Erotic Boyfriend Fascinates Me
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Beaucoup plus profond qu'il n'y paraît.
Voilà une histoire qui sort un peu des sentiers battus.Alors c'est une conception du mariage qui n'est pas tout à fait - en règle générale - celle de l'Occident : le rôle de la femme, sa place dans la société, le mariage étant l'achèvement ultime d'une vie bien réglée...
C'est très particulier et en même temps très intéressant.
On est bien d'accord, la mère et la soeur sont des plaies, qui jettent de l'huile sur le feu et qui s'étonnent d'avoir un retour de flamme.
(mention spéciale quand même à l'actrice qui joue la mère : un régal).
Le fiancé est, n'ayons pas peur des mots, un gros con; sous prétexte de se sentir blessé dans son égo, il s'offre un petit intermède sans aucun remord, pour se venger du fait que sa fiancée ait "craqué" - sans aller plus loin que le coup de coeur - sur un homme qui n'est pas aussi bien que lui (c'est ce qu'il pense)
Le genre de type à fuir, tous pays confondus.
Mai, la petite ami de Manabu (le fameux sexy boyfriend) quant à elle, essaie de profiter de l'occasion et a des envies de bourgeoisie...
Au final, les deux personnages les plus honnêtes sont Hitomi, la fiancée au coeur de midinette et Manabu (au passage, oui, Manabu est sexy; il n'est pas besoin d'être beau pour être sexy).
Je vous laisse découvrir la fin, qui est un peu...carambolée mais jouissive, de mon point de vue.
Matsui Airi est adorable, comme toujours; et Kasamatsu Sho est définitivement "hot" :-)
Ce n'est pas le chef d'oeuvre du siècle, c'est certain, mais je le note assez haut juste pour le vent de fraîcheur qu'il m'a apporté et le talent des acteurs.
Je le reverrai avec grand plaisir.
Cerise sur le gâteau : L'OST est superbe.
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Inoubliable
Je connaissais l'impératrice Cixi, (Tseu-Hi) et l'impératrice Wu Zetian (que je vous invite à découvrir, car de mon point de vue, elle est vraiment exceptionnelle).Je ne connaissais pas l'impératrice Ki (Qi), (1315–1369 / 70), dernière grande et forte impératrice de la dynastie Mongole Yuan, issue d'une famille aristocratique de Goryeo.
J'ai donc eu 51 épisodes, pour la découvrir, l'aimer, la détester, bref, la voir évoluer.
Car oui, comme toutes les héroïnes dont j'ai pu lire la vie et qui sont arrivées à ce niveau de pouvoir, elle apprendra à s'endurcir, à comploter, voire à éliminer tout opposant, afin de préserver ses intérêts et ceux de son fils.
L'actrice prêtant ses traits à la future impératrice, la très belle Ha Ji Won, est pleinement dans son rôle ; on comprend qu'elle ait pu séduire les hommes de pouvoir que sont le roi de Goryeo et le futur empereur Toghon Temur de la dynastie Yuan.
Elle est à la fois douce et sévère, fragile et forte, craintive et courageuse. Elle est exactement telle qu'elle doit s'imposer pour survivre dans cette atmosphère de cruauté, de trahisons et de dangers qui vont de pair avec le jeu du pouvoir.
Il y a peu de tendresse dans cette histoire et quand il y en a, il y a toujours une ombre autour d'elle.
Ta Hwan, le futur empereur Toghon Temur, est obsédé par Nyang, et cela bien avant de la reconnaître parmi les servantes de son palais. A partir du moment où il est assuré de son identité, il ne perdra plus jamais son objectif des yeux : il veut la faire sienne et fait fi de tout ce qui peut s'y opposer. Avec plus ou moins de réussite et quelques décisions détestables (notamment quand il s'impose à elle alors qu'il est saoul).
Ji Chang Wook a donné son âme à cet homme pétri d'incertitudes et de rage, fou d'amour et dévoré par la solitude du pouvoir.
Le roi de Goryeo ... que dire ?
Je dois être une des rares à ne lui avoir trouvé aucun charisme ; il est plat, certes honnête mais ennuyeux. Je veux bien comprendre qu'il soit le premier amour de Nyang, mais je ne lui ai trouve aucune consistance. Ce qui les relie, c'est leur appartenance à Goryeo ; dès le moment où Nyang choisit – certes pour des raisons autres que l'amour – l'empire des Yuan, ce lien disparaît.
