Renseignements

  • Dernière connexion: Il y a 8 heures
  • Genre: Homme
  • Lieu: France
  • Contribution Points: 0 LV0
  • Rôles:
  • Date d'inscription: août 15, 2020
Natsuzora japanese drama review
En cours 136/156
Natsuzora
0 personnes ont trouvé cette critique utile
by Kenseiden
oct. 4, 2020
136 épisodes vus sur 156
En cours
Globalement 9.0
Histoire 8.5
Jeu d'acteur/Casting 9.0
Musique 10.0
Degrés de Re-visionnage 7.0

Natsu, petite fille des montagnes ...

Les Asadoras de la NHK ont un format très particulier 15min/jour, pendant 6 mois. Il faut pouvoir trouver son compte pour accrocher aussi longtemps à une histoire, qui soyons honnête tirent parfois en longueur. Pour ma part j'adore ce format qui permet de lancer des épisodes en rafale. De plus, ses dernières années, les thèmes abordés, la qualité d'écriture et la pléthore de stars en premiers rôles ou en guest arrivent à vous tenir en haleine malgré les moments un peu plan plan. C'est presque le cas de Natsuzora qui offre à Suzu Hirose un premier rôle à la hauteur de son talent et qui justifie à elle seule le visionnage. Comme cela semble devenir la norme avec ce format on découvre son personnage enfant et on suit sa vie sur plusieurs décennies. Bien moins palpitante, à mon avis que celle de Suzume dans Hanbun Aoi (mon Asadora préféré) on trouvera quand même son compte d'émotions dans la première partie de l'histoire et quelques rebondissements, certes attendus redonneront un regain d'intérêt. Découvrir la vie difficile des japonais du siècle dernier, partis coloniser Hokkaido et des orphelins d'après-guerre ma fait verser ma petite larme.
Dans cette version japonaise d'Heidi (les similitudes sont quand même très fortes même si on essaye de nous vendre 'la petite maison dans la prairie') l'histoire nous touche par les liens créés par Natsu et son grand-père adoptif. Personnellement si je trouve que les rôles secondaires manquent de profondeur dans cette partie (et trop caricaturaux plus tard, pour les collègues de Natsu adulte), Awano Sari qui joue Natsu enfant et Kusakari Masao le grand-père vont vous faire fondre. Plus tard, la recherche désespérée de son frère et de sa soeur réussiront aussi à vous tirer une larme supplémentaire.
Mais soyons honnête, si je me suis plongé dans cette histoire ce n'est évidement pas pour les paysages bucoliques et les vaches d'Hokkaido ni pour suivre le combat difficile de l'émancipation des femmes japonaise, fil rouge de beaucoup d'Asadoras, mais pour le thème principal : la genèse de l'animation japonaise. Car comme beaucoup, avant de m'intéresser aux dramas, je suis un fan d'animation et de mangas. Et on suis bien les pionniers de l'animation dans cette histoire. Le terme 'Pionnier' semble être le fil conducteur de la série tout au long des 156 épisodes. On découvre les premiers films d'animations, le métier d'animateur de coloriste, de doubleur, les premiers studios d'animations, etc ... Cerise sur le gâteau des séquences d'animation ont été spécialement créés pour l'occasion, avec vers la fin de la série des un épisode quasi entier animé (d'une qualité un peu décevante par rapport au générique d'ailleurs). Car si on reconnait facilement la Toei dans le studio où Natsu travaille il était hors de question d'utiliser des séquences de film réels. Et on s'amusera donc à chercher à quel film fait référence cette séquence. Jusque dans le générique, créer par une jeune animatrice, chanté par le groupe Spitz et qui nous rappellera tellement le Heidi de Miyazaki. L'ombre du maitre plane sur les épisodes et certains des personnages ont du hérité de traits de caractère. Tezuka et Go Nagai ne sont pas très loin non plus. Voilà pourquoi je conseille cette série, qui ravira tous les fans d'animations d'après-guerre jusqu'au années 80, les vieux comme moi, quoi. La musique colle parfaitement à la série et vous vous surprendrez à fredonner les thèmes principaux. Un de mes Asadoras préféré.
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