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La popularité de TharnType ? L'alchimie du duo principal et c'est tout...
Il est difficile de passer à côté de ce drama. Qu'on regarde des productions asiatiques depuis dix ans ou deux mois (surtout avec une affection pour les histoires d'amour entre garçons), la série TharnType finit toujours par faire parler d'elle. Son succès est pourtant discutée ces dernières années (et ce n'est pas trop tôt).La recette n'est pas très originale. Deux gars qui n'ont rien en commun se retrouvent à partager une chambre à l'université. L'un est gay, l'autre est homophobe. Les débuts sont chaotiques et lentement le drama en devient indigeste avec des mesures et des actions complètement disproportionnées. À quel moment forcer quelqu'un a avoir une relation intime est saint ? Type est un vrai con, c'est un fait. Tandis que Tharn est un forceur. Ça laisse une bonne idée du duo qu'on va suivre.
L'histoire est simple. Au moins, ça nous évite les intrigues tirés par les cheveux ou les questions sans réponses.
Mais alors pourquoi ce drama est-il si populaire ? Et bien, pour l'alchimie entre Tharn et Type, tout simplement. Peu importe qu'on aime ou non le drama, on ne peut nier le fait que Mew et Gulf sont excellents à l'écran. Cependant, il faudra des efforts pour les apprécier (et cela n'arrive qu'en fin de saison).
À voir ce qu'il en sera de la deuxième saison.
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We Best Love : Le premier pour toujours
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À la redécouverte d'un BL taïwanais...
WBL est une véritable surprise. En toute honnêteté, j'avais un peu de mal en raison d'un manque de réalisme et de naturel. Cependant, WBL change la donne. En réalité, les personnages (principaux et secondaires) ne font que renforcer l'intérêt de ce boyslove.Les relations amour/haine sont croustillantes, on en tarde pas à vouloir en savoir plus. Pourquoi se détestent-ils ? Jusqu'où peuvent-ils se haïr ? Quand vont-ils se voir autrement ? C'est un fil rouge qui fonctionne et qui ne demande qu'à tiré son épingle du jeu dans son traitement. La maturité de l'histoire apporte un intérêt nouveau au genre (surtout si on compare avec les dramas thaïlandais qui sont souvent immatures en raison de personnages à peine adolescents).
Yu et Sam Lin excellent dans leurs rôles. J'ai particulièrement apprécié cette rancœur nourrit sur le temps qui, progressivement, change sans que Zhou Shu Yi n'en ait vraiment conscience. Rien n'est vraiment prémédité, l'histoire suit joliment son cours au point de ne pas en décrocher avant la fin.
En bref, WBL est une belle façon de renouer avec les dramas taïwanais, ou tout simplement pour en découvrir un.
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La destruction finale
Il y avait tout. Un solide casting, une belle BO, une photographie ravissante et une intrigue intéressante. Qu'en ont-ils fait ? Pas grand chose...Plus que pas grand chose, car ils suffit de dépasser quelques épisodes pour avoir le sentiment de s'ennuyer. Ça devient long et l'excitation des premiers épisodes s'envolent. L'intrigue est fade et tourne en rond. Les romances (principale et secondaire) sont inintéressantes.
Je suis tellement déçue que je n'ai même pas grand chose à redire dessus. Je l'attendais vraiment et en fin de compte, c'est tombé dans les abysses.
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Cliché, mais divertissant
Ce n'est pas un drama mémorable, mais il s'est révélé divertissant sur ses huit épisodes d'une heure chacun. On est sur une intrigue facile avec une FL sentimentalement aveugle et un ML charmant, mais peu dégourdi. La romance secondaire est amusante à suivre, sans devenir une nécessité non plus.C'est une romance qui ne laisse pas de place à la surprise, cela dit, il possède quelques répliques bien placées avec cette touche romantique agréable. On sait comment tout commence, on sait aussi comment tout se termine. Et ce n'est pas grave, parce qu'il suffit de lire le résumé pour savoir à quoi s'attendre.
C'est une histoire parfaite les jours où vous n'avez rien à regarder ou si vous ne voulez pas vous prendre la tête. C'est mignon et facile avec un couple mignon et souriant, bien que le ML ait manqué un peu de contraste.
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L'exploration des sentiments à des âges différents
Nos attentes changent avec le temps. On grandit, on expérimente, on mûrit. C'est ce qu'explore Tokyo Tower au travers de son histoire sous couvert d'infidélités.Toru est un étudiant en médecine lassé. Asano Shifumi est une architecte reconnue mariée. Après une rencontre fortuite, ils vont créer un lien qui va rapidement devenir une liaison. De l'autre coté, Koji est curieux devant tant de passion de la part de Toru, une facette de son ami qu'il n'avait jamais vu jusqu'ici. A la fois intrigué et motivé par le goût du challenge, il va séduire la mère d'une adolescente à laquelle il donne des cours, Kawano Kimiko.
Personnellement, l'histoire entre Toru et Shifumi est illusoire et voué à l'échec dès le départ. Contrairement à celle entre Koji et Kimiko qui avait un goût différent. Elle semblait plus réaliste, plus amoureuse, plus concrète. Peut-être parce qu'elle semblait plus accessible ? Je l'ignore, mais la seconde romance était plus sensible et forte d'émotion à mes yeux.
Le casting est formidable, je n'ai rien à redire dessus. La narration s'amuse avec les sentiments de la meilleure façon (et j'aime les dramas japonais pour cette raison). En réalité, la seule chose qui m'échappe est l'intérêt de Toru pour la Tokyo Tower. Je n'ai pas réussi à saisir les sous-entendus, mais je ne m'en formalise pas trop non plus.
Bref, Tokyo Tower met en avant une relation qui favorise la croissance et la maturité. Toru et Koja expérimentent et grandissent, tandis que Shifumi et Kimiko reprennent le contrôle de leurs vies. Le tout avec une très jolie bande son.
