Park Moo Jin, un ancien professeur de physique, est l'actuel Ministre de l'Environnement. Il n'a aucune ambition, ni opinions personnelles et encore moins de sens politique aigu. Mais un jour, alors que le gouvernement se rassemble à l'Assemblée Nationale pour un discours du président, une attaque terroriste éclate, tuant le président ainsi que tous ses ministres. Absent de la rencontre, Park Moo Jin est le membre du gouvernement le plus haut gradé encore en vie et, à ce titre, est nommé président pour 60 jours afin d'assurer une transition. Ne voulant pas de ce poste, il n'a pourtant d'autre choix que de l'accepter. Alors qu'il va utiliser ses 60 jours pour traquer le ou les coupables de l'attaque terroriste, il va se transformer, petit à petit, en véritable leader de la nation. (Source: AsianWiki ; Traduction: ceci_06 at MyDramaList) ~~ Remake de la série américaine "Designated Survivor". Modifier la traduction
- Français
- 中文(台灣)
- Arabic
- Русский
- Titre original: 60일 - 지정생존자
- Aussi connu sous le nom de: Jijeongsaengjonja , 지정생존자 , Designated Survivor , 60-il - Jijeongsaengjonja , 60 Days, Designated Survivor
- Scénariste: Kim Tae Hee
- Réalisateur: Yoo Jong Sun
- Genres: Thriller, Mystère, Drame, Politique
Où regarder Designated Survivor: 60 Days
Distribution et équipes
- Ji Jin Hee Rôle principal
- Son Seok Koo Rôle principal
- Kang Han Na Rôle principal
- Heo Joon Ho Rôle principal
- Lee Joon Hyuk Rôle principal
- Choi Yoon Young Rôle Secondaire
Critiques
Mieux que le machin d'Hollywood
J’avais essayé de voir la série originale, l’américaine, mais je pense avoir bien fait de laisser tomber et passer à la série coréenne, qui est loin d’être une copie et est bien meilleure que le machin d’Hollywood. Honnêtement j’aurais aimé voir moins de morts, par exemple en permettant des survivants dans l’effondrement du parlement. En autres j’ai un faible pour l’actrice Kim GyuRi (ma femme le sait), et je conseille vivement son dernier film "The Gangster, The Cop, The Devil", où elle est l’experte de la police en matière médico-légale.Il ne sembalait pas fait pour ça, et pourtant...
Je dois dire de suite que si vous n’aimez que la romance, passez votre chemin, mais comme ce serait dommage pour vous !!Drama très addictif, car ce pauvre président Park va d’abord s’adapter, essayer de comprendre la mécanique politique puis affronter crise sur crise tout n’essayant de ne pas laisser déclencher la 3ème guerre mondiale, et ceci en 60 jours ! Je dois dire que la durée n’a pas toujours été simple à gérer pour le réalisateur, on avait un peu de mal à comprendre qu’en fait il ne venait de se passer qu’une journée ! Heureusement que le numéro du jour s’affiche au début de chaque épisode ! C’est pour dire que l’action est dense ainsi que la mise en place de nombreux personnages qui, même s’ils ne sont pas tous principaux, doivent tous être bien campés, réalistes, et ne pas seulement être de la « figuration intelligente » ! Et c’est le cas ici.
Il y a deux fils conducteurs essentiels : chercher et trouver le cerveau de l’attentat avant la date fatidique des 60 jours qui sera l’élection du nouveau président, et savoir si le Président par intérim va se présenter ou pas.
Au début il ne rêve que de retrouver son bureau de professeur, puis, peu à peu, je ne dirais pas qu’il y prend goût, mais qu’il comprend l’importance fondamentale de son poste et il se met à croire pouvoir être utile.
La vie de la Maison Bleue est la toile de fond de ces intrigues, et cela m’a fortement rappelé une série que j’idolâtre : « A la maison Blanche », « West wing » titre original. Du coup je suis allée chercher un peu et « Designated survivor » est le remake coréen d'une série américaine du même titre. Mais si les Coréens ont très bien assimilés la technique américaine de la série haletante, ici nous sommes bien toujours en Corée, avec sa propre personnalité, ses propres traditions (voire la discussion sur la loi contre la discrimination). J’ai vu le remake coréen de « Life on Mars » et c’était excellent, la version (très bonne) anglaise était très respectée mais c’était pourtant une série 100% coréenne. Pour « Designated survivor… » je n’ai pas vu la version américaine.
Outre un scénario très bien construit et de très bons dialogues, la psychologie des personnages est très bien traitée, on échappe au stupide manichéisme où on est partagé entre les Méchants et les Gentils, sans nuances. Là ce n’est pas la cas, l’organisateur du complot sait parfaitement se servir des jalousies, des rancunes ou des chagrins pour recruter ses soutiens, et par moment on ne peut s’empêcher de comprendre comment le « traître » l’est devenu… Mais y a-t-il un seul cerveau ? Et quand on croit avoir décapité le complot, un léger détail, une réplique de 2 secondes laisse entendre que ce n’est peut-être pas le cas…
le président Parker se présentera-t-il ? On n’aura pas jusqu’au bout la réponse à la question et c’est très bien, car le drama est un tout, les 60 jours de l’intérim ! S’il se présente, eh bien c’est une autre histoire, celle-ci est finie, complète, avec son début de catastrophe et sa fin de mission menée à bien.
les acteurs sont tous parfaits, avec une mention spéciale bien sûr à Ji Jin Hee (président Park) qui réussit de main de maître à camper cet homme que rien ne préparait à ce poste mais qui, doté d’un solide sens du devoir soutenu par un esprit scientifique, réussit à inspirer le respect et à se sortir de situations épineuses sans y perdre son âme. Il est encadré par un beau casting, Son Sun Ku, le secrétaire général, Heo Jun Ho, qui pourrait être un mentor, Kang Han Na et Park Hoon,les agents du NIS et particulièrement Lee Joon Hyuk, le député indépendant Oh, le « miraculé » qui interprète avec justesse et finesse un personnage sombre mais qu’on ne peut pas détester.
Il y a aussi de beaux rôles de femmes, la cheffe de l’opposition, Bae Jong Hoc et l’agent du NIS Kang Han Na…
Je conseille fortement ce drama, jamais décevant, jamais ennuyeux malgré toute la mécanique politique constamment décortiquée, sans chute d’attention au milieu ni flashbacks inutiles, avec de belles scènes d’émotion, et surtout une fin juste, solide et concluante, ce qui pour une fin est la moindres choses .