Cette critique peut contenir des spoilers
Ascenseur émotionnel et réalité brute (l'amour n'est pas rose)
Beaucoup d'adjectifs me traversent l'esprit pour définir ce drama. Pourtant, j'ai l'impression qu'ils ne suffisent pas à capturer mon sentiment à son sujet. Unique et réaliste, il est fort tant par ses thématiques et sa remise en question que par son éventail d'émotions qui traverse les personnages, mais aussi le téléspectateur.
Dès le départ, le ton est donné. L’histoire ne prendra pas la route principale, préférant s’aventurer sur les chemins épineux. Et tant mieux ! On suit Go Yeong, un homosexuel qui tente de trouver une forme d'équilibre dans sa vie et le grand amour, malgré le regard critique de la société. Au fil de l’intrigue, il apprend, expérimente, se découvre et grandit. Il sort de ce drama quelques vagues de The Eighth Sense. Une forme de guérison et d’apprentissage dans un style différent, mais sensible et émouvant.
Tout d'abord avec sa rencontre avec Kim Nam Gyu (Kwon Hyuk). À ce moment, il n’est pas prêt à recevoir son amour. En rencontrant No Yeong Su (Ha Hyun Woo), il se voulait prêt, mais son partenaire ne l’était pas. Gyu Ho (Jin Ho Eun) était son amour idéal. Celui qu’on rêve de rencontrer. L’amour ne demande pas d’autorisation. Il arrive et s’installe confortablement, parfois, on ne réalise sa présence qu'une fois qu'il s'est échappé. Exactement comme la relation entre Go Yeong et Gyu Ho. Cette relation qui avait tout de l’amour parfait, mais elle s’est envolée pour des diverses. Si pendant un temps, Go Yeong se réconforte aux côtés de Habibi (Kim Won Joong), ce n’est qu’une aventure fugace et qui ne s’approche pas de Guy Ho, son véritable amour.
Ce n’est pas un drama confortable dont on se délecte chaleureusement au coin du feu. Au contraire, c’est un ascenseur émotionnel d’une grande sensibilité et d’une réalité, parfois brutale, mais toujours émouvante. Chaque événement de la vie de Go Yeong saisit le téléspectateur au travers de l’espoir, de l’envie de trouver l’amour, de l’incertitude, de la rencontre de nouvelles personnes. Mais aussi de vieilles amitiés, des rencontres qui n’aboutissent pas ou encore des sujets plus tabous, comme le VIH et l’IVG. Ces deux thèmes sont abordés sans trop de profondeurs, cela dit, ils y sont.
L’ensemble de la distribution apporte un caractère unique à l’histoire. Derrière son magnifique sourire, Nam Yoon Su est un acteur brillant. Malgré les critiques reçues, il n’a pas sourcillé et a offert un personnage poignant au travers de ses larmes et de son sourire chaleureux. Aucun des personnages n’est tout blanc ou tout noir, ils ont du contrastes. Chacun possède son tempérament, ses qualités et ses défauts. Ils font des erreurs, mais ils se remettent en question et réussissent lorsqu’ils parviennent à s’en donner les moyens. On est également loin d’une quelconque forme de moralisation. Encore une fois, le réalisme est décuplé.
Les baisers et les scènes sexy ont renforcé les traits des personnages et de leur relation. C’était intime avec une belle mise en scène jonglant entre élégance et pudeur. Certains dialogues sont parfois fins avec des sous-entendus amusants ou, au contraire, crus au possible, qui collent parfaitement à ce que l’histoire veut renvoyer.
L'amour, c'est compliqué. Ça fait autant de bien que de mal. Ça nous rend aussi heureux que malheureux. Pourtant, peu importe les blessures, la plupart d'entre nous cherchons ce sentiment qui nous rend uniques aux yeux d'une personne. D'ailleurs, une grande partie de sa richesse est là, ce drama parle à tout le monde, peu importe son orientation. Go Yeong est gay, et je suis une femme hétéro. Pourtant, ce qu'il ressent, ce qu'il traverse, ce sont des expériences que j'ai également connues, parce qu'on peut tous s'identifier à ce sentiment.
Mais comment chercher ce qu'on ignore ? Au départ, Go Yeong est sûr d'avoir déjà aimé, mais est-ce vraiment le cas ? Pour moi, son premier amour, son vrai premier amour, c'est Gyu Ho. Ces deux syllabes laissées sur la lanterne. Chaque relation de Go Yeong l'a fait évoluer et grandir. Cependant, celle avec Gyu Ho était vraie, vivante et chargée d'amour.
Pour finir, j'ai souvent mentionné que le jour où nous aurons un KBL avec des épisodes d'au moins 40 minutes, alors ce sera comme un matin de Noël à chacun d'eux. Ce fut le cas.