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Comédie romantique et historique sans chichi, mais...
Une assassine douée se retrouve amnésique et devient proche du General Yan, celui qu'elle devait assassiner. D'ennemis à amants, c'est aussi l'histoire d'un passé commun...Zhao Zhao Yi (FL) était amusante dans son rôle et convaincante en tant qu'eunuque. Cependant, en plus d'être amnésique, elle a aussi perdu ses capacités intellectuelles. Je ne comprends pas les scénaristes qui ne parviennent pas à créer un personnage sans souvenir tout en ayant encore les neurones actives. Les premiers épisodes sont longs pour cette raison, mais au fil du temps, on s'habitue alors que le personnage progresse. Cependant, elle recouvre la mémoire beaucoup trop tard (fin de l'épisode 22 (sur un format de 24 épisodes)). Cela dit, Zhao Zhao Yi était pétillante dans son rôle.
Wang You Shuo (ML) était tout ce qu'on attend d'un général. Droit, fidèle à ses valeurs et n'oubliant jamais sa quête de justice envers sa famille. C'est un homme dur à l'extérieur, mais tendre comme une guimauve à l'intérieur. Mon seul regret envers Wang You Shuo (et cela malgré ses yeux magnifiques qui sont clairement les fenêtres des âmes de ses personnages), j'ai trouvé qu'il manquait d'expression faciale pour créer le parfait équilibre. De temps en temps, nous avons un peu sourire en coin, mais pas plus.
J'ai apprécié le fait que FL tombe amoureuse de ML avant qu'elle ne recouvre la mémoire. Elle n'est pas biaisée par leur passé commun. En revanche, je boude notre beau Général Yan. Il est une girouette, sentimentalement parlant, qui décide finalement qu'il veut l'aimer lorsqu'il découvre la preuve qu'il s'agit bien de son amour d'enfance... C'est vrai qu'il y a quelque chose de romantique et mignon quand on parle d'un amour d'enfance, mais purée que c'est cliché lorsqu'il n'y a aucune originalité dedans ! Comme le disait quelqu'un, c'est comme si avant qu'il ait confirmation de leur lien, FL ne valait pas son amour.
L'Impératrice est merveilleuse (et d'une grande élégance). J'ai beaucoup aimé l'amour de l'Empereur envers la dramaturgie. Sa vie est une vraie pièce de théâtre, c'était amusant. Le méchant ne se cache pas, mais je l'ai trouvé étonnamment passif tout au long de l'histoire, pour finalement faire une tentative dans le final, mais c'est tombé à plat.
L'intrigue est facile à suivre malgré le sous-titrage discutable. En soit, l'histoire n'est pas originale, elle ne prétend pas l'être et c'est plutôt bien assumé jusqu'au bout. Le doublage était correct. Les effets également. Les scènes de combat étaient honnêtes, bien qu'imparfaites pour certaines.
En bref, c'est une comédie historique avec sa romance en fond qui s'apprécie les jours où on souhaite mettre ses pensées sur pause.
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Stupidement regardable et bêtement mignon !
Je voulais quelque chose de stupide (dans le bon sens) sans avoir besoin de réfléchir. Une histoire où le scénario n'est pas une surprise avec des personnages sympathiques. En soit, une série simple, rapide et mignonne. Cela faisait un moment que Wedding Plan revenait dans mes recommandations, mais le fait que ce soit une œuvre de MAME ne m'emballait pas vraiment. Je n'apprécie pas la plupart de ses projets pour diverses raisons. Mais les quelques extraits ont fini par me convaincre de lui donner sa chance. Ah ! Le pouvoir des FMV.Comme dit ci-dessus, l'histoire est simple. Un organisateur de mariage (Namnuea) se retrouve en charge d'un nouveau couple Yiwa/Sailom. Complètement désintéressés de leur propre mariage, Namnuea doit presque se battre avec les mariés en devenir pour obtenir quelques avis sur les propositions qu'il soumet, le rapprochant ainsi de Sailom. Au fur et à mesure, Namnuea tombe de plus en plus amoureux du futur marié. L'amour, ça ne s'organise pas, et peu importe notre vie bien rangée, ça échappe très facilement à notre contrôle.
Le jeu d'acteur est correct et engageant pour avoir envie d'aller jusqu'au bout. Ça manque de naturel de temps en temps, mais ce n'est pas horrible.
Pour un premier rôle, Pak Naphat Leelahatorn (Namnuea) s'en tire bien. Il est vrai que son manque d'expérience se distingue par moments de celui de son partenaire, mais il sait jouer et parvient à donner de la matière à son personnage. On n'est pas au niveau de Ben Bunyapol Likhitamnuayporn dans Step by Step (j'ai toujours un clou qui traîne pour lui). Namnuea est un bon garçon sympathique avec lequel il est facile de s'entendre. À moins que vous ne preniez les traits de Sailom...
Face à lui, Sunny Tittistul Wannarathapat (Sailom) qui était charmant. Levi's doit pleurer devant ce gars en jean. J'ai trouvé Sailom intéressant avec un charme certain. Il n'est pas ultra charismatique et écrasant, au contraire. Un charme doux et séducteur. Sans s'en apercevoir, on se laisse rapidement séduire. Quelques clichés ici et là, mais rien qui ne soit ouvertement ridicule comme on a pu le voir par le passé.
Les baisers sont agréables. Ce n'est pas un brasier, mais je n'en attendais pas tant de toute façon. C'est joli et surtout, ça apporte une touche sexy et utile à l'histoire. De plus, l'alchimie du couple fonctionne, et ça me donne envie de les revoir ensemble dans un futur projet.
