Dur de ne jamais pouvoir mentir, même pour la bonne cause !!
J’ai beaucoup aimé ce drama qui mêle adroitement plusieurs ficelles dramatiques: la tragédie de vies brisées, les relations familiales et les diversités, le métier de journaliste et ses possibles dérives, la vengeance qui ne peut jamais remplacer la justice, et une très jolie romance fondée sur une enfance partagée…
Le « syndrome de Pinocchio » ne figure ni dans le DSM ni dans aucune encyclopédie médicale. Lancée par le journaliste et bientôt sénateur André Pratte, la dénomination pour le « politicien menteur impénitent » a fait pourtant son bout de chemin.(Agence Science Presse, 30 mars 2016 Québec) https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2016/03/30/syndrome-pinocchio-autres-troubles
Cela a dû donner l’idée aux scénaristes de concrétiser les signes évidents de mensonge par un seul symptôme : le hoquet, et cette pauvre In Ah ne pourra jamais mentir sans aussitôt émettre un hoquet révélateur… Son rêve est de devenir journaliste, comme sa mère qu’elle vénère, mais on lui rétorque (sans rougir !) que c’est impossible car un journaliste doit pouvoir mentir ! Pourtant elle va devenir la caution publicitaire de vérité de sa chaîne grâce à cette particularité ! Son « oncle » et ami d’enfance Dal-Po veut lui aussi être journaliste mais pour se venger de la reporter Song !
Mis à part ces ressorts assez habituels (vengeance, ambition…) j’ai été vraiment intéressée par les différents liens familiaux qui nous sont présentés, ma préférence allant bien entendu à la famille adoptive de Dal Po, le grand-père soignant un deuil permanent par le sauvetage d’un enfant, son fils acceptant, pour lui faire plaisir et le ménager, de considérer le gamin comme son grand-frère, le réel amour filial qui s’établit entre ces personnes démontrant que le lien du sang n’est pas forcément le meilleur. Ceci est largement démontré par la relation de In Ah avec sa mère, amour filial entièrement à sens unique, presque jusqu’à la fin et aussi par la relation de Seo Beom Jo avec sa mère, la terrible Mme Park Ro Sa ! Là, il y a certes de l’amour, mais mal compris, et c’est le fils qui apprendra à sa mère comment elle s’est toujours trompée. Il y a aussi le lien entre Dal Po et son frère, et lui n’a pas eu la chance de trouver la chaleur d’un foyer, il n’a vécu que dans la haine et la volonté de se venger, franchissant les ultimes limites dont on ne peut revenir , son frère deviendra pourtant sa lumière et son guide.
Il y a aussi le monde des journalistes des deux chaînes de télé, certains essayant de suivre la déontologie, d’autres ne se souciant que de l’audience… La côté drôle et humoristique du drama se trouve là, ainsi que dans les scènes familiales de Dal Po et In Ha.
La romance et très convenue, et s’il n’y avait qu’elle, ce serait un drama parfaitement insipide, heureusement que toute une trame d’autres intrigues tisse une belle tapisserie haute en couleur, pleine de rebondissements, d’émotions, de suspens et de charme.
Les acteurs sont tous excellents chacun dans leur registre, parfaitement menés par le couple vedette Lee Jong Suk et Park Shin Hye. Lui est toujours très bon dans ce genre de personnage, adulte dont l’adolescence n’est pas loin, qu’il interprète avec beaucoup de naturel et de sincérité, le réalisateur sait jouer de sa morphologie longiligne particulière. Park Shin Hye est très bien, très juste, très émouvante quand il le faut et semble parfaitement naturelle dans son syndrome fantaisiste.
Drama déjà bien connu, déjà très apprécié en général, et que je recommande à voir, ou à revoir !
Le « syndrome de Pinocchio » ne figure ni dans le DSM ni dans aucune encyclopédie médicale. Lancée par le journaliste et bientôt sénateur André Pratte, la dénomination pour le « politicien menteur impénitent » a fait pourtant son bout de chemin.(Agence Science Presse, 30 mars 2016 Québec) https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2016/03/30/syndrome-pinocchio-autres-troubles
Cela a dû donner l’idée aux scénaristes de concrétiser les signes évidents de mensonge par un seul symptôme : le hoquet, et cette pauvre In Ah ne pourra jamais mentir sans aussitôt émettre un hoquet révélateur… Son rêve est de devenir journaliste, comme sa mère qu’elle vénère, mais on lui rétorque (sans rougir !) que c’est impossible car un journaliste doit pouvoir mentir ! Pourtant elle va devenir la caution publicitaire de vérité de sa chaîne grâce à cette particularité ! Son « oncle » et ami d’enfance Dal-Po veut lui aussi être journaliste mais pour se venger de la reporter Song !
Mis à part ces ressorts assez habituels (vengeance, ambition…) j’ai été vraiment intéressée par les différents liens familiaux qui nous sont présentés, ma préférence allant bien entendu à la famille adoptive de Dal Po, le grand-père soignant un deuil permanent par le sauvetage d’un enfant, son fils acceptant, pour lui faire plaisir et le ménager, de considérer le gamin comme son grand-frère, le réel amour filial qui s’établit entre ces personnes démontrant que le lien du sang n’est pas forcément le meilleur. Ceci est largement démontré par la relation de In Ah avec sa mère, amour filial entièrement à sens unique, presque jusqu’à la fin et aussi par la relation de Seo Beom Jo avec sa mère, la terrible Mme Park Ro Sa ! Là, il y a certes de l’amour, mais mal compris, et c’est le fils qui apprendra à sa mère comment elle s’est toujours trompée. Il y a aussi le lien entre Dal Po et son frère, et lui n’a pas eu la chance de trouver la chaleur d’un foyer, il n’a vécu que dans la haine et la volonté de se venger, franchissant les ultimes limites dont on ne peut revenir , son frère deviendra pourtant sa lumière et son guide.
Il y a aussi le monde des journalistes des deux chaînes de télé, certains essayant de suivre la déontologie, d’autres ne se souciant que de l’audience… La côté drôle et humoristique du drama se trouve là, ainsi que dans les scènes familiales de Dal Po et In Ha.
La romance et très convenue, et s’il n’y avait qu’elle, ce serait un drama parfaitement insipide, heureusement que toute une trame d’autres intrigues tisse une belle tapisserie haute en couleur, pleine de rebondissements, d’émotions, de suspens et de charme.
Les acteurs sont tous excellents chacun dans leur registre, parfaitement menés par le couple vedette Lee Jong Suk et Park Shin Hye. Lui est toujours très bon dans ce genre de personnage, adulte dont l’adolescence n’est pas loin, qu’il interprète avec beaucoup de naturel et de sincérité, le réalisateur sait jouer de sa morphologie longiligne particulière. Park Shin Hye est très bien, très juste, très émouvante quand il le faut et semble parfaitement naturelle dans son syndrome fantaisiste.
Drama déjà bien connu, déjà très apprécié en général, et que je recommande à voir, ou à revoir !
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