Ma femme m'a dit... un spoil
Alors que Reibai Tantei Jouzuka Hisui nous avait retourné les méninges, sa suite Invert: Jozuka Hisui Toujoshu va vous laisse perplexe. Mais avant de me lire, assurez-vous bien d'avoir vu tous les épisodes de la première partie. Puis assoyez-vous tranquillement dans ce sofa cosy avec votre tasse de thé anglais. Votre détective critique va vous prendre de haut et vous montrer à quel point il est supérieur dans l'analyse des dramas.
Je me compare évidement à notre héroïne HPI et prestidigitatrice qu'est la belle Jouzuka Hisui. Pas pour le physique, évidemment, mais pour cette capacité à irriter à la fois le coupable, mais aussi le spectateur. Car si ce Mystery drama s'inspire une nouvelle fois de grands classiques de la littérature, Conan Doyle en tête, c'est à la série Colombo que le personnage de Jouzuka, fait le plus penser. Annoncé clairement par la voix off, dans certains épisodes, comme original d'avoir le coupable dès les premières images, c'est prendre le spectateur un peu pour une bille. Mais comme c'est une des spécialités de notre héroïne, se moquer de son interlocuteur, on pardonnera cette escroquerie. Avec son air ingénu (trop), elle fait demi-tour après chaque "au revoir" pour remettre les pieds dans le plat. Si ses yeux verts-jades sont un régal pour notre regard, sa diction est une perceuse dans nos oreilles qui vrille à la longue le cerveau. Trop emprunt de politesse faux cul et de kawaii dans les "arere" on ne supporte plus ce ton au bout du 3e épisode. Tout comme Colombo le but est de rendre fou le coupable en nous faisant rire, mais le fait que Hisui Chan surjoue de ses charmes gâche le plaisir. Surtout après les luttes pour l'égalité des sexes de ses décennies. On n'est plus dans les années 70.
Notre madame Colombo a beau être accompagnée de la pétillante Koshiba Fuka, cette dernière ne remonte pas la Girl Power tant les clichés des hommes face à la gent féminine joue en la défaveur du duo. On est loin du mystère de la première partie et de la classe que dégageait le duo servante X maitre. Ça en devient même ridicule tant le scénario essaye de faire passer chacune pour ce qu'elle n'était pendant 5 épisodes. Ses nouvelles personnalités font encore plus clicher que "la jeune fille du manoir et sa servante". Alors oui, on est contant d'avoir du friendship entre filles. Mais la relation reste bancale. "C'est moi le cerveau, toi t'es bonne qu'à exécuter de basses besognes". On retrouve un paternalisme et une condescendance qu'on croyait bannit de ce genre de relation.
Étrangement, on se retrouve à avoir le même sentiment après le 3e épisode que dans la première saison. Mais va-t-il se passer quelque chose d'original ou d'intéressant ? Je commence à m'ennuyer avec ce reçussé de Colombo. 5 épisodes sans lien apparent, cela ressemble de nouveau trop à ce découpage de partie 1, par trop classique, et là, on se demande si l'écrivain et les scénaristes vont à nouveau oser…
Et oui, annoncé comme perturbant à nouveau tous vos repères dans le teaser du 4, l'épisode final diffusé à Noël vaut effectivement la vision jusqu'au boutisme. Les ponssifes d'un Noël à la japonaise sont là : le diner en amoureux, le strawberry cakes, etc. Mais à la sauce Jouzuka. Attendez-vous donc à vous faire avoir une nouvelle fois avec cette partie, même si certains défauts vous irriterons.
Le rôle de Koshiba Fuka s'efface petit à petit, les personnages et un en particulier de la première partie sont sous-exploités et arrive dans le dernier épisode comme un cheveu sur la soupe. Le concept même de prestidigitation est quasi absent et j'ai même l'impression qu'il disparait dès le deuxième épisode. Le côté Profiler est trop mis en avant et les tours de magie perdent de l'importance. Alors que la fin de la première partie promettait du Gerard Majax à gogogo. Et tout ce qui tourne autour du passé de Jouzuka, les questions de Fuka-Chan restent sans réponse, proposant une fin qui amène à penser à une suite. Vu le nombre d'épisodes de Colombo on ne peut qu'imaginer d'autres miniséries avec notre héroïne. Rendant hommage à d'autres romans ou séries de détectives. Peut-être la jeunesse de Jouzuka rendra hommage à Detective Conan, ou je ne sais quoi encore. En tout cas, cela ne pourra pas être sans Switch important, car l'auteur nous y a habitué et aucun tour de passe-passe ne sera accepté du fan que je suis malgré tout devenu.