Leur relation débute de façon chaotique puis elle s'améliore, tandis qu'on voit Namnuea être rongé par la culpabilité. Si le spectateur et les principaux concernés ont conscience qu'il s'agit d'un mariage d'apparence, ce n'est pas le cas de Namnuea. On sent que Sailom veut lui dire la vérité, mais d'une certaine façon, il ne veut pas rompre sa promesse faite à Yiwa. Il se retrouve alors partagé entre son amour grandissant et sa meilleure amie. Parce que d'une certaine façon, il la protège, mais il se protège aussi. L'intérêt de l'histoire, ce n'est pas la confrontation parentale, mais le secret qu'ils veulent garder - gay pour l'un, lesbienne pour l'autre. De ce fait, Sailom ne pouvait pas en parler à Namnuea dans les premiers épisodes. Il n'y aurait eu aucun intérêt au drame si cela avait été le cas. Quoiqu'il en soit, si la relation débute sur une vérité dissimulée, elle finit par se savoir dans une conversation claire et honnête.
J'aime la fin. Ils sont heureux et n'ont pas forcément besoin de plus. J'ai trouvé le final amusant et original. En temps normal, on nous sert la recette parfaite. Ici, c'est une fin engageante, mais qui ne sort pas tout droit d'un conte de fées.
Plus haut, j'ai mentionné que je n'appréciais pas particulièrement les histoires de MAME pour diverses raisons. En réalité, c'est souvent la notion inexistante de consentement dans ses œuvres qui est un problème pour moi. Il est agréable de constater que ce n'est pas le cas de Wedding Plan.
De plus, le format de 7 épisodes est idéal pour une telle histoire. On évite les intrigues interminables ou les scènes inutiles.
En bref, Wedding Plan n'est pas un incontournable du BL. Cela dit, il se défend suffisamment pour tirer quelques sourires et rires sur une note légère et sans prétention. Une petite romance idéale entre deux drames plus conséquents.
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Comme ma sauce piment-doux favorite...
Unknown est un drama curieux qui m'a rappelé ma sauce piment-doux favorite. Peu importe si le lundi elle m'arrache la bouche, et le mardi elle est trop sucrée, j'y reviens toujours. Ce drama est un peu similaire. J'aime sa douceur et son côté piquant qui fait que je ne peux pas m'empêcher d'y revenir pour connaître la suite. Pour cette raison, j'étais au rendez-vous tous les lundis (ou presque) pendant les semaines de diffusion.C'est un point mentionné en long et en large, or, je vais malgré tout le mentionner une nouvelle fois. C'est une histoire que vous apprécierez ou non en fonction de votre propre opinion. Techniquement, l'inceste n'existe pas. Mais les limites de certaines situations sont propres à nous-mêmes. À titre d'exemple, Addicted et History4: Close to You mettaient en scène des relations incestueuses - ce qui m'a fait les détester. En revanche, ce n'est pas le cas de Unknown. Bien que septique au début, mon avis s'est consolidé au fil de l'histoire. Pour moi, les deux zozos ne sont pas frères. Maintenant, que ceci est dit...
Le casting est excellent ! Chris Chiu (Qian) dépeint un personnage authentique et poignant, tandis que Kurt Huang (Zhi Yuan) délivre une large palette d'émotions. Qian est têtu comme un âne, mais il réfléchit beaucoup et est très prévenant. Zhi Yuan aime beaucoup trop écouter aux portes. D'ailleurs, Zhi Yuan part aux États-Unis en tant qu'adolescent, mais il revient (quatre ans plus tard) dans la peau d'un adulte/homme. Cela change complètement la dynamique, et c'est ce qui rend l'histoire encore plus excitante.
Unknown possède une intrigue émotionnellement chargée. Cependant, je ne peux pas m'empêcher de mentionner que le caractère de Zhi Yuan m'a rendu perplexe plus d'une fois, remettant ainsi en cause leur relation. En fait, j'ai souvent eu le sentiment que Zhi Yuan était maître l'art de la manipulation affective. Le fait qu'il conte Fleurette à Qian sans discontinuer a sûrement joué là-dessus. Parfois, j'étouffais devant mon écran, et je me sentais mal pour Qian qu'on voit être au bord du gouffre plus d'une fois. Il est perdu dans ses sentiments et Zhi Yuan en rajoute toujours une couche. C'était intense ! Ouais, c'est le mot, intense.
Pour les petits défauts, la musique bien que jolie prenait trop le spectateur par la main. Lorsque les personnages ressentaient quelque chose, il y avait toujours une chanson pour nous l'expliquer. Le début de l'épisode 11 était un choix fortement discutable (/étrange), il est donc préférable de voir la nouvelle version. Enfin, le dernier épisode m'a quelque peu déçue pour une raison que j'ignore. En réalité, pour moi, il manque quelque chose, reste à savoir ce dont il s'agit.
Taïwan gagne en terrain sur les BL. Je me répète une nouvelle fois, mais ils sont plus audacieux avec des castings exceptionnels, ainsi que de bonnes histoires qui tiennent la route. D'accord, le chapitre de la mafia n'avait aucun intérêt, mais l'idée était là.
Pour résumer, Unknown s'amuse des limites de chacun, mais parvient à offrir un drama entraînant avec une romance passionnée. Porté par un duo solide partageant aussi une alchimie frappante, il rappelle joliment que parfois les liens les plus forts ne sont pas nécessairement ceux du sang.
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Des thématiques fortes en dépit d'une romance délaissée
Combien de personnes sont soumises à une source de stress au travail ? À quel point la pression peut être forte ? Comment évoluer sereinement dans un environnement qui use jusqu'aux os ? Et surtout, quels sont les impacts sur la vie privée ? C'est ce qu'explore Perfect Propose.Hiro est usé. Il suffit de le regarder se traîner hors de son lit tous les matins. Après des heures de boulot (et un supérieur qui semble lui refourguer le moindre travail), c'est lessivé qu'il rentre chez lui. Malgré la fatigue, le sommeil ne vient pas. Ou du moins, inconsciemment, Hiro refuse de s'endormir pour repousser l'arrivée d'une nouvelle journée. Une routine dans laquelle il est coincé et où on se sent presque étouffer avec lui.