Son histoire est assez triste, le summum étant la perte du fils qu'il vient de découvrir comme étant le sien et celui de Nyang.
Au passage, Wang Yu n'a pas de réalité historique, ceci expliquant peut-être cela.
Je ne m'étendrai pas sur tous les personnages de ce drama, certains sont plus éclairants que d'autes.
Mais je tiens à faire une exception pour Danashiri, tellement détestable mais tellement malheureuse.
Pion dans les mains de son père, repoussée et ridiculisée par l'empereur, manipulée par tous, elle sombre dans une violence inouïe. Sa fin est atroce ; j'avoue avoir versé quelques larmes pour cette jeune femme sacrifiée au nom du pouvoir, malgré ses agissements impardonnables.
L'eunuque de l'empereur, Bang Shin Woo, est joué de main de maître par Le Moon Shik. Il m'a bluffée ; jusqu'au bout.
Last but not least : Taltal, évidemment. Cet homme nous a toutes happées, je crois ; très bonne interprétation de Kim Ji Han, que j'ai découvert à cette occasion. Sa prestance, son charisme, sa voix et son attitude envers Nyang, qu'il essaie de protéger au mieux, alors que ce n'est pas son rôle, m'ont conquise.
(Et, pour la petite histoire, il semblerait que lui ait réellement existé : Toqto'a était historien, grand conseiller de l'empereur et soldat, aimé de ses troupes.
L'impératrice Ki fut liée à sa déchéance et il mourut assassiné, après avoir été exilé à la suite de fausses accusations de corruption. On est bien loin de la relation Ki/Taltal du drama).
Le dernier épisode m'a chamboulée, véritablement. Tout me semble finir tristement, pour tous.
Le flash back ultime m'a émue aux larmes.
Le bonheur n'est décidément pas au programme du jour, dans les intrigues de palais.
Ce drama est le premier que j'ai vu, il y a un moment maintenant; il est pour moi LA référence, celui que je peux revoir avec le même plaisir, en dépit de quelques petits défaut dans le scénario, ici et là.
Mon drama coup de coeur, assurément.
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L'acteur qui tire son épingle du jeu n'est pas celui qu'on pense ...
Evidemment, comme beaucoup, j’attendais le duo MaxTul.Evidemment.
Mais, pas que.
Le résumé était alléchant et pour une fois, on avait affaire à des adultes, nom de Zeus. Car bon, ras-la-couette des ingénieurs, des lunes et des étoiles de tous crins, voire des shorts bleu de France, hideux et des appareils dentaires haut et bas. (toujours eu peur qu’en cas d’orage, il y ait des électrocutions en masse).
Donc, nous avons une histoire prometteuse et ma foi, rondement menée ; on passera avec bienveillance sur les quelques couacs du scénario, où j’ai eu envie de secouer tout ce beau monde, tellement leurs actions me semblaient énormes (par exemple, tourner le dos à un type qui vient de t’attaquer et que tu as mis temporairement KO, par exemple, tout le monde comprendra que, non, faut pas le faire… sauf Tan)
Le médecin légiste qui sait TOUT faire, amusant aussi (ou alors en Thaïlande, ils ont un cursus spécial ?)
Et puis, une réflexion en passant : mais où sont les parents de tous ces gamins (Nam, par exemple)? On n’en voit pas un seul tout au long des épisodes, à croire qu’ils sont tous émancipés.
Sinon, vraiment, le suspense était bien présent et les acteurs tenaient leur place, à des degrés variés.
Les deux acteurs principaux n’ont pas réalisé une performance de folie, mais ils étaient crédibles.
Et puis tellement choupinous.
Concernant l’alchimie, je suis assez d’accord avec Fan2Dramas : j’ai vu mieux. Le truc c’est qu’il s’agit de Max et Tul et que tant de fans sont persuadés qu’ils sont un vrai couple que forcément, « what a chemestry ».
Bah non ; déjà, ils ne sont pas un vrai couple (désolée de casser l’ambiance, vraiment) et puis ma foi, au-delà de l’alchimie je vois plutôt une très bonne entente entre deux potes qui se connaissent très bien et qui se font confiance.
Et ça, c’est déjà énorme.
En revanche, la déclaration d'amour de Tan à Bun, à la fin, est magnifique. J'en aurais voulu une aussi belle.
