Renseignements

  • Dernière connexion: Il y a 6 heures
  • Genre: Homme
  • Lieu: France
  • Contribution Points: 0 LV0
  • Rôles:
  • Date d'inscription: août 15, 2020
Acma:Game japanese drama review
Complété
Acma:Game
1 personnes ont trouvé cette critique utile
by Kenseiden
juil. 17, 2024
10 épisodes vus sur 10
Complété
Globalement 7.0
Histoire 6.0
Jeu d'acteur/Casting 8.0
Musique 8.5
Degrés de Re-visionnage 5.5

La clé de la réussite, ou pas...

Fusionner ce qui a fait le succès de deux œuvres mondialement connu est un pari gonflé pour un mangaka. L'adapter en série live 10 ans après sa sortie en librairie, alors que ce manga n'a même pas eu l'honneur d'une adaptation en anime ou de traduction, limitant sa notoriété à son Japon natal, est carrément digne du grand flambeur, quand on est un producteur japonnais. Ne sachant quel démon du jeu a forcé les investisseurs à parier sur ACMA: Game, la curiosité en est que plus grande.

Préparer vos index
ce qui frappe dans les premiers épisodes, c'est la facilité dont le scénario s'empare des mangas de Shinigami cérébraux, Death note en tête évidement, et des Mangas de gambling (Gambling school,... ) pour sortir un Acma Game totalement sucé sur l'ensemble des œuvres "il ne doit en rester qu'un" de ces 20 dernières années. Participer à un tournoi, dans un isekai, même temporaire, n'a rien d'original, alors forcément, on s'ennuie un peu dans les premières minutes. Les règles des jeux ne sont pas simples à comprendre avant les exemples (OK, elles sont en japonais, mais pas que...). Les explications sont longues et la 3D CGi des Akumas, n'aide pas à la concentration. Les personnages sont en introspection constante pour élaborer des stratégies qui nécessitent à nous-mêmes une concentration sans faille pour en apprécier toute la subtilité. Un épisode consiste, pour les 5 premiers épisodes, en un duel qui manque cruellement de rythme. Les nouveaux personnages arrivent au fur et à mesure, mais l'histoire prend vraiment de l'intérêt à partir des derniers épisodes. Chaque personnage est en place et le duo formé par Mamiya Shotaro et Ryusei Ryo devient à ce point fusionnel que je m'attends à voir apparaitre les 99 boules de cristal d'un moment à l'autre.

Heureusement qu'ils sont là.
En effet, n'y Furukawa Kotone, n'y Tanaka Juri ne parviennent à capter l'attention du spectateur. Mamiya Shotaro est profond par son regard et Ryusei Ryo réussit une des meilleures prestations que je lui connais. Il dégage un franc parlé et une nonchalence qui tranche avec le jeu très "adaptation de manga" des seconds rôles. Trahison, mensonge et prise de tête seront le lot de chaque épisode. Les codes du shônen sont un peu trop présent, ce qui va réellement peu donner de surprises aux habitués. 10 épisodes suffiront donc à poser les bases, sans lasser, heureusement. Dommage quand même que le scénario soit si plat. L'histoire vu cent fois n'est pas à la hauteur des stratégies élaborées dans certains jeux. On est donc très loin d'un scénario alambiqué à la Death Note. De la vengeance ou de la conquête du monde, rien de plus, pitié… On ne rend pas ce vieux manga moderne en intégrant une IA dans un smartphone. Et j'y ai cru pourtant dans le premier épisode, mais Snake (référence), c'était dans mon premier portable, donc coté modernité…

Laissez la porte entrouverte
Vous prendrez quand même du plaisir à suivre les aventures de notre héros, qui a trop la classe à la fois en Indiana Jones, ou en professeurs Layton. Dommage justement que le premier côté ne soit pas plus exploité. Les premières minutes laissaient vraiment présager une série hollywoodienne. Mais, ne vous laissez pas avoir, 9 épisodes sont plus proches dans l'ambiance de Détective Conan. Les acteurs, comme la musique, restent quand même bien efficaces, alors ça rattrape le manque d'humour ou d'action que l'on pouvait attendre. Et puis vous pourrez apprendre le grec...
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