Le retour de Kai dans sa vie va permettre d'équilibrer un minimum la balance tout en poussant Hiro dans ses retranchements. Si les thématiques abordées sont fortes, je regrette qu'une grande majorité ne soit qu'autour d'Hiro. Kai est un personnage à la passivité émotionnelle frappante qui pouvait créer un contraste intéressant.
L'amour apparaît comme une potentielle réponse quant au soulagement qu'Hiro pourrait trouver dans sa vie. Pourtant, la romance n'a jamais eu le temps de se développer. Bien sûr, le duo est sympathique - si on laisse de côté la scène du premier épisode. On est sur une dynamique classique avec Kai en tant qu'audacieux, et Hiro tendu comme un arc. Ils arrivent à faire tourner l'ensemble, le problème est que la partie bureau prend trop de place et ne laisse plus rien à la romance. Cela dit, Perfect Propose est beaucoup trop court pour traiter chacun de ses sujets.
Les JBL me font toujours plus réfléchir que les autres. Peut-être parce qu'ils sont les premiers BL que j'ai vu, j'ai un attachement unique pour eux. Pourtant, les romances sont souvent des frustrations auxquelles je n'arrive pas à m'habituer. Alors, oui, la romance est mignonnette pour le peut qu'on obtient, mais insuffisante pour satisfaire un quota romantique.
Les flash-back n'étaient pas utiles. On aurait pu les sacrifier eux plutôt que la romance. Les décors sont minimes (métro-boulot-dodo), cependant, j'ai apprécié l'ambiance sombre et lumineuse à la fois, et même chaleureuse sur certaines scènes.
En bref, c'est un bon drama en raison des thématiques qu'il aborde (tant la santé mentale que physique). En revanche, il manque l'étincelle qui pouvait faire pétiller la romance.
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Noyade dans son torrent de larmes et ses détours sans queue ni tête.
Absolute Zero était une des productions que j'attendais le plus. Il y avait quelque chose qui m'intriguait dans les teasers. Quelque chose qui me poussait à croire qu'il s'agirait d'une aventure chargée en émotions. Après une première tentative lors de sa sortie, j'ai délaissé le drama à peine le quatrième épisode visionné pour le recommencer quelques semaines plus tard. Peut-être avais-je été dans un mauvais état d'esprit la première fois ?Sur le courant de 2023, nous avons eu droit à de bonnes histoires incluant des voyages temporels. Je pense notamment à I Feel You Linger in the Air. Bien qu'imparfait, il est sans aucun doute mon chouchou de 2023. Il y avait aussi An Ancient Love Song et son inversion du temps ou encore My Perfect Stranger qui nous renvoyait dans les années 80. Absolute Zero avait un bagage assez intéressant grâce à l'émotion qu'il projetait au travers de ses teasers. Mais en fin de compte, c'était un pétard mouillé.
Et pour être mouillé, je me demande même comment les personnages/acteurs n'ont pas fini sous les eaux avec le torrent de larmes auquel nous avons eu droit. Ils pleurent tout le temps ! Au début, la compassion est présente, mais à force, c'est devenu ennuyeux.
Pour être honnête, je n'ai pas aimé grand chose du scénario. J'ignore si c'est l'adaptation qui n'est pas représentative ou l'histoire en elle-même. Le mélange des temporalités n'avait aucun intérêt. Je ne comprenais pas cette obstination à vouloir mêler les deux. D'une scène à l'autre, on se retrouvait dans le passé puis dans le présent sans que cela n'apporte quoi que ce soit à l'histoire. Pour moi, plus rien n'avait de sens (et je reconnais avoir eu, au bout d'un moment, la flemme). Je ne cherche pas un scénario parfait, mais un minimum de cohérence.
En revanche, sur les quatre personnages principaux, c'était le gros lot pour trois d'entre eux. Tout d'abord, Tor (Ongsa, adolescent) était brillant. Mix (Suansoon, adolescent) était adorable. Toey (Ongsa, adulte) était doux.
En revanche, Teng (Suansoon, adulte) était terrible. L'acteur ne convenait pas au rôle et a rendu son personnage apathique. Je ne vais pas m'étaler des heures (parce qu'après tout, ce n'est peut-être que moi qui avais une dent contre lui pour des tas de raisons). Pour moi, Teng n'était l'acteur qu'il fallait, en plus d'avoir un personnage changeant au fil de l'histoire.
D'ailleurs, il est amusant de noter que mes épisodes préférés sont les 06 et 07, car nous retrouvons Suansoon et Ongsa, adolescents. L'histoire était tout de suite plus fluide et légère. Lors de ces épisodes, l'histoire a trouvé ce petit côté mignon qu'il lui manquait. Avant de le reperdre jusqu'à la fin...
Pour finir, je me demande pourquoi Suansoon (adulte) ressent le besoin de créer un lien émotionnel avec Ongsa (adolescent) ? Je n'ai rien contre les différences d'âges, mais je n'ai pas trouvé ce point cohérent et saint. Aussi innocent que ça puisse être, ce n'était pas normal à mes yeux. Le fait que Suansoon (adulte) veuille tant s'impliquer avec Ongsa (adolescent) n'était pas une bonne chose pour moi.
Bref, les histoires de voyages temporels peuvent devenir complexes et de vrais nœuds si on n'y prend pas garde. Malheureusement, ce fut la destinée d'Absolute Zero.
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Perfect Marriage Revenge
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Un drame revanchard qui s'assume
Voilà un drame de revanche qui va jusqu'au bout des choses sans prendre la route du pardon. Plutôt que de montrer patte blanche (comme ce serait habituellement le cas), Perfect Marriage Revenge garde sa cape vengeresse jusqu'à son dernier épisode.Dans un drame comme celui-ci, j'attends toujours le moment où le karma viendra faire son travail. Tout au long de l'histoire, on me fait ressentir des émotions négatives envers les antagonistes au point que je n'attends qu'une chose, une punition. Et c'est toujours incroyable lorsque ça arrive.
