Ji Hyun est un étudiant de première année à l'université de Séoul. Il vient d'une petite ville rurale et est habitué à vivre dans le calme de la campagne. Il a du mal à nouer des relations sérieuses, et son déménagement dans la capitale sud-coréenne très animée le laisse désorienté et confus. Jae Won, plus âgé, revient à Séoul et dans la même université après avoir effectué son service militaire obligatoire. Le duo commence à développer une curiosité réciproque l'un pour l'autre. Mais les choses commencent à évoluer lorsque Ji Hyun rejoint le même club de surf que Jae Won. Leur lien commence à s'approfondir alors que Ji Hyun se découvre un amour pour le surf et la mer. Lorsque le club de surf part en excursion, le duo se retrouve seul et partage un baiser. Plus tard, cependant, Jae Won commence à agir comme si rien ne s'était passé entre eux. S'agit-il d'une attirance passagère ou de l'amour d'une vie ? (La source: Viki) Modifier la traduction
- Français
- 한국어
- Українська
- Русский
- Titre original: 여덟 번째 감각
- Aussi connu sous le nom de: Yeodeolbbeonjjae Gamgak
- Scénariste et Réalisateur: Werner du Plessis, Inu Baek
- Genres: Romance, Drame, Mélodrame
Où regarder The Eighth Sense
Distribution et équipes
- Lim Ji Sub Rôle principal
- Oh Jun Taek Rôle principal
- Lee Mi RaYoon WonRôle Secondaire
- Park Hae InEun JiRôle Secondaire
- Jang Young JoonPark Tae HyungRôle Secondaire
- Seo Ji AnKoh Ae RiRôle Secondaire
Critiques
La découverte de l’amour et de liens d’amitié qui seront les racines d’une vie d’adulte.
Je vais commencer par dire que le genre BL ne m’attire pas, non que les amours homosexuelles me dérangent, mais dans les quelques uns que j’ai vus, le plus souvent l’intrigue pauvre et la psychologie maigre ne servent que de prétextes à des scènes d’un érotisme soft.Mais pas ici ! Les deux héros ont une vraie personnalité, qui se découvre petit à petit, laissant entrevoir une enfance difficile, un deuil ineffaçable et la charge mentale d’un héritage à assumer obligatoirement pour Jae Won, qui sera bien moins solide qu’on ne l’aurait supposé, face à l’apparition inattendue d’un amour qui bouleverse tout. Quant à Ji Hyun, au contraire, cet amour va éclairer sa vie, lui permettre de s’affirmer, car il comprend tout de suite par intuition puis par raisonnement l’importance capitale pour lui de ce sentiment. Il l’assume sans se poser de questions oiseuses, et ne se laisse pas démonter par la réaction de fuite de Jae Won. Contrairement à ce qu’on aurait pu croire, c’est le plus jeune, le plus innocent qui va donner à l’autre la force de s’assumer.
Le réalisateur a eu la grande intelligence de placer la rencontre initiale et l’étincelle amoureuse dans le cadre de la mer, dont nul n’ignore la charge érotique symbolique, et qui en plus donne de très belles images, sans oublier le bruit envoûtant des vagues ! Ce n’est pas gratuit non plus que Ji Hyun découvre aussi le mondé de l’université, sa liberté, son ouverture, qui donne un cadre idéal à un épanouissement personnel. La réalisation est délicate, nous permet d’entrer sans brutalité dans le cœur et l’esprit des protagonistes. Les rôles secondaires sont bien écrits les personnages féminins ne sont pas des silhouettes insipides de faire-valoir mais sont réelles, particulièrement l’amie Ae Ri et la chef du club de surf. C’est une équipe de débutants, j’espère qu’on les reverra !
Bon jusque là, on se dirige vers un rama parfait ! Mais la perfection n’est pas de ce monde et je relève deux défauts à mes yeux :
- Une abondance de très gros plans, assez obscurs, qui rendent les scènes d’amour un peu trop indéchiffrables (ou alors c’est ma cataracte débutante ! ^_^)
- Et la fin m’a déçue, car en un épisode tout devient je ne dirais pas « rose bonbon » mais doré comme un couchant de carte postale ! Tous les problèmes si bien évoqués ont disparu, et la vie semble tout à coup d’une extrême simplicité ! J’aurais aimé (et je crois que c’est la première fois que je dis ça !) au moins deux épisodes de plus, avec la présence du père de Jae Won, de la famille de Ji Hyun, une réaction de l’environnement un peu moins bisounours que celle qu’on nous donne.
Ces deux (petits) défauts n’empêchent que ce soit un très bon drama dans le genre BL, pour la bonne raison que ça a failli ne pas en être un, de BL, mais simplement un drama sur la jeunesse, la découverte de l’amour et de liens d’amitié qui seront les racines d’une vie d’adulte.
Je le conseille fortement !
Lien permanent 0 commentaire
Parfois, une personne suffit à changer votre perception de la vie...
Vous savez ce moment où vous venez tout juste de terminer un drama et vous n'avez qu'une envie, le recommencer ? Pas nécessairement pour capter tous les détails manqués du premier visionnage, mais parce qu'il est d'une telle justesse et d'une émotion si brute qu'on ne demande qu'à le revoir. Et c'est exactement ce qui se passe avec The Eighth Sense.Il ne s'agit pas d'une simple romance universitaire. Ce drama renferme bien plus qu'on ne peut le croire et toutes les thématiques qu'il met en scène sont abordées avec intelligence.
D'un côté, nous avons l'adorable Ji Hyun. Un étudiant effrayé dans une ville beaucoup trop grande qui voit sa vie devenir très différente, une fois sortie de sa petite ville rurale. De l'autre, le charismatique et meurtri Hae Won qui revient de son service militaire obligatoire. Il accuse encore les répercussions d'un passé qu'il ne peut oublier. Chacun va devenir le pilier de l'autre. Le duo fonctionne ensemble, mais aussi individuellement. L'histoire ne tourne pas autour de la romance, bien qu'elle soit un fil rouge important.
Ji Hyun devient le phare en pleine tempête de Jae Won. Tandis que Jae Won devient la boussole dans la ville de Ji Hyun. Et c'est beau !
Difficile d'ignorer une des thématiques les plus importantes : l'exploration de la santé mentale. Traitée avec respect et pudeur, ces moments délivrent de beaux messages. Notamment le fait que la guérison est un processus qui prend du temps et qu'il n'existe pas de recette universelle.
C'est une véritable histoire qui prend vie, pas seulement un tranche de vie. C'est l'histoire d'une guérison, d'une adaptation dans un monde inconnu, d'une découverte, d'une aventure, d'un amour naissant et vivant.
Et tout cela sans jamais imposer une morale forcée ou sans essayer de nous convaincre. Inu Baek (To My Star) signe un projet incroyable dans lequel on aime se perdre. Malgré un montage parfois déroutant et des ambiances pas toujours subtiles, The Eighth Sense est une vraie pépite dans le K-BL. Assurément l'un des meilleurs jamais vus pour ses personnages, son histoire, ses messages et bien plus encore.
Bref, c'était magnifique !