Mention spéciale pour Sorawit et That, qui ont éclairé ce drama, que j’ai savouré, après une traversée du désert. Je le reverrai avec plaisir.
Pour en revenir au titre de ma critique, l’acteur qui en a jeté, à mes yeux, est celui qui interprète l’inspecteur M.
Quel talent !!! lol
C’est un comble, le personnage secondaire a largement pris le pas sur les deux main leads.
Je ne reviendrai pas sur ce port d’uniforme impeccable et sur ce visage parfait . Je veux bien avoir de l’alchimie avec lui, moi.
La femme est faible, c’est bien connu.
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Soredemo ai o Chikaimasu ka?
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Long comme un jour sans pain....
Il va falloir que je perde cette habitude de regarder un drama jusqu'au bout, vaille que vaille.J'ai perdu la quasi totalité de 4 heures de ma vie en regardant celui-ci.
Et c'est bien fait pour moi.
Je ne me sens même pas motivée pour en écrire une critique objective, c'est dire.
Jun et Takeyori ont une vie sexuelle inexistante, depuis 5 ans.
Takeyori, semble-t-il, a un blocage concernant un éventuel enfant. La contraception n'existe pas, au pays du soleil levant ? Enfin, ce ne doit pas être le seul blocage, parce que je ne vois pas trop, sinon. Je vous le dis, j'ai dû passer à côté d'un truc.
Jun le vit apparemment pas trop mal, mais du coup, son rôle de femme au foyer, sans être mère au foyer, ne lui suffit plus et elle reprend une activité.
Entre temps, Takeyori revoit une ancienne petite amie de lycée, sans qu'il y ait vraiment de tromperie mais le doute s'installe.
Ajoutons à l'ensemble un bien mignon Mayama Atsuro, collègue de travail de Jun, plus jeune qu'elle, et qui craque pour elle.
Mais le bonhomme est timide, vit chez maman, porte un masque en permanence pour se couper des autres.... Bref, c'est pas simple.
Je me suis prise à espérer que Jun craque également pour lui,mais non ! En dehors d'un baiser hotissime, rien; et elle le largue aussi sec.
Même le divorce voulu par Takeyori, "par amour pour Jun" (lolilol, j'adore ce genre de niaiserie), tourne court.
La fin...ben c'est comme le début : sans saveur,sans couleur, ch***t au possible.
Une réussite, vraiment.
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A River Runs Through It
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Et au milieu, coule la rivière de la vie...
Ce drama de 2021 m'a laissé un joli souvenir.L'histoire n'est pas nouvelle (on retrouve le thème lycée/université/carrière), mais elle a ce petit quelque chose en plus qui m'a fait l'aimer.
C'est un drama chinois, donc, préparez-vous à la longueur : 36 épisodes (c'est un minimum syndical pour l'empire du milieu).
Curieusement, pour une fois, je n'ai pas trouvé cela dérangeant.
L'intrigue :
La vie de Xia Xiao Ju est un peu bouleversée ; elle arrive dans un nouveau quartier et dès le départ se fait, d'un de ses voisins, le jeune Lu Shi Yi, un « ennemi », sans le vouloir.
Du fait de son déménagement, elle change également d'école et ô surprise : un de ses camarades de classe est justement Lu Shi Yi. Inutile de dire que les relations ne sont pas topissimes entre eux dès le départ.
Heureusement, le gentil Chen Lang (qui habite également dans son quartier), la pétillante Qiu Yue Tao et Bao Xiang Xiang, un peu bouboule et maladroit, la prennent sous leur aile et arrivent à raisonner le fougueux Shi Yi.
C'est, à partir de ce moment, l'histoire d'une amitié indéfectible, qui perdure par-delà leurs années d'étude et qui dépeint la vie des cinq jeunes gens ; ils découvriront leurs faiblesses, leurs forces, ils connaitront leurs premiers émois amoureux, les premières rivalités, mais jamais ils ne perdront leur complicité.
Les acteurs principaux :
Xia Xiao est interprétée par Hu Yi Xuan, une actrice que je trouve lumineuse et qui sait s'adapter aux rôles qu'on lui propose ; on a pu la voir, entre autres, dans « Unforgettable love », mais également dans « Sleepless princess ».