La mère (Lee Jung Hye) et la fille (Han Yoo Ra) sont des purges qu'on déteste, qu'on méprise et qu'on imagine plus d'une fois dans un broyeur. Elles sont méchantes et cruelles dans le seul but de pourrir la vie de Han Yi Joo et d'être supérieures à tout et tout le monde. Leur chute est aussi exquise qu'un nounours en guimauve (et j'aime vraiment les nounours en guimauve). Si elles sont assez caricaturales (tout comme une majorité des personnages), cela n'enlève en rien la haine qu'on alimente envers elles, ni le plaisir quant à leur destin.
Le seul envers lequel j'ai eu un élan de sympathique à un moment donné n'est autre que Yoo Se Hyeok. Le type est juste amoureux de la mauvaise personne. Si cela n'enlève en rien ses agissements à l'encontre de Han Yi Joo, c'est bien le seul que je peux voir comme victime de manipulation affective.
Le couple est très agréable à suivre. Leur évolution semble un peu rapide, mais le rythme permet de rendre l'ensemble entraînant. D'ailleurs, le rythme est bon sur toute la durée du drama. Il se passe toujours quelque chose au point qu'on a pas le temps de s'ennuyer. Bien sûr, certains éléments ne sont pas nouveaux, cela dit l'ensemble fonctionne par son rythme, son ambiance et ses acteurs/actrices qui sont tous très bons.
En bref, un drame de vengeance et quelques griffures ici et là. Si certains points sont sans surprises et avec des personnages un peu stéréotypés, il n'en est pas moins un drame plaisant avec cette pointe de satisfaction quant à sa ligne vengeresse qui s'assume jusqu'à son final.
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Un thriller efficace
J'ignore si ce thriller est passé inaperçu sur Netflix, mais ce serait dommage de ne pas lui accorder de votre temps. Personnellement, j'ai aimé son ambiance sombre et sa photographie. Ces dernières années, l'Asie a su montrer un potentiel quant aux histoires sombres. Et Taïwan n'a pas à se cacher sur ce point.Tseng Ying Ting délivre un film rythmé et engageant. Une flic torturée par la perte de son mari qui se retrouve en charge d'une enquête étrange et violente. Parfois, il m'a rappelé The Chaser de Na Hong Jin (le travail de Na Hong Jin est une pépite, surtout si vous êtes amateurs du genre), mais sans pour autant être une copie ou autre. Au contraire, The Abandoned possède son propre scénario avec ses enjeux et sa course contre la montre qui se met rapidement en plus.
Les personnages apportent de l'émotion, tandis que les victimes mettent en lumière les problèmes sociétaux. Je regrette seulement le personnage de Xiang Jie Ru qui ne sert qu'au profit de Wu Jie.
En bref, un film efficace dans son genre.
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Lorsque Loi(s)/Charn et Attraction/Tinn s'attirent...
Laws of Attraction est le second BL thaï que je termine avec un réel sentiment de satisfaction depuis bien longtemps. J'apprécie vraiment cette direction de se concentrer davantage sur l'intrigue que la romance. Il est tout à fait possible d'avoir une histoire solide et une romance en arrière-plan. C'est ce que Laws of Attraction propose et parvient surtout à maintenir jusqu'au bout.Je ne vais pas m'attarder des heures sur l'intrigue. Elle n'est pas parfaite. Il est aussi facile de remettre pas mal de points en question. Cela dit, c'est franchement honnête et correct sur le reste. Si les motivations de quelques personnages est discutable, que le méchant est une caricature sans surprise, l'ensemble fonctionne avec un bon rythme qui permet de ne jamais s'ennuyer.
Cela dit, si l'intrigue fonctionne autant, c'est aussi grâce à ses personnages, notamment son duo principal.
Charn (Film) apparaît comme une vraie tête à claques. Avec son petit sourire narquois, il m'a rendu folle plus d'une fois. Mais ça allait bien au personnage. En plus de le rendre hautain à souhait, ça servait à alimenter le mépris envers lui. Avant d'être dérouté quand il avait l'air vulnérable.
Si Film est parfois dans un léger surjeu, l'ensemble de sa performance était bonne. Mention spéciale à son passé qui apporte vraiment quelque chose. Bien que je me demande si Film n'est pas fait de titane.
Tinn (Jam) est si émouvant lorsqu'il pense à sa nièce. Ces scènes étaient de véritables crève cœur. C'est un personnage touchant avec des épaules solides qui compte bien obtenir justice pour sa nièce dont il s'est occupé toute sa vie. Jam dégage un puissant charisme tout au long du drama. Il a offert une performance forte d'émotions du début à la fin. Niveau interprétation, je le préfère même à Film, car Jam est beaucoup plus réaliste.
Si certains ont mentionné que Film éclipse Jam, pour ma part je ne l'ai pas interprété de la même manière. Charn est le personnage qui a besoin de la lumière c'est celui qui est sur le devant de la scène. Il se nourrit de l'attention des gens. Contrairement à Tinn qui est celui qui préfère agir dans l'ombre et s'activer en coulisses. Pour cette raison, s'ils sont solides indépendamment l'un de l'autre, ensemble ils ont chacun un rôle bien précis qui est en adéquation avec leurs personnalités respectives.
Au sujet de la romance...
Le jeu de séduction entre Tinn et Charn était très bon. Je crois que ma scène favorite reste celle de l'épisode 04 dans le club de Rose. C'est du flirt total, mais sans être concret, car ce n'est ni le lieu ni le moment. Mais clairement une excellente scène (ma préférée, définitivement). La romance reste en soit jolie et agréable sans prendre le pas sur l'intrigue. Même si les dernières minutes de l'épisode final n'étaient pas nécessaire.
