Les enfants de leur mère
Je l'ai attendu, cette version live de Oshi no Ko (1 an, donc). Non pas comme tous les fans d'animes, qui s'empresseront de cracher sur cette version, mais comme fan du monde du showbiz, en général, et nippon en particulier. Attendez-vous donc à subir une critique d'une personne qui a vénéré l'animé jusqu'à assister à des conférences du staff en Allemagne (et en allemand), écoutée Idole en boucle ou accrochée un poster sur son lieu de travail après avoir visionné la saison 1. Et qui, pourtant, a abandonné le visionnage de la saison 2 (en anime donc), après 3 épisodes, trouvant l'intrigue mole comme un Wota après 3 jours de convention. La pression montait donc pour moi envers ce drama qui reprend tous les codes visuels du manga, en essayant discrètement de se démarquer de l'œuvre originale.
Les Idoles pour les nuls
Mais à qui s'adresse donc Oshi no Ko ? Déjà..., pas à tout le monde, sinon il aurait été produit par Netflix et non pas par Amazon prime qui est souvent la plateforme : "par hasard". J'achète des livres, donc j'ai Prime, donc si je n'ai rien à faire, je regarde une série. Le thème abordé reste un thème de niche, on n'est pas sur Crunchyroll. On craint donc le moins bon pour une œuvre qui permet tellement de comprendre le monde du spectacle et des influenceurs. La compression de l'œuvre en 8 épisodes et un film, va évidemment faire hurler (ou soulager) le fan. Mais soyons claire, l'essentiel de l'anime est bien là et combiner deux saisons en une, permet de ne pas lasser le néophyte français habitué au format Cats Eyes/Les gouttes de dieux. On regrettera quand même l'abandon du préquel et le postulat de la production, qui suppose que tout le monde connait l'histoire de l'accouchement. Le drama est donc dès les premières minutes hermétiques aux non-initiés et c'est bien dommage. D'autant plus que si on déteste la musique "idole/kawai/pop sucrée" on passera son chemin dès le concert d'introduction, trop long pour convaincre les réticents, mais hyper fan service en reprenant le titre de B-Komachi et le clin d'œil dessin animé. Heureusement, l'épisode 7 reprend les bases avec beaucoup d'émotions, je dois dire et les choses deviennent plus claire pour ma grand-mère qui regarde le drama avec moi sur le sofa.
Balance ton Ko
Pour les initiés, on regrettera le peu de passage au lycée se focalisant uniquement sur les deux personnages principaux et leurs quêtes. Avec quelques quêtes annexes des trois personnages secondaires, heureusement. Mais l'ambiance est bien là. Pas seulement pour les costumes, coiffures et décors, qui vous plongent dans l'univers... de l'anime et du Showbiz. Une entrée bien plus digeste que dans Perfect Blue, pour heurterles mentalités de ceux qui ne voient encore qu'un étalage de chaire fraiche pour Otaks libidineux. Le monde du spectacle dans son ensemble est dénoncé, sans évidement le remettre en cause, puisqu'on sait bien qu'il ne fait vivre, pas seulement les stars, mais tout un monde de scénaristes, monteurs, etc... Il serait donc sain de moins mépriser celui-ci et ce drama peut évidemment y contribuer.
Perfect Ruby, ou pas
Pour ceux qui ne connaissaient pas l'histoire (il en reste), vous serez pris par celle-ci, comme on l'a tous été, qu'importe le média. Ici, cela sera surtout du fait des acteurs, qui malgré toutes mes craintes (sauf pôur Ano, choix évident) sont dans leur rôle sans être caricaturaux. Seule la coiffure de Kaito fait trop manga pour être réelle et je regrette le manque de charisme de Saito Nagisa. Mais c'est peut-être voulu, vu le parcours de son personnage. Comme je m'en doutais, Ano fait sortir le personnage des cases du manga dans le monde réel, tellement elle c'est elle. Mais si Kaito arrive à donner ce côté sombre à Aqua (on, sent que c'est LE rôle, pour lui), c'est dans le personnage de Hara Nanoka que vous aurez surement le plus d'empathie ou d'admiration. Car si Idole il y a, elle l'incarne à la perfection. Certainement, plus que Ai.
Cœur de Stalker
La musique habite la série, mais pas par des lives inutiles qui serviraient à combler un scénario fin comme un Cheki. L'ensemble des groupes à la mode se retrouve dans la BO. Mais pas d'Opening fort comme dans l'animé malheureusement. Je parle de la J-pop utilisée, la musique orchestrale, elle, est à la hauteur de la production. La mise en scène est bonne, les acteurs attachants, ce qui vous fera hurler, encoré ! entre épisodes trop peu nombreux et attente de la diffusion du film en France, on en voudrait plus. Les voir vivre dans leur quotidien. Et ces bébés jumeaux, on aurait tellement voulu plus de scènes avec eux. L'humour est présent, mais étant une œuvre inclassable, entre thriller, musical, fan service, humour, ... pour tout caser au format Amazon, on ne peut qu'être frustré comme après un Showcase de 20 min d'une star japonaise, en Europe.