Wang Rui Chang prête ses traits à Shi Yi. Ce jeune acteur promet d'être brillant ; son jeu est maîtrisé, il donne vraiment vie à Shi Yi, ce garçon solide, attentif, fidèle, qui est bien différent de cette fausse image de « sale gosse » du début.
Chen Bo Hao joue Chen Lang, un garçon attachant, élevé par sa mère ; bon élève, il est le modèle à suivre en tout. Sa gentillesse sera la cause de quelques malentendus. J'avoue que, personnellement et bien que ce personnage soit vraiment un élément essentiel de l'histoire, il m'a un peu fait soupirer d'ennui par moment...
Qiu Ye Tao, jouée par Jiang Zhuo Jun, est l'amie que nous, les filles, aimerions toutes avoir ; elle a du caractère, elle mène sa barque et n'hésite pas à tailler dans le vif quand il le faut.
Bao Xiang Xiang (Lin Shen Yi), malgré un temps de présence moindre, est celui qui m'a le plus émue dans le premier tiers de l'histoire. Je vous laisse découvrir pourquoi.
Se joignent à la bande, à l'université, Lin You (jouée par Judy Qi, avec qui je n'arrive pas à accrocher, et ce dans tous ses rôles)et Huang Jun (Tan Quan) qui m'a arraché quelques larmes à la fin.
.
Je reverrai avec grand plaisir cette histoire, ne serait-ce que pour la constance de Shi Yi envers Xia Xiao, durant toutes ses années où elle ne voyait que Chen Lang, jusqu'à ce que, enfin ! elle s'aperçoive que celui qui était tout ce temps à ses côtés, sans faillir, était Shi Yi. J'ai eu envie de la secouer comme un prunier tout au long de sa cécité.
La fin, bien qu'un peu bâclée (le gros défaut des CDramas, cf « Meteor garden » pour ne citer que celui-ci), m'a ravie.
Pour moi,ce drama mérite amplement un 9,5.
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LE drama de l'année
Ce drama, tiré d'un roman et surtout relatant une histoire vraie, marquera longtemps mon esprit.Tout était à la perfection, à mes yeux : déroulé, costumes, décors, extérieurs..
Et un jeu d'acteurs absolument merveilleux, pour tous.
Lee Jun Ho et Lee Se Young étaient hors concours, tellement ils se sont approprié leur rôle.
Je suis sûre que Yi San et Deok Im les marqueront longtemps; on ne sort pas indemne de tant d'émotions.
La première partie de l'histoire, racontant la rencontre de nos deux héros, enfants puis adultes, était émaillée de moments légers et drôles.
La forte personnalité de Deok Im nous est révélée très tôt, alors qu'elle n'est qu'une toute jeune court lady.
Yi San est encore un petit garçon sensible, bien que déjà très courageux.
La deuxième partie, plus tendue, m'a fait traverser toutes les émotions possibles et inimaginables.
Je me suis posée tant de questions, fait tant de réflexions...
Bien sûr, j'avais fait quelques recherches et connaissais, dans les grandes lignes, la vraie histoire. Je savais donc quelle tournure allaient prendre les évènements.
Mais il n'empêche...
J'ai compris les hésitations de Deok Im, son besoin de garder un semblant de contrôle sur sa vie , mais à un certain point, je me disais que finalement, même après qu'elle ait accepté d'être la concubine royale, ni elle, ni le roi, n'ont été véritablement heureux; elle, parce qu'elle se sentait piégée dans ce rôle; lui, parce qu'il souffrait de ne pas savoir si elle l'aimait vraiment... même un peu.
Par dessus tout cela, la mort du petit prince héritier a ouvert le bal, de chagrin en chagrin.
Ce n'est qu'au moment de s'éteindre que Deok Im dit enfin à son roi, qui lui demande encore une fois "m'as tu aimé, au moins un peu", que oui, elle l'aime ("pensez-vous que j'aurais accepté d'être avec vous si je ne vous aimais pas?")
J'avoue que, même en étant préparée, imaginer la solitude et la souffrance du roi après la mort de son seul amour, ma foi, c'était dur.
D'autant qu'elle venait de lui demander de l'ignorer et de lui laisser vivre sa vie s'ils se rencontraient dans une vie future. Avec ça, c'est le pompon.
Un autre grand moment qui mord le coeur, c'est lorsque le roi décide d'oublier Deok Im, pour pouvoir avancer.