Le reste du casting était très bon, je pense notamment à la grand-mère qui était d'une grande douceur et touchante plus d'une fois. La nièce tout autant avec en plus une très belle performance.
Pour parler rapidement de Thaenthai et Thee :
Thaenthai (See) est un gamin pourri gâté qui ne connaît qu'une façon d'extérioriser sa colère : briser quelque chose - un objet ou une personne. Sa peur se ressent dans chacune des menaces qu'il prononce. Ce qui fait de lui une personne tristement pathétique. Mais aussi tristement seul face à un père violent.
J'ai commencé à avoir de sérieux doutes quant à la culpabilité de Thaenthai au milieu de l'épisode 03. Et bien qu'on puisse comprendre son état, il reste un personnage mal exploité (ce qui lui fait perdre tout l'intérêt à mes yeux) et See était moyennement bon dans son rôle. Et non, mon gars tu n'impressionnes personne en faisant les gros yeux.
Thee (Pearl) est le garde du corps de Thaenthai. Il pourrait tout aussi bien être mannequin vu le soin apporté à son style tout au long du drama. Après quelques roustes, il est aussi frais que nouveau-né. Même Rocky ne sort pas d'un ring tiré à quatre épingles, mais ok. Je ferme les yeux (non).
La relation Thaenthai/Thee était un peu étrange. On comprend dès le début qu'il y aura quelque chose. Mais on prend un virage à 180° d'un coup. De "je suis ton garde du corps, mais je me dois d'obéir aux ordres de ton père" on se conte fleurette. Leur relation existe et c'est tout. Je ne lui ai rien trouvé.
Pour finir sur la technique... (que je trouve être le plus gros défaut)
Les scènes de combats ne sont pas terribles et les bruitages rajoutés n'arrangent pas les choses. Mais le plus fou reste les ralentis... Si on enlève les bruitages et les ralentis, les scènes sont correctes. Ça manque juste de cohérence et d'une bonne exécution, car on veut surtout en mettre plein les yeux pour dire "t'as vu, il sait se battre aussi", ok, champion...
Je veux dire, ils ont même rajouté un bruitage d'une braguette de jean lorsque Tinn s'habille... Bref.
Les maquillages sont passables si on décide de ne pas trop s'y attarder. Je regrette qu'en Asie, la perfection soit une telle obsession. On se retrouve avec des acteurs et actrices qui ont un grain de peau inexistant et qui les font rivaliser avec des poupées. Sans parler de l'effet lissant qui est une catastrophe. L'image en devient désagréable et les visages ne sont plus humains.
Pour continuer sur la technique, certains plans sont bons, tandis que d'autres ont de gros problèmes (image floue ou brouillée). Les éclairages sont trop forts sur une majorité des scènes - ça brise le charme naturel. Pour les scènes de nuit, on repère facilement les éclairages des équipes. Pour exemple, le début de l'épisode 04 avec d'un côté une ambiance et un teint jauni grâce aux lampadaires de la rue et de l'autre, un éclairage blanc et froid qui se reflète sur les visages et les véhicules. Quant aux incrustations de fond vert en voiture, je vais pas m'attarder, seulement le mentionner.
C'est vrai que je chipote pas mal sur la technique, mais j'ai franchement passé un bon moment sur Laws of Attraction. J'ai aimé le changement de décor. Si le drama manque de charme sur sa technique et ses décors, son scénario et ses personnages sont des bases solides avec lesquels j'ai passé 8 bonnes semaines.
En regardant au rythme de la diffusion, il y a un facteur indéniable sur l'attraction d'une production : l'impatience de la semaine suivante. Lorsque cela arrive, je ne me fais pas d'illusions, j'aime sincèrement ce que je regarde. Laws of Attraction ne me rendait pas follement impatiente, mais excitée à l'idée d'un nouvel épisode. Sa fin réduit aussi mon excitation qui est désormais concentrée sur I Feel You Linger in the Air (ohbonsang que j'aime ce drama).
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Step by Step: Uncut Version
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Cette critique peut contenir des spoilers
Romance de bureau éloigné du BL standard (review uncut n°4)
Au départ, je n'avais pas prévu de regarder Step by Step. En fin de compte (et malgré ses défauts), j'y ai passé un bon moment.J'ai lu beaucoup de commentaires après visionnage et je pense qu'une partie des gens l'ont catalogué comme mauvais pour des raisons discutables. Certains avaient des attentes différentes de ce qu'il ont obtenu et cela est venu impacter les notes. Après tout, si 7/10 est une bonne note pour moi, sur MDL ça ne l'est pas.
Tout d'abord, le scénario.
Celui-ci concerne l'évolution de deux personnes. La première (Pat) en tant que nouvel employé au service marketing. La seconde (Jeng) comme directeur de service et futur directeur de l'entreprise. La thématique principale de ce drama c'est l'évolution professionnelle. Et pour cause, cette partie prend énormément de place - un bon 80% de l'intrigue.
S'ajoute ensuite les sous-intrigues et les thématiques secondaires dont fait partie la romance.
Au détour d'un commentaire, quelqu'un disait que Step by Step était (je cite) "insultant pour son public". Je ne comprends pas cette remarque. Qu'on me dise que H4 était une insulte envers son public, je suis d'accord. Mais en quoi Step by Step l'était ?
J'ai l'impression que lorsque les gens entendent "BL", ils n'attendent que ça. Le fait d'être dans un contexte professionnel très développé donne du contraste contrairement aux productions précédentes, mais ici, cela a juste fait souffrir ce drama qui méritait mieux. D'ailleurs, s'il n'avait pas été un BL, son accueil aurait été meilleur.