Les Idoles pour les nuls
Mais à qui s'adresse donc Oshi no Ko ? Déjà..., pas à tout le monde, sinon il aurait été produit par Netflix et non pas par Amazon prime qui est souvent la plateforme : "par hasard". J'achète des livres, donc j'ai Prime, donc si je n'ai rien à faire, je regarde une série. Le thème abordé reste un thème de niche, on n'est pas sur Crunchyroll. On craint donc le moins bon pour une œuvre qui permet tellement de comprendre le monde du spectacle et des influenceurs. La compression de l'œuvre en 8 épisodes et un film, va évidemment faire hurler (ou soulager) le fan. Mais soyons claire, l'essentiel de l'anime est bien là et combiner deux saisons en une, permet de ne pas lasser le néophyte français habitué au format Cats Eyes/Les gouttes de dieux. On regrettera quand même l'abandon du préquel et le postulat de la production, qui suppose que tout le monde connait l'histoire de l'accouchement. Le drama est donc dès les premières minutes hermétiques aux non-initiés et c'est bien dommage. D'autant plus que si on déteste la musique "idole/kawai/pop sucrée" on passera son chemin dès le concert d'introduction, trop long pour convaincre les réticents, mais hyper fan service en reprenant le titre de B-Komachi et le clin d'œil dessin animé. Heureusement, l'épisode 7 reprend les bases avec beaucoup d'émotions, je dois dire et les choses deviennent plus claire pour ma grand-mère qui regarde le drama avec moi sur le sofa.
Balance ton Ko
Pour les initiés, on regrettera le peu de passage au lycée se focalisant uniquement sur les deux personnages principaux et leurs quêtes. Avec quelques quêtes annexes des trois personnages secondaires, heureusement. Mais l'ambiance est bien là. Pas seulement pour les costumes, coiffures et décors, qui vous plongent dans l'univers... de l'anime et du Showbiz. Une entrée bien plus digeste que dans Perfect Blue, pour heurterles mentalités de ceux qui ne voient encore qu'un étalage de chaire fraiche pour Otaks libidineux. Le monde du spectacle dans son ensemble est dénoncé, sans évidement le remettre en cause, puisqu'on sait bien qu'il ne fait vivre, pas seulement les stars, mais tout un monde de scénaristes, monteurs, etc... Il serait donc sain de moins mépriser celui-ci et ce drama peut évidemment y contribuer.
Perfect Ruby, ou pas
Pour ceux qui ne connaissaient pas l'histoire (il en reste), vous serez pris par celle-ci, comme on l'a tous été, qu'importe le média. Ici, cela sera surtout du fait des acteurs, qui malgré toutes mes craintes (sauf pôur Ano, choix évident) sont dans leur rôle sans être caricaturaux. Seule la coiffure de Kaito fait trop manga pour être réelle et je regrette le manque de charisme de Saito Nagisa. Mais c'est peut-être voulu, vu le parcours de son personnage. Comme je m'en doutais, Ano fait sortir le personnage des cases du manga dans le monde réel, tellement elle c'est elle. Mais si Kaito arrive à donner ce côté sombre à Aqua (on, sent que c'est LE rôle, pour lui), c'est dans le personnage de Hara Nanoka que vous aurez surement le plus d'empathie ou d'admiration. Car si Idole il y a, elle l'incarne à la perfection. Certainement, plus que Ai.
Cœur de Stalker
La musique habite la série, mais pas par des lives inutiles qui serviraient à combler un scénario fin comme un Cheki. L'ensemble des groupes à la mode se retrouve dans la BO. Mais pas d'Opening fort comme dans l'animé malheureusement. Je parle de la J-pop utilisée, la musique orchestrale, elle, est à la hauteur de la production. La mise en scène est bonne, les acteurs attachants, ce qui vous fera hurler, encoré ! entre épisodes trop peu nombreux et attente de la diffusion du film en France, on en voudrait plus. Les voir vivre dans leur quotidien. Et ces bébés jumeaux, on aurait tellement voulu plus de scènes avec eux. L'humour est présent, mais étant une œuvre inclassable, entre thriller, musical, fan service, humour, ... pour tout caser au format Amazon, on ne peut qu'être frustré comme après un Showcase de 20 min d'une star japonaise, en Europe.
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