et la mère de Seon Ho(Choo Ja Hyung), et aussi sa sœur (j’avais remarquée la jeune actrice Kim Hwan Hee dans « when the weather is fine » !) Nam Da reum, déjà une longue filmographie pour son jeune âge, est excellent, comme toujours ! Les parents adverses (si je puis dire !) sont aussi parfaits. On reconnaîtra l’épouse bourgeoise de « Parasite » Cho Yeo Jeong, et Oh Man Seok est glaçant de certitudes d’impunité et de supériorité sociale.
Un mot pour la très belle OST, un peu répétitive, mais on est en Corée ! La belle chanson revient souvent, mais rarement en entier, juste une bout de mélodie, et comme il n’y a pas les paroles sur mon téléchargement, c’est parfait !
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