Le fait d'ajouter l'étiquette "BL" change les attentes du public qui est habitué à voir du BL pour du BL sans chercher plus loin. Ainsi, on se retrouve avec des productions comme Step by Step qui ont un fort potentiel, mais finissent par se faire descendre dans les notes parce que les gens ne veulent que du BL. Je ne dis pas que Step by Step est parfait (il ne l'est pas), ni que mon opinion vaut plus qu'une autre. Je relève seulement qu'un BL c'est plus qu'une romance entre garçons.
Il faut donc comprendre avant même visionnage que la romance est secondaire, donc si vous attendez de Step by Step un BL standard, il ne vous plaira pas c'est certain.
Passons aux personnages/acteurs...
(j'ai balancé quasiment toute une boîte de clous sur Pat (joué par Ben)).
Commençons par Pat, joué par Ben Bunyapol Likhitamnuayporn.
C'est un personnage que je n'ai pas trouvé attachant ou émouvant. Au contraire. Il n'est jamais montré à son avantage et apparaît souvent comme quelqu'un d'immature et capricieux. Je veux dire, après s'être fait remonter les bretelles par son supérieur (Jeng), le type rédige sur un coup de tête une lettre de démission parce que "le monsieur l'a grondé ohlala". Si ce n'est pas être immature, c'est quoi ?
Sa seule qualité pourrait être son amabilité et encore, lorsqu'elle ne donne pas l'impression d'être fausse car mal jouée. Au bout du 9ème épisode c'est franchement devenu pénible de le regarder. Parfois, il semble s'améliorer et lors de la scène suivante, plouf !
L'acteur, Ben Bunyapol Likhitamnuayporn, ne m'a pas convaincu une seule seconde. C'est son premier rôle, je suis d'accord sur le fait qu'il doit bien débuter quelque part, mais pas sur un projet aussi long et qui demande tant d'implication.
Ben ne partage rien avec le spectateur. Il a cette manie de grimacer chaque fois qu'il parle ou veut transmettre une émotion. Le sourire forcé qu'il affiche sonne faux. Et le voir froncer les sourcils pour donner l'impression de réfléchir est pénible. Les larmes sont et donc très théâtrale, mais j'ai apprécié l'absence de bave, morve et toute la panoplie disgrâcieuse habituelle. Pour finir sur sa gestuelle (et sa posture), ce n'était pas terrible. Il ne bouge que quand il y pense - et le problème c'est qu'on le voit y penser.
Son manque d'expérience est flagrante plus d'une fois. À titre d'exemple, lors d'une scène de l'épisode 06. On suit une réunion entre Jeng, Jane, Chot et Pat. Les trois premiers acteurs offrent une scène fluide, naturelle et réaliste. Quant à Pat, il est mauvais et je ne plaisante pas. J'en étais mal à l'aise pour lui.
Pour finir (et c'est un point suggestif et purement superficiel (j'assume)), Ae qui veut que son bébé ait un visage mignon comme celui de Pat, à défaut de celui plus sombre et beau de Prem... Rien ne va dans cette phrase, mais ok. J'avais juste un dernier clou a enfoncer.
Depuis plusieurs années, la Thaïlande a conscience du marché juteux du BL. Il pourrait y avoir un effort sur les castings, notamment les rôles principaux. Je ne comprends pas ce qui a convaincu le directeur de casting de choisir Ben. Un petit cachet car acteur débutant ? Je suis horrible de dire ça, mais j'ai beau y réfléchir, je ne vois pas ce que Ben avait de plus que les autres candidats.
C'est bon, j'en ai fini avec Ben/Pat.
Maintenant parlons de Jeng interprété par Man Trisanu Soranun.
C'est l'un des meilleurs personnages de la série. Il fallait bien que ça tranche. Parce qu'avec douze épisodes de plus d'une heure, on ne tient pas facilement à moins d'avoir un personnage solide à l'écran. De toute façon, faire mieux que Ben n'était pas très compliqué (j'ai encore quelques clous dans la poche).
Jeng tente de sauver le service marketing de l'entreprise, mais il a quelques soucis pour faire confiance aux autres et déléguer. On suit son évolution sous un autre angle et on sent qu'il veut bien faire, mais laisse peu de personnes graviter autour de lui.
Man Trisanu Soranun est brillant. L'acteur correspond au rôle. Je veux dire qu'on nous parle d'un homme qui doit reprendre l'entreprise, mais souhaite avant tout garder son service marketing ouvert. Et ça fonctionne. Man incarne très bien son personnage jusqu'au bout, d'autant plus qu'il n'a pas le profil habituel du personnage de BL.
Soyons honnêtes ! En temps normal, on nous balance des minets tout droit sortis d'une revue de mode. S'il n'y a rien de mal, c'est tout aussi agréable d'avoir un bel homme (j'accentue sur homme/adulte) qui porte divinement les costumes et paraît si bien avec un charme fou. Exactement comme on voudrait qu'il soit. Et en prime, il n'agit ni de façon gênante, ni comme un lourdaud jaloux et encore moins comme un brun pseudo ténébreux de pacotille (j'ai tant d'exemples en tête, mais cette critique est bien assez longue).
Bref, Man c'est la découverte de ce drama.
Concernant la romance et le couple Jeng/Pat.
Elle arrive tardivement surtout pour un format de 12 épisodes de plus d'une heure chacun (et presque le double pour le dernier). Pour ma part, ça ne m'a pas dérangé bien que je puisse comprendre ceux qui n'attendaient que cette partie. J'imagine que la version TV est plus légère sur le plan professionnel, mais ils ont gardé pas mal de parties et en soit, la romance est très lente et tardive.
Cela dit, je ne peux m'empêcher de me questionner. Que Pat tombe amoureux de Jeng ne me surprend pas. Jeng dégage un charme fou et j'ai aussi senti mon cœur papillonner entre deux sourires, mais l'inverse m'échappe. Plus d'une fois on nous montre les moments où Pat semble toucher la corde sensible de Jeng, mais je ne comprends pas à quel moment Pat est séduisant ou mignon ni comment on peut tomber sous son charme. Bon ! L'amour ne s'explique pas.