Il ne fait aucun doute que Love in the Big City est l’un des meilleurs dramas de cette année. À la fois doux et brut, mais réel et puissant.
Dès le départ, le ton est donné. L’histoire ne prendra pas la route principale, préférant s’aventurer sur les chemins épineux. Et tant mieux ! On suit Go Yeong, un homosexuel qui tente de trouver une forme d'équilibre dans sa vie et le grand amour, malgré le regard critique de la société. Au fil de l’intrigue, il apprend, expérimente, se découvre et grandit. Il sort de ce drama quelques vagues de The Eighth Sense. Une forme de guérison et d’apprentissage dans un style différent, mais sensible et émouvant.
Tout d'abord avec sa rencontre avec Kim Nam Gyu (Kwon Hyuk). À ce moment, il n’est pas prêt à recevoir son amour. En rencontrant No Yeong Su (Ha Hyun Woo), il se voulait prêt, mais son partenaire ne l’était pas. Gyu Ho (Jin Ho Eun) était son amour idéal. Celui qu’on rêve de rencontrer. L’amour ne demande pas d’autorisation. Il arrive et s’installe confortablement, parfois, on ne réalise sa présence qu'une fois qu'il s'est échappé. Exactement comme la relation entre Go Yeong et Gyu Ho. Cette relation qui avait tout de l’amour parfait, mais elle s’est envolée pour des diverses. Si pendant un temps, Go Yeong se réconforte aux côtés de Habibi (Kim Won Joong), ce n’est qu’une aventure fugace et qui ne s’approche pas de Guy Ho, son véritable amour.
Ce n’est pas un drama confortable dont on se délecte chaleureusement au coin du feu. Au contraire, c’est un ascenseur émotionnel d’une grande sensibilité et d’une réalité, parfois brutale, mais toujours émouvante. Chaque événement de la vie de Go Yeong saisit le téléspectateur au travers de l’espoir, de l’envie de trouver l’amour, de l’incertitude, de la rencontre de nouvelles personnes. Mais aussi de vieilles amitiés, des rencontres qui n’aboutissent pas ou encore des sujets plus tabous, comme le VIH et l’IVG. Ces deux thèmes sont abordés sans trop de profondeurs, cela dit, ils y sont.
L’ensemble de la distribution apporte un caractère unique à l’histoire. Derrière son magnifique sourire, Nam Yoon Su est un acteur brillant. Malgré les critiques reçues, il n’a pas sourcillé et a offert un personnage poignant au travers de ses larmes et de son sourire chaleureux. Aucun des personnages n’est tout blanc ou tout noir, ils ont du contrastes. Chacun possède son tempérament, ses qualités et ses défauts. Ils font des erreurs, mais ils se remettent en question et réussissent lorsqu’ils parviennent à s’en donner les moyens. On est également loin d’une quelconque forme de moralisation. Encore une fois, le réalisme est décuplé.
Les baisers et les scènes sexy ont renforcé les traits des personnages et de leur relation. C’était intime avec une belle mise en scène jonglant entre élégance et pudeur. Certains dialogues sont parfois fins avec des sous-entendus amusants ou, au contraire, crus au possible, qui collent parfaitement à ce que l’histoire veut renvoyer.
L'amour, c'est compliqué. Ça fait autant de bien que de mal. Ça nous rend aussi heureux que malheureux. Pourtant, peu importe les blessures, la plupart d'entre nous cherchons ce sentiment qui nous rend uniques aux yeux d'une personne. D'ailleurs, une grande partie de sa richesse est là, ce drama parle à tout le monde, peu importe son orientation. Go Yeong est gay, et je suis une femme hétéro. Pourtant, ce qu'il ressent, ce qu'il traverse, ce sont des expériences que j'ai également connues, parce qu'on peut tous s'identifier à ce sentiment.
Mais comment chercher ce qu'on ignore ? Au départ, Go Yeong est sûr d'avoir déjà aimé, mais est-ce vraiment le cas ? Pour moi, son premier amour, son vrai premier amour, c'est Gyu Ho. Ces deux syllabes laissées sur la lanterne. Chaque relation de Go Yeong l'a fait évoluer et grandir. Cependant, celle avec Gyu Ho était vraie, vivante et chargée d'amour.
Pour finir, j'ai souvent mentionné que le jour où nous aurons un KBL avec des épisodes d'au moins 40 minutes, alors ce sera comme un matin de Noël à chacun d'eux. Ce fut le cas.
Il ne fait aucun doute que Love in the Big City est l’un des meilleurs dramas de cette année. À la fois doux et brut, mais réel et puissant.
Cet avis était-il utile?