Le combat d'une mère célibataire au Japon.
Je l’ai vu parce que ma team le traduisait, parce que j’étais tombée sous le charme de Mitsushima Hikari dans Soredemo (j’en parlerai un autre jour) et par dessus tout pour la présence d’Oguri Shun, bien que selon son habitude il ne fasse qu’un rôle secondaire, ce qu’il préfère, dit-il.
J’ai adoré ce drama, qui sait parfaitement en 11 épisodes de 45 mn mettre en place une peinture sans fard de la condition féminine au Japon (elle n’est pas rose !) et surtout du sort réservé aux familles monoparentales.
Pourquoi accorder une aide à Koharu, alors qu’elle a une mère ? Elle ne l’a pas vue depuis 20 ans, elle a été abandonnée, qu’à cela ne tienne ! elle doit s’occuper de sa fille !
Ce drama montre comment on comprend les liens familiaux au Japon : une mère peut partir en abandonnant sa fille mais elle doit s’en occuper 20 ans plus tard ! Une fois de plus, un drama japonais montre la différence fondamentale du traitement du divorce : le droit de visite, la garde partagée, il semble bien que ça n’existe pas ! En général la mère embarque l’enfant et le père disparaît de sa vie, ce qui cause de nombreux drames et suicides de pères au Japon !
Mais revenons au drama. Ici, on a la description du mal que Koharu a pour trouver du travail tout en s’occupant des ses très jeunes enfants… Parce que les crèches, les assistantes maternelles… ben y en a pas, ou alors il faut être riche ! Koharu a été brisée par la mort de Shin (moi aussi ^_^) mais elle se consacre à fond à ses enfants; et il faut remarquer le personnage magnifique de sa petite fille, qui va essayer de son mieux d’aider sa mère…
Puis Koharu retrouve sa mère, qui est remariée et a une autre fille… Le drama est une histoire de femmes, 3 femmes, mère, fille et jeune ado… L’écriture du drama retranscrit magnifiquement la difficulté de reconstruire un pont par dessus, les vingt ans d’absence, le talent des deux actrices nous fait partager, sans mélodrame, avec pudeur et finesse, l’éveil d’un nouveau lien filial… La jeune sœur, en pleine adolescence, est difficile, rebelle et finira par se libérer de son terrible secret. Ce drama est entièrement fondé sur les liens familiaux, ceux qui rendent heureux, ceux qui blessent, ceux qui se reconstruisent, et il ouvre aussi une belle perspective sur ce la paix que peut apporter le pardon, aussi difficile soit-il.
Je n’ai jamais plus pu entendre une cloche à vent (furin )sans revoir Koharu face à sa mère, dans un profond silence seulement rompu par les tintement légers et cristallins…
Un drama de femmes, fort et profond, superbement interprété, on ne l’oublie plus si on l’a vu.
J’ai adoré ce drama, qui sait parfaitement en 11 épisodes de 45 mn mettre en place une peinture sans fard de la condition féminine au Japon (elle n’est pas rose !) et surtout du sort réservé aux familles monoparentales.
Pourquoi accorder une aide à Koharu, alors qu’elle a une mère ? Elle ne l’a pas vue depuis 20 ans, elle a été abandonnée, qu’à cela ne tienne ! elle doit s’occuper de sa fille !
Ce drama montre comment on comprend les liens familiaux au Japon : une mère peut partir en abandonnant sa fille mais elle doit s’en occuper 20 ans plus tard ! Une fois de plus, un drama japonais montre la différence fondamentale du traitement du divorce : le droit de visite, la garde partagée, il semble bien que ça n’existe pas ! En général la mère embarque l’enfant et le père disparaît de sa vie, ce qui cause de nombreux drames et suicides de pères au Japon !
Mais revenons au drama. Ici, on a la description du mal que Koharu a pour trouver du travail tout en s’occupant des ses très jeunes enfants… Parce que les crèches, les assistantes maternelles… ben y en a pas, ou alors il faut être riche ! Koharu a été brisée par la mort de Shin (moi aussi ^_^) mais elle se consacre à fond à ses enfants; et il faut remarquer le personnage magnifique de sa petite fille, qui va essayer de son mieux d’aider sa mère…
Puis Koharu retrouve sa mère, qui est remariée et a une autre fille… Le drama est une histoire de femmes, 3 femmes, mère, fille et jeune ado… L’écriture du drama retranscrit magnifiquement la difficulté de reconstruire un pont par dessus, les vingt ans d’absence, le talent des deux actrices nous fait partager, sans mélodrame, avec pudeur et finesse, l’éveil d’un nouveau lien filial… La jeune sœur, en pleine adolescence, est difficile, rebelle et finira par se libérer de son terrible secret. Ce drama est entièrement fondé sur les liens familiaux, ceux qui rendent heureux, ceux qui blessent, ceux qui se reconstruisent, et il ouvre aussi une belle perspective sur ce la paix que peut apporter le pardon, aussi difficile soit-il.
Je n’ai jamais plus pu entendre une cloche à vent (furin )sans revoir Koharu face à sa mère, dans un profond silence seulement rompu par les tintement légers et cristallins…
Un drama de femmes, fort et profond, superbement interprété, on ne l’oublie plus si on l’a vu.
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