Niveau baiser/intimité, ce sont de bons moments. Jeng guide les scènes et Pat suit le mouvement ce qui donne de très jolies séquences. Le premier baiser était tout chaud et m'a rappelé le premier de Lovely Writer également.
Malgré tout, à l'écran que ce soit en tant que couple ou patron/employé, Man éclipse totalement Ben. Ce n'est pas rare, mais c'est toujours gênant quand ça arrive.
Au sujet du second couple, Jaab/Jane.
Je regrette vraiment la façon dont leur histoire fut balayé sous le tapis. C'est comme si les scénaristes n'avaient plus d'idées et ont juste décidé d'abandonner sans offrir plus. Alors qu'il était si facile de supprimer quelques scènes de bureau pour se concentrer sur eux. À la place, ça se termine sans trop se terminer, on ne sait pas trop (ou je suis passée à côté).
Pour les autres personnages :
La relation Jeng/Jaab était intéressante et jolie.
Voir Up (Put) avec une veste en cuir était cool. A part un ou deux cameo, je ne l'avais pas revu depuis Lovely Writer. Un vrai petit plaisir de le retrouver avec un personnage bien développé et une bonne interprétation.
Bruce (Chot) est un acteur qui s'améliore même si la majeure partie de ses personnages ne m'intéresse pas. Je regrette qu'on lui colle toujours la même caricature d'autant plus qu'il y avait une réelle profondeur pour le personnage de Chot. Et je ne désespère pas de le voir un jour dans un autre registre que la romance.
Zorzo (Ae) était magnifique, tout comme Hymn (Prem) qui méritait un peu plus d'attention d'après moi. C'est un personnage qu'on voyait peu, mais qui semblait hurler en même temps. Peut-être que ce n'est que moi, mais lors de la photo post-accouchement, il y avait quelque chose chez lui qui semblait si forte et je n'avais pas pensé à "cette révélation". Un personnage sous-estimé, malheureusement.
Kong (Big) était seulement un élément perturbateur inutile de son entrée à sa sortie.
Et tout le reste était bon - même si l'équipe de marketing n'est pas la plus exemplaire.
Pour finir avec les clous, pourquoi les gens ivres sont toujours gênants ? Pat n'était pas mignon ivre, il était juste gênant et stupide. À quand des personnages avec l'alcool joyeux ?
Aussi ! Que les scènes soient tournées dans le désordre, c'est courant. Mais il serait agréable de ne pas faire un petit tour chez le coiffeur entre deux tournages. C'est un détail mineur, mais ça me rend toujours dingue.
Quant au reste, il était agréable d'avoir des épisodes de plus d'une heure. Le jour où les K-BL y auront le droit, ce sera comme Noël chaque semaine ahah. J'ai apprécié la légèreté des bruitages, Tee Bundit Sintanaparadee n'a pas fait la même erreur que sur Lovely Writer.
La partie pro est très présente, mais pas désintéressante. Parfois ça traîne et quelques scènes sont trop longues, mais le rythme reste entraînant avec de jolis plans et de bons éclairages.
S'il est difficile de passer outre un personnage principal, cela valait clairement le coup pour Man que j'ai découvert et ohmondieu je rêve de le voir dans un nouveau drame prochainement. Le charme de cet acteur est fou et son sourire est comme un rayon de soleil (et oui Fan2Dramas, ses jambes interminables, pfiouh !).
Pour résumer :
Malgré ses défauts, ça reste un drame intéressant quand on sait ce qui nous attend. Si vous attendez de Step by Step un BL standard, alors vous n'aimerez pas. En revanche, si vous souhaitez découvrir un drama avec comme couple principal deux hommes qui évoluent dans un contexte professionnel à des postes différents, vous serez plus à même de l'apprécier.
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Qing Chuan Daily Life
2 personnes ont trouvé cette critique utile
Une gentille comédie sur fond d'amitié honnête
Il se dégage de New Life Begins de bonnes ondes positives avec assez de légèreté et de gentillesse pour intéresser jusqu'au bout, malgré la romance (très) discrète.C'est vendu comme une comédie romantique, mais le "romantique" est en trop d'après moi. Cela dit même avec une romance discrète (qui prend de l'ampleur sur les derniers épisodes), le drama arrive à garder son intérêt entre deux conflits de palais et la franche camaraderie qui le compose.
Les femmes sont à l'honneur. Bien qu'on soit dans un univers fictif, les personnages féminins luttent pour le droit des femmes. L'amitié est ce qui ressort de ce drama. Tant entre femmes qu'entre hommes et femmes.
Pour parler rapidement des couples, on en voit plusieurs, mais c'est celui de Yin Zheng et Li Wei qu'on va suivre.
Je n'avais plus revu Bai Jing Ting depuis "You Are My Hero" que je n'avais pas aimé. C'était agréable de le voir dans le genre historique. Bien que son personnage soit lisse, il arrive à lui donner un côté royal, mais doux à la fois.
Tian Xi Wei ne m'avait pas marqué dans "Ms. Cupid in Love", ici elle représente la douceur et l'innocence, parfois un peu trop. Malgré tout, cette aura fonctionne pour son personnage (avec son adorable fossette).
Le couple peut facilement donner l'impression d'être de proches amis qu'un réel couple amoureux. La relation reste légère et s'ils sont mignons ensemble, on a l'impression qu'ils ne sont pas amants la majeure partie du temps.
Cela dit, 40 épisodes c'est long et pourtant, il y avait un réel déséquilibre dans les personnages. Certains viennent et repartent sans raison alors qu'ils ont un intérêt dans l'intrigue.
En bref, un drama gentil et mignon avec des femmes solides sans aucune toxicité ou rivalité (ou presque). Malgré sa nature fictive, on s'amuse de voir la modernité s'emparer d'un drama historique dans la lutte des femmes sans jamais en faire trop.
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