Au revoir l'été, au revoir l'enfance...
J’ai vraiment aimé ce film, son atmosphère, la beauté de ses images, la finesse et l’intelligence du scénario.
Je lis partout que c’est « Pauline à la plage « de Rohmer au Japon, et d’ailleurs il paraît que FUKUDA est un grand admirateur du cinéaste mais je n’ai rien vu de lui, sauf Lucchini en armure de fer-blanc, donc je ne pourrais pas continuer la comparaison !
Mais j’aime le film en lui-même, l’intelligence avec laquelle FUKUDA laisse transparaître derrière la joliesse des amours adolescentes la cruauté et la bassesse des adultes. Il n’y a rien de tragique, aucun pathos, la caméra est d’une discrétion parfaite : par exemple elle filme seulement deux livres à l’arrière d’une voiture pendant la fin du dialogue du conducteur et de sa passagère, dialogue choquant par sa froideur cynique…
Takashi vient de Fukushima, mais il ne faut pas attendre le moindre larmoiement là dessus, au contraire, l’interview à contre-courant du jeune homme est même assez comique !
Au long du film, au fur et à mesure que le cinéaste nous fait comprendre et aimer les adolescents, il nous montre les adultes comme endurcis, froids et cyniques, et pourtant d’une grande banalité, ce qui est le pire, je crois.
Donc, en bref, je recommande vraiment ce film qui m’a donné maintenant l’envie de voir « Pauline à la plage » d’Eric Rohmer !
Je lis partout que c’est « Pauline à la plage « de Rohmer au Japon, et d’ailleurs il paraît que FUKUDA est un grand admirateur du cinéaste mais je n’ai rien vu de lui, sauf Lucchini en armure de fer-blanc, donc je ne pourrais pas continuer la comparaison !
Mais j’aime le film en lui-même, l’intelligence avec laquelle FUKUDA laisse transparaître derrière la joliesse des amours adolescentes la cruauté et la bassesse des adultes. Il n’y a rien de tragique, aucun pathos, la caméra est d’une discrétion parfaite : par exemple elle filme seulement deux livres à l’arrière d’une voiture pendant la fin du dialogue du conducteur et de sa passagère, dialogue choquant par sa froideur cynique…
Takashi vient de Fukushima, mais il ne faut pas attendre le moindre larmoiement là dessus, au contraire, l’interview à contre-courant du jeune homme est même assez comique !
Au long du film, au fur et à mesure que le cinéaste nous fait comprendre et aimer les adolescents, il nous montre les adultes comme endurcis, froids et cyniques, et pourtant d’une grande banalité, ce qui est le pire, je crois.
Donc, en bref, je recommande vraiment ce film qui m’a donné maintenant l’envie de voir « Pauline à la plage » d’Eric Rohmer !
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