Inflation d'honnêteté
C'est après un an d'attente, que notre agent immobilier honnête (oui, c'est au singulier) revient sur le marché. J'ai mis un peu de temps pour regarder la série en entier, car honnêtement, cette deuxième offre m'a bien moins emballé que mon premier coup de cœur. Elle est pourtant bourrée de qualité, elle a une vue magnifique sur des acteurs charismatiques. Mais malgré l'envoutement de Yamashita Tomohisa, elle manque de magie. Alors, faut-il se replonger dans les méandres des agences immobilières japonaises, même si aucun projet d'achat est en vue. Je vous laisse jusqu'à la fin de la chronique pour vous décider. Attention tout de même à ne pas trop tarder. D'autres séries font les yeux doux à notre héros. Trop hésiter, pourrait le voir changer de métier, voir embrasser une carrière d'œnologue ou de météorologue.
Un quartier résidentiel un peu trop calme
Comment l'apprécier autrement Yamashita Tomohisa que dans ce rôle d'agent immobilier qui avait tout pour réussir. Imbu de sa personne, profitant de la vie, des femmes, de sa beauté et de son argent. Le voir apprendre le sens de la vie et les vraies valeurs, après être devenu incapable d'exercer son métier malhonnêtement, a été une vraie plus valu, dans la saison 1. Le problème, qui apparait dès le premier épisode, c'est qu'il s'est fait une raison de sa situation et a l'air très heureux ainsi. Fukuhara Haruka qui était le Gemini cricket, candide, mais attachante, n'est ici que la partenaire, très effacée, d'un héros mou et déjà plein de compassion pour les problèmes de ses clients. Alors, même si la relation avec Izumi Rika est très drôles, celle-ci est clairement sous-exploitée sur la longueur des 10 épisodes. Les side storys des personnages secondaires, à commencer par Haruka-chan, sont sympas, mais ne touchent plus comme dans la première saison. Du fait, justement, qu'il y ait un peu trop d'histoires secondaires. Les clients, les nouveaux agents immobiliers (leur nombre a doublé par rapport à la 1ʳᵉ saison), trop, c'est trop. Cette inflation dans l'immobilier se fait au détriment de la valeur que l'on apporte au bien.
Le voisin qui gâche la vue
Il y a toutefois un personnage qui fait office de perle rare dans toutes les propositions affichées sur cette belle vitrine. C'est bien sur Dean Fujioka. Nemesis de Yamashita Tomohisa à la classe anglaise, comme toujours. Il va vos fasciner ou vous énerver selon la manière dont vous abordez le personnage. Ses pas de claquette, son sourire narquois... Il représente bien sûr tout ce qu'était Tomihasa dans la saison 1 et que combattait Haruka-chan. Ainsi, lever la malédiction n'est plus au centre de ces 10 épisodes. Dean Fujioka devient l'homme à abattre, étant derrière tous les coups foireux qui plongent les clients de nos deux héros dans le désespoir.
Mais pourquoi est-il si méchant ?
La série a, par ce parti pris, de sacrés passages à vide par rapport à la première saison. Mais j'y ai trouvé mon bonheur dans les deux derniers épisodes, qui m'ont touché par leurs révélations. Alors que j'étais persuadé qu'une 3ᵉ saison était inutile, la fin m'a redonné immédiatement envie de connaitre la suite des aventures de nos agents. Il y a encore tant de bénéfices à faire pour les bailleurs et tant d'arnaques à éviter pour les loueurs/acheteurs, que la NHK va certainement continuer longtemps à exploiter le filon immobilier. Pour notre plus grand bonheur.
Un quartier résidentiel un peu trop calme
Comment l'apprécier autrement Yamashita Tomohisa que dans ce rôle d'agent immobilier qui avait tout pour réussir. Imbu de sa personne, profitant de la vie, des femmes, de sa beauté et de son argent. Le voir apprendre le sens de la vie et les vraies valeurs, après être devenu incapable d'exercer son métier malhonnêtement, a été une vraie plus valu, dans la saison 1. Le problème, qui apparait dès le premier épisode, c'est qu'il s'est fait une raison de sa situation et a l'air très heureux ainsi. Fukuhara Haruka qui était le Gemini cricket, candide, mais attachante, n'est ici que la partenaire, très effacée, d'un héros mou et déjà plein de compassion pour les problèmes de ses clients. Alors, même si la relation avec Izumi Rika est très drôles, celle-ci est clairement sous-exploitée sur la longueur des 10 épisodes. Les side storys des personnages secondaires, à commencer par Haruka-chan, sont sympas, mais ne touchent plus comme dans la première saison. Du fait, justement, qu'il y ait un peu trop d'histoires secondaires. Les clients, les nouveaux agents immobiliers (leur nombre a doublé par rapport à la 1ʳᵉ saison), trop, c'est trop. Cette inflation dans l'immobilier se fait au détriment de la valeur que l'on apporte au bien.
Le voisin qui gâche la vue
Il y a toutefois un personnage qui fait office de perle rare dans toutes les propositions affichées sur cette belle vitrine. C'est bien sur Dean Fujioka. Nemesis de Yamashita Tomohisa à la classe anglaise, comme toujours. Il va vos fasciner ou vous énerver selon la manière dont vous abordez le personnage. Ses pas de claquette, son sourire narquois... Il représente bien sûr tout ce qu'était Tomihasa dans la saison 1 et que combattait Haruka-chan. Ainsi, lever la malédiction n'est plus au centre de ces 10 épisodes. Dean Fujioka devient l'homme à abattre, étant derrière tous les coups foireux qui plongent les clients de nos deux héros dans le désespoir.
Mais pourquoi est-il si méchant ?
La série a, par ce parti pris, de sacrés passages à vide par rapport à la première saison. Mais j'y ai trouvé mon bonheur dans les deux derniers épisodes, qui m'ont touché par leurs révélations. Alors que j'étais persuadé qu'une 3ᵉ saison était inutile, la fin m'a redonné immédiatement envie de connaitre la suite des aventures de nos agents. Il y a encore tant de bénéfices à faire pour les bailleurs et tant d'arnaques à éviter pour les loueurs/acheteurs, que la NHK va certainement continuer longtemps à exploiter le filon immobilier. Pour notre plus grand bonheur.
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