Je me compare évidement à notre héroïne HPI et prestidigitatrice qu'est la belle Jouzuka Hisui. Pas pour le physique, évidemment, mais pour cette capacité à irriter à la fois le coupable, mais aussi le spectateur. Car si ce Mystery drama s'inspire une nouvelle fois de grands classiques de la littérature, Conan Doyle en tête, c'est à la série Colombo que le personnage de Jouzuka, fait le plus penser. Annoncé clairement par la voix off, dans certains épisodes, comme original d'avoir le coupable dès les premières images, c'est prendre le spectateur un peu pour une bille. Mais comme c'est une des spécialités de notre héroïne, se moquer de son interlocuteur, on pardonnera cette escroquerie. Avec son air ingénu (trop), elle fait demi-tour après chaque "au revoir" pour remettre les pieds dans le plat. Si ses yeux verts-jades sont un régal pour notre regard, sa diction est une perceuse dans nos oreilles qui vrille à la longue le cerveau. Trop emprunt de politesse faux cul et de kawaii dans les "arere" on ne supporte plus ce ton au bout du 3e épisode. Tout comme Colombo le but est de rendre fou le coupable en nous faisant rire, mais le fait que Hisui Chan surjoue de ses charmes gâche le plaisir. Surtout après les luttes pour l'égalité des sexes de ses décennies. On n'est plus dans les années 70.
Notre madame Colombo a beau être accompagnée de la pétillante Koshiba Fuka, cette dernière ne remonte pas la Girl Power tant les clichés des hommes face à la gent féminine joue en la défaveur du duo. On est loin du mystère de la première partie et de la classe que dégageait le duo servante X maitre. Ça en devient même ridicule tant le scénario essaye de faire passer chacune pour ce qu'elle n'était pendant 5 épisodes. Ses nouvelles personnalités font encore plus clicher que "la jeune fille du manoir et sa servante". Alors oui, on est contant d'avoir du friendship entre filles. Mais la relation reste bancale. "C'est moi le cerveau, toi t'es bonne qu'à exécuter de basses besognes". On retrouve un paternalisme et une condescendance qu'on croyait bannit de ce genre de relation.
Étrangement, on se retrouve à avoir le même sentiment après le 3e épisode que dans la première saison. Mais va-t-il se passer quelque chose d'original ou d'intéressant ? Je commence à m'ennuyer avec ce reçussé de Colombo. 5 épisodes sans lien apparent, cela ressemble de nouveau trop à ce découpage de partie 1, par trop classique, et là, on se demande si l'écrivain et les scénaristes vont à nouveau oser…
Et oui, annoncé comme perturbant à nouveau tous vos repères dans le teaser du 4, l'épisode final diffusé à Noël vaut effectivement la vision jusqu'au boutisme. Les ponssifes d'un Noël à la japonaise sont là : le diner en amoureux, le strawberry cakes, etc. Mais à la sauce Jouzuka. Attendez-vous donc à vous faire avoir une nouvelle fois avec cette partie, même si certains défauts vous irriterons.
Le rôle de Koshiba Fuka s'efface petit à petit, les personnages et un en particulier de la première partie sont sous-exploités et arrive dans le dernier épisode comme un cheveu sur la soupe. Le concept même de prestidigitation est quasi absent et j'ai même l'impression qu'il disparait dès le deuxième épisode. Le côté Profiler est trop mis en avant et les tours de magie perdent de l'importance. Alors que la fin de la première partie promettait du Gerard Majax à gogogo. Et tout ce qui tourne autour du passé de Jouzuka, les questions de Fuka-Chan restent sans réponse, proposant une fin qui amène à penser à une suite. Vu le nombre d'épisodes de Colombo on ne peut qu'imaginer d'autres miniséries avec notre héroïne. Rendant hommage à d'autres romans ou séries de détectives. Peut-être la jeunesse de Jouzuka rendra hommage à Detective Conan, ou je ne sais quoi encore. En tout cas, cela ne pourra pas être sans Switch important, car l'auteur nous y a habitué et aucun tour de passe-passe ne sera accepté du fan que je suis malgré tout devenu.
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