Cette critique peut contenir des spoilers
Suivre ou confronter sa destinée ?
Et si vous aviez la possibilité de connaître l’identité de votre âme sœur ? Ce n’est pas un concept inédit, mais c’est une idée peu exploitée à l’écran, car plus malléable dans les livres. D’ailleurs, l’histoire originale en est un. Les grandes lignes m’ont rappelé Color Rush, où certaines personnes vivent avec une cécité qui limite leur capacité à voir les couleurs. Jusqu’au jour où ils rencontrent leurs « âmes sœurs » et découvrent alors un monde en couleurs. Je peux également mentionner Until We Meet Again qui explore plus franchement cette idée avec le fil rouge du destin, une légende chinoise.
Qu’on croit ou non aux âmes sœurs, son concept est charmant. La Pluie offre une perspective intéressante des âmes sœurs en remettant en question son idéologie. Faut-il de se plier à son destin ou de le remettre en cause ? Est-ce que la rencontre avec la personne qui nous correspond parfaitement est plus importante que nos propres souhaits ? D’ailleurs, il suffit de s’intéresser au divorce des parents de Saengtai et Thiai.
De plus, la relation entre Phat et Saengtai ne repose pas seulement sur le fait qu’ils sont des âmes sœurs. Ce n’est qu’un élément qui ne devient pas l’unique cause de leur relation. Ce n’est pas qu’une question d’attirance inexplicable ou d’un besoin obsessionnel de se lier physiquement à l’autre. Le sexe est secondaire dans leur relation. Pour comparer, de nombreuses histoires surnaturelles et fantastiques mettent en avant le sexe comme un point clé dans la quête de l’âme sœur. Cela aboutissant souvent à des scènes de sexe dans tous les chapitres parce que les personnages ne savent pas se tenir. Or, ce n’est pas le cas ici.
En parlant de sexe, l’intimité des personnages est parfaite. Ce sont de belles scènes qui sont à la fois sexy et élégantes. Elles ont du charme et sont joliment mises en scène. J’ai adoré The Sign (et Billy torse nu, oui), mais les scènes intimes étaient seulement là pour satisfaire les fans. Dans La Pluie, elles ont un tout autre rôle. La tension gronde sans cesse, mais chacun respecte les désirs de l’autre. Saengtai n’est pas prêt, Phat le sait et il l’accepte. Cependant, Saengtai n’est pas non plus une biche chétive et ose faire plaisir à son partenaire en toute conscience. C’est une relation saine et respectueuse avec, en plus, des baisers magnifiques.
À première vue, la perte soudaine de l’audition est présentée comme une fatalité. Pourtant, je n’ai pas eu l’impression qu’il s’agissait d’un réel problème. Dans les mots, ça l’est, mais pas dans les faits. Ainsi, elle n’avait que pour intérêt de pouvoir échanger par télépathie. D’ailleurs, la mise en scène avec les particules apportait un réel charme à l’image créant ainsi une distinction claire. En revanche, la série connaît une faiblesse entre les épisodes 8 à 11. J’ignore le scénario de l’œuvre originale, cependant, c’est comme s’il n’y avait plus eu de bonnes idées (ou de temps) pour créer la relation annoncée entre Thian et Lomfon. Ce qui a donné un curieux désordre précipité. L’orage aurait dû arriver bien plus tôt sur ce point. Cependant, certaines actions et réactions des personnages ont donné plus de renfort aux scènes.
La relation entre frères était amusante et attachante. Les deux frères se disputent, mais reviennent toujours et savent qu’ils peuvent compter sur l’un et l’autre. L’idée d’une deuxième saison est séduisante, particulièrement si elle ose changer son fusil d’épaule quant à Thian et Lomfon. Peut-être qu’elle pourrait aussi apporter des réponses aux quelques questions laissées en suspens. Et même si ce n’est pas le cas, ça ne me gênera pas, car ce n’est pas non plus ce qui m’a empêché d’apprécier mon moment.