On sait, bien sûr, qu'elle est toujours là, blottie au fond de lui, mais tout de même.
Etre le père d'une nation, ce n'est pas chose simple : à peine sa bien-aimée a t-elle disparue que le voilà tenu d'accepter une nouvelle concubine, raison d'état oblige.
La fin, que j'ai trouvée bien amenée, m'a cependant laissé un goût doux amer... il est évident que nos coeurs souhaitent les voir réunis dans l'après vie, mais je ne me sens pas sereine pour autant.
Avez-vous remarqué le rappel de ce moment où, alors qu'ils étaient au début de leur "relation de couple", il se réveille d'un somme qu'il a fait sur les genoux de Deok Im, avec une expression tourmentée, comme les prémices de ce qui arriverait par la suite ? On retrouve cette scène dans l'épisode final.
Je sais que beaucoup ont trouvé le roi égoïste; il le dit lui-même quand il est sur le point de perdre la femme qui a marqué sa vie, il regrette de l'avoir poursuivie et d'être la cause de son malheur; mais je préfère m'attarder sur le fait qu'il a fait d'elle son centre absolu et que elle seule pouvait se permettre de contester ses décisions.
J'ai, en outre, adoré le lien fort de Deok Im avec ses trois amies, toutes les quatre se protégeant et se soutenant, quoiqu'il arrive.
Le sort de l'une d'elle, mise à mort parce qu'elle avait eu une relation avec un homme dépeint bien cette merveilleuse époque (!), et surtout cet enfer que devait être le palais, avec ses règles rigides.
La reine douairière Kim exprime d'ailleurs ce sentiment d'extrême solitude, dans ce palais désagréable. Quel destin fut le sien, mariée à 15 ans à un homme beaucoup plus âgé qu'elle.
"Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance" (l'Enfer, de Dante Alighieri)
Pour moi, c'est la note maximale de 10, sans aucun doute, pour ce drama et ce, même si nous n'avons eu droit qu'à peu de moments heureux, le décès du prince héritier arrivant tellement vite, sans qu'on l'ait vu grandir. Mais je suppose que c'était une décision réfléchie, le drama se concentrant sur les étapes les plus marquantes de la vie du couple principal.
Au final, si la réincarnation existe, et bien que la Deok Im de la fiction ait souhaité le contraire, j'espère que les vrais personnages de cette histoire ont pu se retrouver et vivre une belle vie heureuse... ("Si je n'étais pas une dame de la cour et si vous n'étiez pas roi ?...)
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HIStory3: Prisonnier
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Un joli mix polar - BL tout doux
Je suis du genre à fonctionner à l'émotion; donc, pour moi, c'est simple : j'aime ou je n'aime pas, je suis touchée, ou je ne le suis pas.Après, seulement, je suis capable d'analyser un peu plus ce qui m'a émue ou énervée.
Du coup, ne vous attendez pas à une critique du niveau d'une thèse littéraire, les goûts et les couleurs, comme chacun sait ...
Bref, ce drama, j'ai vraiment aimé.
Meng Shao Fei (Jake Hsu) est un personnage solaire, attachant, droit dans ses bottes et vrai dans ses émotions. Tout au long, la maman que je suis avait envie de lui ébouriffer les cheveux (et lui redresser cet épi tenace).
Kris Wu était remarquable dans le rôle de Tang Yi, il a joué à la perfection son personnage tourmenté et son évolution aux côtés de Shao Fei est parfaitement dosée.
Le couple secondaire, formé par Jack (Andy Bian) et Zhao Li An (Kenny Chen) était adorable. Le petit lutin attachant et naïf , d'un côté, et le beau gosse pris au piège de son "demie portion" de l'autre étaient choupinous tout plein.
L'histoire était intéressante, bien menée; non seulement je ne me suis pas ennuyée, mais en plus je n'ai même pas une seule fois utilisée l'avance rapide. C'est dire !
La fin est logique, très satisfaisante et pleine de promesses. (contrairement à History 3 : make our days count, qui m'a laissée sur le carreau pendant un bon moment).
En revanche, si quelqu'un pouvait m'expliquer :
- le pourquoi de cette profusion de costards à carreaux, tout au long de la série, je suis toute ouïe.
- cette attirance de Shao Fei pour l'hôpital, où il échoue, genre tous les 3 épisodes.
Je reverrai avec énormément de plaisir, car les bons moments, j'en redemande.
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