Joueur du jeu de Go depuis sa plus tendre enfance, Jang Geu-rae n'a pas réussi à devenir professionnel malgré tous ses efforts. Confronté à la dure réalité du chômage et du monde du travail impitoyable, Geu Rae est forcé de trouver un travail de bureau comme stagiaire dans une grande entreprise d'import/export appelée One International, grâce à sa mère. N'ayant que le Bac en poche, ne sachant parler que coréen, son intégration dans l'entreprise est difficile, d'autant plus quand les autres stagiaires découvrent qu'il a été pistonné. Jang Geu-rae fera de son mieux pour réussir et plaire à son chef d'équipe, le têtu mais droit Oh Sang-shik, tout en interagissant avec la compétente Ahn Yeong-yi, l'ambitieux Jang Baek-ki et l'assuré Han Seok-yool, ses collègues stagiaires. Modifier la traduction
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- Titre original: 미생
- Aussi connu sous le nom de: Misaeng
- Réalisateur: Kim Won Suk
- Scénariste: Jung Yoon Jung
- Genres: Affaires, Vie quotidienne, Drame
Distribution et équipes
- Im Shi Wan Rôle principal
- Lee Sung Min Rôle principal
- Kang So Ra Rôle principal
- Kang Ha Neul Rôle principal
- Kim Dae Myung Rôle principal
- Byun Yo Han Rôle principal
Critiques
Sortir de l'enfance, devenir adulte, responsable, trouver sa voie,...
En coréen, « Misaeng » se traduit à peu près par « vie incomplète », et par suite par « naissance ».Le terme est utilisé dans le Baduk, jeu de stratégie coréen proche du Go, pour désigner les pions prêts à entrer en jeu et dont le destin n’est donc pas encore déterminé. Un peu comme Jang Geu Rae (Im Siwan).(StellarsSisters)
Dès son arrivée, il porte l’étiquette infamante de « pistonné » et cela entraînera pas mal de déboires dans ses débuts.
Personnellement j’ai adoré ce drama, mais si vous cherchez la romance, l’amour et les histoires habituelles de chaebols et de leur fils bons à rien ou leurs filles pimbêches fans de shopping de luxe, ce n’est pas là qu’il faut aller !
Par contre, si vous aimez la Corée telle qu’elle est, avec son bon et son moins bon, et que vous avez envie de savoir ce que signifie vraiment être « salary man » là-bas, allez-y, foncez !!
Jang Geu Rea va être assigné au départements des ventes, section 3, et son chef (Oh Sang Sik) l’accueille très mal (il déteste tout ce qui ressemble au favoritisme). La situation est dure pour Geu Rae, mais assez rapidement il va comprendre que la vie en entreprise peut être considérée comme une gigantesque partie de jeu de Go (jeu de stratégies par excellence) et son expérience va lui permettre non seulement de s’intégrer mais d’avoir une vue totalement neuve sur son travail…
Il n’est pas seul, il fait partie d’un groupe de 4 mais les 3 autres ont suivi le parcours classique, lycée, université, et ils sont stagiaires avec l’espoir de devenir permanent à la fin des deux ans de contrats. Les relations qui vont se créer entre les 4, et en particulier celles des 3 diplômés par rapport à Geu Rea sont très bien exploitées et écrites, chacun réagissant d’une façon différente.
Ce qui est passionnant dans ce drama c’est la mise sous microscope d’un univers fermé : l’entreprise, mais au niveau le plus bas, celui des intérimaires, et leur statut bien spécial. La Corée est un pays de classe, celle de l’âge, celle de la fortune, celle de la famille, et il y en a sûrement d’autres et là elles se superposent et s’ajoutent sans oublier la conviction des Coréens que les Coréennes leur sont forcément inférieures au travail ! Ici le statut est fondamental et le harcèlement moral est un des piliers de ce drama qui prend hardiment le parti des victimes. C'est par là que nous sommes en territoire fondamentalement coréen, qui se différencie du monde de l'entreprise française.
On peut comprendre aisément pourquoi le webcomic d’abord puis le drama ensuite ont eu un très gros succès en Corée, particulièrement chez les trentenaires salariés !! C’est leur vie, leurs histoires, leurs problèmes qui sont exposés ici.
Mais n’imaginez pas du tout qu’on s’y ennuie ! Il y a beaucoup de scènes intenses, ou drôles, ou touchantes, ou émouvantes, jusqu’à être bouleversantes et une fin totalement inattendue, se démarquant totalement du reste du drama, dans un feu d’artifice de beauté et de couleurs, ayant été tournée en extérieur en Jordanie, avec de l’humour et un bel optimisme !!
L’interprétation est exemplaire de justesse, de finesse et d’humanité ! Difficile de se souvenir qu’en fait il y a caméras et techniciens autour ! Je connaissais déjà Lee Sung Min pour sa magnifique prestation dans « Memory » et j’ai découvert le jeu tout en finesse et intelligence d’Im Siwan que j’aimerais bien voir dans autre chose ! Ce n’est pas si souvent que les idols se trouvent être des acteurs talentueux !
L’OST est excellente, compliment que je fais rarement !
Je l’ai déjà vu et revu, et je suis sûre d’y revenir encore !!
Misaeng's path of story transcends the typical office narrative. It's not just watching office workers struggle, suffer, get praise, or be joyful. We know these characters; we know their faces and names, their pasts, their hang-ups, and their fears. However, we don't know them only as Jang Geu Rae, Oh Sang Shik, Kim Dong Shik, Jang Baek Ki, Ahn Young Yi, or Han Suk Yeol. We KNOW these people; they are our friends, neighbors, acquaintances, and often, ourselves. That's what Misaeng brings in its storytelling, its cinematography, its constant image of being small in a big world and finding what we can do to be significant.
That path was taken by, in my opinion, one of the greatest ensembles I have ever seen in a drama. The entire cast has this way of making one completely identify or not identify with their actions. We see how everyone starts--naive, raw, rough, intimidated, at times, arrogant and ridiculous. Yet we also experience their growth, admissions of success and failure, and admissions of self-centeredness or guilt.
Behind the ensemble, traversing the path of Misaeng was an exciting and memorable soundtrack. Each piece told a story. I enjoyed the somewhat folk storytelling of the OST tracks because it mirrored the narrative of the day-to-day experience of the office workers. One could argue that the music is a character in and of itself as it travels the visual text.
Through its story, cast, and music, Misaeng took me on a journey. At times, I felt like Jang Geu Rae, wondering and asking myself the same questions. That's what I loved about Misaeng. I'm not an office worker, but I identify with their struggle. I ask myself the same questions. I feel defeated at times. At the end of the day, I'm just an incomplete life looking for completion.