En bref, La Pluie, en plus d'être un phénomène ravissant, raconte une histoire d’amour qui remet en question l’idéologie des âmes sœurs sans pour autant dénigrer quiconque. Parce qu’en réalité, le destin est avant tout une croyance à laquelle on décide de croire ou pas. Libre a chacun de nous de suivre ou de défier notre destinée.
Qu’on croit ou non aux âmes sœurs, son concept est charmant. La Pluie offre une perspective intéressante des âmes sœurs en remettant en question son idéologie. Faut-il de se plier à son destin ou de le remettre en cause ? Est-ce que la rencontre avec la personne qui nous correspond parfaitement est plus importante que nos propres souhaits ? D’ailleurs, il suffit de s’intéresser au divorce des parents de Saengtai et Thiai.
De plus, la relation entre Phat et Saengtai ne repose pas seulement sur le fait qu’ils sont des âmes sœurs. Ce n’est qu’un élément qui ne devient pas l’unique cause de leur relation. Ce n’est pas qu’une question d’attirance inexplicable ou d’un besoin obsessionnel de se lier physiquement à l’autre. Le sexe est secondaire dans leur relation. Pour comparer, de nombreuses histoires surnaturelles et fantastiques mettent en avant le sexe comme un point clé dans la quête de l’âme sœur. Cela aboutissant souvent à des scènes de sexe dans tous les chapitres parce que les personnages ne savent pas se tenir. Or, ce n’est pas le cas ici.
En parlant de sexe, l’intimité des personnages est parfaite. Ce sont de belles scènes qui sont à la fois sexy et élégantes. Elles ont du charme et sont joliment mises en scène. J’ai adoré The Sign (et Billy torse nu, oui), mais les scènes intimes étaient seulement là pour satisfaire les fans. Dans La Pluie, elles ont un tout autre rôle. La tension gronde sans cesse, mais chacun respecte les désirs de l’autre. Saengtai n’est pas prêt, Phat le sait et il l’accepte. Cependant, Saengtai n’est pas non plus une biche chétive et ose faire plaisir à son partenaire en toute conscience. C’est une relation saine et respectueuse avec, en plus, des baisers magnifiques.
À première vue, la perte soudaine de l’audition est présentée comme une fatalité. Pourtant, je n’ai pas eu l’impression qu’il s’agissait d’un réel problème. Dans les mots, ça l’est, mais pas dans les faits. Ainsi, elle n’avait que pour intérêt de pouvoir échanger par télépathie. D’ailleurs, la mise en scène avec les particules apportait un réel charme à l’image créant ainsi une distinction claire. En revanche, la série connaît une faiblesse entre les épisodes 8 à 11. J’ignore le scénario de l’œuvre originale, cependant, c’est comme s’il n’y avait plus eu de bonnes idées (ou de temps) pour créer la relation annoncée entre Thian et Lomfon. Ce qui a donné un curieux désordre précipité. L’orage aurait dû arriver bien plus tôt sur ce point. Cependant, certaines actions et réactions des personnages ont donné plus de renfort aux scènes.
La relation entre frères était amusante et attachante. Les deux frères se disputent, mais reviennent toujours et savent qu’ils peuvent compter sur l’un et l’autre. L’idée d’une deuxième saison est séduisante, particulièrement si elle ose changer son fusil d’épaule quant à Thian et Lomfon. Peut-être qu’elle pourrait aussi apporter des réponses aux quelques questions laissées en suspens. Et même si ce n’est pas le cas, ça ne me gênera pas, car ce n’est pas non plus ce qui m’a empêché d’apprécier mon moment.
En bref, La Pluie, en plus d'être un phénomène ravissant, raconte une histoire d’amour qui remet en question l’idéologie des âmes sœurs sans pour autant dénigrer quiconque. Parce qu’en réalité, le destin est avant tout une croyance à laquelle on décide de croire ou pas. Libre a chacun de nous de suivre ou de défier notre destinée.
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