Parce que nous dansons tous sur un volcan...
J’avais vu un documentaire très intéressant sur ce même thème et j’ai retrouvé dans le drama certains évènements décrits, les histoires de vannes à ouvrir (ou fermer ! ) à la main entre autres. Car la volonté est nettement de coller au mieux à l’aspect documentaire, tout en utilisant la réalisation comme outil pour dramatiser l’histoire. L’impuissance des hommes face à une situation totalement imprévue et terrifiante est aveuglante ainsi que l’incapacité totale des « experts » à apporter une quelconque réponse concrète aux questions du premier ministre… La façon dont chacun se défile devant la responsabilité serait presque comique si elle n’était pas si tragique !
La phrase du Directeur « demander à des ingénieurs du nucléaire de réparer une pompe… » montre clairement que toutes les technologies sont battues par l’eau, les décombres qui barrent les routes, et on en arrive au moment où de nouveau seules l’imagination, la créativité du cerveau humain va tenter d’inventer des moyens de surmonter les obstacles. Chaque idée de solution se heurte à une nouvelle impossibilité, la radioactivité monte, le risque de fusion augmente… Le directeur doit agir, et la hiérarchie est un frein puissant car chacun refile la patate chaude de la responsabilité au voisin… Les politiques à TOEPCO, celle-ci aux équipes sur le terrain…
J’ai été captivée par ce drama surtout par le réalisme et parce que c’est « basé sur des faits réels » , ce qu’on a constamment à l’esprit ! L’interprétation est parfaite avec en tête YAKUSHO Kôji, suivi d’une troupe de vieux routiers des écrans japonais, avec tous des filmographies longues comme le bras ! On sent l’expérience, et aussi la volonté de s’investir, d’y mettre tout son cœur !
Je reconnais qu’il y a une certaine lenteur dans la réalisation, avec des pauses sur des plans fixes qui insistent sur la pesante angoisse qui n’a pas lâché tous ces hommes pendant ces quelques jours terribles, et sur les choix impossibles à faire : qui reste ? ! Mais il n'y a pas une minute de dramatisation inutile, de pathos, pas de trémolos dans le discours habituel à ces situations : "ce fut un honneur..." , on colle à la réalité, et au fait qu'il n'y a pas de héros, mais des hommes qui doivent vaincre leurs peurs...J’ai beaucoup aimé ce drama, comment ne pas être passionnée par l’évolution d’une situation qui pouvait détruire un pays, et changer l’équilibre du monde ? Il est facile ensuite de jurer ses grands dieux « plus de nucléaires ! » mais alors renoncerons-nous si facilement à toute l’énergie nécessaire à notre simple vie quotidienne ?
Bref, regardez ce drama pour voir une très bonne série et pour ne pas oublier que, comme le Japon, nous dansons sur un volcan !
La phrase du Directeur « demander à des ingénieurs du nucléaire de réparer une pompe… » montre clairement que toutes les technologies sont battues par l’eau, les décombres qui barrent les routes, et on en arrive au moment où de nouveau seules l’imagination, la créativité du cerveau humain va tenter d’inventer des moyens de surmonter les obstacles. Chaque idée de solution se heurte à une nouvelle impossibilité, la radioactivité monte, le risque de fusion augmente… Le directeur doit agir, et la hiérarchie est un frein puissant car chacun refile la patate chaude de la responsabilité au voisin… Les politiques à TOEPCO, celle-ci aux équipes sur le terrain…
J’ai été captivée par ce drama surtout par le réalisme et parce que c’est « basé sur des faits réels » , ce qu’on a constamment à l’esprit ! L’interprétation est parfaite avec en tête YAKUSHO Kôji, suivi d’une troupe de vieux routiers des écrans japonais, avec tous des filmographies longues comme le bras ! On sent l’expérience, et aussi la volonté de s’investir, d’y mettre tout son cœur !
Je reconnais qu’il y a une certaine lenteur dans la réalisation, avec des pauses sur des plans fixes qui insistent sur la pesante angoisse qui n’a pas lâché tous ces hommes pendant ces quelques jours terribles, et sur les choix impossibles à faire : qui reste ? ! Mais il n'y a pas une minute de dramatisation inutile, de pathos, pas de trémolos dans le discours habituel à ces situations : "ce fut un honneur..." , on colle à la réalité, et au fait qu'il n'y a pas de héros, mais des hommes qui doivent vaincre leurs peurs...J’ai beaucoup aimé ce drama, comment ne pas être passionnée par l’évolution d’une situation qui pouvait détruire un pays, et changer l’équilibre du monde ? Il est facile ensuite de jurer ses grands dieux « plus de nucléaires ! » mais alors renoncerons-nous si facilement à toute l’énergie nécessaire à notre simple vie quotidienne ?
Bref, regardez ce drama pour voir une très bonne série et pour ne pas oublier que, comme le Japon, nous dansons sur un volcan !
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